Blue Note

Rappel du premier message :

Originaire de Sheffield, en Angleterre, Joe commença sa carrière en participant à plusieurs groupes dès l'âge de quinze ans. Le premier était "The Avengers", sous le nom de scène de Vance Arnold, puis "Big Blues" (1963), et enfin "The Grease Band" (1966).

En 1969, il participe au Ed Sullivan Show avec son premier tube "With a Little Help from My Friends" qu'il reprend de l'album Sgt Pepper des Beatles.

La même année il participe au festival hippie de Woodstock.

C'est dès lors la consécration. Durant l'été 1970, il entreprend une tournée de concerts à travers les États-Unis avec Léon Russel et plus de quarante personnes sur scène. Cela donnera naissance au double album live Mad dogs and Englishmen.

La légende de Joe venait de débuter...

Sidney Bechet

Marciac, le gros village qui s'est entiché de jazz

Wynton Marsalis



http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/16/845208-Marciac-le-gros-village-qui-s-est-entiche-de-jazz.html

Paco de Lucia, Gilberto Gil Marcus Miller, Diana Krall, Chick Corea, Randy Weston, Ahmad Jamal, Kenny Barron trio with special guest David Sanchez… Ne jetez plus, cette année encore le festival Jazz In Marciac va conjuguer toutes les couleurs du jazz. Marciac pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, c'est un gros village qui s'est «entiché» de jazz il y a plus de trente. Depuis à chaque retour du mois d'août, il en redevient l'une des plus exotiques de ses places fortes le temps d'un festival taille XXL. Du jazz partout pendant deux pleines semaines, du jazz sur la grand place, sous le chapiteau de 6.000 places planté sur le terrain de rugby, au «Territoires du jazz» à découvrir de toute urgence, à la péniche qui depuis bientôt un demi-siècle a jeté l'ancre dans les eaux paisibles du lac… Jazz in Marciac, c'est JIM et ses centaines de bénévoles, ses milliers de festivaliers et son parrain de cœur, l'immense Wynton Marsalis qui ne jure que par le «miracle marciacais».

http://www.jazzinmarciac.com/

Tarifs : entre 28 et 56 €; enfants, 10 €. Réservations au 0 892 690 277.
Une quinzaine dédiée au jazz, avec les plus grands artistes internationaux, des concerts sous chapiteau, aux arènes et un festival off durant le festival.



Du 30/07/2010 au 15/08/2010, 16 grandes soirées de jazz

Vos soirées sous le chapiteau de Marciac :

Vendredi 30 juillet : Yaron Herman-Diana Krall ;
31 juillet : Roy Hargrove Sextet, Marcus Miller ;
1er août : Randy Weston, Wynton Marsalis ;
2 août : Chick Corea Freedon Band ;
3 août : soirée Brésil avec Gilberto Gil,
4 août : Ahmad Jamal Quartet ;
5 août : Allen Toussaint-Wynton Marsalis ;
6 août : Raynal Colom, Paco de Lucia ;
7 août : Galliano-Lagrène-Lockwood ;
8 août : Kenny Barron trio with special guest star David Sanchez-Mc Coy Tyner Trio ; 9 août : Bireli Lagrène Trio ;
10 août : Roberto fonseca Quintet, Chucho Valdès & the Afro Cuban Messengers ;
11 août : Avishaï Cohen Quintet-John Zorn ;
12 août : Kyle Eastwood quintet-Jamie Callum ;
13 août : soirée danse (Tony Lakatos Big Band-Brussels Big Band ;
14 août : fanfare Carol, Goran Bregovic.

Après quatre ans d'absence, l'orgue d'Eddy Louiss résonne à nouveau

http://www.lepoint.fr/culture/jazz-apres-quatre-ans-d-absence-l-orgue-d-eddy-louiss-resonne-a-nouveau-22-06-2010-469166_3.php

Eddy Louiss, disparu de la scène depuis presque quatre ans à cause de graves ennuis de santé, revient dans la lumière des projecteurs jeudi à Orléans, où il donnera sur son orgue Hammond B3 et en quintet son premier concert depuis août 2006. Amputé de la jambe gauche à la suite de complications artérielles, Eddy Louiss a, dit-il, passé le cap le plus difficile. On retrouve par éclairs son style unique sur "Taurorque", un disque intriguant enregistré dans sa maison du Poitou, avant son retour scénique, entouré de son orgue et d'instruments électroniques: des envolées mélodiques fulgurantes, un grand sens du swing et du groove, un lyrisme contenu. "Je suis arrivé à l'orgue tout à fait par hasard, au moment où sortait Jimmy Smith", qui donna à l'instrument ses lettres de noblesse en jazz, confie Eddy Louiss. Depuis ses débuts à la fin des années 50 dans l'orchestre de son père Pierre Louiss, trompettiste et guitariste, il représente plus d'un demi-siècle de musiques, d'expériences, de rencontres diverses.



Eddy Louiss & Richard Galliano

50 ans de Jazz à Juan

Durant 50 ans, les plus grands jazzmen sont passés sur la scène de la pinède de Juan les Pins. Pour cette édition, du 14 au 25 juillet, un parrain d’exception : Marcus Miller.

http://mediterranee.france3.fr/evenements/index.php?page=article&numsite=5144&id_rubrique=6143&id_article=16289

"Jazz à Juan" scène mythique en Europe et doyen des festivals de jazz. Au fil des années la pinède s’est imposée comme un lieu incontournable de la musique. Dès 1960, les plus grands viennent à Juan : le révolutionnaire Charlie Mingus venu faire découvrir le free Jazz, Ray Charles pour son premier concert européen, Miles Davis, qui viendra plusieurs fois à Juan où il enregistrera son album live "Miles Live in Antibes", Ella Fitzgerald improvisant un mémorable duo avec une cigale, John Coltrane et sa désormais mythique interprétation de «Love Suprême» en 1965... Si le festival célèbre aujourd’hui son cinquantième anniversaire, bien des artistes qui s’y produisent ne les ont pas encore : Jamie Cullum, Joshua Redman, Diana Krall, Avishai Cohen, Kyle Eastwood, Manu Katche, Melody Gardot,... Pour cette édition 2010 le Parrain est Marcus Miller. Il sera entouré du légendaire crooner Georges Benson, et de Diana Krall.

http://www.jazzajuan.fr/

Le mercredi 14 juillet à minuit, France 3 Côte d’Azur et France 3 Provence-Alpes proposent le documentaire "50 ans de jazz à Juan les pins".

Documentaire : 50 ans de jazz à Juan les pins

: http://mediterranee.france3.fr/evenements/index.php?page=article&numsite=5144&id_rubrique=6176&id_article=16286

Le chanteur Al Jarreau est dans un état critique



Le chanteur de jazz américain est hospitalisé en France. Il devait donner un concert hier soir dans les Alpes du Sud.

http://www.lefigaro.fr/musique/2010/07/23/03006-20100723ARTFIG00396-le-chanteur-al-jarreau-est-dans-un-etat-critique.php

Le chanteur de jazz américain Al Jarreau, 70 ans, a été hospitalisé jeudi soir dans «un état critique» dans le sud-est de la France pour des troubles respiratoires, alors qu'il devait donner un concert. Les médecins «ne peuvent pour l'instant se prononcer, le malade est en soins intensifs et sous observation permanente toute la journée», précise la direction de l'hôpital. Il «est trop tôt pour se prononcer» sur «le pronostic vital». «Pour les médecins, son état est préoccupant.». Al Jarreau devait se produire jeudi soir dans le cadre 15e festival des enfants du jazz, qui se déroule du 12 au 25 juillet à Barcelonnette.

Herbie Hancock



Ron Carter

Willem Breuker est mort

Willem Breuker, l’un des pères de la musique improvisée européens, s’est éteint vendredi 23 juillet.

http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/CHERS-DISPARUS/Willem-Breuker-est-mort46457

Originaire d’Amsterdam, Willem Breuker fut un créateur et un agitateur musical hautement inventif, notamment au sein de sa formation créée en 1974, Willem Breuker Kollektief. Il composa en outre pour le cinéma - en signant la musique du documentariste néerlandais Johann Van der Keuken -, et le théâtre. Anticonformisme qui lui permit de manifester une indépendance certaine dans le milieu du jazz.

Le jazz a perdu une de ses dignes représentantes : la chanteuse Abbey Lincoln

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hjQ1lqISy_EjPn6bg4vemDe4yUSA

Le jazz américain a perdu l'une de ses dignes représentantes, la chanteuse Abbey Lincoln. Elle s'est éteinte à New York, à l'âge de 80 ans. Dans les années 50 et 60, Abbey Lincoln a enregistré de nombreux disques et tourné dans plusieurs films, dont "Mon homme" avec Sydney Poitier. Elle avait trouvé un second souffle comme auteur de chansons dans les années 90. Au cours de sa longue carrière, Abbey Lincoln a collaboré musicalement avec le batteur Max Roach, qu'elle avait épousé en 1962, avant de divorcer. Plus tard, elle devait prendre la tête des palmarès avec des albums comme "You Gotta Pay the Band", enregistré avec Stan Getz, et "Devil's Got Your Tongue", dans lequel elle fustigeait certains rappeurs, humoristes ou réalisateurs qu'elle accusait de faire de l'argent sur le dénigrement de la culture noire. Abbey Lincoln, de son vrai nom Anna Marie Wooldrige, était née en 1930, au sein d'une famille modeste de 12 enfants dans le Michigan rural. Elle avait découvert très tôt la musique, apprenant toute seule à jouer du piano. Adolescente, elle avait travaillé comme employée de maison, avant d'entrer dans le circuit des clubs à Honolulu puis Los Angeles, où elle avait commencé à se produire dans les années 50. Dans "La Blonde et moi", un film de 1956 avec Jayne Mansfield, elle apparaissait dans le même fourreau pailleté que Marylin Monroe dans "Les Hommes préfère les blondes". Après sa rencontre Max Roach, elle avait tourné le dos à cette image glamour et milité ardemment pour les droits civils. Elle arborait coiffure et tenues afro et avait donné à sa musique un ton plus politique.

Le photographe Herman Leonard est mort



Leonard était considéré comme l'un des grands photographes de la scène jazz du milieu du XXe siècle. Célèbre pour ses clichés en noir et blanc, il s'est éteint à l'âge de 87 ans.

http://www.liberation.fr/culture/0101652473-le-photographe-herman-leonard-est-mort

Le photographe américain Herman Leonard, qui a immortalisé de nombreuses stars du jazz des années 40 aux années 60, est décédé samedi à Los Angeles à l’âge de 87 ans. Né en 1923 en Pennsylvanie de parents roumains, Herman Leonard avait obtenu son diplôme de photographe peu après la Seconde guerre mondiale, avant d’ouvrir son premier studio de photographie en 1948 à New York. C’est alors qu’il fréquente les clubs de jazz, avec qui il passe des accords pour pouvoir photographier les grands musiciens d’alors. Au cours de sa carrière, les plus grands passeront devant son objectif, de Charlie Parker à Dizzy Gillespie en passant par Billie Holiday, Duke Ellington ou Miles Davis, qu’il immortalisera dans des clichés en noir et blanc à l’esthétique léchée. Il réalisera aussi de nombreuses pochettes de disques. En 1956, il fut choisi par l’acteur Marlon Brando pour l’accompagner dans un voyage en Extreme-Orient, avant de s’installer à Paris où il continua à travailler sur les jazzmen. Au début des années 1990, c’est à la Nouvelle-Orléans qu’il décide de s’installer, où il renoue avec la scène du jazz. En 2005, l’ouragan Katrina détruit une grande partie de sa maison et de son studio, et emporte 8.000 photos d’archives. Par bonheur, les négatifs étaient conservés au musée de l’art du sud des Etats-Unis d’Ogden.



Dexter Gordon



Sonny Stitt





Frank Sinatra



Duke Ellington

Des grands du jazz sortent de la cave

http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/08/21/des-grands-du-jazz-sortent-de-la-cave_1401355_3246.html

En avril, le National Jazz Museum, à New York, a reçu 975 disques, sur lesquels ont été gravés des enregistrements de grands du jazz, entre 1936 et 1940, lors de prestations pour les radios new-yorkaises ou des concerts dans des clubs de la ville. Ce fonds avait été rassemblé par un ingénieur du son et fan de jazz, William Savory. Son fils l'a donné à ce musée, dont les bureaux sont à Harlem, qui n'est pas un lieu d'exposition, mais de recherche et de restauration. Un premier travail a été fait sur ces disques - écoute, début de restauration -, dont les grandes lignes ont été dévoilées dans le New York Times du 16 août. Il s'agit d'enregistrements uniques - William Savory gravait en direct sur les disques -, avec en particulier les grands orchestres swing d'avant-guerre. Un quart des enregistrements, qui ont dormi des années dans des boîtes en carton ou des caisses en bois fin, est en parfait état. Mais le reste est abîmé, voire très abîmé, et 5 % serait irrécupérables. A la mi-août, environ 10 % de l'ensemble a été restauré, numérisé. Le musée envisage de publier ce fonds soit avec une série de CD, soit en ligne. On peut déjà entendre sur le site du musée des exemples musicaux avant et après la restauration : www.jazzmuseuminharlem.org.

Jazz Lost and Found : http://www.nytimes.com/interactive/2010/08/17/arts/music/savory-collection.html?ref=music



Rowland Bernard dit "Bunny" Berigan

La Bossa nova

Avec la bénédiction de la sainte patronne de ce fil je fais une petite digression par la bossa nova. C’est d’autant plus justifié qu’il est généralement admis que ce style de musique brésilienne est à l’origine du « cool jazz ».

« Bossa nova » se traduit en français par « la bosse nouvelle ». Évidemment, il y a une finesse : en portugais « bossa » se traduit par « bosse » mais, au second degré, veut aussi dire « aptitude, penchant, mode, tendance ». C’est cette dernière acception qu’il convient de retenir : « nouvelle tendance, nouvelle mode ».

C’est une simplification de la samba, dégagée notamment des percussions obsédantes.
Les créateurs du style, fin des années 50, début de 60, furent João Gilberto et António Carlos (Tom) Jobim, vite rejoints par Caetano Veloso et l’inoubliable poète Vinicius de Moraes.

Il est fort difficile de trouver des vidéos de l’époque. Heureusement, en 1992 une mémorable commémoration des trente ans de la bossa nova a réuni João Gilberto, Tom Jobim et Caetano Veloso.

Il est admis que la première bossa nova fut « Samba numa nota só » (samba en une seule note), dont les premiers vers décrivent on ne peut mieux son style simplissime et dépouillé :

Voici une petite samba
Faite sur une seule note
D’autres notes vont suivre
Mais la base est une seule
Celle-ci est la conséquence
De ce que je viens de dire
Comme je suis la conséquence
Inévitable de vous.

Mais écoutons son génial créateur, João Gilberto.





João Gilberto

Et "O pato" (le canard - en l'honneur de David), avec Caetano Veloso





Caetano Veloso

Le moment sublime de la rencontre de João Gilberto et Tom Jobim trente ans après la naissance de la bossa nova et en hommage à Vinicius de Moraes : "Garota de Ipanema"





Tom Jobim & Vinicius de Moraes

Et enfin, probablement la plus aimée des interprètes de bossa nova, la regrettée Elis Regina : "Águas de Março" (les pluies de mars)





Elis Regina

Serge Gainsbourg (piano), Elek Bacsik (guitare), Michel Gaudry (contrebasse)

All the things you are (boeuf jazz) 1964 RTBF.

Mimi Perrin, des Double Six, est morte

http://www.lexpress.fr/culture/musique/mimi-perrin-des-double-six-est-morte_937458.html

La chanteuse Mimi Perrin est décédée à l'âge de 84 ans, dans la nuit du lundi 15 novembre au mardi 16 novembre, très affaiblie par une fracture du col du fémur. Elle était connue pour avoir fondé en 1959 le groupe Les Double Six, groupe vocal pour lequel elle a signé des arrangements novateurs. Elle écrivait et chantait en français des thèmes, chorus compris, de célèbres musiciens de jazz (Gerry Mulligan, Charlie Parker, Dizzy Gillespie...), en choisissant les voix et les mots avec un soin tel que ses arrangements sonnaient comme l'original jusque dans la texture, l'articulation et le phrasé.

EMMA


Avec vous sur toute la ligne