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OmbreBlanche
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Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 15/3/2010, 17:21 | |
| Le billet de l'Institut Hayeck, toujours intéressant, documenté, argumenté et d'actualité.
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Science, politique et GIEC
par Drieu Godefridi (*)
Dans un article publié sur le site d’Alternatives économiques sous le titre « Le climat, l’imposteur et le sophiste », l’économiste de l’environnement Olivier Godard (CNRS) écrit :
-------------
« Il y a un point d'importance dans la rhétorique d'Ewald le sophiste, comme de tous ceux qui veulent accréditer des thèses que la science n'admet pas, qu'il s'agisse des créationnistes ou des négationnistes de la Shoah : l'invocation du nécessaire débat public pour que chacun puisse se faire son opinion. S'abritant derrière le paravent de la démocratie, il s'agit en l'occurrence de faire reconnaître un contenu de vérité à des allégations qui n'ont pas passé les épreuves de la critique scientifique. Comme l'écrivait en avril 2006 Susan Woodbury, présidente de la Société météorologique et océanographique canadienne, face à une demande pressante de climato-sceptiques au premier ministre canadien Harper, d'organiser un débat national où seraient confrontées les « thèses » en présence : « Nous soutenons l'idée d'un programme d'information du public sur le changement climatique. Cependant, nous ne croyons pas que la consultation du public soit un moyen crédible d'évaluer la science du changement climatique ». Et Woodbury de renvoyer aux travaux du GIEC, meilleure synthèse disponible des connaissances mondiales sur le sujet. Se référer au débat public pour juger de la scientificité de différents énoncés, c'est transposer dans l'ordre de la connaissance scientifique une procédure politique, au rebours d'une éthique des sciences. N'était ce pas Raymond Aron qui voyait dans la soumission de la science au politique l'une des sources du totalitarisme ? »
La désormais rituelle invocation de la Shoah ne sert qu’à exacerber les passions ; assimiler la démarche intellectuelle de Claude Allègre, par exemple, à celle d’un Robert Faurisson, relève d’une forme particulièrement grotesque et poussive de cette reductio ad hitlerum qui signale généralement l’épuisement d’un débat (l’auteur de ces lignes est quant à lui à ranger parmi ces « philosophes de salon » que M. Godard accable également de son mépris).
Sur le fond, la diatribe de M. Godard procède, au mieux, de l’ignorance de son sujet. M. Godard reproche, en effet, aux critiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de chercher à soumettre la science au politique.
Rappelons que le GIEC s’occupe tout à la fois de réaliser la synthèse de la science climatique (groupe de travail I), d’évaluer les conséquences négatives des changements climatiques (GII) et de recommander aux gouvernements les mesures à prendre en atténuer les effets (GIII). Bien que se prévalant sans relâche de sa qualité scientifique jusqu’à proclamer sur son propre site « The IPCC is a scientific body », le GIEC n’adopte les conclusions des scientifiques de son premier groupe de travail qu’après qu’elles aient été soumises et ratifiées par son assemblée plénière, laquelle se trouve composée, comme il sied dans une organisation intergouvernementale, de diplomates. Il n’est d’ailleurs, pour s’en assurer, que de consulter les Principes du GIEC, dont l’article 11 dispose :
« Conclusions drawn by IPCC Working Groups and any Task Forces are not official IPCC views until they have been accepted by the Panel in a plenary meeting »
soumettant ainsi, sans équivoque, la science à la politique.
Du reste, cette soumission n’est que l’un des reflets de la nature scientiste du GIEC, qui meurt d’avoir mêlé de manière indiscriminée et toute renaldienne des registres scientifique et politique qui répondent en effet à des exigences, des rythmes et des légitimités radicalement hétérogènes. Comme je l’explique dans un essai à paraître sous le titre Le GIEC est mort, vive la science !, tel est l’enjeu d’un débat auquel les furibondes imprécations de M. Godard n’apportent rien.
(*) Juriste et docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), auteur récemment de Le droit public (2009), "Arbitraire et droit dans l'Athènes antique", Folia Electronica Classica, t.19 (2010) et de "Le GIEC est mort, vive la science !", à paraître.
Contact presse : presse - a - fahayek.org | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 15/3/2010, 23:10 | |
| 50 - Biloulou - p.5 Sujet: Re: La Belle Planète Bleue Lun 15 Mar 2010 à 17:21 - Citation :
- Du reste, cette soumission n’est que l’un des reflets de la nature scientiste du GIEC, qui meurt d’avoir mêlé de manière indiscriminée et toute renaldienne des registres scientifique et politique qui répondent en effet à des exigences, des rythmes et des légitimités radicalement hétérogènes.
Manière renaldienne ? Qu'es a quò ? Que vient faire le chanteur Renaud dans cette histoire de guerre entre les professeurs Tournesol et Nimbus ? | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 15/3/2010, 23:51 | |
| Pendant que les professeurs Tournesol et Nimbus se querellent sur le sens de "renaldien" prêtons l'oreille à des scientifiques crédibles. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ LE « CONSENSUS DU GIEC » DU POINT DE VUE D’UN PHYSICIEN (Dimanche, 07 Mars 2010 08:47) Interview du Professeur S. Rachafi, physicien, professeur des universités, vice-président de la Fondation Sygma, par D. GodefridiDans le cadre de mes activités, j’ai eu l’opportunité de rencontrer un éminent physicien, le professeur Said Rachafi. Nous nous sommes fréquentés pendant une paire d’années sans jamais parler des questions climatiques ; comme j’avais commencé de rédiger un opuscule sur le GIEC, au détour d’une conversation, j’ai demandé au Pr. Rachafi son sentiment sur la question. Quelle ne fut pas ma surprise (et ma joie) de constater que le sujet excitait sa verve. Les pages suivantes sont la transcription de notre entretien : ------------- -Professeur Rachafi, vous êtes physicien, doublement docteur en physique et avez enseigné dans différentes universités de par le monde, dont l’Université catholique de Louvain (Belgique), où vous avez d’ailleurs cotoyé celui qui est devenu vice-président du GIEC. Avant d’en venir aux travaux du GIEC, je voudrais d’abord connaître votre avis sur la science climatologique en tant que telle. La climatologie, science jeune, est probablement la moins exacte des sciences exactes contemporaines. Elle fait appel à une quantité impressionnante d'approximations pour pouvoir surmonter les énormes difficultés, rencontrées lorsque les paramètres impliqués, dynamiques ou statiques, sont trop nombreux. C'est le cas de la mécanique des fluides, un des ingrédients incontournables de la climatologie. La résolution des équations ardues de Navier-Stokes dans le cadre de cette dernière fait en effet appel à une multitude d'approximations phénoménologiques qui sont tout sauf exactes. Les résultats qui en découlent sont bien évidemment à leur tour approximatifs. -D’où le recours aux statistiques. Les outils statistiques viennent bien sûr à la rescousse, mais leur validité est tributaire d'un échantillonnage paramétrique de longue durée. Or les premières mesures plus au moins coordonnées et cohérentes des températures au niveau du globe terrestre n'ont débuté qu'en 1850. Ce qui fait que la climatologie est une science très peu exacte et relativement jeune qui doit mûrir davantage pour faire ses preuves. -Venons-en aux travaux du GIEC ; que vous inspire le quatrième rapport de cette organisation ? D’abord, je voudrais préciser que je l’ai lu et analysé de part en part, ce qui ne me semble pas être le cas de la plupart de ceux qui le commentent, scientifiques ou non. Je crois qu’il faut distinguer le rapport en tant que tel, et l’ampleur que lui ont donné les médias. Quant au rapport, étant donné que je ne cessais d’entendre et de lire que c’était pure folie de contester les « milliers» de pages du rapport du GIEC, eh bien j’ai été quelque peu surpris de découvrir que sur ces milliers pages, à peine trente pourcent concernent la science climatique, et le reste des recommandations de nature politique, qui n’ont rien, mais alors rien à voir avec la science. S’agissant donc de la partie scientifique du rapport, je ne me permettrais pas de la balayer d’un revers de la main, elle contient beaucoup d’éléments intéressants, encore que souvent très probabilistes, donc incertains. Ce qui est plus gênant est le rapport entre la partie scientifique et la partie politique, d’une part, et la lecture médiatique globale qu’on en propose, d’autre part. -Commençons par le rapport entre les parties scientifique et politique ; en quoi vous paraît-il problématique ? La difficulté vient de ce que la partie scientifique est truffée de « il est probable que ceci ou cela » - ce qui est tout à fait normal, puisque depuis Heisenberg on sait que la physique est probabiliste, non seulement en raison de l’imperfection de nos instruments de mesure, mais parce que la nature est elle-même essentiellement probabiliste !, bien que le probabilisme du rapport me paraisse quelque peu excessif et tiré par les cheveux - mais j’aurais aimé retrouver le même degré de prudence dans deux mille pages (politiques) suivantes. -Ce n’est pas le cas ? Pas du tout ! Le seul élément d’incertitude des recommandations politiques tient au choix de tel ou tel scénario, plus ou moins ambitieux, de réduction des gaz à effet de serre. J’aimerais qu’on m’explique comment un programme politique peut se montrer aussi catégorique dès lors qu’il se fonde sur les éléments scientifiques aussi incertains ! Il y a là, non seulement une erreur d’appréciation, mais de raisonnement, manifeste. -Que pensez-vous de la résonance médiatique donnée aux rapports du GIEC ? Là je dois vous avouer qu’on sort de mon domaine de compétence propre, qui est la physique, et vous me permettrez de procéder avec prudence dans mes affirmations ! Toutefois je dois confesser une surprise qui confine à l’émerveillement quand je vois de quelle manière de nombreux médias - j’évite de généraliser, il y a des journalistes scientifiques très scrupuleux - simplifient les travaux du GIEC, déjà tellement problématiques en eux-mêmes. Je n’ai pas à juger des impératifs auxquels répondent ces organes de presse et me limiterai, dès lors, à relever ce qui, du point de vue scientifique, est totalement inacceptable. Premièrement, je l’ai rappelé, on présente l’épaisseur du rapport du GIEC comme un argument - ce qui est déjà dérisoire en soi, mais l’est encore davantage quand on constate que la partie scientifique du rapport se limite au premier tiers ! Deux, j’entends régulièrement que le rapport du GIEC fait état du « consensus scientifique actuel », approuvé par des milliers de scientifiques de par le monde, et qu’il serait dès lors insensé de le contester. -C’est en effet l’argument le plus récurrent dans le débat public. Qu’en pensez-vous ? Qu’il est amusant : la science n’a que faire du consensus ; croyez-vous que Galilée, Newton, Einstein, Heisenberg, Dirac, Planck, Pauli aient contribué à l’édification de la physique moderne en se souciant du « consensus » de leur époque ? Bien sûr, des consensus scientifiques se dégagent parfois, et l’on parle de paradigmes. Mais il ne s’agit pas de cela ici, et il ne peut s’agir de cela dans le cas d’une science aussi jeune et incertaine que la climatologie ! En fait, dans le cas de la climatologie, cet argument du consensus se réduit à l’argument du nombre ; alors poussons au moins cette logique ridicule jusqu’au bout et que l’on organise un vote démocratique de tous les physiciens à l’échelle mondiale ! Je crains que l’on aille aux devants de surprises... -Les scientifiques du GIEC ne vous paraissent pas suffisamment représentatifs ? Représentatifs de quoi ? Des gouvernements qui les ont nommés ? Certainement, ils le sont. Mais de la science, cela me paraît plus douteux. De plus, j’observe que la plupart des membres du GIEC, et des rédacteurs de son fameux rapport, ne sont pas du tout des scientifiques, mais des économistes, des « experts » de diverses disciplines, souvent aussi des diplomates qui sont là pour avancer les intérêts de leur gouvernement, pas de la science. Je voyage beaucoup. Je connais en particulier le cas d’un pays du Maghreb, que je ne citerai pas, dont le gouvernement a envoyé au GIEC une personnalité notoirement médiocre sur le plan scientifique, mais parfaitement servile à l’égard du pouvoir. Faire consensus avec ce genre de personnalités ne me paraît pas très éclairant sur le plan scientifique. -Vous heurte également, je crois, la notion de « dissidence » ? De fait. Que des experts, juchés sur un socle de scientificité aussi étroit et vacillant que la partie scientifique du rapport du GIEC, se permettent de jeter des fatwas sur leurs contradicteurs, est vraiment navrant. Il est vrai que le principe d'exclusion de Pauli, qui respecte la nature, nous permet de comprendre les confins du microcosme et les fins secrets de l'infiniment petit. Qu'en est-il du principe d'exclusion des experts du GIEC ? Il est vraisemblable qu'il respecte aussi la nature, la leur cette fois-ci ! Avec Pauli, on a la restriction qui engendre la diversité. Avec le consensus du GIEC, on a, semble-il mieux; la restriction qui induit la dissidence ! Pensez autrement et vous êtes un scientifique dissident. Une vraie belle invention ! Institut Hayek, 2010 Contact presse : presse - a - fahayek.org | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 16/3/2010, 13:24 | |
| - EddieCochran a écrit:
- 50 -
Biloulou - p.5 Sujet: Re: La Belle Planète Bleue Lun 15 Mar 2010 à 17:21 - Citation :
- Du reste, cette soumission n’est que l’un des reflets de la nature scientiste du GIEC, qui meurt d’avoir mêlé de manière indiscriminée et toute renaldienne des registres scientifique et politique qui répondent en effet à des exigences, des rythmes et des légitimités radicalement hétérogènes.
Manière renaldienne ? Qu'es a quò ? Que vient faire le chanteur Renaud dans cette histoire de guerre entre les professeurs Tournesol et Nimbus ? Ernest RENANhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Renan 'service | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 16/3/2010, 13:31 | |
| Et avec les compliments de Drieu Godefridi himself :
http://books.google.fr/books?id=cAQMAAAAIAAJ&printsec=frontcover&dq=renan+l%27avenir+de+la+science&cd=1#v=onepage&q=&f=false | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 18/3/2010, 18:58 | |
| L'Institu Hayek poursuit sa chage salutaire contre le GIEC et dérivés.
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Chers amis, Vous trouvez ci dessous ma dernière et très modeste contribution, à paraître dans la presse, sur l'inépuisable et désopilant sujet du GIEC. Par ailleurs, je vous signale qu'avec Henri Lepage nous avons décidé de monter un projet de séminaire et conférence par vidéoconférence, qui nous permettra de donner aux sites Hayek et Turgot une meilleure visibilité et ce je ne sais quoi de sexy qui indubitablement leur manque.[...] Bien à vous, Drieu Godefridi
La tentation française de la sciento-politique
par Drieu Godefridi (*)
L’enthousiasme que nourrissent, depuis une dizaine d’années, les gouvernements de la planète à l’égard du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’explique par le supplément d’âme que celui-ci leur confrère, en l’occurence la possibilité d’inscrire leur action, par delà les médiocres querelles partisanes, dans un projet international qui bénéficie de la caution de la science. Parmi ces gouvernements, il en est qui a su, par la constance de sa ferveur, accéder à l’exemplarité ; ce gouvernement, c’est celui de la France.
L’enthousiasme des autorités françaises pour l’écologie transcende les partis et les clivages traditionnels, et n’est pas neuf. Dès 2002, le président de la République adressait aux peuples et aux nations une mise en garde solennelle : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »; puis, en 2007, ce fut l’appel de Paris, dans lequel le même président, après avoir complimenté le GIEC pour la qualité de son action, expliquait que de l’attention que nous prêterions à ses travaux dépendait l’avenir de l’humanité, en fait sa survie même, clarifiant ainsi le débat entre, d’une part, ceux et celles qui s’embarrassent de la survie de l’humanité et, d’autre part, ceux qui préfèrent la voir périr.
En politique, il y a le message, et il y a les personnalités qui le portent. De ce point de vue, la nomination de l’actuel Ministre de l’écologie a donné au mariage entre le gouvernement français et le GIEC des allures fusionnelles. C’est que le Ministre a mis au service du message des experts du GIEC son charisme, sa passion, sa capacité de conviction et la sympathie qu’il inspire aux Français. En sacrifiant parfois, il est vrai, la rigueur à l’impact, mais au vu de l’enjeu (la survie de l’humanité) seuls ceux qui regardent le doigt quand on leur montre la Lune lui tiendront niaisement rigueur de déclarations telles que : « le développement sobre en carbone est un levier de croissance, c’est même le principal » (Bali, 12 décembre 2007) qui n’a certes aucune signification, mais permet néanmoins, gageons-le, d’emporter la conviction de quelques-uns parmi ceux qui se cramponnent à des théories économiques dépassées par l’amour du Ministre pour le GIEC : « Je fais un rêve (...) que tous les pays industrialisés s’engagent dans les conditions définies par le GIEC » (Ibidem)
Un oreille distraite ne relèverait, sans doute, dans ces propos que l’expression d’un opportunisme politique de bon aloi, surfant sur les modes et les fragiles crêtes médiatiques. Il y a de cela, sans conteste, mais il y a plus que cela. Discourant à l’Académie des sciences, le 19 février 2008, la secrétaire d’Etat à l’écologie proposait à l’élite de la science française un pacte; c’est que l’Etat, explique-t-elle, a besoin de la caution de la science pour emporter la conviction des citoyens : « Car la science est seule à même d’apporter cette objectivité dans les diagnostics, qui peut en définitive achever de convaincre les parties-prenantes qu’elles n’ont plus d’autre alternative que de se ranger à des choix qui peuvent être douloureux, et qui peuvent même dans une certaine mesure remettre en question leurs modes de vie ou leurs avantages compétitifs. » Dans le même discours, la secrétaire d’Etat s’autorisait cette brève incursion sur le plan de la méthode: « Il convient (...) d’encourager davantage les approches pluridisciplinaires. Car, au regard de la complexité du fonctionnement des écosystèmes, l'écologie de demain ne pourra se satisfaire de la compartimentation des disciplines. Le développement d’une chimie ‘verte’ a tout à gagner d’une plus étroite collaboration entre chimistes et spécialistes de la biodiversité. » Chimie verte : les raccourcis scientistes de l’écologie nous sont devenus si familiers que l’expression de la secrétaire d’Etat ne semble avoir soulevé aucune commotion. Pourtant, il n’y a pas plus de chimie verte, de physique durable, de biologie responsable, que de physique chrétienne ou allemande ou de mathématiques marxistes-léninistes. Dans son impudence - rappelons que le secrétaire d’Etat sertit ce joyau devant l’Assemblée des sciences ! - cette volonté d’asservir la science à une conception d’ensemble du tout, nous rajeunit de trois quarts de siècle. Il ne s’agit en aucune façon de rapprocher, sur le plan moral, l’écologie des velléités national-socialistes et marxiste-léninistes, de mettre la science au service d’un but social conscient. Seulement de constater que cette enrôlement de la science dans un projet politique, injurie la conception que notre civilisation se fait et de la science, et du politique.
Comment interpréter le supplément d’enthousiasme des pouvoirs publics français à l’égard du GIEC, et de l’idéologie scientiste dont il n’est que le symptôme le plus visible ? En se revendiquant des rapports du GIEC, les politiques français se hissent au dessus des querelles partisanes, au niveau d’un noble projet fédérateur ; mais, en cela, le gouvernement français ne se distingue d’aucun autre. Sans doute l’idéologie n’est-elle pas étrangère à l’engagement personnel d’un certain nombre de personnalités. Peut-être la tradition étatiste française se réjouit-elle de cette opportunité d’instituer une tripotée de commissions, conseils et hautes autorités. Mais le facteur probablement déterminant, est que le GIEC permet à la France de renouer avec sa tradition universaliste, et à ses dirigeants de se donner un rôle mondial.
L’analyse paraîtra excessive. Pourtant, lors de la deuxième réunion intergouvernementale organisée par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUE), qui a eu lieu à Nairobi du 5 au 9 octobre 2009, la France vient d’apporter son soutien à l’initiative visant à créer une «plate-forme intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques » (ipBes), avec d’autant plus d’empressement qu’elle en est l’auteur, comme le soulignent avec gratitude les partenaires de ce projet « initiated by the Government of France » et naturellement applaudi par des experts du GIEC : « le plus gros reproche que l’on puisse lui faire , note avec perspicacité l’expert giécquien H. Le Treut, est certainement d’être resté unique. Que la préoccupation climatique ait reçu une attention qui n’a pas été accordée dans la même mesure à des problèmes tels que le maintien de la biodiversité », voilà qui est à peine supportable. Dans sa structure et son projet, l’IPBES est calquée sur le GIEC ; le Ministre de l’écologie qualifie d’ailleurs l’IPBES de « GIEC de la biodiversité » (8 juillet 2008). Notons simplement qu’au plan formel, l’accouplement de la science et de la politique est désormais assumé, et que l’IPBES inclut dans son champ d’investigation scientifique le « human well-being », soit le concept de vie bonne, dont la présence ne surprendra que les béotiens pas encore suffisamment familiarisés avec l’Approche globale de la sciento-politique.
(*) Essayiste, auteur récemment de "Le droit public" et « Arbitraire et droit dans l’Athènes antique » (Folia Electronica Classica) ; et de "Le GIEC est mort, vive la science !", à paraître (avril 2010). | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 19/3/2010, 13:48 | |
| - Biloulou a écrit:
- EddieCochran a écrit:
- 50 -
Biloulou - p.5 Sujet: Re: La Belle Planète Bleue Lun 15 Mar 2010 à 17:21 - Citation :
- (...) de manière indiscriminée et toute renaldienne (...)
Manière renaldienne ? Qu'es a quò ? Que vient faire le chanteur Renaud dans cette histoire de guerre entre les professeurs Tournesol et Nimbus ? Ernest RENAN http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Renan 'service Cher Biloulou bonjour je vous remercie de m'apporter vos lumières. Mais pourquoi rena ldienne (qui se rapporte à Renaud le chanteur pour les thuriféraires autorisés du personnage) et pas ren anienne qui serait plus logique ? Lapsus calami ou coquille de retranscription chez l'imprimeur avant publication ? NB : je note des tensions de politiquement correct s'abattant sur la page que Wikipédia consacre à Ernest Renan. Il serait urgent d'enregistrer et de sauvegarder la mouture en cours... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 20/3/2010, 19:06 | |
| - EddieCochran a écrit:
- Mais pourquoi renaldienne (qui se rapporte à Renaud le chanteur pour les thuriféraires autorisés du personnage) et pas renanienne qui serait plus logique ? Lapsus calami ou coquille de retranscription chez l'imprimeur avant publication ?
Bonjour Eddie ! Je n'ai pu trouver de réponse à ce grave problème et je crains d'abuser du bon accueil de M. Godefridi (je fais une attention particulière en orthographiant son nom). Mais peut-être à un autre moment... - Citation :
- NB : je note des tensions de politiquement correct s'abattant sur la page que Wikipédia consacre à Ernest Renan. Il serait urgent d'enregistrer et de sauvegarder la mouture en cours...
Voui, c'est pas piqué des vers... La liberté de penser, de s'exprimer et d'en débattre n'a pas fait de grands progrès depuis, dis-je, en euphémismisant, puisque tout est permis. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 20/3/2010, 19:12 | |
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| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 21/3/2010, 03:50 | |
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 28/3/2010, 14:39 | |
| Climat : une heure de noir pour sensibiliser le public(Par lefigaro.fr 27/03/2010, 22:42)A Paris, les lumières se sont éteintes cinq minutes sur la tour Eiffel et pendant une heure pour les autres monuments parisiens, ainsi que le palais de l'Elysée Crédits photo : AFP Samedi, des centaines d'édifices prestigieux, ainsi que des millions de foyers de particuliers dans le monde, ont éteint la lumière une heure durant en signe de lutte contre le dérèglement climatique.L'Australie a donné le coup d'envoi samedi à 20h30 (10h30 heure française) en plongeant dans le noir l'Opéra et le pont de Sydney. Au même moment, des milliers de foyers australiens éteignaient eux aussi leurs lumières, répondant à l'appel mondial de l'opération «Une heure pour la planète» (Earth Hour), lancée en 2007 pour sensibiliser l'opinion à la consommation excessive d'électricité. Pendant 24 heures, comme une vague parcourant la planète, les participants de chaque fuseau horaire se sont relayés en coupant toute source lumineuse dès que sonnaient 20h30 heure locale. En quatre ans, l'opération a pris de l'ampleur et cette édition 2010, trois mois après l'échec du sommet sur le climat de Copenhague, promettait d'être la plus suivie avec 125 pays participants contre 88 l'an dernier, selon les organisateurs. Plus de 1.200 édifices prestigieux, de la Tour Eiffel française à la Cité interdite en Chine, ont accepté de jouer le jeu pour promouvoir la lutte contre le dérèglement climatique. «Une lueur d'espoir»«L'accueil réservé à Earth Hour a été immense. Le taux de réponses est bien supérieur à l'an dernier», s'est félicité le fondateur du mouvement, Andy Ridley. L'opération, organisée à l'initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF), a pris une dimension mondiale en 2008. Auparavant, lors de la première édition, 2,2 millions de personnes avaient plongé Sydney dans le noir pendant une heure afin de sensibiliser l'opinion à la consommation excessive d'électricité et à la pollution au dioxyde de carbone. Cette année, l'événement est également suivi par des groupes multinationaux comme Google, Coca Cola, Hilton, McDonalds, Canon, HSBC et IKEA. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé que l'opération était «à la fois un avertissement et une lueur d'espoir». «Le changement climatique est un sujet d'inquiétude pour chacun d'entre nous. Les solutions sont entre nos mains et sont prêtes à être appliquées par les individus, les communautés, les entreprises et les gouvernements à travers le monde», a-t-il dit. +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ À voir la "lueur d'espoir" que cet "évènement" allume chez M. Ban Ki-moon, ont se rend mieux compte de ses préocupations sur l'état de la lune planète. Cela pourrait aussi expliquer le peu de place que l'état de l'humanité occupe au sein de Grand Machin ?... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 28/3/2010, 14:48 | |
| ... Les solutions sont entre nos mains et sont prêtes à être appliquées par les individus, les communautés, les entreprises et les gouvernements à travers le monde», a-t-il dit. Solutions faciles, il suffisait d'y penser: un nouvel impot! |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 23/4/2010, 01:47 | |
| Désastre écologique annoncé dans le Golfe du Mexique Une plate-forme pétrolière, située dans le golfe du Mexique, a coulé jeudi, 48 heures après qu'une explosion l'a gravement endommagée et fait quatre blessés graves et 11 disparus, faisant craindre un désastre écologique, ont annoncé les garde-côtes à l'AFP." Nous sommes toujours en train de mener l'enquête" sur les raisons pour lesquelles la plate-forme a coulé, a expliqué Ashley Butler, porte-parole des garde-côtes. Cent-vingt-six personnes se trouvaient sur la plate-forme "Deep Water Horizon" au moment de l'explosion survenue mardi à 22H00, heure locale (03H00 GMT mercredi) à quelque 70 kilomètres des côtes, au large de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane (sud). Cent quinze rescapés ont pu depuis regagner la côte et retrouver leurs familles. Onze employés sont toujours portés disparus, selon les garde-côtes. Exploitée par le groupe pétrolier britannique BP, la plate-forme appartient à la compagnie Transocean, qui revendique plus de 140 plate-formes pétrolières dans le monde. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i0MTiRQDpLRXHklC2kWlKxGgnjyQ | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 26/4/2010, 14:44 | |
| PIERRE RABHI, AGROECOLOGISTE FRANÇAIS : "L’agroécologie est la meilleure réponse aux changements climatiques"http://www.lefaso.net/spip.php?article35233&rubrique216 Considéré comme étant la troisième personnalité célèbre en matière d’écologie en France où il a, du reste, brigué le poste de président de la République en 2002, Pierre Rabhi est aussi reconnu mondialement pour ses prises de position en faveur de l’agroécologie. Au Burkina où il compte implanter sa fondation, la Fondation Pierre Rabhi pour l’agroécologie, la sécurité et la salubrité alimentaires, il collabore avec plusieurs associations. Il s’agit notamment de l’Association pour la vulgarisation et l’appui aux producteurs agroécologistes au Sahel "Ned la beoogo" (AVAPAS) à Kamboincé, de l’Association pour le développement des techniques agroécologiques (ADTAE) à Kokologo et de l’Association pour la gestion de l’environnement et la promotion du développement durable (AGED) à Ouagadougou. Pierre Rabhi, qui était en séjour au Burkina, a rendu visite aux Editions "Le Pays" dans la matinée du lundi 1er février 2010. | |
| | | OmbreBlanche
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| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 18/5/2010, 10:02 | |
| Biodiversité : l'appel de 60 spécialistes à Nicolas SarkozySoixante spécialistes de la biodiversité ont adressé un courrier à Nicolas Sarkozy, dans lequel ils s'alarment des trop timides réponses apportées aux "grandes menaces qui pèsent sur notre planète". http://fr.news.yahoo.com/68/20100517/tsc-biodiversit-l-appel-de-60-spcialiste-04aaa9b.html Cet appel a été initié par le président du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité, Yvon Le Maho, le président du muséum national d'Histoire naturelle, Gilles Boeuf, ainsi que Robert Barbault, directeur du département Écologie et Gestion de la biodiversité au muséum, et l'économiste Jacques Weber, directeur de recherche au Cirad. Si dans leur courrier, les scientifiques tiennent à saluer les avancées du Grenelle II de l'environnement, ils assurent qu'elles ne sont pas suffisantes face à la menace qui pèse sur la biodiversité. Et de déplorer que la question de la perte de biodiversité ne soit pas autant évoquée que celle du changement climatique. " On parle beaucoup du climat, à juste titre, mais on ne parle pas suffisamment de la biodiversité, et surtout il n'y a pas suffisamment de moyens mis pour la recherche sur la biodiversité" estiment les scientifiques. Redoutant une sixième grande crise d'extinction, ils citent l'exemple du thon rouge ou celui des abeilles, rappelant que des années après l'interdiction de la pêche à la morue dans les eaux de la province canadienne de Terre-Neuve, les stocks ne sont aujourd'hui toujours pas reconstitués. | |
| | | OmbreBlanche
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| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 27/5/2010, 08:06 | |
| Être responsable !Sachez que le moindre déchet abandonné dans la nature a de fortes chances de s'y trouver encore l'année suivante. Aussi, la démarche la plus responsable est de prendre avec soi un sac plastique pour y déposer vos déchets quand vous envisagez une balade en pleine nature. A titre d'exemple, apprenez qu'un chewing-gum jeté a besoin d'environ 5 ans pour se dégrader naturellement et qu'une canette en verre prend plusieurs milliers d'années. Pas de besoin de grands mots ni de longs discours, il appartient à chacun de prendre soin de la planète sur laquelle il vit ... ce n'est pas une question politique ou idéologique, seulement du bon sens. | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 27/5/2010, 08:22 | |
| Parfaitement d'accord, Ombre. J'ai toujours suivi ce conseil, pas pour des raisons ecologistes tout simplement par pur proprete, securite et respect pour ceux qui se balladeront derriere moi. (je rappelle aussi qu'au Texas jeter ne serait-ce qu'un papier par la fenetre de votre voiture peut vous couter cher - 250 dollars, sauf erreur - Don't Mess with Texas) Dimanche dernier, j'ai meme ramasse plusieurs tessons de bouteille et une boite de conserve rouillee sur une plage autrement magnifique et ou des enfants jouaient. --- Bon, ca va.. je ne dirai rien de l'etat... disgracieux dans lequel le Mall de D.C. a ete laisse par les milliers de participants a une ceremonie en janvier 2009, la pluspart tres VERTs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 27/5/2010, 08:24 | |
| Charly! Je suis avec vous a 100% sur ce sujet! |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
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| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 27/5/2010, 13:39 | |
| Fermeture de plusieurs plages à Singapour à cause d'une marée noirehttp://fr.news.yahoo.com/3/20100527/twl-singapour-maree-noire-plages-fermetu-1be00ca.html Des plages de Singapour ont été fermées jeudi à cause de la marée noire provoquée par la collision entre un pétrolier et un vraquier au large de la côte est de la ville-Etat.Environ 18.000 barils de brut se sont échappés du pétrolier "Bunga Kelana", battant pavillon malaisien, après sa collision avec un vraquier des Iles Grenadines mardi matin dans le détroit de Singapour, à 13km de la côte est de l'île. L'Agence nationale de l'environnement a précisé qu'il faudrait "plusieurs jours" pour nettoyer les côtes et a conseillé à la population de ne pas s'approcher des plages souillées. --------------------------------------------------------------------- | |
| | | OmbreBlanche
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| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 1/6/2010, 14:05 | |
| Déchets toxiques du cargo Probo Koala: le procès s'est ouvert à AmsterdamAFP, Mise a jour : 01/06/2010 11:33 Le procès portant sur l'escale en 2006 aux Pays-Bas du Probo Koala, dont la cargaison de déchets toxiques avait finalement été épandue quelques semaines plus tard en Côte d'Ivoire, s'est ouvert mardi à Amsterdam en l'absence des principaux prévenus.La multinationale et son salarié sont accusés d'infraction à la législation sur l'importation et l'exportation de déchets, de "n'avoir pas mentionné la nature des déchets dangereux" transportés par le cargo et de "faux en écriture", a précisé M. Boogert. La multinationale, qui affirme être le troisième négociant en produits pétroliers au monde, encourt une amende de 1,34 million d'euros, selon l'accusation. Son salarié, Naeem Ahmed, risque jusqu'à 21 ans de prison et une amende de 134.OOO euros, comme le capitaine du cargo, Sergiy Chertov, 46 ans, accusé d'avoir menti sur la nature des slops. La ville d'Amsterdam ainsi qu'APS et son ancien directeur sont jugés pour infraction à la législation sur la protection de l'environnement pour avoir laissé repartir les déchets. Quinze journées d'audience ont été prévues pour le procès, qui doit s'achever le 2 juillet. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 1/6/2010, 23:15 | |
| Plus grave que la mort de quelques singes islamistes.
Le bilan s'alourdit en Amérique centrale, Agatha fait 300 morts et disparus
Monde - International 19:43 La tempête Agatha a fait près de 300 morts et disparus ce week-end en Amérique centrale, la grande majorité au Guatemala, ont indiqué mardi les autorités locales. Les pluies ont tué 152 personnes au Guatemala et 100 sont portées disparus, quelques dizaines d'heures seulement après l'éruption du volcan Pacaya (deux morts et trois disparus), selon le Centre de coordination nationale face aux Catastrophes (Conred). En outre, 155.000 habitants ont été évacués dans les zones à risques. Le Conred reste en état d'alerte car de nombreux villages sont encore isolés par la boue ou des constructions effondrées, ce qui laisse aussi penser que le bilan pourrait s'alourdir. Au Honduras voisin, la Commission permanente des situations d'urgence (Copeco) a annoncé lundi après-midi le décès de 17 personnes et l'évacuation de 3.000 personnes. Au Salvador, la Protection civile a recensé dix morts et deux disparus. Le président Mauricio Funes a décrété une "alerte rouge" sur tout le territoire et qualifié la situation de "critique". (GFR) |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 1/6/2010, 23:51 | |
| - JACKLELOUP a écrit:
- Plus grave que la mort de quelques singes islamistes.
Le bilan s'alourdit en Amérique centrale, Agatha fait 300 morts et disparus
Meeeeerde ..... C'était juste là que le rabin Bierenbaum avait trouvé les survivants d'une mystérieuse peuplade juive qui avait quitté Jérusalem après Titus,mais qui était arrivé là avant Colomb ! Authentique .. Enfin .... C'est ce que dit Bierenbaum... Je dis pas que c'est authentique .... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Belle Planète Bleue 2/6/2010, 00:02 | |
| - JACKLELOUP a écrit:
- Plus grave que la mort de quelques singes islamistes.
Islamistes, tu es sûr ? Pourtant c'est Noë qui s'est occupé de sauver les animaux et saint Antoine qui prêchait aux poissons ! Il doit y avoir une erreur... où as-tu lu ça ? "Le Monde" ? C'est pas un article de Charles Enderlin, t'es sûr ? | |
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