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Sujet: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 11/2/2009, 02:55
Rappel du premier message :
LES MISÉRABLES BÉKÉS !!!
Un béké est en Martinique et en Guadeloupe un descendant de colon blanc qui était appelé historiquement "blanc créole".
Dans le langage courant de ces îles, il y a une différence béké et blanc pays qui est un individu "blanc" né et vivant dans l’île, c’est à dire intégré à la culture créole, à l’image des blancs matignon en Guadeloupe.
Lorsque l’on parle de béké dans la société martiniquaise ou guadeloupéenne, il est fait référence à une communauté, voir une classe sociale qualifié de caste par certains auteurs.
Ce groupe est propriétaire de richesse considérable, particulièrement au niveau foncier mais aussi de pans entiers de ces économies insulaires en possédant les principales sociétes d’importation et de distribution.
Cette concentration de la richesse est plus flagrante en Martinique qu’à la Guadeloupe où la Convention et Victor Hugues au profondément modifié la structure sociale de l’île lors de la période 1794-1802 est l’esclavage avait été abolie.
Le terme béké trouve sa meilleure expression à la Martinique où il désigne une caste qui refuse tout métissage avec les autres composantes ethniques de la société.
Comme il s’agit des descendants des premiers colons esclavagistes, ils possèdent la majeure partie des terres. Dans une société insulaire, la possession de la terre est cruciale, elle assure à cette caste un pouvoir hégémonique incontestable. S’agissant d’ une composante minoritaire de la population (2%), les békés travaillent à exercer une influence, notamment sur classe politique martiniquaise ou de France continentale.
I. Le pouvoir des békés
Les békés ont possédé toutes les terres et ont oeuvré à la colonisation de la Martinique au nom du Roi de France. Le système colonial s’est pleinement développé grâce à la traite des Nègres et à l’esclavage. A la révolution industrielle, lorsque la main d’oeuvre servile est devenue moins rentable que l’utilisation de machines, l’esclavage fut aboli. Les békés ont négocié avec le pouvoir, sur la base d’idées nobles d’émancipation de la personne humaine, une indemnisation conséquente. Les sommes très importantes obtenues ont été investies dans l’économie industrielle. Elles ont servi à asseoir le pouvoir des békés sur la Martinique. Les békés dominent clairement l’économie de la Martinique (90%) .
L’illusion donnée aux autres castes qu’elles possèdent une once de pouvoir économique est entretenue par la réussite entrepreneuriale d’un Mûlatre et de deux Nègres, souvent exagérées.
Détenant toutes les terres et tout le pouvoir économique à la Martinique, ils ne peuvent cependant investir le terrain politique mais y exercent toute leur influence.
II. L’influence des békés
Cette influence s’exerce pleinement sur la classe politique martiniquaise. Les politiciens martiniquais de toute orientation sont financés par les békés. Afin d’assurer la bonne marche de leurs affaires, ils ne font pas de politique au premier plan. Leurs investissements dans le tourisme, permis par la possession des terres sont protégés par les politiciens qui y voient la seule planche de salut économique de la Martinique. Ainsi en est-il du pathétique Comité Martiniquais du Tourisme qui s’evertue à trouver la bonne formule pour attirer des touristes et attribue aux efforts qu’il déploie le moindre changement de conjoncture favorable. La possession des terres est en elle-même protégée par la plantation en canne à sucre (non rentable) et en banane (non concurrentielle). Nombreux sont ensuite les politiciens qui sont invités à se lamenter du risque de perte d’emplois qu’induirait l’abandon de ces plantations. Cependant, la pénurie de terres disponibles à la construction entraine une flambée du prix des terrains. Ils ont obtenu des politiciens de France continentale, le maintien du dispositif de défiscalisation, pourtant décrié.
Les békés en profitent pleinement à trois niveaux :
Spéculation immobilière : les terrains constructibles sont mis sur le marché au compte-goutte pour entretenir la pénurie et la hausse des prix. Quelques fois, pour maximiser les gains, ils sont aussi promoteurs immobiliers des opérations de défiscalisation. Construction d’équipement industriels sous le bénéfice de cette loi. Arrivée massive d’investisseurs de France continentale qui sont acheteurs de ces programmes immobiliers défiscalisés. Ce sont des Blancs de la classe moyenne ou plus fortunés qui ne se soucient pas de l’exclusion immobilière que subissent les martiniquais indigènes du fait de la hausse des prix.
Il existe aussi des békés, peut-être trop rares, qui font l’honneur de cette communauté par leur dévouement et l’action caritative à laquelle ils ont consacré leur vie.
Par exemple le Père Huyghues Despointes. Source Wikipédia
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Message
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 174- Alcool frelaté que tout ça 6/3/2009, 11:35
Você pensa que cachaça é água Cachaça não é água não...
(Rien ne vaut la caipirinha ! )
Invité Invité
Sujet: ALORS SARKO, OU EN EST L'ÉTAT DE DROIT ? 6/3/2009, 16:38
175-
Guadeloupe: Elie Domota menace les entreprises non signataires.
Le leader du LKP a annoncé qu'il poursuivrait les blocages si les entreprises n'appliquent pas l'accord sur les salaires. L'un des portes paroles de l'UMP, Frédéric Lefebvre, y voit des «opérations d'intimidation» menées par des «tontons macoutes du LKP». Libération.fr
Au lendemain de l’accord de sortie de crise en Guadeloupe, le «collectif contre l’exploitation» qui a mené 44 jours de grève générale maintenait la pression. «Nous n’arrêterons pas et je l’ai dit au préfet», a lancé jeudi soir à Télé-Guadeloupe, Elie Domota, à propos des manifestations et blocages d’entreprises qui se sont poursuivis.
Le texte négocié par le LKP, extrêmement détaillé, compte 165 articles aussi bien sur le prix de la baguette, l’embauche d’enseignants ou l’octroi de billets d’avions à prix réduits. L’accord «Jacques Bino», du nom du syndicaliste tué par balle lors de deux journées d’émeutes qui ont secoué l’île, prévoyant une augmentation de 200 euros des bas salaires lui est annexé.
«Soit ils appliqueront l’accord (prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe. Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage», a ajouté le leader du LKP. Une référence directe aux descendants de colons blancs, accusés de monopoliser les richesses, qui ravive le spectre de tensions raciales dans une île à l’histoire marquée par l’esclavage.
Et alors qu’une bonne partie du patronat guadeloupéen reste rétif à l’accord conclu dans la nuit de mercredi à jeudi pour mettre fin au conflit, M. Domota a appelé à boycotter les entreprises refusant de l’appliquer, notamment dans la grande distribution.
Les «tontons macoutes du LKP»
Frédéric Lefebvre, un des porte-parole de l’UMP, a dénoncé les «opérations d’intimidation» menées selon lui par «des sortes de tontons macoutes du LKP en Guadeloupe» et il a demandé au leader du collectif, Elie Domota, de «se calmer».
M. Domota, «on voit bien que c’est un indépendantiste et il a sans doute l’impression qu’il a été élu président de la République de la Guadeloupe (...) Il faut qu’il se calme», a déclaré M. Lefebvre à RMC.
«Je pense qu’aujourd’hui il faut faire cesser ces opérations d’intimidation qui ressemblent plus à des opérations de type mafieuses», a aussi affirmé le député des Hauts-de-Seine, évoquant des reportages en Guadeloupe où on voit agir «des sortes de tontons macoutes du LKP».
Selon lui, le Medef de Guadeloupe n’est certes «pas le plus progressiste de France» mais la Guadeloupe a «une tradition de violence dans les mouvements sociaux».
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 176- Je ne sais pas pourquoi... 6/3/2009, 20:35
Je ne sais trop bien pourquoi mais je pense subitement à Jimmy Hoffa, qui fut le patron du Syndicat US des camionneurs, le plus riche syndicat au monde de tous les temps...
Probablement mafieux et en tout cas blanchisseur d'argent pour l'honorable famille, il est disparu sans laisser de traces en 1975.
Mais pourquoi je pense à lui ?
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 6/3/2009, 20:48
Beuf............
Il a du lui aussi tomber dans la farine !!!!!
Biloulou a écrit:
Je ne sais trop bien pourquoi mais je pense subitement à Jimmy Hoffa, qui fut le patron du Syndicat US des camionneurs, le plus riche syndicat au monde de tous les temps...
Probablement mafieux et en tout cas blanchisseur d'argent pour l'honorable famille, il est disparu sans laisser de traces en 1975.
Mais pourquoi je pense à lui ?
Invité Invité
Sujet: HUM.... COMME PRÉVU, ON N'EST PAS ENCORE SORTI DE L'AUBERGE !!! 23/3/2009, 13:43
178-
Elie Domota : "On demande un peu de respect"
La mise en place d'"ateliers locaux", sous la responsabilité d'un préfet ad hoc, Richard Samuel, marquera le lancement des Etats généraux de l'outre-mer, début avril. Nicolas Sarkozy devrait se rendre aux Antilles dans la troisième semaine d'avril. Une synthèse des travaux aura lieu à Paris fin mai ou début juin. Durant cette période, le chef de l'Etat présidera un conseil interministériel sur l'outre-mer.
Le porte-parole du LKP (Collectif contre l'exploitation), Elie Domota, qui a porté le plus long mouvement social de la Guadeloupe, du 20 janvier au 4 mars, se montre sceptique vis-à-vis des Etats généraux, qui perdront beaucoup de sens si le LKP n'y participe pas.
Le LKP participera-t-il aux Etats généraux de l'outre-mer?
Pour le moment, je ne sais pas ce que c'est. Les Guadeloupéens posent le problème de la ségrégation sociale et le gouvernement leur répond évolution statutaire. Au problème de la domination d'une communauté sur toute la population, il répond atelier sur la formation des prix. Face au racisme à l'embauche, il propose une réunion sur le dialogue social. Quand on veut noyer un problème, on crée une commission. On est dans une tradition bien française. On ne répond pas aux questions. Ce sont les Guadeloupéens eux-mêmes qui doivent trouver les voies et les moyens de leur développement et de leur avenir.
La politique de la chaise vide, n'est-ce pas manquer une occasion de mettre à plat tous les problèmes qui minent l'outre-mer?
Les thèmes choisis ne correspondent en rien aux revendications posées. La question ce n'est pas la formation des prix mais le monopole et l'abus de position qu'exercent un certain nombre de familles depuis des décennies. Nous ne savons pas à quoi servent les Etats généraux. S'il s'agit une fois de plus de prendre les mêmes avec costume et cravate et de les mettre dans un bureau pour décider en quelques semaines de notre avenir à vingt ou vingt-cinq ans, ce n'est pas la peine. Qu'on nous fournisse une explication claire et on donnera une réponse!
Yves Jégo n'a-t-il pas promis de s'atteler au problème de la mémoire?
Cela fait des mois que nous avons écrit à M. Jégo sur le problème de la tuerie de mai 1967 [où plusieurs dizaines d'ouvriers en grève avaient été tués par des CRS]. La seule réponse, c'est un courrier d'accusé de réception. Des historiens guadeloupéens travaillent depuis des décennies sur cette question. Jusqu'à présent, ils ont été totalement occultés. Ce dossier doit être traité par les Guadeloupéens pour les Guadeloupéens et porté par ses historiens.
Les entreprises appliquent- elles l'accord Bino qui promet 200 euros d'augmentation aux très bas salaires ?
La grande distribution, l'hôtellerie, le BTP ont signé cet accord. Les Hayot, Despointes, Lemetayer, Aubery, toutes les grandes fortunes de la place ont fini par le signer et le travail a repris. Donc il n'y a aucune raison pour que le Medef continue à faire opposition à l'application de cet accord, ou plutôt à son extension.
Demandez-vous le paiement des jours de grève, comme dans la canne?
Ce sont des choses qui doivent être discutées dans chaque entreprise. Dans la canne, la baisse du prix du carburant obtenue grâce au mouvement social va permettre des économies immenses. Ceux qui étaient dans la rue veulent en bénéficier.
En souhaitant que les patrons blancs s'en aillent, vous vous êtes exposé à l'accusation de racisme.
On n'a jamais dit cela! C'est une déformation volontaire des propos, entretenue par l'UMP. Un accord a été signé pour augmenter les salaires et le pouvoir d'achat. Curieusement, les plus riches ont refusé de l'appliquer. On leur a simplement dit : si vous aimez la Guadeloupe et les Guadeloupéens, signez l'accord Bino, sinon nous resterons en grève et nous inviterons la population à n'acheter ni un clou, ni un bonbon à la menthe chez vous. C'est quand même fort : nous subissons l'exclusion au travail, la discrimination à l'embauche, dans les boîtes de nuit, on nous traite comme des "ultra-périphériques" et quand nous demandons l'égalité sociale, on nous qualifie de racistes.
Pourtant, à aucun moment dans notre histoire nous n'avons cherché à dominer qui que ce soit. Rien n'a changé en termes de rapport de classes et de races. Quelle commune en métropole accepterait qu'une entreprise s'installe et que les locaux ne puissent pas y travailler? Nous serions bons pour la musique, pour le foot, et même pour le concours de Miss France, mais dès qu'il s'agit d'accéder à des postes d'encadrement, il y a un problème. On demande un peu de respect. Le Monde.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Question quizz 23/3/2009, 14:01
Combien de serveuse noir connaissez vous ???
Encore a Montréal, les Québécois se disent non-racistes, mais je ne connais aucune serveuse noir.
J'ai été 15 ans dans la restauration, et j'ai même travaillé 6 ans dans un hotel 4 étoile de Marriott, et je n'ai jamais vu ni serveur ni serveuse noir.
Le seul endroit ou elle sont acceptée, les clubs de danseuse.
Et vous, dans vos villes blanches, comment c'est ???
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 23/3/2009, 18:24
Encore a Montréal, les Québécois se disent non-racistes, mais je ne connais aucune serveuse noir.
J'ai été 15 ans dans la restauration, et j'ai même travaillé 6 ans dans un hotel 4 étoile de Marriott, et je n'ai jamais vu ni serveur ni serveuse noir.
Le seul endroit ou elle sont acceptée, les clubs de danseuse.
Et vous, dans vos villes blanches, comment c'est ???
Viens à Paris ... tu ne seras pas déçu du voyage !
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 23/3/2009, 21:18
Encore a Montréal, les Québécois se disent non-racistes, mais je ne connais aucune serveuse noir.
J'ai été 15 ans dans la restauration, et j'ai même travaillé 6 ans dans un hotel 4 étoile de Marriott, et je n'ai jamais vu ni serveur ni serveuse noir.
Le seul endroit ou elle sont acceptée, les clubs de danseuse.
Et vous, dans vos villes blanches, comment c'est ???
Viens à Paris ... tu ne seras pas déçu du voyage !
Le patron est blanc et la majorité de la clientèle aussi ?
Ou tu parles de ghetto ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 182- ? 25/3/2009, 09:14
Il paraît que le président de la Guadeloupe ne souhaite pas rencontrer le président de la France.
Est-ce une éventualité prévisible ? Qu'en pense Lawrence ?
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 25/3/2009, 10:39
183-
Le vrai problème est le suivant :
« Le syndicat UTT-UGTG ne bénéficie pas de la présomption de représentativité posée à l’article L 412-4 du Code du Travail du fait de son absence d’affiliation à une organisation représentative sur le plan national énumérée au sein de l’arrêté du 31 mars 1966."
DONC DOMOTA N'EST PAS UN INTERLOCUTEUR CE QUI EST ABERRANT QUAND IL REPRÉSENTE 70% DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS !!!!!
»
Biloulou a écrit:
Il paraît que le président de la Guadeloupe ne souhaite pas rencontrer le président de la France.
Est-ce une éventualité prévisible ? Qu'en pense Lawrence ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 184- 25/3/2009, 10:42
Un vrai sac à noeuds, cette histoire...
Invité Invité
Sujet: ET TOUT RECOMMENCE.......ILS SONT MAJORITAIRES !!!! 6/4/2009, 10:51
185-
Guadeloupe: le LKP a choisi "la marginalisation", selon Yves Jégo
Alors que l'Assemblée nationale examine à partir de ce lundi le projet de loi sur l'Outre-mer, le secrétaire d'Etat Yves Jégo s'est prononcé lundi pour l'extension de l'augmentation de 200 euros à tous les bas salaires en Guadeloupe, tout en déplorant que le syndicat guadeloupéen LKP ait choisi "la marginalisation".
"Il faut engager la discussion sociétale. Tous les élus vont participer" aux états généraux de l'outre-mer, "ce sont eux qui ont la légitimité ils ont été élus", a-t-il estimé sur France-2. Une "poignée d'individus qui prennent la tète de revendications sociales, n'ont pas tort sur tout, mais ils n'ont pas la légitimité des élus".
"Le LKP avait deux choix à la sortie des manifestations, soit de rentrer dans la concertation -je regrette qu'il ne rentre pas dans la concertation- soit d'être la marginalisation. Ils ont choisi d'être dans la marginalisation", a déploré Yves Jégo. "Je pense que les Guadeloupéens ne seront pas très satisfaits de cette position parce qu'ils attendaient que le LKP soit aussi force de propositions", a-t-il noté.
Interrogé sur l'élargissement de l'augmentation de 200 euros des bas salaires à toutes les entreprises de Guadeloupe, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer s'est déclaré "favorable à l'extension de cet accord en prenant modèle sur ce qui s'est passé en Martinique". "Mais c'est le ministre du Travail va l'annoncer", a-t-il précisé.
"En Martinique, il y a un accord qui a été signé qui permet des augmentations de salaires dans les mêmes conditions qu'en Guadeloupe. Cet accord ne préjuge pas de ce qui se passera dans trois ans", a-t-il noté.
Quant à une visite de Nicolas Sarkozy, Yves Jégo a précisé que "les choses approchent (...)la date sera fixée très vite". "Les états généraux c'est avril/mai, avec une synthèse en juin à Paris: c'est dans ce calendrier-là". AP
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 25/6/2009, 16:41
C’est une visite délicate qui attend Nicolas Sarkozy. Le chef de l’État se rend jeudi en Martinique et vendredi en Guadeloupe, où il est attendu "de pied ferme" par le LKP et son porte-parole Elie Domota, fer de lance du mouvement de grève contre la vie chère du début d’année.
Officiellement, le président de la République vient faire le point sur l’avancée des travaux dans le cadre des états généraux de l’outre-mer, lancés le 21 avril et dont les conclusions seront rendues à la rentrée.
Nicolas Sarkozy vient aussi, selon son entourage, "rappeler un certain nombre de principes républicains". Premier visé, le LKP, le Collectif contre l’exploitation à l’origine d’un mouvement qui a paralysé la Guadeloupe pendant 44 jours et la Martinique 38 jours, de janvier à mars.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 25/6/2009, 16:58
La loutre de mer
Je suis un mammifère. Je vis dans l'océan Pacifique près des côtes d'Amérique du Nord. J'ai plein de poils pour me tenir chaud et j'ai l'air d'une jolie peluche. Mais je mesure plus d'un mètre !
J'adore nager. Mes pattes palmées et ma longue queue servent à nager vite. Mes petites oreilles se referment quand je plonge. Comme ça, l'eau n'y entre pas !
J'utilise des pierres comme outil ! Pour manger mes coquillages, je fais la planche à la surface de l'eau. Je mets un galet sur mon ventre puis j'écrase la coquille dessus. À table ! Oups ! J'ai oublié mon galet au fond de l'eau.
Mon plat préféré c'est... les oursins et les coquillages. Même quand l'eau est trouble, je vais pêcher car je me dirige avec mes longues moustaches blanches.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 26/6/2009, 18:21
Citation :
"Sarkozy annonce un référendum sur l'autonomie de la Martinique"
Le Président de la République a annoncé qu'il consultera les Martiniquais par référendum sur la question de l'autonomie.
"Je vous annonce clairement que j'ai l'intention de consulter les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire comme la Constitution m'y autorise", a dit le chef de l'État lors d'un discours à Fort-de-France.
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 28/6/2009, 07:50
Citation :
Sarkozy a souillé sa chemise aux Antilles
Le discours de Nicolas Sarkozy, hier, à Petit-Bourg. : Reuters
Le visage creusé et ruisselant, la chemise trempée, Nicolas Sarkozy improvise un bilan de son déplacement aux Antilles. «Les gens n'attendent pas de discours lyrique, dégoulinant de bons sentiments, confie-t-il, à Baie-Mahault, à l'ombre d'une buvette écrasée de chaleur. Ils attendent des résultats. Il faut arrêter d'avoir ce comportement un peu colonial. Moi aussi, je sais serrer des mains. Le folklore, on voit ce que ça donne.»
Dernière édition par Bertrand le 28/6/2009, 07:52, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 28/6/2009, 07:51
Invité Invité
Sujet: NICOLAS ET SON NOEUD PAPILLON....... 28/6/2009, 18:13
191-
Mes chers compatriotes, Je suis heureux de pouvoir m’adresser à vous, ici, sur cette terre de Guadeloupe avec laquelle j’ai tissé au fil du temps un lien particulier. Durant ces dernières années, je suis venu à plusieurs reprises à votre rencontre : comme Ministre de l’Intérieur, comme candidat à l’élection présidentielle et, aujourd’hui, comme Chef de l’Etat. On peut, sans doute, me trouver beaucoup de défauts, mais on ne peut pas me reprocher l’inconstance. Mon attachement à la Guadeloupe et aux Guadeloupéens a toujours été fort, viscéral, comme l’est votre attachement à l’égard de notre République. Vous m’avez toujours accueilli avec chaleur et amitié mais vous avez toujours été exigeants. A chaque fois, j’ai tenu à répondre à cette exigence en m’adressant à vous de manière franche et directe, comme on le fait entre amis. J’ai voulu que notre relation se construise sur la confiance et la responsabilité. Aujourd’hui, je ne suis pas venu vous faire un grand discours émaillé d’annonces. Je suis venu vous parler avec mon coeur, vous parler de l’essentiel : du lien qui nous unit et de notre République. * La crise qu’a connue la Guadeloupe nous a tous interpellés: Français de Guadeloupe et de métropole, élus, partenaires sociaux, représentants de l’État. Il ne me viendrait pas une seconde à l’esprit d’en minimiser la signification et la portée. Je ne sous-estime pas ce que vous avez pu ressentir. Je sais que certains d’entre vous ont pu éprouver un sentiment d’abandon, accentué par l’effet de l’éloignement. Mais croyez le bien, durant cette crise longue et complexe, il ne s’est pas passé un jour où je n’ai pas suivi ce qui se passait ici avec la plus grande attention. Beaucoup des décisions qui ont été prises l’ont été dans le but d’assurer, en priorité, la sécurité des personnes et des biens. Tout n’a pas été parfait, je le sais, mais nous avons évité le pire, même si je n’oublie pas qu’un homme est mort en Guadeloupe. Pendant cette crise ont été mis à jour des problèmes bien réels : la transparence des prix, le pouvoir d’achat, la répartition des richesses mais aussi l’accès des Guadeloupéens aux responsabilités dans l’entreprise et la Haute administration. Seul le prononcé fait foi 1/7 Je vous l’ai dit, dès le 19 février dernier : je sais le sentiment d’injustice qui vous habite face à certaines inégalités. Et ce sentiment, je le partage sur bien des points. C’est la raison pour laquelle j’ai pris l’initiative de réunir vos élus à l’Élysée et ai décidé d’un certain nombre de mesures d’urgence qui étaient nécessaires : mise en place du RSTA pour les plus modestes, aide à la restauration scolaire ou encore alignement du forfait de charges de l’allocation logement ... Au-delà de ces mesures d’urgence, nous avons définitivement adopté de façon consensuelle, la « loi pour le développement économique des outre-mer », la « LODEOM », le 13 mai dernier. Cette loi porte en elle les germes d’un développement économique endogène au bénéfice de l’emploi local et du pouvoir d’achat. LA LODEOM, c’est un contrat de confiance passé avec vous. C’est une loi qui affirme la capacité des territoires d’outre-mer, et donc de la Guadeloupe, à générer leurs propres emplois, à créer leurs propres richesses, à prendre en charge leur destin. Je fais confiance aux Guadeloupéens, et notamment aux chefs d’entreprises, pour se saisir des nouveaux outils que nous avons mis à leur disposition. Je pense notamment aux zones franches globales d’activités que j’avais promises lors de la campagne présidentielle et qui sont aujourd’hui créées. Je pense à l’aide aux intrants et aux extrants pour compenser les coûts de transport des matières premières avec l’Union européenne et favoriser la production et la transformation de produits locaux. La LODEOM est donc une étape importante sur le chemin du développement mais elle n’a évidemment pas vocation à répondre à toutes les questions soulevées par la crise. C’est la raison pour laquelle j’ai proposé à vos élus -- qui l’ont accepté – d’organiser la plus grande consultation jamais réalisée par un Gouvernement sur l’avenir de l’outre-mer. L’Etat, avec les élus locaux d’outre-mer, a défini une méthode et fourni des moyens pour que chacun puisse s’exprimer librement et en confiance. C’est, en revanche, à vous qu’est revenue la tâche de faire émerger des idées neuves pour préparer l’avenir de vos territoires, votre avenir. Je crois sincèrement en cette démarche des Etats généraux décentralisés. Je m’étais d’ailleurs engagé à venir en Guadeloupe dans ce cadre. Cette promesse, je la tiens aujourd’hui. Je suis convaincu que seul le dialogue, seul un travail approfondi en commun peuvent apporter des solutions durables. Aucune solution ne peut naître du désordre et de la violence. Aujourd’hui, les États généraux, vos Etats généraux, sont bien engagés et je vous en remercie. Des dizaines de réunions, des milliers de contributions viennent progressivement nourrir notre réflexion commune. J’y attache un grand prix et je suis avec beaucoup d’attention l’évolution de vos débats. Le point d’étape que vos rapporteurs généraux viennent de faire augure bien de la suite de vos travaux. Si vous faites émerger des propositions concrètes et audacieuses, vous pourrez compter sur moi pour les faire vivre et vous accompagner sur le chemin que vous aurez choisi d’emprunter. Je présiderai, pour cela, le premier « Conseil interministériel de l’Outre-mer » de l’histoire de la République, à la fin du mois d’octobre. En revanche, et parce qu’un large travail de consultation démocratique a été engagé en accord avec vos élus, je serai très ferme sur le respect des principes républicains en Guadeloupe. Alors que des accords ont été conclus, que des mesures importantes ont été prises et qu’un processus de travail collectif a été engagé, je constate que des grèves se poursuivent avec leurs lots de défilés, d’occupations et d’invectives entre Guadeloupéens. Je m’interroge sur les finalités poursuivies par ceux qui entretiennent ces désordres de façon souvent artificielle. Le droit de grève est un droit légitime. Il est un outil de revendication normal dans notre pays. Mais il ne peut être utilisé comme un instrument de propagande et de déstabilisation politique. Je vous le dis tout net : je ne suis pas prêt à accepter l’inacceptable. Seul le prononcé fait foi 2/7 Je n’accepterai pas que, sur le territoire de la République, l’on menace ouvertement des responsables publics ou l’on constitue des groupes d’intimidation violents. L’autorité de l’Etat sera assurée, comme partout ailleurs sur le territoire national. Je n’accepterai pas que, sur le territoire de la République, l’on stigmatise une catégorie de citoyens en raison de leur origine, quelle que soit cette origine. Je n’accepterai pas que, sur le territoire de la République, l’on entrave le fonctionnement démocratique de nos institutions, en empêchant vos élus locaux de se réunir, ou en contestant à un tribunal le droit de délibérer librement. La démocratie est notre bien le plus cher. Certains de nos compatriotes sont morts pour l’obtenir et la défendre. Leurs successeurs se sont battus pour la faire vivre. Les Guadeloupéens ont versé leur sang pour défendre la démocratie et la liberté, qui sont indissociables. La cérémonie d’hommage aux dissidents antillais que j’ai présidée, hier, à Fort-de-France nous l’a rappelé avec force… Nous avons fait le choix d’une société dans laquelle les orientations politiques et les décisions économiques se font dans les urnes, par un vote libre. Rien ne peut se substituer à la légitimité démocratique. Ce mécanisme qui garantit que chacun, dans le secret de l’isoloir, peut s’exprimer librement sans subir de pressions. Ce mécanisme qui garantit que tous les citoyens puissent faire entendre leur voix, y compris la majorité silencieuse qui ne manifeste pas. Aujourd’hui, je sais combien l’atmosphère est encore lourde dans l’Archipel… Les Guadeloupéens ont encore du mal à se parler entre eux. A force de rendre l’ « Autre » toujours responsable de tous les maux, la méfiance et le ressentiment se sont installés un peu partout. Cet « Autre » si commode à désigner comme bouc-émissaire: le voisin, le patron, le Français de l’Hexagone, l’élu, le représentant de l’Etat, l’immigré… Est-ce de cette société dont vous voulez ? Est-ce dans un monde replié sur luimême que vous souhaitez élever vos enfants ? Je ne le crois pas. Je commence à bien connaître les Guadeloupéens. Je vous sais profondément attachés à la démocratie et à la liberté. Cette démocratie et cette liberté qui paraissent si naturelles mais qui manquent si cruellement quand elles viennent à être entravées. Je suis certain que les Guadeloupéens veulent une société dans laquelle on est libre d’avoir des opinions et de penser différemment, sans avoir peur pour soi, sa famille ou ses biens. Une société dans laquelle on sait être solidaire et se rassembler pour relever des défis communs. Voilà ce à quoi aspirent les Guadeloupéens! Il est aisé de dénoncer, de combattre et de détruire. Il est bien plus difficile de proposer, d’agir et de construire ! Cela demande de l’imagination, de la ténacité et de l’humilité. Je sais que beaucoup d’entre vous ne demandent qu’à s’investir pour sortir la Guadeloupe de ses difficultés actuelles. Je serai toujours là pour vous y aider. Aujourd’hui, il est temps de regarder plus loin, de bâtir. Les Etats généraux doivent contribuer à cet effort de construction. Je sais que vos élus ont déjà beaucoup réfléchi à ce que devrait être la Guadeloupe dans 20 ans. Il est temps maintenant de rassembler les idées et les projets de chacun, sans exclusive. Je dis bien « sans exclusive » car je souhaite tendre la main à tous ceux qui se sont mobilisés durant le long mouvement social, y compris aux syndicats. Vos idées et vos projets, je vous le répète, sont les bienvenus. Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins : ou bien la Guadeloupe se referme sur elle-même et s’enlise dans une crise économique et sociale ravageuse, ou bien nous arrivons tous ensemble à sortir par le haut de cette crise en bâtissant un nouveau projet de société. Seul le prononcé fait foi 3/7 Ce projet de société, seuls les Guadeloupéens peuvent en définir les contours. Ce projet, dont les élus du peuple doivent être les maîtres d’oeuvre, avec les acteurs économiques et sociaux, doit répondre aux attentes de tous les Guadeloupéens. Chacun a sa place en Guadeloupe. Cet archipel a toujours été une terre d’accueil et de métissage et personne n’a le droit de rejeter une partie de nos concitoyens. Indiens, Syro-libanais, Noirs, Asiatiques, « Békés », Métropolitains,… vous êtes tous Français, vous êtes tous Guadeloupéens ! L’Histoire vous a réunis, vous avez contribué à façonner ce territoire, vous avez partagé des valeurs fondamentales. Ne laissez personne vous diviser, ne laissez personne vous dresser les uns contre les autres ! Que ceux qui ont un projet alternatif de société pour la Guadeloupe l’exposent ! Qu’ils se présentent devant les électeurs guadeloupéens qui feront, alors, leur choix librement ! Il n’y a pas deux sources de légitimité dans une démocratie, il n’y en a qu’une : celle de l’élection. Nos institutions, vos institutions, permettent le débat et permettent de faire des choix démocratiques. Et je vous le dis clairement : le discours de ceux qui agitent le fantasme de l’oppression coloniale n’est plus crédible en 2009.
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Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 28/6/2009, 18:15
192 SUITE......
Je ne nie nullement les souffrances passées et les erreurs qui ont pu être commises. Je dis simplement que, moi, je suis le Président de la République d’aujourd’hui, celui qui a en charge de préparer l’avenir de tous nos enfants, sans distinction de couleur, d’origine ou de confession. L’Etat a changé et il est faux de prétendre qu’il est un monstre froid, un rouleau compresseur des identités locales… Ce discours facile est, chaque jour, contredit par la politique menée par les gouvernements successifs. Pour ma part, j’ai toujours eu l’intime conviction que les collectivités d’outre-mer ne pouvaient pas être gérées comme celles de métropole. A ceux qui souhaitent que leur territoire dispose de davantage d’autonomie, ma réponse n’a jamais varié. Je suis ouvert à toute demande d’évolution qui serait formulée par vos élus, pourvu que celle-ci soit au service d’un projet dans l’intérêt de tous les Guadeloupéens. Quels que soient les souhaits d’évolution qui pourraient être exprimés, il est, en tous cas, clair que rien ne se fera sans le consentement de la majorité des Guadeloupéens. C’est cela la démocratie, c’est cela notre conception d’un pays moderne ! J’ajoute, qu’en tant que Président de la République, garant de la cohésion et de l’unité nationale, je ne conçois une éventuelle évolution statutaire que dans le cadre de notre République et, plus précisément, dans le cadre notre Constitution. Les articles 73 et 74 de notre Constitution sont très souples. Ils permettent d’envisager divers degrés d’autonomie, ainsi qu’une organisation politique adaptée au contexte insulaire ; je pense en particulier à la collectivité unique. S’il doit y avoir évolution institutionnelle – ce qui sera avant tout votre choix –, cette évolution devra se faire dans ce cadre constitutionnel qui scelle notre pacte républicain. La question de l’indépendance n’est donc pas à l’ordre du jour. La Guadeloupe est française et le restera. Quant à l’État, je suis convaincu qu’il doit aussi s’interroger sur sa façon d’être et de faire. Je ne pense pas que les récentes manifestations aient traduit un rejet de l’État. C’est peut-être même le contraire… Je crois qu’une large majorité des Français d’outre-mer demandent « plus d’État » afin de mieux garantir l’intérêt général. Un État plus proche d’eux et plus efficace, un État qui soit un meilleur régulateur, un État qui assume pleinement -- mais de façon juste -- ses missions régaliennes. D’ailleurs, je pense qu’un accroissement de l’autonomie et de la capacité d’initiative des collectivités d’outre-mer n’est pas nécessairement incompatible avec un renforcement du rôle de l’Etat localement. De nouveaux équilibres sont à trouver. Seul le prononcé fait foi 4/7 Pourquoi ne pas imaginer des collectivités d’outre-mer mieux articulées, plus autonomes et plus responsables, disposant d’un vrai pouvoir d’adaptation législatif ? Pourquoi ne pas imaginer un Etat déconcentré qui soit davantage à l’image de la population locale ? Un Etat plus ferme sur le respect des règles du jeu économiques et sociales, et notamment des règles de la concurrence. Un Etat qui accompagne les projets de territoire et qui fixe des objectifs communs stratégiques, en accord avec les acteurs locaux. Pourquoi ne pas imaginer un monde socio-économique plus solidaire qui participe avec plus de volontarisme à une politique de l’insertion par l’emploi ? Un monde économique plus puissamment armé pour agir, bâtir des filières et conquérir de nouveaux marchés ? Pourquoi ne pas imaginer, finalement, un nouvel équilibre entre une collectivité unique regroupant conseils régional et général, un Etat déconcentré, doté de pouvoirs accrus au niveau local, et une nouvelle organisation économique puissante, dédiée à la promotion du développement endogène ? * Vos États généraux vont, bien entendu, au-delà de ces seules questions d’organisation institutionnelle. Vous avez commencé à tracer de nombreuses pistes intéressantes. J’ai relevé, dans les travaux de l’atelier « Dialogue social et Insertion », l’idée de la professionnalisation de la médiation sociale ou celle de l’organisation en 21 branches des entreprises locales. L’Atelier « Insertion régionale » a fait de séduisantes propositions sur la diffusion des programmes télévisés et radiophoniques caribéens, le développement des échanges entre établissements scolaires ou l’harmonisation du droit des affaires au niveau caribéen. J’ai aussi noté avec intérêt l’idée du développement d’un pôle d’excellence en matière sportive et tant d’autres propositions encore... Vos travaux sont riches, je vous en remercie. Permettez-moi, à mon tour, de verser quelques idées au débat public, dans le cadre de ces Etats Généraux. Vos travaux ont mis en évidence le besoin de passer à la vitesse supérieure sur le développement économique endogène. Je suis prêt à vous y accompagner, parce que le développement endogène, ce sont plus d’emplois et de richesses pour la Guadeloupe, mais c’est aussi un motif de fierté pour tous les Guadeloupéens. J’en avais fait l’un de mes axes de campagne et je ne crois pas avoir été démenti… Les Etats Généraux démontrent que les Antillais veulent pouvoir vivre des fruits de leur travail, de la production de leur terre et de la valorisation de leur environnement. Il n’y a aucune raison que l’on ne soit pas en mesure de produire sur place ce que l’on consomme sur place. Qui peut comprendre que malgré ses centaines de kilomètres de côtes, 50% du poisson consommé aux Antilles soit importé d’Amérique du Sud ou d’Asie ? Qui peut comprendre que les Antilles ne produisent que 24% de leur consommation de fruits? Tout ceci n’a pas de sens. Il faut penser autrement le développement économique de l’Archipel. Bien sûr, il y a le tourisme, la canne à sucre et la banane. Mais la Guadeloupe possède en elle mille autres richesses pour envisager son avenir. Sans doute y a-t-il une réflexion à mener autour de la structuration des filières agricoles, afin de mieux valoriser l’extraordinaire patrimoine naturel dont vous disposez. L’une des pistes, c’est peut-être de conduire les producteurs à se réunir par catégorie de produits pour pouvoir négocier de meilleurs prix auprès de leurs fournisseurs. Une fois réunis au sein d’interprofessions qui regrouperont tout le monde, les producteurs seront plus forts pour négocier avec la grande distribution. La grande distribution, elle a besoin de prévisibilité et de fiabilité dans ses approvisionnements. Si les producteurs se concertent entre eux, ils peuvent assurer aux distributeurs des denrées de qualité, produites sur place, et avec un approvisionnement régulier. Ils pourront même proposer aux distributeurs des produits à plus forte Seul le prononcé fait foi 5/7 valeur ajoutée. Ils pourront créer un label « Produit du Pays », qui garantira au consommateur son origine, la traçabilité de son alimentation, sa contribution à l’emploi local. C’est un pari gagnant/gagnant. La structuration des filières est désormais vitale et je suis prêt à prendre, dans ce domaine, des mesures fortes. Pourquoi ne pas imaginer, par exemple, un système de modulation des aides publiques en fonction des efforts de structuration réalisés ? Il faut aussi que les industriels de la Guadeloupe considèrent leur marché comme un « marché antillais » de 800.000 clients potentiels. Trop d’initiatives sont freinées parce que les coûts de lancement et de commercialisation d’un nouveau produit sont excessivement élevés pour un marché étroit de 400.000 habitants. Dans un monde de plus en plus ouvert, les entrepreneurs de Guadeloupe doivent s’intéresser aux marchés à gagner en Martinique, et inversement. Je ne méconnais pas les difficultés qui existent mais je crois que ce changement est indispensable pour le développement des deux îles. L’Etat pourrait y prendre toute sa part. Je ne serais pas choqué, par exemple, que l’on nomme, pour trois ans, un « Commissaire au développement endogène des Antilles », qui serait chargé de lever tous les blocages en la matière. Il pourrait favoriser la constitution de ce grand marché antillais en intervenant auprès des acteurs économiques et politiques de chacune des deux îles. A vous de me dire si vous jugez cette idée pertinente. Encore une fois, ce sont vos Etats Généraux. Il existe aussi d’autres manières de valoriser les ressources naturelles de la Guadeloupe. Le potentiel géothermique de la Guadeloupe se monte à 200 à 300 mégawatts par an, soit l’équivalent de sa consommation actuelle en électricité. Aujourd’hui, seuls 15 mégawatts sont produits grâce aux centrales géothermiques de Bouillante, alors que les centrales au diesel produisent 150 mégawatt d’une énergie à la fois plus polluante et plus chère. Pourquoi ? Voici une piste intéressante qui permettrait de renforcer l’indépendance énergétique des Antilles, puisque le problème est le même en Martinique. Il existe aussi une espèce de canne, plus riche en fibres que la canne à sucre et qui dispose d’un rendement énergétique dix fois supérieur à la bagasse. Pourquoi ne pas développer sa culture, notamment sur les sols qui ont reçu du chlordécone ? Là encore, c’est à vous de nous dire, mais l’Etat vous accompagnera dans vos propositions. Enfin, je voudrais dire un mot sur la question, essentielle, de la formation, et tout particulièrement de la formation des jeunes. J’ai visité ce matin le Régiment du Service Militaire Adapté, qui connaît des taux d’insertion remarquables des publics difficiles, de l’ordre de 80%. Son action doit bien évidemment être saluée, et j’ai eu l’occasion de dire tout le bien que j’en pensais. Mais il ne faut pas que le RSMA soit la seule perspective pour une jeunesse de Guadeloupe qui connaît des défis considérables à relever : le taux de chômage des 15-24 ans est de 55% en Guadeloupe, c’est le plus élevé d’Europe ! 33% des 25-34 ans sortent du système scolaire sans le moindre diplôme en Guadeloupe ! C’est inacceptable. Ce n’est pas une fatalité. Président de tous les Français, je n’accepte pas et n’accepterai jamais les discours condescendants vis-à-vis de l’Outre-mer. Ici comme ailleurs, le travail et l’effort sont des éléments clefs de la réussite individuelle. Ici comme ailleurs, on doit avoir des exigences, viser l’excellence, faire émerger ses propres techniciens, ses propres cadres. C’est pourquoi j’ai demandé à l’Université des Antilles-Guyane de se rapprocher, dans le cadre des Etats Généraux, des Grandes Ecoles de notre pays, notamment les Ecoles de commerce et celles d’ingénieur, pour envisager des partenariats renforcés et des formations communes. Je veux saluer L’Ecole des Hautes Etudes Commerciales -- HEC -- qui s’est immédiatement portée volontaire et qui, très prochainement, commencera à former, avec l’UAG, des cadres de haut niveau à la gestion d’entreprise et au management, ici en Guadeloupe. Je suivrai personnellement ce dossier pour que d’autres Ecoles s’engagent sur ce chemin. Nous devons faire de la Guadeloupe un pôle de formation de haut niveau qui rayonne dans la Caraïbe et au-delà ! La jeunesse de l’outre-mer n’est pas un problème, elle est un atout, une chance formidable pour les Antilles. Je veux m’adresser, aujourd’hui, à cette jeunesse. Lui dire que l’avenir de l’outre-mer est entre ses mains, lui dire que je crois en elle et que je ne l’abandonnerai pas. Nous devons nous donner Seul le prononcé fait foi 6/7 des objectifs ambitieux. Je veux que nous relevions le défi de former 10 000 jeunes de plus en outremer d’ici 2011 ! Je demande au Gouvernement d’y travailler sans délai. * Mes chers amis, vous le voyez, je suis venu vous écouter mais aussi vous proposer quelques réflexions personnelles. Elles sont versées au débat pour que vous vous en empariez, les critiquiez, les amélioriez ou, au contraire, les écartiez. Le temps des décisions n’est pas encore venu. Il nous faut continuer à dialoguer et à travailler. La seule chose dont je sois certain, c’est que le statu quo n’est pas possible. Au fond de moi, je suis convaincu de la profondeur du lien qui nous unit. La Guadeloupe était française avant Nice ou la Savoie. Notre histoire, nos destins et nos sangs sont mêlés. Aucun discours haineux, aucune forme de violence ne pourra dissoudre ce lien fondamental. Mais ne nous voilons pas la face : beaucoup de nos compatriotes en métropole ont été choqués par les images ou les slogans qui ont été diffusés largement par les médias durant de la crise. La violence qui s’est exprimée a pu faire douter certains de la persistance du lien qui nous rassemble, de ce « vouloir vivre ensemble » sans lequel il n’y a pas de Nation. Je n’ai, pour ma part, aucun doute. Je sais l’immense majorité des Guadeloupéens profondément attachée à son Pays, la France. Cette France qui, sans la Guadeloupe, ne serait pas la France. Je veux en convaincre les Français de métropole qui nous écoutent aujourd’hui. Notre identité nationale s’est forgée par l’addition, la synthèse des identités. La Guadeloupe est unique et le sera toujours. Son caractère est trempé, son identité est forte. La France que je veux construire est une France qui respecte les identités et sait les mettre en valeur. Depuis juillet dernier, notre Constitution reconnaît que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». Voilà une preuve tangible, inscrite dans notre Loi fondamentale, de l’état d’esprit nouveau qui nous anime! Nous avons, à partir d’aujourd’hui, l’impérieux devoir de reconstruire. Reconstruire sur des bases différentes. Vous pouvez être certain que je mettrai toute mon énergie, toute ma détermination pour vous accompagner sur le long chemin qui nous attend. Vive la Guadeloupe ! Vive la République ! Vive la France !
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Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 24/11/2009, 11:01
ATTENTION GUADELOUPE !
ATTENDEZ VOUS A SAVOIR...........
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. Sam 14 Fév - 1:00 9-
PERSONNE N'A VU VENIR' LA CRISE EN GUADELOUPE
Les négociations en Guadeloupe entre syndicats et médiateurs sont au point mort, a déclaré vendredi Elie Domota, porte-parole du collectif guadeloupéen LKP. Il précise que les discussion ne reprendront qu'à condition que l'Etat signe le pré-accord élaboré dimanche avec le patronat. Ce document prévoit une hausse de 200 euros des bas salaires, que le premier ministre François Fillon a déjà refusé d'appliquer.
'Il est surprenant que Nicolas Sarkozy se réveille après quatre semaines de conflit dans un département français, s'est par ailleurs exclamé M. Domota. En métropole, le gouvernement se serait mobilisé dès le lendemain matin.' Ni le président, ni le premier ministre ne devraient se rendre dans l'immédiat aux Antilles. Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Yves Jégo, ne programme pas de voyage non plus. M. Domota assure, par ailleurs, que M. Jégo a cautionné ce pré-accord sur les salaires. M. Jégo a formellement démenti cette information, dans un entretien au Monde, expliquant que les mesures validées par Matignon pour la Guadeloupe anticipation du RSA, aide au logement... seront applicables aussi à la Réunion et à la Guyane.
Interrogé sur France 2, le secrétaire d'Etat est revenu sur cette crise qui monte en puissance depuis plusieurs jours. A ses yeux, 'personne n'a vu venir' la situation en Guadeloupe. Pour régler la situation, il a fait appel à la 'responsabilité' des 'six représentants des organisations patronales et des six représentants des organisations syndicales'. 'Il faut que les hommes et femmes de bonne volonté arrivent, maintenant qu'il y a des réponses sociales de la part de l'Etat et des collectivités', a-t-il déclaré, dénonçant également 'un climat de terreur, de pression' sur certains commerçants pour qu'ils ferment leurs magasins. Le Monde
Invité Invité
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 9/1/2010, 17:12
Guadeloupe : Domota dément avoir appelé à une grève générale pour le 20 janvier AFP
Volte-face ou mauvaise interprétation ? Le leader du LKP, Elie Domota, a démenti, samedi 9 janvier, avoir appelé à une grève générale en Guadeloupe pour le 20 janvier. Cité par Le Parisien, auquel il avait accordé un entretien vendredi, M. Domota déclarait : "nous appelons la population à la grève générale, à partir du 20 janvier, pour une durée indéterminée".
LES FAITS
La Guadeloupe se prépare à deux jours de grève générale Des propos qu'il a rapidement démenti, estimant qu'ils avaient été déformés. "C'est très curieux, nous n'avons jamais lancé d'appel à la mobilisation générale le 20 janvier. Nous avons déposé un prévis de grève à partir du 9 janvier et nous allons définir dans les jours qui viennent les modalités d'action", a-t-il précisé sur Europe 1. "Nous restons mobilisés", a-t-il ensuite ajouté. Le LKP est à l'origine d'une manifestation, prévue samedi à Point-à-Pitre, lors de laquelle plusieurs milliers de personnes sont attendues.
AUGMENTATION DU PRIX DU CARBURANT
Vendredi, plusieurs membres de la classe politique avaient fait part de leur scepticisme sur la capacité du LKP à déclencher une nouvelle grève générale. En 2008, le collectif avait mené à bien une mobilisation qui avait paralysé l'île pendant 44 jours. Le mouvement de grève s'était conclu par un accord dit "Bino" sur une augmentation des salaires de 200 euros et diverses aides
Même si la grève générale semble donc pour l'instant exclue, le retour d'une conflit social en Guadeloupe se dessine. M. Domota estime que l'augmentation du prix du carburant de 4 centimes, décidée par le préfet, ainsi que "la perte de 200 euros d'augmentation de salaire promis lors de l'accord" va jeter le feu aux poudres.
"Nous avons foi en l'avenir, nous demandons justice, vérité et respect des engagements" pris il y a un an pour mettre fin à la grève générale, a-t-il résumé. Le leader du LKP s'en prend également à la présence policière en Guadeloupe, qu'il juge disproportionnée. Il y a "près de 800 gendarmes en Guadeloupe depuis septembre", relevant que depuis le 1er décembre, ceux-ci étaient "postés aux carrefours". "On se croirait dans un pays occupé", s'est-il exclamé.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 19/2/2010, 09:51
Sarkozy juge le statut de la Martinique et de la Guyane réglé
FORT-DE-FRANCE/CAYENNE - Nicolas Sarkozy a jugé clos, jeudi, le débat sur le statut de la Martinique et de la Guyane française et demandé aux habitants et élus de ces deux départements français d'Outre-mer (Dom) de se concentrer sur le développement économique de leur territoire.
Nicolas Sarkozy dans le quartier d'Eau-Lisette, à Cayenne.
Le Président de la République a jugé clos, jeudi, le débat sur le statut de la Martinique et de la Guyane française et demandé aux habitants et élus de ces deux départements français d'Outre-mer de se concentrer sur le développement économique de leur territoire.
Il a averti, en Martinique comme en Guyane, qu'il ne saurait être question de permettre à "ceux qui poursuivent des combats d'arrière-garde" d'obtenir à la faveur des futures discussions sur l'organisation de la nouvelle collectivité unique ce qui a été refusé par les urnes.
"Vous avez refusé l'autonomie, je ne la donnerai pas de façon détournée", a ainsi dit à Cayenne Nicolas Sarkozy, qui a invité élus et habitants de ces DOM à se concentrer désormais sur l'essentiel : la résorption du chômage, un développement endogène sortant la Martinique et la Guyane d'une relation "trop exclusive" avec la métropole, la sécurité des biens et des personnes, l'éducation, le logement, l'assainissement des réseaux d'eau, etc.
Pour la Martinique, Nicolas Sarkozy a dit croire dans le développement du tourisme, de l'agriculture, de l'industrie agroalimentaire et des énergies renouvelables afin de faire de ce DOM un territoire autonome sur le plan énergétique.
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 5/1/2011, 12:57
MOURIR AUX ABYMES, QUELLE IDÉE !!!!
Fortes pluies en Guadeloupe, trois morts et deux disparus.
Les cinq personnes se trouvaient à bord d'un véhicule qui a été emporté mardi soir par les eaux dans la commune des Abymes, au nord de Pointe-à-Pitre, a déclaré mercredi dans un communiqué la ministre chargée de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard.
Les sauveteurs ont retrouvé trois corps mais pas les deux autres occupants du véhicule.
Une dizaine de personnes au total ont été secourues lors des pluies torrentielles qui ont frappé plus particulièrement quatre communes - les Abymes, Morne-à-l'Eau, Pointe-à-Pitre et Le Moule - provoquant des crues et d'importants dégâts.
Un Centre opérationnel départemental a été mis en place pour coordonner les secours.
Marie-Luce Penchard a annoncé à sa sortie du Conseil des ministres qu'elle était en partance pour la Guadeloupe. "Bien évidemment, le gouvernement s'associe à la douleur des familles, la Guadeloupe est aujourd'hui endeuillée", a-t-elle dit.
L'archipel a été placé en vigilance jaune pour fortes pluies et orages par Météo-France. Les averses touchent principalement la Basse-Terre, notamment sa partie Sud, où il est tombé jusqu'à 60 litres d'eau au mètre carré dans la nuit de mardi à mercredi, précise Météo-France.
Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 7/12/2015, 18:43
Le leader du LKP Elie Domota et la garde des sceaux Christiane Tobira Photo retrouvée par hasard....
Qui se ressemble s'assemble Viva Zapata
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 7/12/2015, 18:59
Lawrence a écrit:
Le leader du LKP Elie Domota et la garde des sceaux Christiane Tobira (...)
Tu penses qu'il fera partie du prochain gouvernement de la France ?
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: F.W.I. OU ANTILLES FRANÇAISES. 7/12/2015, 19:18
Biloulou a écrit:
Lawrence a écrit:
Le leader du LKP Elie Domota et la garde des sceaux Christiane Tobira (...)
Tu penses qu'il fera partie du prochain gouvernement de la France ?