Quelle est belle, l'Europe !

Rappel du premier message :

Tout d'abord, une escale près de Stattersdorf, Niederösterreich :

Bien, disons plutôt que des gouvernements irresponsables inventent des politiques confiscatoires condamnables à tous points de vue si les gouvernements qui en bénéficient n'avaint pas promulgué au préalable des lois qui les disculpent.
Exemple : les impôts sur le travail, sur le fruit du travail, sur l'énergie, sur le CO², sur le carbone, sur... sur... sur...

Dès lors, puique ceux qui nous gouvernent ignorent ce qu'est gérer un budget en bon père de famille et que la richesse d'un pays n'est pas ce qui est dilapidé par l'État mais ce qui se trouve dans la poche des citoyens, il y a parmi ceux-ci de ceux qui utilisent en toute légalité les failles des legislations fiscales improvisées et à courte vue pour sauver voire agrandir leur épargne.
Que Dieu leur vienne en aide !

ceux qui nous gouvernent ignorent ce qu'est gérer un budget en bon père de famille et que la richesse d'un pays n'est pas ce qui est dilapidé par l'État mais ce qui se trouve dans la poche des citoyens

Celtibère, socialiste : j'aurai tout lu !

Il remonte à quand le dernier gouvernement qu'on pourrait qualifier de " bon père de famille ", agissant pour le bienêtre de sa famille, et pas seulement un mois avant les élections pour s'acheter un autre mandat ?

Si on en croit les enquêtes, le " bon papa " étatique n'est pas corrompu par ses enfants sages et besogneux, même si ceux-là sont quémandeurs, parfois un peu gâtés, mais il l'est pas les gens nantis à qui je ne reprocherai pas de devoir trop payer à l'État. Mais la classe moyenne aussi paie trop, depuis fort longtemps. Considérant que les taxes sont des impôts déguisés, l'État vient chercher beaucoup de notre labeur, nous laissant toute la sueur et quelques sous (car il faut s'abriter, s'habiller et manger aussi, c'est quasiment une autre taxation, ça : que nous reste-t-il en bout de désespérance comptable ? pour certains de s'endetter un peu.

Le lobbying auprès de l'État n'est pas la réalité des petits épargnants qui investissent à la loto plutôt qu'à la Bourse. Ce n'est toujours pas le petit épargnant qui offre des pots-de-vin, mais des gens qui pratiquent (mais pas tous, bien sûr) l'évasion fiscale. Non contents d' " épargner " sur l'impôt trop haut coté, ils paient un peu pour en récolter beaucoup. Socialement, personne n'est regagnant, sauf les joueurs occultes.

Mais la question demeure : ça a déjà existé pour de vrai un gouvernement " bon père de famille " ? Il me semble que dès que les Hommes touchent au pouvoir, qu'ils en sont plus ou moins corrompus - et ils le seront tous au fil du temps, c'est pourquoi les Américains n'accordent pas plus que deux mandats même à leurs plus efficaces Présidents. Ici, Jean Charest démontre, une fois de plus, que dépassés deux mandats, un gouvernement ne peut que s'enliser dans la corruption. " On " finit par découvrir le prix des bonnes âmes qui résistent d'abord à la séduction de l'argent glissé sous la table, à l'abri des yeux et du fisc aussi.

HugoLotte a écrit:

ceux qui nous gouvernent ignorent ce qu'est gérer un budget en bon père de famille et que la richesse d'un pays n'est pas ce qui est dilapidé par l'État mais ce qui se trouve dans la poche des citoyens
Celtibère, socialiste : j'aurai tout lu !

Et moi donc !

Après trotskiste façon David, me voilà socialiste !
À vrai dire, Kog, je n'en sais rien car se qui se cache derrière ces étiquettes seul Dieu et ceux qui les ont inventées le savent.

Si gérer ses biens en bon père de famille, chosir la vérité et défendre le sens moral, être pragmatique en refusant les dogmes, prôner la bonne foi au détriment de l'hypocrisie, protéger le droit à la propriété, à l'initiative personnelle, encourager la liberté d'entreprendre et, plus largement, toutes les libertés, si tout cela plus ce que j'oublie c'est être socialiste... alors oui, on peut m'appeler socialiste.

Mais bon, en regardant dans mon catalogue je ne trouve à la page "socialisme" rien de tout cela...

Citation :

Il remonte à quand le dernier gouvernement qu'on pourrait qualifier de " bon père de famille ", agissant pour le bienêtre de sa famille, et pas seulement un mois avant les élections pour s'acheter un autre mandat ?

Je n'en sais rien, j'ai déjà trop à faire à m'occuper de moi et de mes proches, alors des gouvernements passés, présents et à venir de tous les pays du monde, tu comprends...

Citation :

Si on en croit les enquêtes, le " bon papa " étatique n'est pas corrompu par ses enfants sages et besogneux, même si ceux-là sont quémandeurs, parfois un peu gâtés, mais il l'est pas les gens nantis à qui je ne reprocherai pas de devoir trop payer à l'État. Mais la classe moyenne aussi paie trop, depuis fort longtemps. Considérant que les taxes sont des impôts déguisés, l'État vient chercher beaucoup de notre labeur, nous laissant toute la sueur et quelques sous (car il faut s'abriter, s'habiller et manger aussi, c'est quasiment une autre taxation, ça : que nous reste-t-il en bout de désespérance comptable ? pour certains de s'endetter un peu.

Ben, c'est ce que je dis : si l'État gère mal ses sous, à chacun de nous de gérer au mieux les nôtres, non ?

Citation :

Le lobbying auprès de l'État n'est pas la réalité des petits épargnants qui investissent à la loto plutôt qu'à la Bourse. Ce n'est toujours pas le petit épargnant qui offre des pots-de-vin, mais des gens qui pratiquent (mais pas tous, bien sûr) l'évasion fiscale. Non contents d' " épargner " sur l'impôt trop haut coté, ils paient un peu pour en récolter beaucoup. Socialement, personne n'est regagnant, sauf les joueurs occultes.

S'ils utilisent des moyens illégaux pour pratiquer cette évasion, celle-ci porte bien son nom : évasion.
Si au contraire ils utilisent des mécanismes légaux, ils pratiquent une bonne gestion du patrimoine qui leur est confié par des épargnants occultes ou pas.

Citation :

Mais la question demeure : ça a déjà existé pour de vrai un gouvernement " bon père de famille " ? Il me semble que dès que les Hommes touchent au pouvoir, qu'ils en sont plus ou moins corrompus - et ils le seront tous au fil du temps, c'est pourquoi les Américains n'accordent pas plus que deux mandats même à leurs plus efficaces Présidents. Ici, Jean Charest démontre, une fois de plus, que dépassés deux mandats, un gouvernement ne peut que s'enliser dans la corruption. " On " finit par découvrir le prix des bonnes âmes qui résistent d'abord à la séduction de l'argent glissé sous la table, à l'abri des yeux et du fisc aussi.

C'est vrai... mais c'est vraiment céder à la facilité que d'utiliser des moyens limite-limite alors que l'ingénierie fiscale offre tant de moyens parfaitement légaux et sans risques !

Après trotskiste façon David, me voilà socialiste !

Tu es pluraliste, qu'y puis-je ?

À vrai dire, Kog, je n'en sais rien car se qui se cache derrière ces étiquettes seul Dieu et ceux qui les ont inventées le savent.

Si les étiquettes affirment noir sur blanc leurs vérités, elles ne peuvent cependant pas promettre sur la Bible de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Il en va du socialisme que de tout autre concept, " Dieu " compris : c'est un ensemble de synonymes dont le nombre grandissant témoigne de sa faiblesse sémantique. On peut insérer l'idée de socialisme partout, du moment qu'on parle des Hommes (du " social ")

J'irais pour : l'intérêt pour le bien commun. Et cela ne peut pas être assuré par le privé, celui-là est par essence individualiste. Un régime socialiste voit donc l'État plus présent que dans un régime libéral. Si l'État peut être vu par le peuple comme un " père ", pour les ambitieux, il est surtout vu comme la tirelire du bon peuple obligé d'" épargner " via le fisc. Les ambitieux savent donc où puiser de la main dans l'argent des autres (de tous ces autres qui ne sont pas des " clients " directs. Même les grandes banques se font quémandeuses à l'occasion. Elles ne sont pas socialistes...

Si gérer ses biens en bon père de famille, chosir la vérité et défendre le sens moral, être pragmatique en refusant les dogmes, prôner la bonne foi au détriment de l'hypocrisie, protéger le droit à la propriété, à l'initiative personnelle, encourager la liberté d'entreprendre et, plus largement, toutes les libertés, si tout cela plus ce que j'oublie c'est être socialiste... alors oui, on peut m'appeler socialiste.

Mais bon, en regardant dans mon catalogue je ne trouve à la page "socialisme" rien de tout cela...

C'est que tu veux le beurre, le prix du beurre, la main de la beurrière et la combinaison du coffre-fort. " encourager la liberté d'entreprendre et, plus largement, toutes les libertés ", as-tu écrit sans ciller. C'est que tu es aussi humaniste (tu cumules espouvantablement !) - pour faire autant confiance aux hommes.

La liberté, ça ne s'octroie pas, ça se mérite. Montre-moi que tu peux manger sans salir ta bavette et je te l'enlèverai.

HugoLotte a écrit:

Après trotskiste façon David, me voilà socialiste !
Tu es pluraliste, qu'y puis-je ?
À vrai dire, Kog, je n'en sais rien car se qui se cache derrière ces étiquettes seul Dieu et ceux qui les ont inventées le savent.
Si les étiquettes affirment noir sur blanc leurs vérités, elles ne peuvent cependant pas promettre sur la Bible de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Il en va du socialisme que de tout autre concept, " Dieu " compris : c'est un ensemble de synonymes dont le nombre grandissant témoigne de sa faiblesse sémantique. On peut insérer l'idée de socialisme partout, du moment qu'on parle des Hommes (du " social ")

Me voilà avec une étiquette de plus...
Justement, les étiquettes disent une vérité théorique proclamée ; et tu affirmes avec moi que toutes les idéologies politiques se disent sociales, du Socialisme National de Hitler au Socialisme Scientifique des pays communistes, en passant par le République Sociale Italienne de Mussolini - et je passe sur tous les autres régimes passés et actuels.

Citation :

J'irais pour : l'intérêt pour le bien commun. Et cela ne peut pas être assuré par le privé, celui-là est par essence individualiste. Un régime socialiste voit donc l'État plus présent que dans un régime libéral. Si l'État peut être vu par le peuple comme un " père ", pour les ambitieux, il est surtout vu comme la tirelire du bon peuple obligé d'" épargner " via le fisc. Les ambitieux savent donc où puiser de la main dans l'argent des autres (de tous ces autres qui ne sont pas des " clients " directs. Même les grandes banques se font quémandeuses à l'occasion. Elles ne sont pas socialistes...

Ca dépend de ce qu'on entend par "bien commun" : un bien quelconque à partager entre tous ou le bien de chacun ?
Je ne prêche rien, je ne cherche à convaincre personne ; simplement tu me le demandes, je te l'offre, mon opinon (actuelle, je n'ai pas de dogme) : à chacun les mêmes droits, la même éducation (dans la mesure où l'on est apte et désireux de la recevoir), les mêmes outils... et ensuite à chacun sa vie. Le bonheur de s'impose pas selon un moule commun, il se construit, chacun le sien.
À l'État d'assurer le filet de sécurité pour les moments difficiles.

Citation :

Si gérer ses biens en bon père de famille, chosir la vérité et défendre le sens moral, être pragmatique en refusant les dogmes, prôner la bonne foi au détriment de l'hypocrisie, protéger le droit à la propriété, à l'initiative personnelle, encourager la liberté d'entreprendre et, plus largement, toutes les libertés, si tout cela plus ce que j'oublie c'est être socialiste... alors oui, on peut m'appeler socialiste.
Mais bon, en regardant dans mon catalogue je ne trouve à la page "socialisme" rien de tout cela...
C'est que tu veux le beurre, le prix du beurre, la main de la beurrière et la combinaison du coffre-fort. " encourager la liberté d'entreprendre et, plus largement, toutes les libertés ", as-tu écrit sans ciller. C'est que tu es aussi humaniste (tu cumules espouvantablement !) - pour faire autant confiance aux hommes.

En voilà encore une autre étiquette - que je souhaite à tous mes semblables.

Citation :

La liberté, ça ne s'octroie pas, ça se mérite. Montre-moi que tu peux manger sans salir ta bavette et je te l'enlèverai.

C'est précisément à ce stade que je crois que l'homme occidental est parvenu aujourd'hui.
Fais comme moi, enlève ta bavette.

(Tes oeillères aussi)

Me voilà avec une étiquette de plus...

N'as-tu pas le dos large ?

Justement, les étiquettes disent une vérité théorique proclamée ; et tu affirmes avec moi que toutes les idéologies politiques se disent sociales, du Socialisme National de Hitler au Socialisme Scientifique des pays communistes, en passant par le République Sociale Italienne de Mussolini - et je passe sur tous les autres régimes passés et actuels.

Ca dépend de ce qu'on entend par "bien commun" : un bien quelconque à partager entre tous ou le bien de chacun ?

Le bien commun, je le vois comme d'une égalité de droits (je ne parlais pas des biens matériels). La parfaite égalité n'existe pas (tout comme la perfection, anyway), c'est normal s'il y a des nantis, des moins-nantis et des pas-nantis. C'est encore humain d'" ambitionner sur le pain bénit ". Un " bon " gouvernement, c'est celui qui ne gâte pas une minorité aux dépens de la majorité.

à chacun les mêmes droits, la même éducation (dans la mesure où l'on est apte et désireux de la recevoir), les mêmes outils... et ensuite à chacun sa vie. Le bonheur de s'impose pas selon un moule commun, il se construit, chacun le sien.
À l'État d'assurer le filet de sécurité pour les moments difficiles.

Nous pratiquons le même socialisme humaniste, chacun avec son accent.


" La liberté, ça ne s'octroie pas, ça se mérite. Montre-moi que tu peux manger sans salir ta bavette et je te l'enlèverai. "
C'est précisément à ce stade que je crois que l'homme occidental est parvenu aujourd'hui.
Fais comme moi, enlève ta bavette.

Et une petite dernière étiquette (du moins pour aujourd'hui - faut pas abuser des bonnes choses) : tu es attendrissant de naïveté. L'Occident est le régime du laisser-faire. Je ne pourrais pas considérer cela comme un pas en avant sur la route de la maturité collective.

(Tes oeillères aussi)

Pfff ! Il souhaite que je sois aveugle ! (Il doit vendre des cannes blanches à temps éperdu...)

HugoLotte a écrit:

Ca dépend de ce qu'on entend par "bien commun" : un bien quelconque à partager entre tous ou le bien de chacun ?

Le bien commun, je le vois comme d'une égalité de droits (je ne parlais pas des biens matériels). La parfaite égalité n'existe pas (tout comme la perfection, anyway), c'est normal s'il y a des nantis, des moins-nantis et des pas-nantis. C'est encore humain d'" ambitionner sur le pain bénit ". Un " bon " gouvernement, c'est celui qui ne gâte pas une minorité aux dépens de la majorité.

à chacun les mêmes droits, la même éducation (dans la mesure où l'on est apte et désireux de la recevoir), les mêmes outils... et ensuite à chacun sa vie. Le bonheur de s'impose pas selon un moule commun, il se construit, chacun le sien.
À l'État d'assurer le filet de sécurité pour les moments difficiles.

Nous pratiquons le même socialisme humaniste, chacun avec son accent.

" La liberté, ça ne s'octroie pas, ça se mérite. Montre-moi que tu peux manger sans salir ta bavette et je te l'enlèverai. "
C'est précisément à ce stade que je crois que l'homme occidental est parvenu aujourd'hui.
Fais comme moi, enlève ta bavette.

Et une petite dernière étiquette (du moins pour aujourd'hui - faut pas abuser des bonnes choses) : tu es attendrissant de naïveté. L'Occident est le régime du laisser-faire. Je ne pourrais pas considérer cela comme un pas en avant sur la route de la maturité collective.

Il me semble que tout, dans ton discours, se rapporte aux gouvernants, aux détenteurs du pouvoir.
Je ne regarde pas assez haut pour les juger ou les imaginer dans leur rôle idéal ; je me limite à regarder à mon niveau car je me dis que de bons musiciens avec de bons instruments feront toujours un bon orchestre quel qu'en soit le maestro.

L'organisation socio-économique de la société humaine m'intéresse plus (et je me sens bien plus proche) que les systèmes politiques et je n'ai encore rien trouvé jusqu'ici de plus séduisant et raisonnable que le projet du revenu de citoyenneté concocté par l'industriel et homme d'affaires belge Roland Duchâtelet.

Ca me fait une étiquette de plus sur mes puissants péctoraux ?

Citation :

Pfff ! Il souhaite que je sois aveugle !

Au contraire, juste lucide !

Il me semble que tout, dans ton discours, se rapporte aux gouvernants, aux détenteurs du pouvoir.

Nous parlions de quoi, de la Société ? Tu crois que ce qui fait la Société est le besoin de chaque individu, free for all et chacun pour soi ? Même les criminels ont une hierarchie, un " gouvernement ". L'individu n'a pas de pouvoir, seulement des ambitions. Pour les atteindre, il devra composer avec l'un, s'associer avec l'autre et respecter un tant soit peu les usages de la Société où il évolue.

Serais-tu un utopiste qui s'ignore ? Même ceux qui ne veulent rien savoir de l'autorité politique lui sont subordonnés. La seule façon de se contreficher du gouvernement est de vivre en marge de la Société - les itinérants ne sont même pas libres de la Société, ils peuvent avoir à faire avec la police, cet appendice du pouvoir central.

je me dis que de bons musiciens avec de bons instruments feront toujours un bon orchestre quel qu'en soit le maestro.

Chaque musicin ne doit pas avoir ses gouts et couleurs, voilà pourquoi il faut un chef pour constituer un orchestre. Aimerais-tu tant la liberté (du moins son idée) pour croire qu'il suffit de se servir, sans coup férir ? La liberté dont tu me parles n'existe pas. Même si tu ne veux pas de l'autorité du gouvernement, elle est là, au-dessus de ta tête, sous tes pieds et autour de toi. L'ignorer ne te donnera pas de pouvoir, la combattre ne fera que t'enliser dans la politique - advenant que tu gagnes ton combat contre le gouvernement local (car il en existera d'autres), tu devras combler le vide social créé, tu seras toi-même le prochain gouvernement.

Ca me fait une étiquette de plus sur mes puissants péctoraux ?

Pas encore, mon colosse aux pieds d'argile. Mérite davantage - c'est qu'il finira bientôt par nous faire un caprice, ce gourmand récidiviste !

HugoLotte a écrit:

Il me semble que tout, dans ton discours, se rapporte aux gouvernants, aux détenteurs du pouvoir.

Nous parlions de quoi, de la Société ? Tu crois que ce qui fait la Société est le besoin de chaque individu, free for all et chacun pour soi ? Même les criminels ont une hierarchie, un " gouvernement ". L'individu n'a pas de pouvoir, seulement des ambitions. Pour les atteindre, il devra composer avec l'un, s'associer avec l'autre et respecter un tant soit peu les usages de la Société où il évolue.
Serais-tu un utopiste qui s'ignore ? Même ceux qui ne veulent rien savoir de l'autorité politique lui sont subordonnés. La seule façon de se contreficher du gouvernement est de vivre en marge de la Société - les itinérants ne sont même pas libres de la Société, ils peuvent avoir à faire avec la police, cet appendice du pouvoir central.

Je ne parle pas de ce qui est mais de ce qui serait souhaitable, selon moi.
Alors je dis que si, qu'un individu doit avoir le pouvoir de décider de son économie, de sa position dans la société, de son bonheur, de son bien-être, de son avenir - si un gouvernement à la mesure de l'homme lui en laisse la liberté tout en le sécurisant dans ses échecs...

Citation :

je me dis que de bons musiciens avec de bons instruments feront toujours un bon orchestre quel qu'en soit le maestro.

Chaque musicien ne doit pas avoir ses gouts et couleurs, voilà pourquoi il faut un chef pour constituer un orchestre. Aimerais-tu tant la liberté (du moins son idée) pour croire qu'il suffit de se servir, sans coup férir ? La liberté dont tu me parles n'existe pas. Même si tu ne veux pas de l'autorité du gouvernement, elle est là, au-dessus de ta tête, sous tes pieds et autour de toi. L'ignorer ne te donnera pas de pouvoir, la combattre ne fera que t'enliser dans la politique - advenant que tu gagnes ton combat contre le gouvernement local (car il en existera d'autres), tu devras combler le vide social créé, tu seras toi-même le prochain gouvernement.

Mais... mais... mais... serais-tu une nouvelle Jeanne d'Arc version virile ? Où m'as-tu entendu dire que je ne veux-pas de l'autorité d'un gouvernement ? Où as-tu vu que je veux combattre le pouvoir ? Nulle part.
Je dis seulement que je souhaite un gouvernement qui veille à la justice, à l'ordre y compris moral, à la gestion quotidienne du pays et de ses infrastructures (ceci n'est pas limitatif) et me laisse mes libertés de créer et de construire et les moyens de remédier à mes échecs.

Citation :

Ca me fait une étiquette de plus sur mes puissants péctoraux ?

Pas encore, mon colosse aux pieds d'argile. Mérite davantage - c'est qu'il finira bientôt par nous faire un caprice, ce gourmand récidiviste !

J'ai le mérite des réalisations fruit de ma liberté et celui des échecs que j'ai pu surmonter, tant bien que mal.
Je n'en cherche pas d'autres, immérités, encore moins à les exhiber sur le revers de ma jaquette.

J'ai dit. (À l'attention de Maître Gibet qui nous dévore...)

si un gouvernement à la mesure de l'homme lui en laisse la liberté tout en le sécurisant dans ses échecs...

Même Pékin la communiste laisse plutôt ses ambitieux se faire de très gros sous - a-t-on déjà vu des milliardaires se fabriquer aussi vite ? Évidemment, quand l'Occident déménage ses pénates industrielles treize à la douzaine, ça aide considérément. Si tous les hommes de la Terre me donnait chacun un simple dollar, je serais milliardaire aussi. (Et quand un autre m'imiterait, je ne fournirais pas ce dollar...)

Qu'entendus-tu par " le sécurisant dans ses échecs " ? Il y a échec et échec. Il y a un pourquoi à l'échec. Il y a même des échecs qui rapportent mieux que des succès...

Mais... mais... mais... serais-tu une nouvelle Jeanne d'Arc version virile ? Où m'as-tu entendu dire que je ne veux-pas de l'autorité d'un gouvernement ? Où as-tu vu que je veux combattre le pouvoir ? Nulle part.

Le Vilain, ne joue pas à cache-cache dans une salle vide et fermée. Tu es néolibéraliste dans l'âme - décidément pas révolutionnaire. Semblable aux grands banquiers qui ne voulaient pas des règlements votés par un autre pouvoir que le leur. L'État, kossa donne ? Mais quand ils ont eu besoin de CASH pour suppléer à leurs spéculations virtuelles maladroites, il n'y avait pas meilleure entitée dans tout l'Univers que ce gouvernement qui puisait sans vergogne dans les poches des besogneux.

et les moyens de remédier à mes échecs.

Encore une fois, tu peux expliciter la chose ?

J'ai dit. (À l'attention de Maître Gibet qui nous dévore...)

Le gibet est pour les aristocrates ! Mon foie du bon Yeu, les caresses verbales d'OB ne t'ont pas que retroussé le poil ! Si ça continue, tu vas assomptionner au Ciel tout vivant et tout habillé de satin, toutefois sans ta cagnotte, mon vierge marri !

HugoLotte a écrit:

si un gouvernement à la mesure de l'homme lui en laisse la liberté tout en le sécurisant dans ses échecs...

Même Pékin la communiste laisse plutôt ses ambitieux se faire de très gros sous - a-t-on déjà vu des milliardaires se fabriquer aussi vite ? Évidemment, quand l'Occident déménage ses pénates industrielles treize à la douzaine, ça aide considérément. Si tous les hommes de la Terre me donnait chacun un simple dollar, je serais milliardaire aussi. (Et quand un autre m'imiterait, je ne fournirais pas ce dollar...)

Oui.

Citation :

Qu'entendus-tu par " le sécurisant dans ses échecs " ? Il y a échec et échec. Il y a un pourquoi à l'échec. Il y a même des échecs qui rapportent mieux que des succès...

Par exemple, le projet du revenu de citoyenneté dont j'ai souvent parlé en long et en large sans tambour ni trompettes, uniquement sur demande.

Mais... mais... mais... serais-tu une nouvelle Jeanne d'Arc version virile ? Où m'as-tu entendu dire que je ne veux-pas de l'autorité d'un gouvernement ? Où as-tu vu que je veux combattre le pouvoir ? Nulle part.

Citation :

Le Vilain, ne joue pas à cache-cache dans une salle vide et fermée. Tu es néolibéraliste dans l'âme - décidément pas révolutionnaire. Semblable aux grands banquiers qui ne voulaient pas des règlements votés par un autre pouvoir que le leur. L'État, kossa donne ? Mais quand ils ont eu besoin de CASH pour suppléer à leurs spéculations virtuelles maladroites, il n'y avait pas meilleure entitée dans tout l'Univers que ce gouvernement qui puisait sans vergogne dans les poches des besogneux.

Néolibéral ? Encore une étiquette ou une médaille?)....
Pour éclaircir les idées j'en appelle à wikipedia : "La signification du mot « néolibéralisme » a beaucoup varié au cours du temps : le terme n'est pas du tout consensuel et son utilisation requiert une grande prudence, tant il a oscillé entre différentes significations (...) Dans le débat contemporain, (il est vrai très controversé, sinon polémique depuis les années 70 ), le terme « néo-libéral » est couramment utilisé par les courants critiques du libéralisme pour qualifier leurs adversaires. Il revêt généralement une connotation péjorative : Les analystes désignés par ce terme refusent le plus souvent de s'y reconnaître."

Citation :

et les moyens de remédier à mes échecs.

Encore une fois, tu peux expliciter la chose ?

Relis-moi sur "notre" projet cité plus haut.

Citation :

J'ai dit. (À l'attention de Maître Gibet qui nous dévore...)

Le gibet est pour les aristocrates ! Mon foie du bon Yeu, les caresses verbales d'OB ne t'ont pas que retroussé le poil ! Si ça continue, tu vas assomptionner au Ciel tout vivant et tout habillé de satin, toutefois sans ta cagnotte, mon vierge marri !

Redescend du Ciel et de ce gibet, je parle de notre camarade Gibet, toujours discret et souvent efficace...

Lui,au moins,pour un socialo,il tient ses promesses électorales.

Pourvu que çà dure !!!



Elio Di Rupo conteste l'autorité de la Commission


édité par: Michaël Bouche
29/06/12 - 17h23 Source: belga.be

"L’Europe, c’est nous!"


© photo news.

Le Premier ministre belge Elio Di Rupo a une nouvelle fois contesté l'obligation de la Belgique de se soumettre aux recommandations de la Commission européenne en matière d'indexation automatique des salaires ou de recul de l'âge de la retraite.

© belga. © belga. © belga.

"Il y en a qui parlent de l'Union européenne comme s'il n'existait que Dieu, l'Union européenne et puis les autres qui devraient subir les décisions", a martelé vendredi le chef du gouvernement lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet européen. "Mais l'Union européenne, c'est nous! Avec nous, et pour nous! Nous participons à la prise de décision!", a insisté M. Di Rupo, soulignant le caractère démocratique de cette position du gouvernement, "soutenue par une majorité au Parlement".

Même si la Belgique n'entend pas suivre les recommandations de la Commission sur les retraites ou l'indexation -"qui fait partie de nos traditions"-, cela ne l'empêche pas d'être un "pays extrêmement sérieux" qui enregistre des "résultats remarquables", a-t-il jugé. Et M. Di Rupo de pointer "la rigueur budgétaire dont (la Belgique) ne dévie pas" et l'action de son gouvernement pour limiter l'inflation, notamment par une contrainte sur les prix de l'énergie. "On pensait qu'il y aurait deux sauts d'index cette année. Mais on n'en aura peut-être aucun...", s'est-il félicité.

Indexation des salaires
Pour la deuxième année consécutive, la Commission européenne a recommandé à la Belgique en mai dernier, dans le cadre du Semestre européen de coordination économique, de réviser le système d'indexation automatique des salaires, et de retarder l'âge de la pension.

Même si ces changements n'ont pas été intégrés dans l'accord de gouvernement, ces recommandations suscitent la polémique au sein de la majorité, la droite du gouvernement appelant à leur application intégrale par souci de compétitivité, la gauche s'insurgeant contre toute atteinte à l'indexation des salaires.

Lire aussi



• L'Europe fait fi de la réserve belge
  
• "L'Europe ne va pas décider pour tous les citoyens"
  

Imagine un bref instant si j'avais parlé d'ultralibéralisme...

Depuis qu'on investit de colossales sommes dans l'information tout crin, les Hommes ne se sont jamais autant mal entendus. À tel point qu'ils font parler la bouche de leurs canons.

À croire que trop de ces ambitieux que tu salues, comme des prophètes d'une vérité comptable, tirent de meilleurs profts du désordre que de la fraternité.

Quant au g-ibet, je savais bien qu'il était question de G-ibet.

Je n'allais pas manquer une occasion d'abuser de ta fraise - c'est mon côté fructivore. (Toi, tu collectionnes les étiquettes, moi c'est les côtés, car j'ai un côté géomètre aussi. Attends de connaitre mes délires, on verse alors dans la topologie.

HugoLotte a écrit:

Imagine un bref instant si j'avais parlé d'ultralibéralisme...

Heureusement que tu ne l'as pas fait...

Citation :

Depuis qu'on investit de colossales sommes dans l'information tout crin, les Hommes ne se sont jamais autant mal entendus. À tel point qu'ils font parler la bouche de leurs canons.
À croire que trop de ces ambitieux que tu salues, comme des prophètes d'une vérité comptable, tirent de meilleurs profts du désordre que de la fraternité.

Heu... veux-tu préciser cette histoire d'ambitieux que je salue ?

Citation :

Je n'allais pas manquer une occasion d'abuser de ta fraise - c'est mon côté fructivore. (Toi, tu collectionnes les étiquettes, moi c'est les côtés, car j'ai un côté géomètre aussi. Attends de connaitre mes délires, on verse alors dans la topologie.

Tu n'abuses point !
Même que si tu as oublié les textes sur "notre projet" au sujet duquel tu conseillais le lobbying en son temps pour le faire connaître (si j'ai bonne mémoire), je veux bien les retrouver et les republier...

À ton service...

C'est vrai quelle est belle l'Europe...surtout près de chez soi!!!
Alors je vous invite à une petite visite de l'Europe de chez moi à Pont Aven







Le cidre et le chouchen sont au frais ...et les galettes vous attendent!
Moi c'est l'Europe que j'aime!!

GIBET a écrit:

C'est vrai quelle est belle l'Europe...surtout près de chez soi!!!
Alors je vous invite à une petite visite de l'Europe de chez moi à Pont Aven







Le cidre et le chouchen sont au frais ...et les galettes vous attendent!
Moi c'est l'Europe que j'aime!!

Mais...tu n'as pas besoin de l'Europe pour ces merveilles

Ben quand je compte le nombre de nationalités qui viennent nous rendre visite je me dis que notre petit village est quand même ...européen! (les japonais me pardonneront mais la seule chose qui les intéressent ce sont nos galeries de peinture ...mondialiste !!)
Charly prêt à partager "le coup d'cit"?

Nota: nous avons de plus en plus de galeries ce qui a fait surnommer Pont Aven (avec tendresse) "le pays des taupes"!

GIBET a écrit:

Ben quand je compte le nombre de nationalités qui viennent nous rendre visite je me dis que notre petit village est quand même ...européen! (les japonais me pardonneront mais la seule chose qui les intéressent ce sont nos galeries de peinture ...mondialiste !!)
Charly prêt à partager "le coup d'cit"?

Nota: nous avons de plus en plus de galeries ce qui a fait surnommer Pont Aven (avec tendresse) "le pays des taupes"!

Cher Gibet : je connais d'il y a 35 ans,et les Bretons étaient si acceuillants,ils
disaient qu'ils adoraient les Wallons.
Nous avions été invités chez des gens qu'on ne connaissait pas du tout (sympathiser à une terrasse de café) et bien sûr nous avons eu droit aux
crêpes et au cidre.

Cette année-là,nous avions décidé de faire toutes les côtes de France : depuis
la frontière Belge , Pas -de-Calais,Normandie,Bretagne,côte atlantique,puis côte d'azur,le bateau à Marseille pour la Corse,etc....,mais c'est la Bretagne que j'ai préféré.

Merci à toi Charly

En souvenir cette carte postale de Pont Aven d'hier et pas choisie au hasard puisque c'est les bords de l'Aven vu du bois d'Amour

GIBET a écrit:

Merci à toi Charly

En souvenir cette carte postale de Pont Aven d'hier et pas choisie au hasard puisque c'est les bords de l'Aven vu du bois d'Amour

Fichtre voila que l'éternel apprenti nous expédie sa botte de Nevers par le canal où Bérégovoy se retrouva défunt ! ... J'en réfère immédiatement à la rue Cadet pour instruction complémentaire !

GIBET a écrit:

Alors je vous invite à une petite visite de l'Europe de chez moi à Pont Aven

C'est la mer à la campagne. Et moi, quand il y a de la campagne, ça me va tres bien.


Mab -je vais peut etre en mener une contre Ungern... Par hygiene, bien sur-

La Mère Mab va nous en faire une galette aussi baveuse que les omelettes de la Mère Poulard !

Mais ta gueule, toi....



Mab