Les petites phrases qui tuent !

Rappel du premier message :

L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.

"La fleur fanée ne refleurira jamais"

"Si je connaissais le con qu’a fait sauter le pont !"

Trouvé chez ZDNet.fr :

Entre Microsoft et Apple, l’idylle dure depuis déjà plusieurs années. Si Microsoft n’oublie pas de lancer quelques piques à l’attention de son concurrent, comme dans sa dernière campagne publicitaire pointant du doigt les prix d’Apple, ce dernier n’est pas tendre non plus.

Steve Jobs a souvent de petits mots pour l’éditeur, ce qui a le mérite de faire rire son auditoire, qui lui est de toute façon déjà acquis. En 2007, il se moque ainsi de la complexité de Windows Vista, décliné en nombreuses éditions, quand Mac OS X se résume à une seule.

« Leopard sera vendu à partir du mois d'octobre. La version basic sera à 129 dollars, la version premium à 129 dollars, la version entreprise à 129 dollars, la version Ultimate à 129 dollars. Je pense que, la plupart des gens opteront pour la version Ultimate. »

Claude Brasseur ce matin sur RTL, en parlant des textes des pièces de théatre : "Il va des beaux textes comme des belles femmes ; il ne faut pas trop les respecter"

Un autre qui " ca/ba/fouille " ?

C'est juste de la misogynie appliquée, comme chez Todd.

Comment comprends-tu ce mot que tu as pris la peine de choisir parmi toutes les sottises qu'on peut découvrir, même à partir de sa propre bouche ?

Koganwel a écrit:

Comment comprends-tu ce mot que tu as pris la peine de choisir parmi toutes les sottises qu'on peut découvrir, même à partir de sa propre bouche ?

Que c'est un mot qu'il ne faut pas trop respecter...

GIBET a écrit:

Je me perds en conjectures sur ce que notre trop rare camarade Gibet a bien voulu dire...

Biloulou a écrit:

GIBET a écrit:

Je me perds en conjectures sur ce que notre trop rare camarade Gibet a bien voulu dire...

c'est tuant

Koganwel a écrit:

Un autre qui " ca/ba/fouille " ?
C'est juste de la misogynie appliquée, comme chez Todd.
Comment comprends-tu ce mot que tu as pris la peine de choisir parmi toutes les sottises qu'on peut découvrir, même à partir de sa propre bouche ?

Bonjour Kog !

Je ne suis pas certain de la misogynie que tu apperçois si facilement chez d'autres.
Claude Brasseur est un acteur français de théatre et de cinéma, je ne pense pas qu'il soit misogyne au delà des petites vacheries que les deux sexes s'adressent mutuellement et qui sont si intimement liées à l'humour français...
En dehors du rôle qu'il jouait même sans la vie, est-ce que Sacha Guitry était foncièrement et méchamment misogyne ?

Je ne pense pas.

Salut, Celtibère.

Je ne suis pas certain de la misogynie que tu apperçois si facilement chez d'autres.

Ce n'est pas facilement, c'est naturellement.

La misogynie habite le mâle comme le besoin l'obsession. Il ne faut pas monter ce sentiment en épingle, la misogynie que j'observe (dont chez moi) ne fait pas craindre le pogrom. (De toute façon, puisqu'Aragon a déterminé que la femme était l'avenir de l'Homme, se débarrasser d'elle créerait de ces vides qui aspirent - John Wheeler, poète à sa manière, les a appelés " trous noirs ". Tu me suis encore, l'Ôtre Goth ? Souvent, quand j'introduis des parenthèses, c'est pour encager le lecteur. Je ne fais pas exprès, c'est naturel... comme le sentiment misogyne dont nous parlions.)

Claude Brasseur est un acteur français de théatre et de cinéma, je ne pense pas qu'il soit misogyne au delà des petites vacheries que les deux sexes s'adressent mutuellement et qui sont si intimement liées à l'humour français...

Pour les petites vacheries, je comprends. Ces petitesses-là engendrent des expressions qui n'ont pas la portée d'un sentiment qui est plus profond, comme celui de la misogynie qui remonte à l'aube des temps.

En dehors du rôle qu'il jouait même sans la vie, est-ce que Sacha Guitry était foncièrement et méchamment misogyne ?

Je ne saurais te dire ce qu'il retint des gestes de son père. Celui-là n'était pas à prendre avec des pincettes. Celui-là, si arrogant, si vaniteux, pouvait t'enseigner les extrêmes, mais plus les uns que les autres.

J'ai, je crois, tout lu du théâtre de Sacha (grâce à Pléiade Gallimard - Dieu merci, je n'avais fait que d'emprunter l'énorme bouquin à la biblio municipale ; je sais pour m'être payé Albert Cohen comme Pléiade est cher - mais quel éditeur ! quels beaux volumes ! ça vaut l'investissement).

Pour ce que j'ai saisi de lui, il était aussi misogyne que le premier venu. Plus ? Je ne peux pas le prétendre. C'était un esprit brillant, tout à fait susceptible de faire errer un esprit comme le mien, qui n'a pas prouvé être aussi brillant (pis entre toi et moi, non, je n'ai pas la " brillance " de Sacha).

Pas étonnant que tu apprécies Albert COHEN mon cher Ours : moi aussi !

Descendant d'Aaron et alors que son propre grand-père présidait la communauté juive locale, le jeune Albert se fit traiter de « youpin » à Marseille avant de rejoindre la faculté de droit de Genève.droit de la ville en octobre et s'engage en faveur du sionisme dès 1916.
Il est d'ailleurs enterré au Cimetière israélite de Veyrier, près de Genève.

le jeune Albert se fit traiter de « youpin » à Marseille

Cet incident l'a terriblement marqué, jusqu'à un point que je n'ai pas su comprendre, il est vrai qu'il ne s'est pas montré bavard pour l'expliquer - ou bien je n'ai pas su le lire. Il en parle dans Le livre de ma mère.

Je venais de déguster Solal et Mangeclous, ce troisième roman du volume de ses Oeuvres (qui ne contenait pas Belle du seigneur, ce roman de quasiment 1 000 pages acheté à part, un an plus tard), ce court roman était d'une toute autre facture. Non, je n'étais pas prêt à le lire. Néanmoins, je me souviens de ce qui l'avait tant marqué, la fois où il fut moqué, ne comprenant pas pour quoi il méritait cela. Sa mère n'avait guère de solution à son désarroi.

Albert apprit-il à aimer ? En tout cas, il ne croyait pas en l'amour. Mais on peut se soumettre à ce qu'on ne croit pas...

Koganwel a écrit:

le jeune Albert se fit traiter de « youpin » à Marseille

Cet incident l'a terriblement marqué, jusqu'à un point que je n'ai pas su comprendre, il est vrai qu'il ne s'est pas montré bavard pour l'expliquer - ou bien je n'ai pas su le lire. Il en parle dans Le livre de ma mère.

Je venais de déguster Solal et Mangeclous, ce troisième roman du volume de ses Oeuvres (qui ne contenait pas Belle du seigneur, ce roman de quasiment 1 000 pages acheté à part, un an plus tard), ce court roman était d'une toute autre facture. Non, je n'étais pas prêt à le lire. Néanmoins, je me souviens de ce qui l'avait tant marqué, la fois où il fut moqué, ne comprenant pas pour quoi il méritait cela. Sa mère n'avait guère de solution à son désarroi.

Albert apprit-il à aimer ? En tout cas, il ne croyait pas en l'amour. Mais on peut se soumettre à ce qu'on ne croit pas...

Cher Ours,

" Je n'étais pas prêt à le lire " voici bien une phrase clef à laquelle j'adhère complétement mon Cher Ours !

Il en va en littérature comme dans bien d'autres domaines : il faut être prêt à faire quelque chose (à découvrir et à aimer un pays, une culture, un film, une femme, des enfants, ...). Si tel n'est pas le cas, on risque la frustration ou un rendez-vous raté. Il ne faut pas être pollué ou parasité.

Pour en revenir à la littérature, une anecdote me concernant ... Ado, on m'a forcé à lire du Vian (L'écume des jours et d'autres choses si je me souviens bien) et je n'ai pas du tout "adhéré" ... Jean Sol Partre me gonflait prodigieusement. Il a fallu attendre bien plus tard pour apprécier cette forme d'écriture ... attendre l'âge, attendre de vivre Saint Germain des Près, attendre des alcools sur des airs de jazz au milieu des années 70 ... attendre des rencontres avec des femmes, avec des hommes à la Rhumerie boulevard Saint Germain ... attendre des nuits d'ivresse ... attendre de refaire le monde entre Solferino et la porte Maillot en traînant avec des amis (ies) d'un soir, d'une semaine, d'une vie, en remontant les Champs ...

Pour moi oui, le jour me pollue et me parasite ... l'ordre m'emmerde et je le pratique uniquement pour mieux le contrarier : on me paie même pour cela et ça m'amuse ... le désordre est mon ambition !

Quant à croire ou ne pas croire à l'Amour, je sais depuis longtemps que nos points de vue sur le sujet ne sont pas nécessairement en phase car moi, contrairement à Cohen et à toi, je crois à cela ... du moins sous une certaine forme ... lorsque j'aime je peux casser, je peux flinguer, je peux me faire flinguer : n'est-ce pas la quintessence de la Liberté ? ... Celle qui s'écrit avec "L" ! Celle qui s'invente hors des conventions, hors des regrets, ...

... je m'aperçois qu'il y avait bien longtemps que nous n'avions pas échangé sur des sujets sérieux mon Cher Ours ! ... m'en voici ravi que de renouer ainsi !

contrairement à Cohen et à toi, je crois à cela ... du moins sous une certaine forme

Sans pouvoir le démontrer (mais quelle importance y aurait-il à le faire ?), je suis plutôt en diapason avec Albert au sujet de l'amour - sous toutes ses formes. Tu y vas, Dragon, d'un conditionel : une certaine forme... Je sais que d'aimer aimer est à l'antipode de mes capabilités. Contrairement aux clichés poétiques, l'amour n'est pas désintéressé - et le fameux amour maternel est piloté par la Nature en premier lieu et en second par celle de la mère en particulier. C'est tricher, comme pour l'athlète qui se dope !

Comme Albert, je veux y croire - à cela. De la volonté à la réalisation, un Monde se faufile qu'on n'a de cesse d'exorciser, le plus souvent en le niant quand on aperçoit de ses lumières (et on s'en aperçoit parce que des gens extérieurs nous les font observer - aussi ne reste-t-il qu'à nier afin de conserver de soi cette définition intimiste qui est tellement rassurante : je suis bien moi ! les autres me parlent d'un étranger - à moi).

La complicité m'a été plus précieuse que le sentiment d'amour. Je n'ai nul besoin d'être accepté en bloc, mais dans l'essentiel. Ceux que j'apprécie le plus ont des défauts que je sais énumérer. Puisqu'ils sont humains, c'est normal d'avoir des défauts - qui assez souvent sont simplement des états de faits irritants (on ne peut pas plaire tout le temps, comme on ne plait pas à n'importe qui). Quand mon essentiel est reçu, c'est alors que nait la complicité. On ne veut pas me " changer ", on m'accompagne. Et c'est un donnant-donnant. Prends et je prendrai.

Dans la réalité, où c'est du cas par cas, on ne peut pas " gérer " en bloc grossier la Vie psychologique, ce n'est pas aussi simple. J'ai observé, à tort ou à raison, que c'est assez souvent l'essentiel de l'autre qui est remis en question. Mais que font donc les gens pour prétendre aimer encore une personne dont l'essentiel (le " coeur ", l'" âme ") est remis en question ? J'en ai déduis que la sentimentologie est de tous les attributs humains le plus opportuniste. C'est la part politique de nos agitations de soi vers l'autre. (Pis n'oublions pas cet aspect " naturel " dont il était question au début de charabia : il n'y a rien qui puisse sortir de moi qui n'a pas été passé au filtre de ma nature - je fais ce que je suis, ma volonté n'y est pour rien, elle n'a pas assez de conscience pour mener le bal).

lorsque j'aime je peux casser, je peux flinguer, je peux me faire flinguer : n'est-ce pas la quintessence de la Liberté ? ... Celle qui s'écrit avec "L" ! Celle qui s'invente hors des conventions, hors des regrets

Le plus beau de ma Vie, je l'ai rêvé parce que de l'entreprendre m'a laissé gros-Jean comme devant dans la majorité des cas, pis les rares fois où la réalité rejoignait ma fiction, l'accouplement était temporaire et stérile. La l-L-iberté, pour être franc, en dehors de ma réalité intérieure qui est une cachotterie faite à la réalité extérieure (car celle-là est jalouse de ses prérogatives, n'entendant pas partager, elle est LA vérité), je ne conçois pas de " liberté ". Mais en soignant mon ignorance, je parviens à l'oublier et faire oeuvre de " liberté ". Il survient alors, c'est immanquable, des instants de doute parce que la poursuite de la liberté se paie à l'aune de la naïveté. Quand son stock descend sous la ligne de déraison, la bulle éclate, c'est le naufrage de la candeur, on réalise (peu ou prou, et toujours un peu trop tard) avoir été leurré, beaucoup par les autres, un peu par soi - les " autres ", oui, parce que nous sommes à prime abord un " être éduqué ", et quand on est " éduqués ", ce dès l'aube des paupières remontées, on n'est pas en mesure de contrer cette éducation. Défaire ensuite ce qui a été fait participe d'une lutte psychiatrique. Une lutte injuste. Arrangée par le passé.

J'aimerais croire. Je me surprends dix fois par jour - et cent fois les jours fastes - à tenter de croire. Et j'y crois, quand je crois ! C'est ce que Pétard et moi appelions la " creillance " : c'est un modus vivendi, même pas un modus operandi car, pour cela, il faudrait de cette persistance qui crée la familiarité (le côté pratique de nos vérités, leur aspect le plus durable).

Il y a trop à dire pour poursuivre encore.

Cher Ours ... je suis bien moins éduqué que toi ... de plus et pour me faire rêver, il me faut des espaces ... des grands espaces ... des espaces hors normes !

Un soir au Mali, j'en avais ras le bol de traîner dans les boîtes glauques à putes de la rue du Bla-bla ... J'ai pris le Cherokee qui était à ma disposition et j'ai tracé la route vers Ségou ... en pleine forêt (pas celles que tu connais Ours). J'ai pris un chemin de terre et je me suis enfoncé là dedans sur une trentaine de kilomètres ... Ces coins ne sont plus autorisés et ils étaient déjà fortement déconseillés à l'époque ... après avoir croisé quelques boas baillant aux corneilles sous des palétuviers et quelques singes, je me suis arrêté près de termitières géantes : des termitières géantes sous une pleine lune tropicales à une heure du mat, c'est à estimer que la planète Mars est déjà terrain très connu ! ...

Je me suis couché à terre à côté du 4 4 sous la voûte céleste ... je me suis endormi et après une heure ou deux j'ai senti une présence : un peul gardien de troupeau qui m'avait vu traîner ainsi dans la nuit ! ... Ce fut le bonheur absolu : à cet instant là, j'étais le plus loin possible de tous les cons ! Au premier rayon du matin, le peul et moi avons plongé dans un petit étang ... fantastique ! ... en rentrant au petit matin après avoir retrouvé la route normale, j'ai aperçu une ivoirienne et c'est sous un baobab que je l'ai honorée dans le Jeep ! ... un orgasme intense et brutal ... elle allait vers Bamako et je l'y ai déposé au retour !

C'est aussi cela l'Amour ! ...

CALEA DIT :

les petites phrases qui tuent ... tu connais ?

Tu as un sacré professionnel dans le genre grossièreté sur ton forum "d'amitié partagée"   et tu en es fier ..........tu le cajoles et le protèges......... ton légionnaire/coureur cycliste à l'occasion:D     

   

andre a écrit:

(...) C'est aussi cela l'Amour ! ...  

Mon Dieu, tu es dans l'égarement absolu...

calea a écrit:

CALEA DIT :
les petites phrases qui tuent ... tu connais ?
Tu as un sacré professionnel dans le genre grossièreté sur ton forum "d'amitié partagée"   et tu en es fier ..........tu le cajoles et le protèges......... ton légionnaire/coureur cycliste à l'occasion:D     

Bonjour Calea !  

Pour un retour c'en est un, mais...
Mais que le diable m'emporte si je comprends le moindre début du sens de tes propos !...

(Ton nouvel avatar est d'une distinction rare...)