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| Le Café Littéraire | |
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Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Le Café Littéraire 5/1/2009, 05:03 | |
| Rappel du premier message :Vous avez adoré, détesté, un livre ou un auteur et vous souhaitez le recommander ou le déconseiller ? Alors c'est par ici que ça se passe... | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 15/9/2012, 18:09 | |
| L’arche de Socrate Petit bestiaire philosophique Normand Baillargeon Aden Bruxelles, 2012, 256 pages
La réputation de pédagogue de Normand Baillargeon n’est plus à faire. Maître de la vulgarisation philosophique, l’auteur du Petit cours d’autodéfense intellectuelle (Lux, 2005) a brillamment contribué, depuis une dizaine d’années, à rendre la philosophie populaire au Québec.
Dans L’arche de Socrate. Petit bestiaire philosophique, publié aux éditions belges Aden (négligentes quant aux coquilles), Baillargeon poursuit son entreprise de façon très originale. Il s’agit, cette fois, de présenter de grands problèmes philosophiques en réunissant « quelques-uns parmi les plus notables des animaux qui peuplent la pensée et l’imagination des philosophes ». La méthode est simple, efficace et amusante. Chaque chapitre s’ouvre sur une courte histoire, enchaîne avec la présentation du problème soulevé et de l’animal qui l’illustre et se conclut sur une brève discussion, le tout accompagné d’une courte biographie du penseur concerné.
- Spoiler:
Anne, par exemple, hésite entre aller au restaurant ou manger chez elle. Incapable de se décider, elle finit par mourir de faim. On retrouve, ici, le célèbre âne de Jean Buridan, qui meurt de faim parce qu’il n’arrive pas à choisir entre deux bottes de foin équidistantes. Baillargeon nous apprend, au passage, que cette fable provient en fait d’Aristote, mais qu’elle a probablement été attribuée à Buridan qui réfléchissait, au xive siècle, au concept de libre arbitre, un des problèmes les plus difficiles de la philosophie.
Avec la chauve-souris de Thomas Nagel, Baillargeon illustre la critique du réductionnisme, cette thèse qui consiste à « réduire le mental au physique ». Le fait qu’il soit impossible, pour un humain, de savoir ce que cela fait, de l’intérieur, d’être une chauve-souris montre que l’esprit n’est pas réductible à une description physicaliste. Vraiment passionnant.
Les lecteurs rencontreront aussi, dans cette « méningerie », selon le beau néologisme de Jacques Prévert, le chat de Martha Nussbaum (concept de « capabilités »), le cochon de John Stuart Mill (théorie morale de l’utilitarisme fondée sur le bonheur et non sur le plaisir), les dauphins de Thomas White, qui sont des « personnes », un cheval qui épelle des mots et plusieurs autres, dont l’écureuil de William James. Ce dernier illustre la théorie pragmatiste. Si un écureuil est sur un tronc d’arbre et qu’un homme, de l’autre côté de l’arbre, cherche à le voir en tournant autour du tronc alors que la bête tourne aussi, peut-on conclure que l’homme tourne autour de l’animal ? À la réflexion, cette question s’avère oiseuse, mais elle permet justement, par là, d’établir les bases du pragmatisme.
Il y a, dans cet ouvrage, trois sortes d’animaux : ceux qui servent à illustrer une thèse philosophique, ceux qui nous imposent de réfléchir au « statut ontologique » des animaux et aux rapports que l’humain doit entretenir avec eux (grands singes, dauphins) et ceux qui ont été invoqués par les scientifiques (le chat de Schrödinger, le papillon de Lorenz), avant d’être récupérés par les philosophes.
Le maître du jeu, quant à lui, malin comme un singe, comme d’habitude, s’amuse et nous instruit en nous divertissant. On aurait juste aimé qu’il se mouille un peu plus à l’heure d’évaluer la pertinence des thèses présentées. « Et toi, Normand, qu’en penses-tu personnellement ? », se demande-t-on souvent en le lisant.
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| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Le monde des livres 30/9/2012, 08:59 | |
| Michaël de Saint Cheron nous livre ici une passionnante étude de huit de ces intellectuels parmi les plus importants de la littérature française du siècle passé, dans leurs rapports avec le destin juif. Huit ? Il faudrait dire dix peut-être, tant Zola d’une part et Malraux d’autre part apparaissent fréquemment entre les lignes. Mais l’auteur a déjà consacré un livre entier sur les liens forts et méconnus de Malraux avec les Juifs et Israël et il a organisé l’an dernier à Jérusalem un séminaire très apprécié sur ce thème. C’est, parmi les auteurs ici analysés, Jorge Semprún, lui aussi un temps ministre de la Culture (en Espagne) qui dialogue le mieux avec Malraux, mais un Malraux qui aurait connu les camps... Je veux ici rendre hommage au merveilleux et fraternel Jorge Semprún que nous avons eu l’honneur, très peu de temps avant sa mort, de recevoir à la Commission politique du CRIF. « Longue vie à la mémoire juive de notre mort » a-t-il écrit dans un de ses derniers articles, en se référant à ces enfants juifs arrivés d’Auschwitz à Buchenwald, qui seront peut-être les derniers porteurs directs de la mémoire de la Shoah. Surprise de voir le nom de Marguerite Yourcenar, auteur admirable des Mémoires d’Hadrien, qu’on ne relie pas d’habitude à un engagement politique quelconque, participer avec les autres écrivains de ce groupe. L’empathie et la connaissance profonde qu’elle éprouvait pour le monde grec n’étaient-elles pas exclusives d’une amitié pour le peuple juif ? Je me souvenais de phrases méprisantes sur le Rabbi Akiba, si loin de l’idéal hellénisant de l’empereur. Hadrien, ce sommet de la gloire romaine, homme exceptionnel de culture et de modération pendant le règne duquel eut cependant lieu, lors de la révolte de Bar Kochba, le plus massif massacre de Juifs dans l’histoire avant la Shoah... Marguerite Yourcenar était donc une lectrice attentive du livre sur l’extase de Dov Baer de Lubavitch, fils et successeur du fondateur du Habad. Michaël de Saint Cheron rappelle l’amitié que Camus, au-delà de sa métaphysique paulinienne, a constamment exprimée pour les Juifs et pour l’Etat d’Israël ; il décrit en détail les premiers contacts d’Elie Wiesel, jeune journaliste alors muré dans son silence, avec l’illustre François Mauriac, aux antipodes de lui, qui va le révéler à son devoir d’écriture. Il parle avec admiration et affection de Maurice Blanchot, qui dans le travail même de son écriture acérée voulut préserver le « lieu de garde de l’événement absolu de l’histoire », ce qu’on appelait alors l’Holocauste, et dont on retrouve le point d’ancrage, cohérence d’une vie, entre engagement à l’extrême droite antisémite avant-guerre, amitié indestructible avec Levinas, engagement pour la résistance pendant la guerre, fraternité profonde avec les Juifs et Israël, qui le poussera vers 1970 à couper avec ses amis de l’extrême-gauche pour cause de détestation d’Israël. Sont présentées aussi, dans leur détail diachronique, les relations de Péguy, Claudel et Sartre avec le destin juif. Péguy, d’une sincérité et d’une force prophétique, s’enrichit d’engagements complémentaires (Dreyfus, socialisme, christianisme, Jeanne d’Arc, patriotisme...) dans lesquels l’amitié pour les Juifs fut constamment au premier plan. Comme Nietzsche, une exégèse biaisée l’a fait passer mensongèrement pour un écrivain d’extrême droite. Claudel, poète théologien depuis sa conversion spectaculaire, a regardé l’histoire juive sous un prisme chrétien. Antidreyfusard, maréchaliste, il manifesta pour le judaïsme et pour Israël une amitié croissante, pas forcément éclairée. Enfin Sartre, dont les différentes étapes de relations avec le judaïsme sont utilement analysées dans leur contexte historique depuis les Réflexions sur la question juive, dont le regard extérieur fut critiqué, mais dont les fulgurances sont encore valables aujourd’hui, jusqu’aux approfondissements de la vieillesse, notamment sous l’influence de Benny Levy, où Sartre se rapproche de Levinas. En ces temps où Céline est devenu un pilier de la littérature française qu’on a failli honorer officiellement, où Drieu la Rochelle bénéficie d’une promotion littéraire remarquée, et où Jean Marie Le Pen dit son admiration pour Brasillach, il est rassurant de lire ces études sur des grands écrivains interpellés par le destin juif et y réagissant avec empathie. Bien sûr, l’aspect religieux, voire eschatologique, de leurs réflexions est daté en France où la déchristianisation a avancé à grands pas. Bien sûr aussi, la réflexion sur la Shoah se heurte avec les années au risque de désactualisation muséographique. Surtout, la situation du Moyen-Orient est décrite de plus en plus par un narratif en noir et blanc discréditant par avance pour une partie de l’opinion toute défense d’Israël. Mais il n’en reste pas moins que le destin juif est profondément inscrit au fond du destin européen et français, et qu’il est bon de le rappeler par la voix de quelques-uns des plus illustres représentants des lettres françaises. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 30/9/2012, 09:17 | |
| Avant c'était sa bite ,maintenant c'est son appartenance ethnique . Je savais pas qu'on savait changer de monomanie "comme çà" ... | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 30/9/2012, 09:33 | |
| Les choses peuvent aller l'amble ... Tu as encore tellement de choses à apprendre Ungern ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/10/2012, 18:07 | |
| Puisqu'on est dans le placement de produit «Cul» au travers des fils de LP, en voilà un qui est un tipeu cavalier: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 16/10/2012, 19:15 | |
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| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 24/10/2012, 00:15 | |
| - Citation :
- Le Père de Fantômette est décédé
journaldesfemmes.com
Georges Chaulet, l'auteur de la bande dessinée Fantômette, est mort le 13 octobre à l'âge de 81 ans. La triste nouvelle a été annoncée par son éditeur, Hachette. Retour sur un parcours exceptionnel.
Souvenez-vous, dans les années 60 la France découvrait les aventures d'une justicière masquée vêtue d'un justaucorps, d'une cape et d'un bonnet à pompon. Fantômette était née. Ecolière dans la ville fictive de Framboisy, son identité reste secrète, même auprès de ses meilleures amies Ficelle et Boulotte. Elle ne dispose pas de super pouvoirs mais est très cultivée, lit beaucoup, et s'adonne à plusieurs activités extra scolaires. Une petite fille modèle si vous préférez. Les aventures la suivent luttant contre des personnages machiavéliques comme le Masque d'Argent ou encore la bande du Furet. Ses histoires ne tarderont pas à connaitre un énorme succès.
Une série multi-générationnelle
Le premier numéro baptisé " Les Exploits de Fantômette " parait en 1961. Il marque le début d'une belle aventure faisant de son auteur un des piliers de la collection Bibliothèque Rose depuis 50 ans. Avec 52 tomes et près de 15 millions d'exemplaires vendus, la série a marqué plusieurs générations qui ont grandi avec les péripéties de la jeune justicière. Les aventures à succès des BD ont été retranscrites à l'écran à travers une série télévisée en 1992 et une version animée en 1999.
Un goût pour les romans d'aventures
Hachette ne tarit pas d'éloges sur Georges Chaulet en saluant " son imagination sans limite, ses scenarii sans failles et un ton unique ". L'auteur a lancé de nombreuses séries comme Le Petit Lion, Béatrice, Etincelle, Le Prince Charmant ou encore Les Trésors. Il a aussi écrit sur commande quelques épisodes d'Inspecteur Gadget, le cyber policier doté de gadgets en tout genre intégrés à son corps. L'auteur aimait partager ses histoires avec son public, notamment en allant tous les ans à leur rencontre au salon de l'édition jeunesse à Montreuil, en région parisienne.
Un féministe d'avant-garde
L'auteur, né en 1931 à Paris, commence à écrire ses romans à l'âge de 15 ans. Son bac en poche, il est reçu aux Beaux-Arts mais décide de faire de l'écriture son métier. Il publie en 1957 son premier roman intitulé " Les 4 As " aux éditions Casterman. Quatre ans plus tard, c'est la consécration. Avec Fantômette, "Chaulet avait créé l'un des premiers rôles féminins actifs, intelligents et autonomes de la littérature jeunesse ", conclut son éditeur. Mille pompons, comme dirait Fantômette, il nous manque déjà ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 4/11/2012, 11:34 | |
| Dans un coin de sa bibliotheque, y ranger soigneusement :
"Ne tirez pas sur l'Oiseau moqueur", d'Harper Lee. Prix Pulitzer 1961, ecrit par une femme sous pseudo pour ne ps choquer l'Amerique puritaine et en son Sud, ferocement segregationniste, ce sont quelques étés des années 30, en Alabama, où un noir est accusé du viol d'une blanche, où decede une vieille dame feroce et raciste qui pourtant ne saurait etre juger que sur cela, où des voisins en viennent à envisager de s'assassiner pour des questions de couleur.
"Le village de l'allemand", de Boualem Sansal Comme quoi, papa n'etait pas celui que l'on croyait. Suite à son massacre avec madame son epouse dans son bled paumé d'Algerie, ses fils se penchent sur son passé, au risque de se casser la gueule. Et c'est ce qui se passe. On trottine de l'Holocauste aux cités françaises verolées par un islam bête et mechant, dans lequel les deux fils de cet allemand infrequentable ne se reconnaissent pas.
Mab |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 4/11/2012, 12:30 | |
| Avant d'aller dormir
De S.J. Watson
À la suite d'un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est aujourd' hui affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu'elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu'elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé... et sur son présent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 4/11/2012, 12:40 | |
| - Zed a écrit:
- Avant d'aller dormir
Avec tout ça, je ne vais plus oser eteindre ma lampe de chevet, moi.... Mab |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 4/11/2012, 12:40 | |
| Le Livre de Johannes (à ne pas confondre avec Younes), de Jørgen Brekke, aux éditions Balland...
Thriller qui se passe à la fois aux USA (à Richmond, Virginie) et en Norvège, à Trondheim de nos jours... mais aussi, au XVIème siècle en Norvège et en Italie.
Dans le musée Edgar Poe à Richmond, un homme est retrouvé décapité et écorché. La police, dont Felicia Stone qui est chargée de l'enquête, se demande s'ils sont face à un futur tueur en série ou bien à un crime hors du commun. L'enquête patauge un peu, mais Felicia, s'acharne et découvre qu'un meurtre similaire a eu lieu en Norvège. Effectivement, à la bibliothèque Gunnerus de Trondheim, une bibliothécaire a été décapitée, écorchée et dégraissée... Du côté norvégien, c'est Odd Singsaker, récemment opéré d'une tumeur cérébrale, qui enquête sur l'affaire ; il a un suspect, déjà suspecté quelques années auparavant de la disparition de sa femme et de son fils...
Odd rencontre pas mal de monde et se pose des questions sur chacun, malgré ses problèmes de mémoire dus à l'opération. Certains paraissent blanc comme neige, d'autres ont un comportement étrange, et l'enquête semble partir dans plusieurs direction. Lorsque Felicia entre en contact avec lui, ils sentent qu'ils vont se trouver sur la bonne piste très bientôt... mais quand ?
Très bon thriller du genre MacGuffin où intrigue policière et histoire sont réunies, en effet, le roman est entrecoupé de ces récits du XVIème siècles, qui racontent en quelque sorte l'histoire du fameux Livre de Johannes, qui est au centre de toutes les attentions... bien qu'enfermé dans le coffre de la bibliothèque. J'avais du mal à le lâcher et fus un peu triste qu'il se finisse. Seul bémol, comme souvent, les coquilles, mots manquants et autres erreurs de concordance des temps, mais qui ne sont pas dus à l'auteur (pas tous en tout cas, mais je ne lis pas le norvégien, alors...)
(Texte emprunté à un critique littéraire) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 4/11/2012, 12:59 | |
| - Biloulou a écrit:
- une bibliothécaire a été décapitée, écorchée et dégraissée...
Le meurtrier est chirurgien esthetique ? Mab, resolveuse |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 21/6/2013, 06:28 | |
| Barack Obama écrira un livre avec le Nobel de la paix Elie Wiesellapresse.ca Deux Nobel de la paix pour le prix d'un : l'écrivain de 84 ans Elie Wiesel, survivant de l'Holocauste, a confirmé au quotidien français La Croix un projet de livre avec le président américain Barack Obama, dont l'écriture devrait commencer début 2015.Les deux hommes se connaissent bien. Barack Obama a entendu Elie Wiesel pour la première fois alors qu'il était étudiant. Ils sont devenus amis en 2009, quand le président américain l'a invité lors de sa visite sur le site du camp de concentration de Buchenwald où il avait été déporté et où son père est mort. Interrogé sur le contenu du livre, l'écrivain a indiqué à La Croix : « ce sera comme le «Mémoire à deux voix» que j'ai réalisé avec Mitterrand», le président socialiste français. L'ouvrage était paru en 1995. Dans le journal Haaretz, il avait confié à propos de sa relation avec le président des États-Unis : « nous parlons de philosophie, de contemplation, d'idées, mais jamais de politique». | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 21/6/2013, 07:16 | |
| C'est l'ancien coiffeur de Bernadette Chirac . | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Nouvelles littéraires . 11/7/2013, 21:17 | |
| - Les éditions anti anti antisémites a écrit:
- L’inavouable Vérité : 150 Millions D’Européens Haïssent Israël.
jforum.fr Dans un nouveau livre qui fait réfléchir, Demonizing Israel and the Jews, [La Diabolisation d’Israël et des Juifs], le Dr Manfred Gerstenfeld, membre du Bureau du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem (JCPA-Le Cape) postule que plus de 150 millions d’Européens pensent qu’Israël est en train d’exterminer les Palestiniens. Cette chimère diabolisatrice, actuellement très répandue, à propos d’Israël est une nouvelle mutation des croyances diaboliques, concernant les Juifs, qui s’emparaient des masses au Moyen-Âge, et de celles promues, plus récemment, par les Nazis et leurs alliés.
Ce recueil de 57 interviews auprès d’universitaires, d’hommes politiques et d’autres, dont le rédacteur en chef d’HonestReporting, Simon Plosker, décrit à quel point l’incitation à la haine se propage à un rythme intensif. Dans une interview exclusive en deux parties, qui coïncide avec la publication de son livre (disponible à l’achat sur Amazon), nous avons questionné Manfred Gerstenfeld sur les sujets importants qu’il soulève et pourquoi il apparaît que ses conclusions ont été balayées sous le tapispar les grands médias des principaux courants. HR : Dans votre nouveau livre, La Diabolisation d’Israël et des Juifs, vous déclarez que plus de 150 millions de citoyens adultes de l’Union Européenne ont une perception diabolique d’Israël et que cela ressemble à la vision démoniaque que la plupart des gens avaient des Juifs au Moyen-Âge. Que voulez-vous dire par là ? MG : L’élément central de l’antisémitisme au cours de ces presque deux millénaires consistait à penser que les Juifs représentent « le Mal Absolu ». La nature de ce « Mal Absolu » a changé au cours des siècles. De nombreux Chrétiens ont prétendu mensongèrement que les Juifs avaient tué le prétendu fils de D.ieu – la pire chose que leur mentalité ait pu imaginer. Pour les Nazis, le mal absolu correspondait au fait que les gens étaient, à leurs yeux, des sous-hommes, de la vermine, des bactéries et ainsi de suite. Après la Shoah, la pire chose possible est, à présent, l’accusation de commettre un génocide, ou de se comporter comme les Nazis l’ont fait. HR : Sur quoi se fonde votre hypothèse disant que plus de 150 millions de citoyens de l’UE ont un point de vue diabolisant d’Israël ? MG : Diverses études ont demandé aux sondés s’ils étaient d’accord avec des assertions, telles que :« Israël mène une guerre d’extermination contre les Palestiniens », ou : « Israël se comporte envers les Palestiniens comme les Nazis l’ont fait envers les Juifs ». Des études sur sept pays de l’UE confirment qu’environ 40% ou plus des gens qui y vivent partagent ces points de vue diabolisateurs. Des enquêtes similaires le confirment pour les pays qui n’appartiennent pas à l’UE, c’est-à-dire la Norvège et la Suisse. Plusieurs autres études démontrent, également, des perceptions extrêmement négatives des citoyens de l’UE, s’agissant d’Israël. HR : La plupart de ces études ne sont pas nouvelles. Pourquoi n’ont-elles pas reçu, plus tôt, l’attention ni la proéminence qu’elles méritaient ? MG : On ne peut que faire des suppositions. Les résultats de ces études ne peuvent mettre que très mal-à-l’aise les dirigeants et les faiseurs d’opinion européens. Par exemple, le gouvernement norvégien a financé une étude de 2012, réalisée par le Centre d’Oslo sur la Shoah. Les auteurs de cette étude se sont interdits d’écrire que 38% des Norvégiens, qui pensent qu’Israël se comporte envers les Palestiniens comme les Nazis, démontrent qu’ils sont extrêmement antisémites. Pourtant, ils auraient dû savoir que d’adopter de telles attitudes correspond à un acte antisémite, tel que cette notion est définie par la définition de travail sur l’Antisémitisme, au Conseil de l’Europe. HR : Si ces études sont déjà connues, qu’apporte votre livre de nouveau sur ce sujet ? MG : Pour la première fois, ces études, qui débouchent sur es mêmes conclusions, sont rassemblées et listées. Elles appuient mon estimation qu’au moins 150 millions de citoyens adultes de l’UE partagent une vision aussi diabolisante d’Israël. C’est un message fort et clair qu’il faut diffuser largement. HR : Des journalistes se sont-ils mis en contact avec vous à ce propos ? MG : J’ai été longuement interviewé par plusieurs journalistes européens, à propos de mon livre. Certains travaillent pour des journaux à grand tirage. Ils ont montré un vif intérêt à cette histoire et m’ont dit que ces tableaux de données étaient convaincants. Cela dit, je n’ai, par la suite, rien vu de semblable qui ait pu être écrit dans leurs journaux.
Manfred Gerstenfeld
HR : Savez-vous pourquoi ? MG : Mon éditeur, René Van Praag, de RVP Editeurs me dit que, de la même façon que beaucoup d’histoires sont trop peu significatives pour attirer l’attention des journaux, quelques rares, au contraires, sont « trop grosses ». HR : Et qu’est-ce que signifie "une affaire trop grosse”, dans un tel cas ? MG : Dès que cela deviendrait massivement connu que, sur 400 millions de citoyens adultes de l’UE, 150 millions partagent des points de vue antisémites diabolisateurs, les conséquences pourraient être terribles, pour l’image de l’UE, ses politiques et on ne pourrait plus évacuer la nécessité d’agir d’un revers de main. L’UE se présente comme un « modèle de démocratie et le promoteur des Droits de l’homme ». De ce nombre de 150 millions de citoyens ayant un point de vue d’Israël comme état diabolique et des interviews signalées dans ce livre, l’Union Européenne ressort aussi comme un agglomérat d’incitation à la haine anti-israélienne, porteur d’une vision du monde criminelle et très répandue. Dans les années 1930, les pays européens comprenaient un très grand nombre de citoyens ayant une vision du monde criminelle envers les Juifs. Dans la perspective de l’après- Shoah, et d’autres atrocités commises, cette similarité fait que l’image d’une Europe humanitaire (à visage humain) retombe totalement à plat. HR : Y a t-il d’autres conséquences possibles ? MG : Cela pourrait, par exemple, rendre à l’UE, plus difficile d’éviter d’enquêter sur qui sont ceux qui ont contribué à créer cette vision du monde criminelle. Cela pourrait conduire à des résultats explosifs. On devra, par exemple, pointer le doigt vers des hommes politiques de différents pays qui dirigent l’UE. Ce ne serait pas, seulement une nouvelle mise en cause de l’image humanitaire surfaite de l’UE, mais aussi de certains pays et de certains partis politiques. Ces incitateurs à la haine, au coeur de l’Europe, ne pensent pas, nécessairement, eux-mêmes, qu’Israël extermine les Palestiniens, ni queles Israéliens se comportent comme des Nazis. Leurs déclarations tronquées, cela dit, contribuent toutes à la fabrication de cette image. Il s’agit de la méthode de la mise à mort « à petit feu ». Si on les reprend chacune isolément, aucune de ces attaques n’a directement provoqué les résultats dramatiques que révèlent les études. Mais, mises bout à bout, elles ont, alors, pu les générer. HR : Y a t-il d’autres facteurs qui ont contribué à la fabrication de cette vision du monde criminalisante d’Israël ? MG : La banalisation est un autre élément, ainsi que la volonté de masquer partiellement des évènementshorribles majeurs, dans le propre passé des pays européens. De cette façon, on dépeint une image bien plus rose de l’histoire propre de l’Europe. Elle est alors comparée à l’image grandement falsifiée et malmenée d’Israël. Un point très important tient aussi au fait qu’on ne prête que très peu d’attention à la criminalité galopante et à l’incitation à la haine, dans de larges secteurs de la société palestinienne et de beaucoup d’états arabo-musulmans. Si les massacres de masse, les attentats terroristes et d’autres crimes majeurs y étaient mis en lumière, dans des proportions relatives à la taille de sa population et à la hauteur des fautes commises dans ces pays, les nouvelles en provenance d’Israël seraient, comparativement, négligeables. Le fait de détourner les yeux, en cas de crime majeur dans le monde musulman, est un exemple de ce qu’on peut appeler le racisme humanitaire . Beaucoup de gens ignorent les crimes de gens de couleur, parce qu’on les perçoit comme des faibles. De tels racistes prétendent parfois, en se trompant sur eux-mêmes et en trompant les autres, qu’ils appartiennent au camp « anti-raciste ». HR : D’autres remarques possibles, à propos des découvertes de votre livre ? MG : Une autre vraiment importante, c’est que la vision du monde européenne criminelle des années 1930 a été le précurseur de crimes de masse commis en Europe dans les années 1940. Cela soulève la question : à quoi pourrait mener l’actuelle vision du monde criminelle ? Est-ce qu’elle mènera encore à des crimes européens monstrueux, mais cette fois, contre Israël ? Ou les Européensse contenteront-ils, cette fois, d’être les spectateurs, pendant que nombreux sont ceux, dans les pays arabes, qui voudront vraiment commettre des crimes extrêmes contre Israël ? Mon livre expose ainsi une histoire potentiellement énorme. Prochainement : la Partie 2 de cette interview exclusive honestreporting.com 1er juillet 2013 14:37 Par Simon Plosker | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 11/7/2013, 21:29 | |
| - Ungern a écrit:
- L’inavouable Vérité : 150 Millions D’Européens Haïssent Israël.
Mais il faut le dire et le proclamer bien fort pour qu'on voit à quel point la propagande fonctionne, sans que personne ne s'inquiète de museler et faire condamner les hommes politiques, journalistes, idéologues et autres prêcheurs de haine qui ont pollué les esprits à ce point ! | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 11/7/2013, 21:31 | |
| 150.000.000 tu t'imagines !
Sans la Hasbara, je sais pas combien ils seraient !!!Faites un don .
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 11/7/2013, 21:35 | |
| - Ungern a écrit:
- 150.000.000 tu t'imagines !
Sans la Hasbara, je sais pas combien ils seraient !!!
C'est à nous et à tous les hommes de bonne volonté de démonter ces abjections, nul besoin de faire appel à des chimères.
Dernière édition par Biloulou le 11/7/2013, 21:41, édité 1 fois | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 11/7/2013, 21:39 | |
| - Biloulou a écrit:
- Ungern a écrit:
- 150.000.000 tu t'imagines !
Sans la Hasbara, je sais pas combien ils seraient !!!
C'est à nous et à tous les hommes de bonne volonté de démonter ces abjections, nul besoin de faire appel à des chimères. Mais j'essaye,j'essaye.... Mais la Hasbara,c'est comme la SMAP ... La Hasbara est forte .... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 11/7/2013, 21:43 | |
| Nul besoin de faire appel à des chimères. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 12/7/2013, 19:38 | |
| Lectures d'été :
Je n'ai pas pu m'empêcher de re(rerere)lire "Le pont du Roi St Louis". Meme si vous etes aussi bouché que CENSRE ou aussi peu sensible au beau que CENSURE -2 glorieux participants de ce forum-, laissez-vous aller et achetez* le bouquin.
Juste avant, j'ai decouvert Neil Gaiman et "L'etrange vie de Nobody Owens", l'enfant elevé par des morts dans un cimetière. Si vous ne supportez les relents made in Tim Burton, passez votre chemin. Sinon, c'est l'occasion de decouvrir qu'il y a de l'humour, de la poesie, de la noirceur, bref du talent chez les auteurs etiquetés "jeunesse".
Mab
* Pour les radins, il y aura certainement moyen de se le faire preter... |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 12/7/2013, 19:45 | |
| Humm... Charly va nous trouver en moins de deux des liens de téléchargement gratuits... | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 12/7/2013, 20:25 | |
| - Biloulou a écrit:
- Humm... Charly va nous trouver en moins de deux des liens de téléchargement gratuits...
Un bouquin de 1929 en pdf ? non ! Mais le film qui en est tiré http://dfiles.eu/files/xkw0nn2kk | |
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