Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Le Club des Cinéphiles 16/11/2008, 15:24
Ici, vos coups de coeur cinéma ou coups de griffes. Bref, tous les films que vous avez adoré ou détesté.
A voir en ce moment: "L'Echange", un drame signé Clint Eastwood
L'histoire d'une femme qui voit son fils se faire kidnapper. Cinq mois passent, et elle apprend qu'il a été retrouvé. Mais elle ne reconnaît pas l'enfant qu'on lui présente...
Avec : Angelina Jolie, John Malkovich, Michael Kelly, Jeffrey Donovan et Harner Jason Butler.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Avec ces stars c'est la Constellation du Chien 16/11/2008, 17:42
Citation :
Le Club des Cinéphiles par OmbreBlanche Aujourd'hui à 15:24 Ici, vos coups de coeur cinéma ou coups de griffes
Ça ne serait pas plutôt le Club des Cynophiles ?
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 16/11/2008, 17:45
Joli!
moussa abd al nour
Nombre de messages : 2197 Date d'inscription : 04/12/2008
Sujet: film : l'ile (ostrov) de pavel lounguine 6/1/2009, 14:04
un film magnifique, véritable méditation, que je vous conseille humblement.
site officiel: http://www.ostrov-film.ru/
L’île nous raconte la longue histoire tragique d’un jeune marin devenu moine, réfugié sur une île, au large de la Mer Blanche. Après un superbe plan-séquence d’ouverture (une barque voguant sur l’eau), flash-back. En 1942, les Allemands prennent d’assaut un navire russe. Le jeune moussaillon terrifié implore d’avoir la vie sauve, ce qu’on lui accorde, à condition qu’il tue son capitaine de bord. Pris de panique, le garçon d’équipage s’exécute, presque accidentellement, tirant à bout portant une balle que l’on suppose mortelle. L’homme tombe à la mer. La flotte est incendiée… Miraculeusement, le jeune marin en réchappe, recueilli par une communauté de moines, dont il va devenir l’un des frères.
Les années ont passé, le père Anatoli est seul sur son île, dans l’hiver glacé, le visage et les mains couverts de suie, ramassant inlassablement le charbon qui lui sert à chauffer son rustique ermitage. Il mène une vie rude, ascétique, consacrée au labeur et à la prière. Mais Anatoli n’est pas tout à fait un moine comme les au tres, c’est un religieux hanté par le péché, frondeur, insoumis, révolté, entre rage et fureur, piété et illumination. Les autres l’ont pardonné, mais lui n’a pas connu la rédemption de son crime. Son existence est un lent chemin de croix ; et son île, une sorte d’enfer à ciel ouvert...
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Le printemps du cinéma souffle ses 10 bougies 22/3/2009, 19:17
La 10e édition du printemps du cinéma se déroule du dimanche 22 mars au mardi 24 mars. A cette occasion, les places de cinéma dans les salles participantes sont à 3,50 euros.
Le dixième printemps du cinéma a commencé dimanche 22 mars à 14 heures et durera jusqu'au 24 mars au soir avec des séances à 3,50 euros sur tous les films en salle. Nouveautés ou films moins récents encore à l’affiche, films français ou étrangers... L’an dernier, la manifestation avait fait 3,5 millions d’entrées. Un record depuis la création de l’opération en 1999.
http://www.printempsducinema.com/
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Il y a 35 ans disparaissait Marcel Pagnol 17/4/2009, 01:27
Né le 28 janvier 1895 à Aubagne, Marcel Pagnol est décédé le 18 avril 1974.
Marius - La partie de cartes
Fanny - La partie de boules
Dernière édition par emma le 20/4/2009, 00:13, édité 1 fois
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Marcel Carné 17/4/2009, 01:36
Hôtel du Nord
Quai des brumes
Les enfants du Paradis
Drôle de drame
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Jacques Tati privé de sa pipe 17/4/2009, 13:39
C’est au nom de la loi Evin que la régie publicitaire de la RATP a voulu amputer le personnage de M.Hulot de sa pipe sur les affiches de l'exposition de la Cinémathèque. Celle-ci a répliqué en l'affublant d'un petit moulin à vent.
«Tati sans sa pipe, c’est comme Chaplin sans son chapeau !», clame-t-on du côté de la Cinémathèque française, organisatrice de l’exposition consacrée au réalisateur Jacques Tati. En réaction à la volonté de Métrobus, régie publicitaire de la RATP, de faire disparaître des affiches de l’exposition la pipe de M.Hulot, célèbre personnage du réalisateur, la Cinémathèque a décidé de lui fournir des affiches où est ajouté un grossier moulin à vent jaune en lieu et place de la cultissime pipe. «Un ajout ridicule pour une censure ridicule», explique-t-on à la Cinémathèque. La régie publicitaire souhaitait en effet censurer la pipe au nom de la loi Evin qui, depuis 18 ans maintenant, interdit toute publicité directe ou indirecte pour l’alcool et le tabac. En 1996, déjà, un timbre représentant André Malraux la cigarette au bec avait été retouché par la Poste. Et en 2005, c’est Jean-Paul Sartre qui avait été amputé de son mégot par la BNF, sur les affiches utilisées pour une exposition qui lui était consacrée. Personnages fictifs ou non, même combat puisque récemment, Lucky Luke a du lâcher sa célèbre cigarette pour…un brin d’herbe. Plus politiquement correct.
Site de l'exposition : http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/tati/index.html
Mon Oncle
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Pierrot le fou 18/4/2009, 00:38
Raymond Devos - Est-ce que vous m'aimez ?
Anna Karina –Ma ligne de chance
Anna Karina –Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Mémoire et renaissance d'Hiroshima 18/4/2009, 00:55
Pour le cinquantenaire du film d'Alain Resnais «Hiroshima mon amour», la Maison de la culture du Japon propose des photos inédites d'Emmanuelle Riva et un cycle de films japonais.
La Maison de la culture du Japon à Paris (10 bis, quai Branly 75015) accueille cette semaine (jusqu'au 18 avril) une exposition d'une quarantaine de photos inédites, prises par Emmanuelle Riva à son arrivée à Hiroshima, en 1958, pendant les quelques jours qui ont précédé le tournage du film, en se promenant dans la ville, treize ans après le bombardement atomique. Des photos qu'on retrouvera dans le beau livre publié chez Gallimard, Tu n'as rien vu à Hiroshima, accompagnées de divers documents passionnants - interview de l'actrice, correspondance entre Resnais et Duras, journal de tournage de Sylvette Baudrot, la ­scripte de Resnais. Et le regard éclairant du Japonais Chihiro Minato : «Un terme absolument irremplaçable est associé à ces années. Il s'agit du mot fukkô (renaissance), qui, tout en étant utilisé en opposition à yakeato (décombres), est aussi employé pour désigner l'histoire du Japon de l'après-guerre. (…) On peut dire qu'au Japon et à Hiroshima tout particulièrement avaient lieu une résurrection, un retour de la vie.» On voit se construire le film de Resnais, devenu une des œuvres majeures du cinéma mondial, avec son couple d'amants mythiques, elle française, lui japonais.
En contrepoint, une série de films japonais des années 1950, autour d'Hiroshima, sont prévus (entrée libre), tels Les Enfants d'Hiroshima de Kaneto Shindo, dont Resnais utilisa certains plans dans son film, Vivre dans la peur de Kurosawa ou Il est toujours bon de vivre de Fumio Kamel .
Exposition : http://www.mcjp.asso.fr/cadrgen.html
À travers son objectif, Emmanuelle Riva capte les jolis minois d'enfants, treize ans après le bombardement atomique.
Hiroshima mon Amour, réalisation Alain Resnais, scénario Marguerite Duras, sorti en France le 10 juin 1959
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Affiches censurées 21/4/2009, 20:57
L'affiche de "Coco avant Chanel" censurée
Après la pipe de l'exposition Jacques Tati (remplacée par un moulin pour enfants), la société qui gère les affichages de la RATP a frappé une nouvelle fois en censurant l'affiche du film d'Anne Fontaine "Coco avant Chanel". Sur celle-ci, on y voit l'actrice Audrey Tautou tenant une cigarette du bout des doigts... Les producteurs du fim se sont aussitôt insurgés, et ont refusé de proposer une autre affiche. Depuis quelques années, les cigarettes, pipes, cigares etc. sont remplacés sur les photos. Ainsi, André Malraux, Jean-Paul Sarte ou bien même Lucky Luke ont dû faire les frais de la loi Evin.
Après la ridicule censure de Tati et de sa pipe, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF vient de retoquer une nouvelle affiche : celle du prochain film de Ron Howard, “Anges et Démons”. La raison ? Une prétendue mise en cause du Vatican. La nouvelle religion de la RATP semble avant tout être le politiquement correct.
Déjà la semaine dernière, Monsieur Hulot avait perdu sa pipe au profit d'un grotesque moulin à vent, sur l'affiche version RATP et SNCF de l'exposition consacrée à Jacques Tati à la Cinémathèque française. Maintenant, c'est l'affiche du film de Ron Howard, Anges et Démons (d'après le best-seller de Dan Brown) qui est retoquée par la régie publicitaire des trains. Pour Anges et Démons, le problème est différent : au-dessus de l'image, c'est la phrase «Que nous cache le Vatican ?» qui pose problème. Le service de communication de Metrobus explique : «nous avons une convention avec la RATP et la SNCF qui nous interdit de diffuser des messages à caractère politique ou religieux. Or, le Vatican est un Etat.» Certes. Du coup, l'affiche est publiée mais avec une accroche différente. «Que nous cache le Vatican ?» est remplacé par « Depuis 500 ans, une vengeance se prépare contre le Vatican.» De coupable, le Saint-Siège devient victime, et ça change tout !
emma a écrit:
C’est au nom de la loi Evin que la régie publicitaire de la RATP a voulu amputer le personnage de M.Hulot de sa pipe sur les affiches de l'exposition de la Cinémathèque. Celle-ci a répliqué en l'affublant d'un petit moulin à vent.
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 21/4/2009, 22:00
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 15/6/2009, 03:03
Polémique en Corse autour du "prophète" d'Audiard
Pour le député corse Sauveur Gandolfi-Scheit, le film donne une image négative de l'Ile de Beauté. Le parti nationaliste corse Corsica Libera s'insurge également contre un film qu'il juge "raciste".
Le long métrage présenté en compétition officielle au 62ème Festival de Cannes met en scène Malik, un jeune homme de 19 ans, orphelin et illettré. Condamné à six ans de prison, il tombe sous la coupe d'un groupe de détenus corses et apprend à survivre au sein de l'univers carcéral en devenant un véritable malfrat. Interrogé sur la présence de Corses dans le film, Abdel Raouf Dafri, qui en est le scénariste, avait déclaré : "Je voulais faire s'affronter les Arabes, qui ne sont pas les bienvenus sur l'Ile de Beauté, aux Corses. Je me suis basé sur l'histoire de mon pays, qui est la France, où il n'y a pas de mafia italienne mais où existe un milieu corse".
Lorsqu'à la sortie d'un film vous entendez des spectateurs déclarer haut et fort «Les Corses ne sont vraiment que des brutes sanguinaires», avouez qu'un certain malaise peut vous saisir imparablement. C'est ce qui s'est produit après la projection du film de Jacques Audiard, Un prophète qui, excusez du peu, représente la France dans la compétition officielle du Festival de Cannes. Ce long-métrage qui, durant 2 h 30, vous plonge dans un terrible univers carcéral où des nationalistes corses comparés à des voyous sans foi ni loi font régner la terreur, a suscité une vive polémique sur la Croisette. René Viale, le président du Festival du cinéma italien de Bastia, s'est déclaré «très choqué par ce film qui, une fois encore, donne une déplorable image de la Corse et des Corses». Certaines séquences sont véritablement insoutenables. Et le clan des voyous corses est toujours là quand la violence atteint son paroxysme.
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 15/6/2009, 07:08
C'est un peu comme ici : dès que je mets ma grand-mère nue, Bilou me censure ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 15/6/2009, 07:55
Bonjour Bertrand !
M'enfin, arrange-toi avec Saint Pierre (gloire à Son nom), tu sais bien que l'exposition "Our Body, à corps ouvert" a été interdite en France, non ? Et puis le Muséum National d'Histoire Naturelle tient à ses trésors...
Spoiler:
L’exposition Our Body, à corps ouverts interdite mis en ligne jeudi 23 avril 2009 par jesusparis
Les associations Ensemble contre la peine de mort (ECPM) et Solidarité Chine, représentées par Maître Richard Sédillot, avocat à la Cour, ont obtenu, sous astreinte de 20 000 euros par jour de retard, l’interdiction de l’exposition « Our body, à corps ouverts ».
Le juge des référés a saisi les cadavres et les pièces anatomiques exposées et a enjoint la Société Encore Events d’en dresser la liste par huissier de justice et de les représenter, sous astreinte de 50 000 euros par infraction constatée, aux autorités publiques françaises compétentes sur leur demande.
Cette « exposition anatomique de vrais corps humains », présente depuis le 12 février au 12 Boulevard de la Madeleine à Paris aurait dû y rester jusqu’au 10 mai, avant d’être présentée au Parc floral de Paris, du 22 mai au 23 août. Le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris a donné gain de cause aux deux associations de protection des droits de l’homme, reconnaissant ainsi l’atteinte qui était portée à la dignité humaine et au respect dû au corps humain, même après la mort.
Le référé se fondait en effet sur l’article 16-1 du Code civil français, qui dispose que « chacun a droit au respect de son corps » et plus particulièrement sur l’article 16-1-1 du même Code, tel que modifié par la loi du 19 décembre 2008 qui précise que « le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées (...) doivent être traités avec respect, dignité et décence. »
[...]
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 15/6/2009, 12:11
ALLONS BERTRAND,
NUE évidemment, à poil épitretre selon st ...... !!!
Bertrand a écrit:
C'est un peu comme ici : dès que je mets ma grand-mère nue, Bilou me censure ...
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 12/9/2009, 20:17
Mostra : Lion d'or à "Lebanon", intense film israélien sur les horreurs de la guerre
L'Israélien Samuel Maoz a triomphé à la 66e Mostra de Venise avec "Lebanon", un premier film autobiographique "écrit avec ses tripes", qui montre les horreurs de la guerre à travers le viseur d'un tank, lors de la cérémonie de clôture du festival samedi soir. "Je dédie ce prix aux milliers de personnes à travers le monde qui comme moi sont retournées de la guerre saines et sauves. Apparemment, elles vont bien, elles sont mariées, elles ont des enfants, mais à l'intérieur elles ont dû apprendre à vivre avec leur douleur", a-t-il déclaré. Nourri des douloureux souvenirs de son réalisateur, Samuel Maoz, 47 ans, "Lebanon" fait vivre intensément le début de la première guerre du Liban en 1982, à travers la meurtrière avancée d'un tank israélien.
De son côté, le Britannique Colin Firth, a remporté à 49 ans la Coupe Volpi du meilleur acteur pour son interprétation dans "A single man", la première réalisation du couturier américain Tom Ford. Côté actrices, c'est la Russe Kseniya Rappoport, 35 ans, qui a été sacrée meilleure interprète pour "La doppia ora", un polar de Giuseppe Capotondi où elle joue une émigrée employée dans un hôtel, mêlée à une sombre histoire de cambriolage.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 12/9/2009, 20:33
Sita chante le blues
http://www.critikat.com/Sita-chante-le-blues.html
Dévastée par une rupture sentimentale, la dessinatrice Nina Paley saute le pas et raconte son histoire dans son premier long métrage scénarisé, animé, monté et produit par ses soins. C’est également l’histoire de Shah Sita, épouse maltraitée de Sanyal Rama, deux figures de l’histoire mythologique indienne ; c’est aussi celle du personnage campé sur scène dans les années 1930 par la chanteuse de jazz Annette Hanshaw, et dont les chansons rythment ici les récits entremêlés. L’histoire des amours de Sita et Rama, contée dans le Râmâyana, remonterait au début de notre ère. Nina Paley a ramené Sita chante le blues tout entier de son périple en Inde. Les dialogues entre trois narrateurs indiens, représentés à l’écran par des marionnettes de Wayang, improvisent un commentaire sur l’épisode ici représenté du Râmâyana.
Confrontée dans le cadre de l’exploitation en salle de Sita à certaines conditions ubuesques de la loi sur le droit d’auteur aux États-Unis, Nina Paley se définit aujourd’hui comme une « activiste de la culture gratuite », et maintient que la mise en ligne gratuite de son film, loin de lui avoir causé un préjudice financier, provoque un réflexe de responsabilité chez ses visionneurs − notamment en amenant un nombre certains d’achat de DVD consécutifs au téléchargement. Un argument posé et prouvé qui place la sortie de Sita chante le blues en position importante dans le débat franco-français on ne peut plus théorique qui entoure la question de la loi Hadopi.
Pour télécharger et visionner Sita Sings the Blues : http://www.sitasingstheblues.com/
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 29/9/2009, 16:08
«Pourquoi, en France, vous le soutenez, Polanski?»
Vu de Los Angeles, prendre position pour le cinéaste ne va pas de soi, loin de là.
Pour de nombreux Américains, la question ressemble à une mauvaise blague. «C’est justement parce que la justice est impartiale que Roman Polanski doit affronter les juges, comme n’importe quel citoyen. On sait qu’il est coupable. Ce n’est pas pour le voir passer la fin de sa vie en prison, mais il n’y a pas de raison pour qu’il soit dispensé de tribunal», estime Jared S., un Californien trentenaire travaillant dans le cinéma. «Personne ne va le soutenir ici, c’est difficilement imaginable», parie de son côté Amy S., également dans le cinéma. «Pourquoi, en France, vous le soutenez?», demande Jared, de tendance démocrate mais peu importe, la question ne divise pas selon la ligne conservateurs-progressistes. Dans le Washington Post, l’éditorialiste Eugene Robinson (prix Pulitzer 2009) a exprimé son incompréhension face au soutien d’une certaine élite francaise, en premier lieu celle du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand (ministre s’étant lui-même autorepenti de ses coucheries avec des «garçons» en Thaïlande, dans La Mauvaise Vie, 2005). Robinson lance avec humour : «Polanski n’a-t-il pas assez souffert ? (…) Tous ces hivers gris et pluvieux a Paris?» Et enchaîne sur les «trop onéreux dîners dans des restaurants étoiles Michelin», les «vacances limitées dans le sinistre sud de la France ». «Brillant auteur ou pas, Polanski a été un fugitif de la justice americaine depuis 1978. (…) Lorsque vous faites le choix d’être un fugitif, vous acceptez le risque de vous faire rattraper un jour.»
L’erreur, selon le Los Angeles Times, c’est la réaction de Mitterrand, taxée de «caricature du cosmopolitisme européen». Le quotidien libéral de la côte ouest affirme que le procureur du comté de Los Angeles et le département américain de la justice ont «agi de la bonne manière, peu importe combien de temps a passé et malgré le fait que la victime ne recherche plus son emprisonnement». Selon un sondage lancé par le LA Times, 54% estiment que la justice californienne ne doit pas abandonner les poursuites, 18% que c’est une perte d’argent pour les contribuables, 15% qu’il a fui le pays parce que le juge n’avait pas respecté l’accord l’année des faits, et 13% que justice a déjà été rendue pour la victime en civil. Mais, dans un pays ou la justice est jurisprudentielle, créer un précédent de crime impuni représente un danger, craint un internaute, Yoga, qui avertit: «Pédophiles, notez. Faites une carrière de cinéaste, car si Polanski s’en sort, vous pourrez droguer et coucher avec autant d’enfants que vous voudrez, les Français vous accepteront et s’indigneront car, comme Polanski, vous "bénéficierez d’une grande estime générale" et aurait "des qualités humaines et artistiques exceptionnelles".»
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 29/9/2009, 21:23
Polanski : "Y'a pas de viol", dit Costa-Gavras
"Cessez de parler de viol", a réagi le cinéaste lundi matin sur Europe 1, argumentant que la fille avait peut-être 13 ans, "mais elle en faisait 25".
"Vous savez, à Hollywood, les metteurs en scène, les producteurs sont entourés de très beaux jeunes hommes, de très belles jeunes femmes qui sont grands, blonds et bien bronzés. Prêts à tout", explique le cinéaste à Marc-Olivier Fogiel.
A la remarque que "la fille n'avait que 13 ans", il rétorque : "Mais vous avez vu les photos ? Elle fait 25 ! Donc, il faut cesser de parler de viol. On n'a pas entendu le nom de quelqu'un d'autre qui fut arrêté pour des raisons beaucoup plus graves que celles qu'on accuse Roman."
A la question de savoir si Roman Polanski ne ferait pas mieux d'affronter une fois pour toute la justice américaine, Costa-Gavras évoque une justice inéquitable : "Ca dépend quel juge il va affronter là-bas. Si c'est un juge fédéral, ça peut aller. Si c'est un juge élu, il risque de prendre cinq ans, ou même plus. C'est absolument lamentable pour cette histoire-là", dit-il.
>> Réécoutez l'intégralité de l'interview de Costa-Gavras
Éclats de colère, bourrasques de révolte, indignations profondes : hier, à une quasi-unanimité (97 %, d'après notre décompte), les internautes du point.fr se sont déchaînés contre Roman Polanski. Contre l'artiste, mais pas seulement. La cible principale de votre courroux, c'est la "meute germanopratine" ( râleur ), la "crypto intelligentsia de notre pays" ( lisa123455 ), "l'élite politico-bobo-culturelle" ( georges ) qui a pris la défense du cinéaste à coups de "phrases grandiloquentes qui défient le bon sens et l'État de droit" ( Fmarc ). Le combat de "l'opinion publique qui n'est pas dupe" ( Litlfred ), le "fossé énorme" entre les "réactions des citoyens" et celles "des people et des politiques français" ( imprescribilité ). Ce sont les messages de réconfort exprimés à Polanski qui sont apparus comme profondément immoraux, comme autant de défis au bien, au juste, au vrai - et au beau. Vous avez éprouvé un sentiment d'égarement : la société se renversait. Dans cette société brisée en deux groupes étrangers l'un à l'autre - le "monde des célébrités" est bien "un autre monde que le nôtre" ( mariette )-, il faut deux langages. Dreuf , parmi d'autres, propose un lexique : puisque, à "viol sur enfant de 13 ans" correspond "affaire de moeurs", adoptons pour dire "meurtre" : "assistance pusillanime au passage dans l'au-delà", ou pour "vol avec violence" : "répartition agressive des richesses". Le jeu sur les euphémismes en dit autant sur la révolte que les qualificatifs directs les plus employés : atterrant, ridicule, indécent, hallucinant, inconvenant. Reste enfin l'interrogation fondamentale, celle qui se penche sur la nature humaine : "Comment peut-on porter en soi tant d'humanisme et se rendre coupable d'une telle ignominie ?
Dernière édition par emma le 29/9/2009, 21:29, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 29/9/2009, 21:29
UNE SEULE QUESTION....
POURQUOI LA SUISSE A ELLE ATTENDU CE JOUR POUR L'ARRÊTER ALORS QU'IL S'Y RENDAIT FRÉQUEMMENT ET QUE L'ACTE DATE DE PLUS DE 30 ANS. !!!
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 29/9/2009, 21:32
Reste enfin l'interrogation fondamentale, celle qui se penche sur la nature humaine : "Comment peut-on porter en soi tant d'humanisme et se rendre coupable d'une telle ignominie ?
Comme tout le monde il triche..
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 29/9/2009, 21:56
Pour les Etats-Unis, Polanski, c'est trente ans de cavale...
Le procureur a ajouté que, depuis la fuite de Polanski des Etats-Unis, ses services n'étaient pas "restés passifs" et qu'ils ont tenté à plusieurs reprises de le faire arrêter lorsqu'il se trouvait dans un pays lié aux Etats-Unis par une convention d'extradition. Le bureau du procureur a même donné la liste des interventions infructueuses : mai 1978 à Londres, décembre 1986 au Canada, 1988 en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Brésil. En juin 1994, une demande d'arrestation est faite à la France. En octobre 2005, alors que Polanski est en Thaïlande, un dossier est transmis à Interpol. Sans effet. En 2007, le cinéaste se rend en Israël. L'Etat hébreu demande un complément d'information au procureur de Los Angeles. Quand les documents arrivent, le cinéaste s'est envolé...
Dans une Amérique où sont fortement dénoncés "les crimes pédophiles", Hollywood n'a quasiment pas réagi depuis l'arrestation de Polanski. Aucun soutien n'est venu jusqu'ici des puissants syndicats de réalisateurs ou d'acteurs.
Polanski trahi par une bourde de ses avocats?
Les avocats américains de Roman Polanski seraient-ils les premiers responsables de l’arrestation de leur client samedi dernier à Zurich ? Le Los Angeles Times raconte dans le détail leur gaffe absurde. Lors de deux plaidoiries en juillet et août dernier, les lawyers Chad Hummel, Douglas Dalton et Bart Dalton ont demandé devant une cour d’appel de Los Angeles la levée des poursuites contre Polanski, en arguant d’irrégularités commises par le juge chargé de l’affaire en 1978, si acharné à obtenir la tête de Polanski qu’il aurait poussé le réalisateur à fuir en France. Pour étayer leur argumentaire, les avocats ont écrit dans leur requête que le District Attorney de Los Angeles avait lui même renoncé depuis des années... à obtenir l’extradition de Roman Polanski. Pourquoi tant de mansuétude? Selon eux parce que la comparution du réalisateur devant une cour californienne aurait nécessairement mis en lumière les abus commis contre ce dernier en 1978 par le juge en question, autant que par les procureurs de l’époque. En laissant le fugitif vivre tranquille en Europe, la justice californienne évitait ces révélations embarrassantes.
Ces arguments idiots, genre théorie du complot, ont été perçu comme une provocation par l’actuel District Attorney en poste. Il faut en effet savoir deux choses sur le sémillant Steve Cooley : D’une part, il n’a jamais rechigné à étaler au grand jour l’incompétence et les tares de ses prédécesseurs ; C’est même ainsi qu’il a obtenu sa première élection triomphale en 2000. D’autre part, il avait certes d’autre chats à fouetter que Roman Polanski, mais ses services ont tenté au moins trois fois ces dix dernières années d’obtenir son arrestation lors de ses voyages dans divers pays, comme le Canada ou Israël. En août dernier, au moment où les avocats réitéraient leur théorie du «fugitif-témoin génant», «Variety», la bible d’Hollywood, annonçait que Polanski serait à Zurich un mois plus tard ; les tickets du festival mentionnant la présence du réalisateur-star étaient déjà en vente sur l’internet. Steve Cooley a eu cette fois tout le temps de faire parvenir sa demande d'extradition aux Suisses.
Polanski Une initiative américaine
Inutile de chercher une initiative perfide de nos voisins suisses, comme le laisseraient croire les réactions du gouvernement français. L’ordre d’arrêter Polanski à son arrivée à Zürich est venu directement des Etats-Unis, en l’occurrence des bureaux du District Attorney du Conté de Los Angeles où le dossier du réalisateur s’empoussière depuis plus de 31 ans. Sandi Gibbons, la porte parole de ce ministère de la justice local, a clairement expliqué ce matin que les procureurs ont appris la semaine dernière que Polanski devait se rendre ce dimanche en Suisse et ont officiellement demandé au gouvernement de Berne de procéder à son arrestation en vue d’une extradition. Les tractations sur les fraudeurs américains expliquent-elles le zèle soudain des autorités hélvetes ? La demande californienne a transité par le Departement de la Justice qui l'a transmise aux Suisses.
Lawrence a écrit:
UNE SEULE QUESTION....
POURQUOI LA SUISSE A ELLE ATTENDU CE JOUR POUR L'ARRÊTER ALORS QU'IL S'Y RENDAIT FRÉQUEMMENT ET QUE L'ACTE DATE DE PLUS DE 30 ANS. !!!
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 30/9/2009, 13:40
Invité Invité
Sujet: Re: Le Club des Cinéphiles 30/9/2009, 14:26
emma a écrit:
Pour les Etats-Unis, Polanski, c'est trente ans de cavale...
Le procureur a ajouté que, depuis la fuite de Polanski des Etats-Unis, ses services n'étaient pas "restés passifs" et qu'ils ont tenté à plusieurs reprises de le faire arrêter lorsqu'il se trouvait dans un pays lié aux Etats-Unis par une convention d'extradition. Le bureau du procureur a même donné la liste des interventions infructueuses : mai 1978 à Londres, décembre 1986 au Canada, 1988 en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Brésil. En juin 1994, une demande d'arrestation est faite à la France. En octobre 2005, alors que Polanski est en Thaïlande, un dossier est transmis à Interpol. Sans effet. En 2007, le cinéaste se rend en Israël. L'Etat hébreu demande un complément d'information au procureur de Los Angeles. Quand les documents arrivent, le cinéaste s'est envolé...
Dans une Amérique où sont fortement dénoncés "les crimes pédophiles", Hollywood n'a quasiment pas réagi depuis l'arrestation de Polanski. Aucun soutien n'est venu jusqu'ici des puissants syndicats de réalisateurs ou d'acteurs.
Polanski trahi par une bourde de ses avocats?
Les avocats américains de Roman Polanski seraient-ils les premiers responsables de l’arrestation de leur client samedi dernier à Zurich ? Le Los Angeles Times raconte dans le détail leur gaffe absurde. Lors de deux plaidoiries en juillet et août dernier, les lawyers Chad Hummel, Douglas Dalton et Bart Dalton ont demandé devant une cour d’appel de Los Angeles la levée des poursuites contre Polanski, en arguant d’irrégularités commises par le juge chargé de l’affaire en 1978, si acharné à obtenir la tête de Polanski qu’il aurait poussé le réalisateur à fuir en France. Pour étayer leur argumentaire, les avocats ont écrit dans leur requête que le District Attorney de Los Angeles avait lui même renoncé depuis des années... à obtenir l’extradition de Roman Polanski. Pourquoi tant de mansuétude? Selon eux parce que la comparution du réalisateur devant une cour californienne aurait nécessairement mis en lumière les abus commis contre ce dernier en 1978 par le juge en question, autant que par les procureurs de l’époque. En laissant le fugitif vivre tranquille en Europe, la justice californienne évitait ces révélations embarrassantes.
Ces arguments idiots, genre théorie du complot, ont été perçu comme une provocation par l’actuel District Attorney en poste. Il faut en effet savoir deux choses sur le sémillant Steve Cooley : D’une part, il n’a jamais rechigné à étaler au grand jour l’incompétence et les tares de ses prédécesseurs ; C’est même ainsi qu’il a obtenu sa première élection triomphale en 2000. D’autre part, il avait certes d’autre chats à fouetter que Roman Polanski, mais ses services ont tenté au moins trois fois ces dix dernières années d’obtenir son arrestation lors de ses voyages dans divers pays, comme le Canada ou Israël. En août dernier, au moment où les avocats réitéraient leur théorie du «fugitif-témoin génant», «Variety», la bible d’Hollywood, annonçait que Polanski serait à Zurich un mois plus tard ; les tickets du festival mentionnant la présence du réalisateur-star étaient déjà en vente sur l’internet. Steve Cooley a eu cette fois tout le temps de faire parvenir sa demande d'extradition aux Suisses.
Polanski Une initiative américaine
Inutile de chercher une initiative perfide de nos voisins suisses, comme le laisseraient croire les réactions du gouvernement français. L’ordre d’arrêter Polanski à son arrivée à Zürich est venu directement des Etats-Unis, en l’occurrence des bureaux du District Attorney du Conté de Los Angeles où le dossier du réalisateur s’empoussière depuis plus de 31 ans. Sandi Gibbons, la porte parole de ce ministère de la justice local, a clairement expliqué ce matin que les procureurs ont appris la semaine dernière que Polanski devait se rendre ce dimanche en Suisse et ont officiellement demandé au gouvernement de Berne de procéder à son arrestation en vue d’une extradition. Les tractations sur les fraudeurs américains expliquent-elles le zèle soudain des autorités hélvetes ? La demande californienne a transité par le Departement de la Justice qui l'a transmise aux Suisses.
Lawrence a écrit:
UNE SEULE QUESTION....
POURQUOI LA SUISSE A ELLE ATTENDU CE JOUR POUR L'ARRÊTER ALORS QU'IL S'Y RENDAIT FRÉQUEMMENT ET QUE L'ACTE DATE DE PLUS DE 30 ANS. !!!
A la place de Polanski, je refuserais de payer les honoraires... . Je parie que comme, lui, ces avocats (vous avez remarque il y a deux Dalton parmi eux, des freres? ) n'ont meme pas realise a quel point ils etaient arrogants.
Le L.A. Times n'a pas pris la defense du "GRAND" realisateur...