F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES.

Rappel du premier message :

LES MISÉRABLES BÉKÉS !!!





Un béké est en Martinique et en Guadeloupe un descendant de colon blanc qui était appelé historiquement "blanc créole".

Dans le langage courant de ces îles, il y a une différence béké et blanc pays qui est un individu "blanc" né et vivant dans l’île, c’est à dire intégré à la culture créole, à l’image des blancs matignon en Guadeloupe.

Lorsque l’on parle de béké dans la société martiniquaise ou guadeloupéenne, il est fait référence à une communauté, voir une classe sociale qualifié de caste par certains auteurs.

Ce groupe est propriétaire de richesse considérable, particulièrement au niveau foncier mais aussi de pans entiers de ces économies insulaires en possédant les principales sociétes d’importation et de distribution.

Cette concentration de la richesse est plus flagrante en Martinique qu’à la Guadeloupe où la Convention et Victor Hugues au profondément modifié la structure sociale de l’île lors de la période 1794-1802 est l’esclavage avait été abolie.

Le terme béké trouve sa meilleure expression à la Martinique où il désigne une caste qui refuse tout métissage avec les autres composantes ethniques de la société.

Comme il s’agit des descendants des premiers colons esclavagistes, ils possèdent la majeure partie des terres. Dans une société insulaire, la possession de la terre est cruciale, elle assure à cette caste un pouvoir hégémonique incontestable. S’agissant d’ une composante minoritaire de la population (2%), les békés travaillent à exercer une influence, notamment sur classe politique martiniquaise ou de France continentale.

I. Le pouvoir des békés

Les békés ont possédé toutes les terres et ont oeuvré à la colonisation de la Martinique au nom du Roi de France. Le système colonial s’est pleinement développé grâce à la traite des Nègres et à l’esclavage. A la révolution industrielle, lorsque la main d’oeuvre servile est devenue moins rentable que l’utilisation de machines, l’esclavage fut aboli. Les békés ont négocié avec le pouvoir, sur la base d’idées nobles d’émancipation de la personne humaine, une indemnisation conséquente. Les sommes très importantes obtenues ont été investies dans l’économie industrielle. Elles ont servi à asseoir le pouvoir des békés sur la Martinique. Les békés dominent clairement l’économie de la Martinique (90%) .

L’illusion donnée aux autres castes qu’elles possèdent une once de pouvoir économique est entretenue par la réussite entrepreneuriale d’un Mûlatre et de deux Nègres, souvent exagérées.

Détenant toutes les terres et tout le pouvoir économique à la Martinique, ils ne peuvent cependant investir le terrain politique mais y exercent toute leur influence.

II. L’influence des békés

Cette influence s’exerce pleinement sur la classe politique martiniquaise. Les politiciens martiniquais de toute orientation sont financés par les békés. Afin d’assurer la bonne marche de leurs affaires, ils ne font pas de politique au premier plan. Leurs investissements dans le tourisme, permis par la possession des terres sont protégés par les politiciens qui y voient la seule planche de salut économique de la Martinique. Ainsi en est-il du pathétique Comité Martiniquais du Tourisme qui s’evertue à trouver la bonne formule pour attirer des touristes et attribue aux efforts qu’il déploie le moindre changement de conjoncture favorable. La possession des terres est en elle-même protégée par la plantation en canne à sucre (non rentable) et en banane (non concurrentielle). Nombreux sont ensuite les politiciens qui sont invités à se lamenter du risque de perte d’emplois qu’induirait l’abandon de ces plantations. Cependant, la pénurie de terres disponibles à la construction entraine une flambée du prix des terrains. Ils ont obtenu des politiciens de France continentale, le maintien du dispositif de défiscalisation, pourtant décrié.

Les békés en profitent pleinement à trois niveaux :

Spéculation immobilière : les terrains constructibles sont mis sur le marché au compte-goutte pour entretenir la pénurie et la hausse des prix. Quelques fois, pour maximiser les gains, ils sont aussi promoteurs immobiliers des opérations de défiscalisation.
Construction d’équipement industriels sous le bénéfice de cette loi.
Arrivée massive d’investisseurs de France continentale qui sont acheteurs de ces programmes immobiliers défiscalisés. Ce sont des Blancs de la classe moyenne ou plus fortunés qui ne se soucient pas de l’exclusion immobilière que subissent les martiniquais indigènes du fait de la hausse des prix.

Il existe aussi des békés, peut-être trop rares, qui font l’honneur de cette communauté par leur dévouement et l’action caritative à laquelle ils ont consacré leur vie.

Par exemple le Père Huyghues Despointes.
Source Wikipédia

124-

Le ton employé par Sarkozi dans le journal du 13h00 est équivoque...
Il sous entend une compréhension et un soutien à Domota, non cette fois ci que la France se retire...
Mais ou est donc son intérêt à part celui d'enquiquiner les U.S.A. !!!!!

marieden a écrit:

on leur a donné la main maintenant ils veulent le bras

quand c'est fini n i ni ni ça recommence ence

Guadeloupe : le Medef ne signera pas l'accord partiel

126-

Mais si ... mais si... Marieden,
Sarkozi a les moyens de les persuader pour préserver la paix sociale, le medef signera hélas !!!!

marieden a écrit:

quand c'est fini n i ni ni ça recommence ence

Guadeloupe : le Medef ne signera pas l'accord partiel

Lawrence, Marieden ne dis pas que le MEDEF local ne le signera jamais, elle rapporte simplement une nouvelle : le MEDEF (dit qu'il) ne signera pas.
Et pas que le MEDEF, d'ailleurs, mais la grande majorité des organisations patronnales. Pour tout dire, les accords conclus à ce jour ne concernent que 20% de la population active.

Ne penses-tu pas que ce refus, probablement temporaire mais marqué, a pour but de faire sentir aux politiques qu'à partir du moment où l'État décide pour des entreprises supposées libres, rien n'empêchera le feu de se propager à la Métropole....

De plus et en Guadeloupe même, dans un an ou deux, dès que l'engagement de l'État et des collectivités locales prendra fin, qui va être appellé à supporter tout seul la totalité des libéralités accordées collectivement aujourd'hui ?

Toute personne sensée et responsable se pose la question, et les patrons en sont....

128-

Cher Biloulou,

On se posait les mêmes questions il y a 20 ans.
Ils signeront tous sans aucune conséquence pour la Métropole, on ne change pas l'histoire ni les bonnes ou mauvaises habitudes.
Une seule solution se retirer des Antilles, donnes moi une seule raison d'y rester ?
Tel est mon courroux !!!!!!!!!

Hum...

Biloulou a écrit:

Lawrence, Marieden ne dis pas que le MEDEF local ne le signera jamais, elle rapporte simplement une nouvelle : le MEDEF (dit qu'il) ne signera pas.
Et pas que le MEDEF, d'ailleurs, mais la grande majorité des organisations patronnales. Pour tout dire, les accords conclus à ce jour ne concernent que 20% de la population active.

Ne penses-tu pas que ce refus, probablement temporaire mais marqué, a pour but de faire sentir aux politiques qu'à partir du moment où l'État décide pour des entreprises supposées libres, rien n'empêchera le feu de se propager à la Métropole....

De plus et en Guadeloupe même, dans un an ou deux, dès que l'engagement de l'État et des collectivités locales prendra fin, qui va être appellé à supporter tout seul la totalité des libéralités accordées collectivement aujourd'hui ?

Toute personne sensée et responsable se pose la question, et les patrons en sont....

Les prophètes n'ont jamais eu la vie facile...

Gardons-nous bien des informations affirmations péremptoires, les causes qui produisent les mêmes effets ne se reproduisent pour ainsi dire jamais dans leur totalité.

Donc...

130-

Alors, il nous restera le fil d'Ariane......

Biloulou a écrit:

Les prophètes n'ont jamais eu la vie facile...

Gardons-nous bien des informations péremptoires, les causes qui produisent les mêmes effets ne se reproduisent pour ainsi dire jamais dans leur totalité.

Donc...

ils disent que c'est à eux de décider du montant de cette prime et je pense que c'est très raisonnable

Chère Marieden,

je vous assure qu'ils obtiendront les 200€ quoiqu'il en coute à tous.......
Et de plus les jours de grêve payés.
Croyez un vieux pirate des caraïbes !!!!

marieden a écrit:

ils disent que c'est à eux de décider du montant de cette prime et je pense que c'est très raisonnable

n'auront pas leur 200 euros, je dis que la part du MEDEF doit être décidée par le MEDEF et pas imposé.

100 euros versés par l'État pendant deux ans, 50 euros par les collectivités locales (conseils général et régional) et 50 euros par le patronat

le MEDEF veut bien signer pour une somme qu'il va déterminer lui même mais pas pour les 50 euros

135-

Bonjour Marieden,

Nous connaissons la répartition des 200€ par contre je t'assure qu'en Guadeloupe le MEDEF ni personne ne décide à l'exception des syndicats et plus particulièrement l'U.G.T.G. indépendantiste. Je me suis battu pendant 8 ans contre eux et me suis fait séquestrer quelquefois aussi !!!!!!!

marieden a écrit:

n'auront pas leur 200 euros, je dis que la part du MEDEF doit être décidée par le MEDEF et pas imposé.

100 euros versés par l'État pendant deux ans, 50 euros par les collectivités locales (conseils général et régional) et 50 euros par le patronat

le MEDEF veut bien signer pour une somme qu'il va déterminer lui même mais pas pour les 50 euros

Ce sont de grands démocrates

137-

JUST FOR FUN & FOR ALICE.................

138-

Le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges a "solennellement" appelé, samedi 28 février, à la fin de la grève générale en Guadeloupe dès lundi, estimant que l'essentiel des revendications du LKP avait été satisfait, et que la poursuite du mouvement serait "autodestructrice". Un appel jugé "tout à fait cavalier et irrespectueux" par le leader du LKP, Elie Domota, qui n'a pas indiqué les suites qu'il entendait y donner.

"Seule la signature du protocole de fin de conflit entraînera son arrêt", avait indiqué peu avant l'un de ses lieutenants Gaby Clavier. Mais selon le préfet, "l'essentiel" des revendications du LKP est "acquis" et notamment la plus "emblématique", portant sur la hausse de 200 euros des bas salaires. "Le retour à la vie normale à laquelle les Guadeloupéens aspirent s'impose désormais", a-t-il déclaré à la presse. La rentrée des classes doit se faire "normalement" lundi a ajouté M. Desforges, estimant que les enfants guadeloupéens ne devaient pas être pris en "otages". Outre l'accord salarial, M. Desforges a estimé qu'une "bonne dizaine" des 19 autres revendications importantes du LKP étaient satisfaites, notamment la baisse des prix de l'essence et de 100 produits de base ainsi que le gel des loyers.

Un suspect de 35 ans a été mis en examen, samedi 28 février, pour meurtre et tentative de meurtre et écroué dans le cadre de l'enquête sur la mort du syndicaliste Jacques Bino, tué par balle dans la nuit du 17 au 18 février à Pointe-à-Pitre. Il a déjà été condamné à trois reprises pour violences. Quatre autres personnes, âgées de 30 à 39 ans, ont également été mises en examen mais laissées libres sous contrôle judiciaire strict.
Sur le même sujet

Mais l'accord sur les salaires est au coeur d'un véritable imbroglio. Le Medef et plusieurs autres organisations patronales majoritaires, représentant notamment le secteur clé du tourisme, refusent toujours de le signer, campant sur leur propre proposition. Les médiateurs du gouvernement, dont la mission s'achève, ont eux-même reconnu samedi "la faiblesse" de cet accord partiel. Faute d'un déblocage du dialogue dans l'île, la balle pourrait se trouver rapidement dans le camp du gouvernement. M. Domota a déjà annoncé son intention de demander au ministère du travail, qui en a la faculté, d'étendre à toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de l'accord.

Le président du Medef Guadeloupe Willy Angèle a douté dimanche que l'accord soit étendu à toutes les entreprises. "On est encore en République française, ce serait vraiment extraordinaire d'étendre un accord signé par des organisations professionnelles largement minoritaires, dont une ou deux affiliées au LKP". Sans attendre l'appel à la fin de la grève, de plus en plus de commerces lèvent leurs rideaux un peu partout dans l'île. Toutes les stations service sont désormais ouvertes.

En Martinique, néanmoins, on fait encore la queue à la pompe. L'annonce d'une réouverture progressive vendredi après-midi a provoqué une ruée dans les stations. Celles-ci devraient toutes êtres opérationnelles mardi. A Fort-de-France, bloquée depuis le 5 février, les négociations ont repris dans l'après-midi. L'accord, qui paraissait jeudi à portée de main, met plus de temps que prévu à se dessiner.
Le monde.fr

comme dirait ma coiffeuse "c'est un bout sans fin"

140-

Dernière nouvelle....

Comme prévu le L.K.P.prolonge la grêve en Guadeloupe

Lawrencestradamus comme dirait Biloulou !!!!!

Lawrence en 140 a écrit:

Dernière nouvelle....
Comme prévu le L.K.P.prolonge la grêve en Guadeloupe
Lawrencestradamus comme dirait Biloulou !!!!!

Pas tout à fait, plutôt LKPtradamus, puisque c'est ce que le L.K.P. lui-même avait annoncé !

142-

Pftttt........

J'en parle depuis 5 semaines........
envers et contre tout et tous....

Biloulou a écrit:

Lawrence en 140 a écrit:

Dernière nouvelle....
Comme prévu le L.K.P.prolonge la grêve en Guadeloupe
Lawrencestradamus comme dirait Biloulou !!!!!

Pas tout à fait, plutôt LKPtradamus, puisque c'est ce que le L.K.P. lui-même avait annoncé !

Et il y a 5 semaines il y avait quoi à signer ?

144-

Le Medef de Guadeloupe s'est dit prêt à signer l'accord salarial du 26 février sous condition, rapprochant un peu plus l'île de la fin d'un conflit qui dure depuis plus de six semaines.

Dans la matinée, François Fillon avait appelé le patronat local à signer cet accord salarial afin de mettre un terme à la grève dans une île "au bord du gouffre" et avait mis en garde le collectif LKP contre toute atteinte à l'ordre public.

Un accord cadre sur les salaires a par ailleurs été trouvé mardi dans l'île voisine de la Martinique, en grève depuis 27 jours. Il porte sur une augmentation de salaire de 200 euros pour les personnes gagnant jusqu'à 1,4 smic.

Sur France Info, le président du Medef de Guadeloupe, Willy Angèle a dit qui était "prêt à signer si on optimisait certaines clauses dangereuses" de l'accord conclu la semaine dernière entre plusieurs organisations patronales minoritaires et le LKP, à l'origine de la grève générale contre la vie chère.

Il a notamment souhaité qu'on clarifie qui paierait la prime promise par l'Etat une fois le délai de deux ans écoulé.

De plus, Willy Angèle a annoncé qu'il ferait mardi "une recommandation à l'ensemble de ses adhérents, qui consiste à verser les primes de vie chère qui évolueront entre 50 et 100 euros, de manière à ce que cette problématique de bas salaires soit traitée".

Selon lui, l'accord actuel "présente un certain danger pour notre développement économique".

Pour Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances en Outre-Mer, "toutes les parties ont ainsi l'occasion de pouvoir sortir la tête haute de ce conflit".

"Il revient au collectif LKP de prendre ses responsabilités pour mettre un terme à cet engrenage de destruction massive des emplois et des entreprises. Il faut tout faire pour éviter à l'archipel un retour dix ans en arrière", ajoute-t-il dans un communiqué.

NAVETTES AVANT SIGNATURE

Lundi, le LKP a amendé le protocole de fin de conflit proposé par le préfet de Guadeloupe et le texte devrait faire encore l'objet de nombreux échanges avant signature.

En outre, les différents acteurs devaient reprendre mardi les négociations sur la baisse des prix entamées la veille à la sous-préfecture de Pointe à Pitre.

LKP, sous-préfet et distributeurs ont décidé de travailler sur la base d'une cinquantaine de familles de produits de première nécessité, qui devraient faire l'objet d'une baisse.

"L'économie de la Guadeloupe est au bord du gouffre. Il va y avoir de toutes façons des dégâts considérables liés à la longueur de ce conflit", a déclaré le Premier ministre, sur Europe 1.

"Il y a un accord qui aujourd'hui est acceptable par tout le monde. Il faut que le Medef accepte les augmentations qui ont été décidées et les procédures mises en place par le ministère du Travail y pourvoiront", a-t-il ajouté.

Pour la socialiste Ségolène Royal, l'Etat doit clore l'imbroglio guadeloupéen en intervenant.

"Il faut étendre cet accord par volonté ministérielle, c'est l'article 22-61 du Code du Travail, c'est assez simple, ça peut être fait aujourd'hui", a déclaré sur France 2 la présidente de la région Poitou-Charentes.

Face à un conflit émaillé de violences, qui a fait un mort, François Fillon a en outre pressé le LKP d'Elie Domota de respecter l'Etat de droit.

"L'ordre public doit être restauré, le travail doit reprendre", a dit le Premier ministre.

"Il n'est pas question que le LKP aille dans chaque entreprise pour forcer les dirigeants à accepter des augmentations de salaires. Ça n'est pas comme ça que fonctionne la République, on est dans un Etat de droit", a-t-il dit.
Reuters.

Bref, comme tout le monde s'attendait dès le début, le MEDEF déclare ne pas signer l'accord tel que voulu à l'origine par les leaders du LKP.

Le spécialiste de l'astronomie est Augustus (ave sur lui) mais...

Mais est-ce que les exigeances du LKP n'étaient pas 200,00 euros/mois d'augmentation de tous les salaires ?

Questions corrélatives :

1. Est-ce que le texte en négociation prévoit une augmentation de 200,00 euros/mois pour tous les salaires ou seulement pour les moins 1,4 smic ?
2. Est-ce les salaires qui sont augmentés ou bien en partie les salaires (50 euros), plus un cadeau des Collectivités locales (50 euros), plus un autre cadeau de l'État (100 euros) pendant deux ans ?

C'est juste pour faire une prophétie retrospective moi aussi....

148-

Cher Biloulou,

La base demandait 200€ net pour tous les salaires de 1 à 1,4 smic, le reste pour eux importe peu , ils ne parlent jamais de charges ni de perspectives retraites cumulées....

Donc , ils ont obtenus gain de cause COMME PRÉVU
Parole de vieil antillais..........



Laissons leur une part de connerie....

Biloulou a écrit:

Le spécialiste de l'astronomie est Augustus (ave sur lui) mais...

Mais est-ce que les exigeances du LKP n'étaient pas 200,00 euros/mois d'augmentation de tous[/] les [u]salaires ?

Questions corrélatives :

1. Est-ce que le texte en négociation prévoit une augmentation de 200,00 euros/mois pour tous les salaires ou seulement pour les moins 1,4 smic ?
2. Est-ce les salaires qui sont augmentés ou bien en partie les salaires (50 euros), plus un cadeau des Collectivités mocales (50 euros), plus un autre cadeau de l'État (100 euros) pendant deux ans ?
   

C'est juste pour faire une prophétie retrospective moi aussi....

149-

Et vive la liberté d’expression !!


Pour info le LKP devant le refus du Medef Guadeloupe de signer leurs revendications a décidé
depuis lundi de faire signer individuellement les entreprises. Voici comment ils négocient la chose.
C’est arrivé hier à une de mes connaissances d’une entreprise en Guadeloupe.
Le LKP débarque en nombre et très menaçant en exigeant du dirigeant la signature d’un accord
d’entreprise contenant les revendications. Le dirigeant refuse. Les syndicalistes lui ont dit
« on a déjà pillé votre entrepôt » (ce qui est malheureusement vrai), maintenant il risque de brûler.
Il s’en sort bien , j’en ai connu qui se sont retrouvés à leur domicile avec les chiens et un pistolet sur la tête.
Ayant vécu dix ans aux Antilles et ayant connu déjà ce genre de négociations, quelques infos dont on parle peu :

1// les fonctionnaires représentent 40% de la population active et ont un salaire majoré de 40% par rapport à la métropole.

2// les fonctionnaires représentent 80% de la masse salariale globale de la Guadeloupe.
90% des fonctionnaires en Guadeloupe sont Antillais, donc les blancs métropolitains à bénéficier de cet avantage sont l’exception.

3// en Guadeloupe vous n’avez pas de facture de chauffage, pas d’achat de vêtement d’hiver pour vous et votre famille (regardez ce que celà vous coûte)

4// en Guadeloupe vous bénéficiez de 30% d’abattement sur vos impôts.

5// le coût élevé de la vie est dû pour une petite partie à certains monopoles (notamment la SARA qui distribue l’essence).

Ce qui fait monter les prix c’est principalement l’octroi de mer, impôt qui date de l’époque coloniale et qui va aux communes, au conseil général, conseil régional etc…mais aussi aux administrations qui outre la fâcheuse habitude d’embaucher plus que nécessaire, ont tendance à vivre fastueusement.

6// les produits locaux ne sont pas donnés. Pour exemple l’igname importé de France (Loiret) est moins cher que celui produit localement.

En Guadeloupe vous avez :

Les fonctionnaires qui vivent dans l’opulence.

Les salariés qui ont la plupart du temps du mal à joindre les deux bouts.

Les chômeurs et RMIstes qui survivent.

Et il y a surtout le fait que tout le monde vit bien au dessus de ses moyens et fait appel systématiquement au crédit.

Et comme il faut bien que quelqu’un soit la cause de tous les maux, c’est le blanc qui porte le chapeau.

Pour une vraie égalité sociale on devrait payer les fonctionnaires comme en métropole.

et utiliser ainsi les 40% économisés (ce qui représente une sacrée somme) pour alimenter les caisses des communes

ce qui permettrait de supprimer l’impôt colonial (octroi de mer) et ainsi faire baisser le coût de la vie en Guadeloupe.

Mais je ne pense pas que ce soit dans l’objectif du LKP pour qui ce serait plutôt que tout le monde soit payé

comme les fonctionnaires donc une masse salariale majorée de 40% pour les entreprises.



La bourse dévisse !! Un conseil c’est le moment d’investir en Guadeloupe.

Je ne connais pas de département en métropole bénéficiant des avantages des DOM.

Ce n’est pas pour rien que Rocard les appelait [b]« les danseuses de la France »

En Guadeloupe le plus dur reste à venir, les conséquences de la grève : plus de 500 sociétés qui vont fermer,

environ 15.000 chômeurs en plus (le leader du LKP étant le sous directeur de l’ ANPE il va faire le plein),

les investisseurs qui partent en courant.

Et par conséquent encore plus d’inégalités sociales, la situation risque de devenir explosive …

Sur ces bonnes paroles, bonne fin de journée