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| Nouvelles d'Afrique | |
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+13andre Lawrence Shansaa Charly Ungern jam emma OmbreBlanche Biloulou Re01 chat noir Zed EddieCochran 17 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Nouvelles d'Afrique 14/11/2008, 22:20 | |
| Rappel du premier message : |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 11:41 | |
| Le monde bouge il faut un début . |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 20:49 | |
| Bonjour M Biloulou . Des vantards . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 21:22 | |
| Bien que disposant officieusement de 88 députés (sur 454) à l'Assemblée du peuple (ce qui fait d'eux le premier groupe d'opposition), les Frères musulmans font face à un grave problème de stratégie politique. La confrérie, qui fait passer un message religieux (islamisation des mœurs, de l'habillement et de la culture) largement adopté par la société, ne parvient pas à transformer en succès politique cette sympathie ainsi que son important réseau de membres. Son principal obstacle est son statut au sein de l'État égyptien qui fait d'elle une association tolérée mais non légale. Cela lui permet de présenter des candidats indépendants aux élections législatives mais jamais sous son étiquette. Ce handicap résulte de deux facteurs : le refus du pouvoir égyptien d'assister à la création d'un parti politique des Frères musulmans et le rejet des règles du jeu démocratique de la part de certains membres de la confrérie. Malgré des efforts, l'association des Frères musulmans est en pleine stagnation, incapable de prendre l'initiative face à un pouvoir qui les manipule aux gré de ses besoins. En effet, le pouvoir égyptien tend à miser sur la politique de la carotte et du bâton, relâchant de temps en temps la pression pour l'utiliser comme soupape à la colère populaire contre les politiques israéliennes et américaines au Proche-Orient, puis en resserrant la vis en arrêtant, en torturant ou en éliminant plusieurs des membres de la confrérie. |
| | | chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 22:08 | |
| - JACKLELOUP a écrit:
- Bien que disposant officieusement de 88 députés (sur 454) à l'Assemblée du peuple (ce qui fait d'eux le premier groupe d'opposition), les Frères musulmans font face à un grave problème de stratégie politique. La confrérie, qui fait passer un message religieux (islamisation des mœurs, de l'habillement et de la culture) largement adopté par la société, ne parvient pas à transformer en succès politique cette sympathie ainsi que son important réseau de membres. Son principal obstacle est son statut au sein de l'État égyptien qui fait d'elle une association tolérée mais non légale. Cela lui permet de présenter des candidats indépendants aux élections législatives mais jamais sous son étiquette. Ce handicap résulte de deux facteurs : le refus du pouvoir égyptien d'assister à la création d'un parti politique des Frères musulmans et le rejet des règles du jeu démocratique de la part de certains membres de la confrérie. Malgré des efforts, l'association des Frères musulmans est en pleine stagnation, incapable de prendre l'initiative face à un pouvoir qui les manipule aux gré de ses besoins. En effet, le pouvoir égyptien tend à miser sur la politique de la carotte et du bâton, relâchant de temps en temps la pression pour l'utiliser comme soupape à la colère populaire contre les politiques israéliennes et américaines au Proche-Orient, puis en resserrant la vis en arrêtant, en torturant ou en éliminant plusieurs des membres de la confrérie.
c'est là que l'on voit l'hypocrisie de l'occident et sa démocratie à géométrie variable, soutien total à Moubarak tant qu'il tient ses frontières avec Israel tant pis pour les élections trucquées, la presse censurée, l'opposition baillonnée. Déchainement total contre l'Iran pas plus islamique que l'Arabie Séoudite,qui a organisé des élections qui valent ce qu'elles valent mais au moins avec une opposition qui s'est exprimée, qui a manifesté, mais qui a le toupet de ne pas baisser la tete face aux ricains et aux sionistes. Soutiens donc aux dictateurs qui nous plaisent,et qui défendent nos intérets voilà en gros la politique extérieure, de ces états donneurs de leçons et qui vont apprendre la démocratie les armes à la main, aux autres. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 22:15 | |
| de ces états donneurs de leçons et qui vont apprendre la démocratie les armes à la main, aux autres Ils aimeraient venir avec un bouquet de fleurs a la mains Mais ils se feraient liquider directement. |
| | | chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 18/10/2009, 22:27 | |
| s'ils viennent, avec des fusils , c'est parce qu'ils sont pleins de mauvaises intentions. Comme les cow boys colons du Far west, ils arrivaient sous le regard curieux des indiens, avec leur chariots leur familles et leur fusils. Les sages des tribus avaient compris avant les autres , que malgrés les mines bons enfants les chapeaux, le folklore, il y avait des gestes qui ne trompaient pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 21/10/2009, 17:51 | |
| Dassault félicite le "frère et guide de la Révolution libyenne"Adresser ses vœux au "frère et guide de la Révolution", Mouammar Kadhafi, n’est pas chose surprenante en Libye, sauf peut-être lorsque c’est... Dassault Aviation qui les présente."Dassault Aviation présente au frère, guide de la Révolution, ainsi qu’au peuple libyen, ses meilleurs vœux pour le quarantième anniversaire de la glorieuse révolution du 1er-Septembre": voilà ce que peuvent lire Libyens et visiteurs étrangers depuis plus d’un mois sur une affiche placée sur l’une des principales artères de la capitale libyenne. L’emplacement du panneau est stratégique : il se situe à l’entrée d’un pont reliant la zone commerçante de Souk al-Thulatha (Marché du mardi) au quartier Al-Andalus. Il se trouve également à quelques dizaines de mètres de la Salle du peuple, où se tiennent régulièrement manifestations et congrès nationaux et internationaux. Nous ne savons pas si la formulation de ces vœux "à la glorieuse révolution du 1er-Septembre" revient à l’entreprise française. Contactée par FRANCE 24, Dassault Aviation a simplement confirmé avoir envoyé ses vœux au dirigeant libyen et être au courant de l'existence de cette affiche, sans fournir plus de détails sur sa formulation. Le service de communication de l'entreprise précise, en revanche, que l'affiche a été faite en amont du Lavex 2009, la version libyenne du salon du Bourget, auquel participe Dassault Aviation du 5 au 8 octobre 2009. Elle coïncide aussi avec la remise en état de marche de plusieurs Mirage F1 qui n'avaient jamais été réparés depuis la fin de l'embargo imposé à la Libye entre 1992 et 2004, à la suite de l'attentat de Lockerbie (1988). Le 10 décembre 2007, le constructeur aéronautique français avait signé un protocole d’accord avec Tripoli en vue de l’achat de 14 chasseurs Rafale, 35 hélicoptères et de nombreux autres équipements militaires, pour un montant de 4,5 milliards d’euros.
Bakchich |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 21/10/2009, 19:00 | |
| Intelligent Marcel le Juif. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 24/10/2009, 07:31 | |
| L'Union africaine adopte la première convention sur les réfugiés et déplacés L'Union africaine (UA) a adopté vendredi une Convention unique en son genre sur les déplacés internes, rapatriés et réfugiés, destinée à protéger les quelque 17 millions de déracinés d'Afrique, lors d'un sommet spécial à Kampala. L'Union africaine (UA) a adopté vendredi une Convention unique en son genre sur les déplacés internes, rapatriés et réfugiés, destinée à protéger les quelque 17 millions de déracinés d'Afrique, lors d'un sommet spécial à Kampala. Cette convention impose aux pays signataires de venir en aide aux déplacés internes, et entend devenir un outil de prévention des déplacements forcés. Adoptée par l'UA, et déjà signée par 17 des 53 Etats membres qui ont décidé d'entamer le processus de ratification, elle doit servir de "cadre légal et institutionnel contraignant pour la prévention des déplacements internes et l'assistances aux déplacés", selon son préambule. Les Etats, qui ont aussi adopté une déclaration de principe, dite de Kampala, sur les réfugiés, rapatriés et déplacés, s'engagent notamment à lutter contre l'impunité en assurant "la responsabilité individuelle pour les actes de déplacement arbitraire, en accord avec les lois domestiques et le droit criminel international", précise le texte. Le respect des travailleurs humanitaires est aussi rappelé tout en soulignant que ceux-ci doivent rester "neutres". Les gouvernements sont censés prendre des mesures pour que les "groupes armés" non-étatiques soient "tenus pour criminellement responsables pour leur actes qui violent les droits des déplacés internes selon le droit international et national". "Les Etats sont obligés de poursuivre pénalement des personnes qui commettent des violations graves du droit international humanitaire", a expliqué le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Jakob Kellenberger. "Le droit humanitaire international dès l'origine s'est préoccupé de la question des réfugiés, mais pas complètement de la question des déplacés. Il s'agit donc avec cette convention d'un enrichissement du droit international dans la mesure où le nombre des déplacés en Afrique est bien supérieur à celui des réfugiés", a souligné à l'AFP le Commissaire à la paix et sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'Afrique compte environ 17 millions de réfugiés et déplacés internes, ces derniers (plus de 12 millions) constituant la majorité de ces déracinés. Le CICR a qualifié la convention d'"historique" tout en reconnaissant qu'elle ne ferait pas sentir ses effets dans l'immédiat. "C'est vrai qu'entre la ratification et l'entrée en vigueur, le chemin est encore long", a noté M. Kellenberger, soulignant que "si au niveau continental on adopte un tel instrument, ça a quand même une valeur en soi: il y a un engagement politique, moral, sur un des problèmes humanitaires les plus graves dans le cadre des conflits armés". Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a pour sa part souligné que ces millions de déplacés et réfugiés constituaient "une menace pour la stabilité entière de l'Afrique". Le président Yoweri Museveni, hôte et président du sommet, a signé le premier ce texte, s'engageant à le faire ratifier dans les plus brefs délais: "Le développement est l'ultime réponse à toutes ces questions de personnes déplacées", a-t-il déclaré dans son discours de clôture. Les autres signataires sont la Zambie, le Zimbabwe, la Somalie, la République arabe Sahraouie (reconnue seulement par l'UA), le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, la Centrafrique, la Namibie, l'Ethiopie, la Gambie, le Congo, le Nigeria, Djibouti, le Libéria et la Sierra Leone. "En adoptant cette convention, nous mettons aussi au défi la communauté internationale, en particulier l'ONU, pour qu'elle commence à adopter un instrument similaire qui s'appliquera au monde entier pour garantir les droits des déplacés", a souligné le président zambien Rupiah Banda. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 27/10/2009, 13:26 | |
| La mystérieuse mallette de billets offerte au représentant du FMI au Sénégal
(LE MONDE | 15.10.09, édition du 16.10.09 | 14h49) AFP/FIACRE VIDJINGNINOU - Le président sénagalais Abdoulaye Wade, le 12 octobre 2009 à Cotonou.Ce devait être un simple dîner d'adieu. Celui offert par le président sénégalais, Abdoulaye Wade, en l'honneur du représentant du Fonds monétaire international (FMI), l'Espagnol Alex Segura, qui quittait le pays, le 25 septembre, après trois années en poste à Dakar. Ce fut en réalité un piège, et l'amorce d'un scandale qui, depuis sa récente révélation par la presse locale, secoue le FMI et éclabousse le Sénégal. A la fin de la réception, juste avant l'heure de l'avion du départ, M. Segura s'est vu remettre une valise. "Cela vous servira pour revenir au Sénégal", lui aurait glissé le donateur. L'invité aurait bien tenté d'ouvrir immédiatement la mallette, mais un cadenas à code l'en aurait empêché. Sur la route de l'aéroport, nouvelle tentative, mais couronnée de succès cette fois, en composant quatre zéros. Surprise : la petite valise était remplie d' "un cadeau monétaire" d'une "valeur substantielle", selon le FMI. Car le fonctionnaire international, arrivé à sa destination finale, Barcelone, "s'est mis en contact avec le bureau d'éthique du FMI" et "le cadeau monétaire a été rendu aux autorités sénégalaises", indique l'organisme financier. Si la réalité du cadeau - un "excédent de bagages", ironise-t-on à Dakar - n'est niée par personne, le scénario de sa remise, impliquant un officiel et rapporté au Monde par une source digne de foi, est démenti par le gouvernement sénégalais, qui assure n'être "impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire".Le dossier s'est encore corsé lorsque la presse sénégalaise a annoncé que M. Segura avait été interpellé par la police française lors de son transit à Paris. Ce que l'ambassadeur de France à Dakar, Jean-Christophe Rufin, a "catégoriquement démenti", le 12 octobre. Qui en veut à Alex Segura ? Les réponses renvoient à la rare liberté de ton dont il a usé pendant son séjour au Sénégal. S'exprimant régulièrement dans les médias, le fonctionnaire international y dénonçait les errements dans la gestion budgétaire du pays et le risque de voir le pays basculer. Visé par des menaces et par un mystérieux cambriolage, M. Segura avait même été "retiré" du Sénégal en août 2008 pour sa sécurité. L'autre piste conduit à la guerre de succession sans merci qui fait rage autour du président Wade, âgé de 83 ans, et dont son fils Karim, homme d'affaires entré en politique, est l'un des acteurs centraux. A travers Alex Segura aurait été visé le protégé de ce dernier, le ministre des finances Abdoulaye Diop, rival du fils du chef de l'Etat. Complexe, l'affaire embarrasse le FMI, qui a reporté une mission au Sénégal qui devait débuter mercredi 14 octobre. Elle ternit aussi la réputation d'un pays pauvre connu non seulement pour sa dépendance à l'égard de l'aide internationale, mais aussi pour sa terenga ( "accueil de l'étranger", en langue wolof). "Ce que je retiendrai du Sénégal (...), ce ne sont pas les difficultés de trésorerie, c'est plutôt l'amitié des Sénégalais", avait déclaré M. Segura lors de son toast d'adieu. Juste avant de découvrir tout le prix de cette amitié. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Selon d'autres sources l'excédent de bagages s'éleverait à 133.000 euros... | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 27/10/2009, 16:33 | |
| C'est très très peu çà pour un pot de vin "là bas" ... | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 28/10/2009, 00:03 | |
| - Ungern a écrit:
- C'est très très peu çà pour un pot de vin "là bas" ...
Mais beaucoup pour un pot en vain ! | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/11/2009, 01:35 | |
| Les pirates ouvrent un deuxième front en Afrique Alors que les attaques se multiplient au large de la Corne de l'Afrique, c'est dans les eaux du Bénin, dans le golfe de Guinée, qu'un pétrolier a été braqué mardi. http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/25/01003-20091125ARTFIG00133-les-pirates-ouvrent-un-deuxieme-front-en-afrique-.php Des pirates viennent de mener une attaque sanglante contre un pétrolier au large du Bénin, face aux côtes de l'Afrique de l'Ouest qui, jusqu'à présent, paraissaient relativement épargnées. Le Cancale Star, pétrolier de 230 mètres de long ayant son port d'attache à Monrovia (Liberia), a été attaqué à 18 milles nautiques des côtes béninoises, dans la nuit de lundi à mardi. Le commando de six ou sept hommes a ouvert le feu lors de l'assaut. Le responsable des machines, de nationalité ukrainienne, a été tué. Selon un médecin dépêché à bord, il y a eu en outre «quatre blessés dont un par éclat de balle». Le commando, après avoir fait main basse sur l'argent gardé dans le coffre du navire, a pris la fuite. Dans son dernier rapport, le bureau maritime international (IMB) a relevé 306 attaques en mer de janvier à septembre 2009, alors qu'il en avait dénombré 293 sur toute l'année 2008. Les attaques avec des armes à feu ont également augmenté, de plus de 200 %. Des pirates qui avaient attaqué l'Alvares Cabral au large de la Somalie sont surveillés par des soldats portugais, le 19 novembre 2009. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 27/11/2009, 16:35 | |
| Y'EN A MARRE........FAUT ARRÊTER CES CONNERIES.......
Tunis veut que Paris s'excuse pour la période coloniale.
Depuis quelques semaines, les relations entre la France et la Tunisie traversent une zone de turbulences. Au début, les diatribes du président Zine el-Abidine Ben Ali contre l'"ingérence" des pays occidentaux en matière de droits de l'homme n'ont pas inquiété outre mesure le Quai d'Orsay. Mais le régime tunisien a franchi un pas de plus en instrumentalisant, en guise de représailles, le débat sur la repentance coloniale. Et ce terrain-là est forcément glissant, surtout lorsque le quotidien arabophone le plus lu du pays, Al-Chourouk, s'en empare.
Pourquoi Ben Ali a-t-il ainsi pris la mouche? Habitué à toutes les indulgences de la part des dirigeants français, il a fort mal pris que Bernard Kouchner juge "inutile" - c'était le 10 novembre - l'arrestation du journaliste Taoufik Ben Brik. D'autant que la petite phrase, pourtant fort modérée, du ministre survenait après une déclaration de son porte-parole faisant état de la "préoccupation" suscitée en France par la campagne visant l'opposition tunisienne après le scrutin présidentiel du 25 octobre. Ben Ali a alors annoncé son intention de saisir l'Union du Maghreb arabe et l'Union africaine, deux organisations présidées par le colonel libyen Muammar Kadhafi. Lequel s'est empressé de lui apporter son soutien dans sa "lutte contre la campagne médiatique menée à son encontre"!
C'est peu après qu'est intervenu Ahmed Inoubli, chef d'un groupuscule allié au parti au pouvoir. Celui-ci publie à Tunis un communiqué demandant à la France des excuses pour la période coloniale. Une initiative de toute évidence téléguidée... A Tunis, les défenseurs des droits de l'homme déplorent l'exploitation démagogique d'un débat qu'ils voudraient voir abordé en profondeur. Les diplomates français, eux, sont embarrassés. Et passablement excédés par les manoeuvres tunisiennes.
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| | | Invité Invité
| | | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 27/11/2009, 22:58 | |
| Un Français enlevé par des islamistes au Mali Le Quai d'Orsay appelle les Français vivant dans le nord et l'est du pays, ainsi que dans les zones frontalières proches, «à quitter immédiatement la zone en raison d'une nouvelle aggravation de la menace terroriste».
http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/26/01003-20091126ARTFIG00574-un-francais-enleve-par-des-hommes-armes-au-mali-.php Âgé de 61 ans, Pierre Kamatte «a été enlevé à Ménaka dans son logement, un hôtel dont il était entre autres activités directeur technique. Nous faisons tout pour qu'il recouvre rapidement la liberté», a indiqué une autre source gouvernementale malienne. Le rapt aurait été organisé à l'avance. Les ravisseurs ont attendu minuit, heure à laquelle l'électricité est traditionnellement coupée pour raison d'économie dans cette ville sahélienne. Pierre Kamatte est le président de «l'Association Gérardmer - Tidarmene ». Il se rendait «régulièrement» au Mali et s'implique notamment dans la culture d'une plante thérapeutique pour soigner le paludisme. «Les gens qui l'ont enlevé étaient dans une Toyota pick-up. Ils étaient trois ou quatre, enturbannés et armés», a affirmé un enseignant de la localité. Depuis le début de l'année, plusieurs otages occidentaux ont été kidnappés dans cette région très instable du pays, où évoluent des éléments d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), des rebelles touareg et des trafiquants de drogue, d'armes ou de cigarettes. C'est le troisième enlèvement d'un Français en Afrique en un peu plus d'un mois. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 9/12/2009, 23:44 | |
| ERYTHRÉE-SOUDAN: Des réfugiés oubliés http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=87332 L’est du Soudan accueille plus de 66 000 réfugiés érythréens enregistrés, dont les premiers sont arrivés en 1968, au cours des premières années de la guerre d’indépendance contre l’Ethiopie. Aujourd’hui, la politique érythréenne de conscription militaire illimitée, ainsi que la sécheresse et le manque d’opportunités économiques, poussent chaque mois quelque 1 800 personnes à franchir la frontière vers le Soudan. Projetant leur grande évasion vers l’Europe ou Israël, les demandeurs d’asile rêvaient d’une vie meilleure au Soudan. Mais au lieu de cela, des milliers d’entre eux n’y ont trouvé que la dure réalité des conditions de vie pénibles des camps, où ils souffrent du manque de sécurité alimentaire et de soins de santé adaptés, et partagent des ressources rares avec les Soudanais. En 2002, les personnes ayant fui la guerre d’indépendance ou le conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée qui s’est ensuivi ont vu leur statut de réfugié révoqué, le motif de cette décision étant que les circonstances ayant conduit à leur exode n’étaient plus d’actualité. Bien que des milliers de réfugiés soient retournés en Erythrée, certains ont refusé de rentrer. La plupart des réfugiés restent dans les camps. Cependant, un grand nombre d’entre eux risquent leur vie pour tenter d’atteindre l’Europe ou Israël. Certains réfugiés partent s’installer dans des villes soudanaises pour y rechercher du travail. D’après le gouvernement, environ 40 000 réfugiés vivent dans des centres urbains, partageant les services et les opportunités d’emploi avec les Soudanais. Les réfugiés ont le droit de travailler au Soudan, mais la politique du gouvernement est de les garder dans les camps. En l’absence de perspective d’issue à court terme, l’UNHCR a dit que le problème des réfugiés pourrait s’aggraver, car les agences prévoient une augmentation de l’afflux de réfugiés érythréens et éthiopiens au Soudan au cours des mois à venir, en raison d’une sécheresse et de pénuries alimentaires. Il y a des signes très clairs, à la fois en Ethiopie, en Erythrée et dans l’est du Soudan, qui indiquent que la saison va être très mauvaise. Si ces régions sont frappées par la sécheresse, le nombre d’Ethiopiens et d’Erythréens gagnant le Soudan au cours des prochains mois pourrait atteindre des dizaines de milliers de personnes. Souvent le phénomène de famine est attribué à la dureté des conditions climatiques, notamment la sécheresse. Existe-il d’autres raisons derrière la persistance de ce phénomène en Afrique, notamment en Ethiopie ? http://www.afrik.com/article18023.html En Afrique de l’Est c’est encore une histoire de famine menaçante qui fait l’actualité. Et une fois de plus un sommet mondial sur la sécurité alimentaire cette semaine se penche sur les symptômes mais pas sur les causes profondes de la famine. gouvernement de Meles Zenawi, premier Ministre de l’Éthiopie depuis 1991, a-t-il retenu les leçons de 1983 ? En fait il n’a que peu changé la politique de Mengistu de terres nationalisées. Selon la Constitution de 1995 les agriculteurs ont toujours un droit d’usage mais pas de propriété. Ils ne peuvent donc hypothéquer leur terre pour obtenir des prêts et investir (engrais, semences, pesticides, irrigation etc.) de manière à accroître leur productivité et leur production. Ils doivent donc payer des taux d’intérêt faramineux et rédhibitoires. Ils ne peuvent non plus vendre leur terre et chercher de meilleures opportunités économiques. A la place de cela, les familles n’ont d’autre choix que de subdiviser la terre en parcelles de plus en plus petites pour leurs enfants adultes. Une foule de conséquences perverses s’ensuivent : les familles doivent épuiser leurs maigres économies ou vendre des biens pour survivre ; la subdivision continue des terres entraîne directement une dégradation environnementale et des récoltes plus faibles qui, bien sûr, aggravent la famine. Et enfin, les agriculteurs efficaces ne peuvent pas acheter de propriété foncière et installer des exploitations plus grandes et plus productives. Pire : l’État limite volontairement les migrations vers les villes. Pourquoi ? Il prétend s’attaquer à la croissance urbaine «chaotique». Mais la peur véritable est que davantage de populations dans Addis Abeba pourrait rendre plus difficile pour les autorités de contenir les protestations et maintenir le pouvoir politique. Mais quand les populations rurales se voient interdire de venir en ville, elles se voient aussi interdire de chercher des opportunités économiques et d’exercer leur talents entrepreneuriaux. Forcer les populations à rester de petits agriculteurs, leur refuser les opportunités dans les villes tout en les obligeant à migrer, et les inciter à ruiner la terre par la subdivision de cette dernière, tout cela est la conséquence d’une mauvaise gouvernance, pas d’une mauvaise météo. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 21/1/2010, 20:13 | |
| Sanglantes violences religieuses au Nigeria Au moins trois cents personnes ont péri dans les combats http://www.afrik.com/article18539.html C’est un véritable carnage. Depuis le week-end dernier, des heurts entre chrétiens et musulmans ont causé la mort de près de trois cents personnes à Jos, une localité située au centre du Nigeria. Des affrontements qui semblaient perdurer, mercredi. Ces attaques entre chrétiens et musulmans ont commencé à faire rage après la construction d’une mosquée dans Nassarawa Gwon, un quartier de Jos, ville frontière entre le nord musulman et le sud chrétien et animiste. Selon un dernier bilan établi mardi par différentes sources, ces affrontements aurait fait 288 morts et au moins 800 blessés, dont 90 graves. HRW estime que plus de 13.500 personnes ont été tuées dans des violences entre communautés depuis la fin du régime militaire en 1999 au Nigeria. Ce pays est régulièrement secoué par des vagues de violences entre chrétiens et musulmans. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/1/2010, 19:29 | |
| Plus de 2 000 femmes meurent chaque année en couches au Burkina Faso http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/01/26/plus-de-2-000-femmes-meurent-chaque-annee-en-couches-au-burkina-faso_1296817_3212.html#ens_id=1296907 Au Burkina Faso, chacun déplore, dans son entourage, une femme morte en couche. Ce simple constat donne la mesure d'un fléau qu'Amnesty International analyse et dénonce dans un rapport publié mercredi 27 janvier. Même s'il a beaucoup diminué, au Burkina, le taux de mortalité s'élève encore à 307 décès pour 100 000 naissances contre 9,6 en France. Derrière la brutalité du chiffre, l'organisation débusque un large éventail de réalités sociales qui sont autant de terrain de lutte contre des décès analysés comme des "violations du droit à la vie". Le statut des femmes d'abord, mariées "entre 10 et 19 ans" et considérées comme des "outils de reproduction" par des hommes qui les empêchent souvent d'accéder à la contraception. Avec pour conséquence des grossesses non désirées conduisant à des avortements clandestins réalisés "au péril de leur vie". Viennent ensuite l'insuffisance, la mauvaise qualité et l'éloignement des structures de santé qui expliquent les retards fatals dans l'administration des soins aux parturientes. La rudesse d'un personnel peu nombreux (quatre fois moins que la norme de l'Organisation mondiale de la santé, OMS) et mal formé est également illustrée. Mais le point crucial du rapport a trait au coût des soins alourdi par la corruption. Le Burkina a instauré la gratuité des consultations prénatales, mais les intéressées ignorent souvent leurs droits et sont victimes du racket du personnel de santé lui-même. Une partie des stocks de médicaments est détournée. De même, les ambulances sont théoriquement gratuites, mais la plupart des chauffeurs exigent une somme d'argent avant de démarrer. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 13/2/2010, 16:23 | |
| Obama condamne l’homophobie en Ouganda Le président des Etats-Unis a qualifié jeudi d’"odieux" le projet de loi contre les homosexuels en Ouganda. Kampala dénonce l’ingérence américaine. http://www.afrik.com/article18724.html Le projet de loi ougandais "présente une menace grave pour la vie, la liberté, et la sécurité de la personne, et établirait un précédent fâcheux s’il était adopté". L’Ouganda a été critiquée par de nombreux pays et ONG, notamment l’Union européenne et les Etats-Unis, qui ont appelé le président Yoweri Museveni à mettre son veto au projet de loi. L’homosexualité est déjà considérée comme un comportement criminel en Ouganda, passible de la prison à perpétuité. Le texte déposé en octobre 2009 par un parlementaire ougandais se propose de durcir encore ces dispositions, et prévoit notamment la peine de mort pour le viol d’un mineur par une personne de même sexe ou par un malade du sida. Le texte propose également de punir toute discussion publique sur l’homosexualité, et rendrait passible de poursuites les parents, professeurs, médecins d’homosexuels, ou encore un propriétaire qui leur louerait un logement. De son côté, le ministre de l’Ethique et de l’Intégrité, James Nsaba Buturo. a rejeté jeudi les critiques de M. Obama, avertissant que toute ingérence serait considérée comme "inacceptable". "Nous ne pouvons pas dire au Sénat (américain) ce qu’il doit faire. Donc, pourquoi ont-ils l’impression qu’ils peuvent nous dire ce que nous devons faire dans l’interêt de notre peuple ?". La discrimination envers les homosexuels en Ouganda puise son inspiration dans les doctrines conservatrices de l’église anglicane implantée dans le pays. Une vague d’homophobie déferle sur l’Afrique australe et orientale. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 13/2/2010, 16:30 | |
| Soyinka, un homme en colèreL'écrivain nigérian Wole SoyinkaLe Prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka accuse la Grande-Bretagne de laxisme envers les islamistes radicaux.http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2561p018.xml1/religion-terrorisme-musulman-salman-rushdiesoyinka-un-homme-en-colere.html L’Angleterre ressemble de plus en plus à une "fosse d’aisances, un cloaque dans lequel prolifèrent les fondamentalistes musulmans", s’insurge le Prix Nobel nigérian. Dans un entretien paru sur le site d’un blog américain ( "The Daily Beast"), l’auteur des Interprètes et d’ Une saison d’anomie s’en prend violemment à la Grande-Bretagne, qui, dit-il, abrite des extrémistes musulmans. "La tradition britannique permet à toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais c’est illogique, car aucune autre religion [que l’islam] ne prêche la violence apocalyptique. Et pourtant, les Anglais laissent faire !", s’indigne Soyinka. La question du fondamentalisme musulman, Soyinka l’a également évoquée lors de ses interventions au Jaipur Literature Festival (Inde), dont il était l’invité d’honneur en janvier dernier. Ponctuant ses lectures de saillies qui lui ont valu des applaudissements nourris, il a esquissé une solution originale : "On devrait rassembler tous ceux qui, au nom de la pureté, rejettent les autres religions, les mettre dans des fusées, et les envoyer dans l’espace." Pour Soyinka, les origines de l’intolérance musulmane remontent à la fatwa prononcée par l’ayatollah Khomeiny contre Salman Rushdie en 1989. "Tout a commencé lorsqu’il s’est arrogé le droit de vie et de mort sur un écrivain. On est passé de l’agression verbale à l’agression physique. Et le moindre musulman est désormais libre d’exercer ce droit de vie ou de mort." | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/2/2010, 00:43 | |
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| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/2/2010, 02:03 | |
| L'otage libéré Pierre Camatte est-il un agent de la DGSE ?http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/02/25/l-otage-libere-pierre-camatte-est-il-un-agent-de-la-dgse_1311494_3212.html Relâché mardi 23 février, Pierre Camatte, ex-otage d'un groupe d'Al-Qaida au Mali, est-il bien le "président d'une association impliqué dans la culture d'une plante thérapeutique contre le paludisme", comme il a été présenté jusqu'à présent ? ou est-il un espion de la DGSE, les services du renseignement extérieur français ? Bakchich.info, qui a épluché le compte rendu public d’une audition à la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le 27 janvier, a relevé, au détour d'une phrase, ce que les journalistes interprètent comme une révélation. A la fin de l'audition, le député Guillaume Garot interroge le coordonnateur national du renseignement à la présidence de la République, Bernard Bajolet: "M. Guillaume Garot - Quelles informations pourriez-vous nous transmettre sur les agents de nos services retenus en otage, leur nombre, leur situation ? Quelles sont les perspectives les concernant ?M. Bernard Bajolet - Nous avons actuellement huit otages. Un au Mali, Pierre Camatte, quatre au Soudan, un en Somalie et deux en Afghanistan. Ces huit otages mobilisent des moyens conséquents, notamment de la DGSE. Leur gestion simultanée représente un énorme effort. Certains sont précisément localisés ; pour d’autres, cela se révèle plus difficile. Des contacts sont établis pour certains d’entre eux." Pierre Camatte "n'est pas agent de la DGSE", dit-on à l'Elysée"C'est une fausse information. Pierre Camatte n'est pas agent de la DGSE", a déclaré un porte-parole de l'Elysée. A l'Elysée, on affirmait jeudi soir que le nombre de "huit" était celui des "Français, à l'époque (retenus) en otages dans le monde", mais "pas le nombre d'otages de la DGSE dans le monde", en évoquant une "mauvaise retranscription" ou une "mauvaise compréhension" des propos de M. Bajolet. Pierre Camatte, libéré mardi par le mouvement Al-Qaïda au Maghreb islamique après trois mois de captivité dans le désert malien, est arrivé jeudi matin à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines), en provenance de Bamako (Mali). Chargé de ramener l'ancien otage en France, le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet a tenu à rappeler qu'"il n'y a eu absolument aucune contrepartie financière" et a réitéré les remerciements de la France au président malien qui a permis de "passer à côté d'une catastrophe". Pierre Camatte raconte sa détentionhttp://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mali.-Pierre-Camatte-raconte-sa-detention_39382-1276172_actu.Htm Il a d'abord décrit ses ravisseurs comme des «fanatiques». «Ils détiennent une vérité qui est à la vérité suprême. Ils ont le Coran qu'ils lisent tout le temps. (...) Ils disent que les musulmans de France ne sont pas de vrais musulmans, que ce sont eux qui détiennent la vérité et que leur objectif est d'islamiser le monde entier». «Ils recrutent surtout chez les jeunes. Il y a parmi eux 70 à 80% des jeunes» , a-t-il précisé. Des jeunes à qui Pierre Camatte parlait parfois en anglais, car ils ne parlent pas le français, pourtant langue officielle du pays. Evoquant les conditions sa captivité dans le désert, l'humanitaire a eu ces mots : «C'est difficile d'imaginer une prison. On me donne une couverture et c'est ça ma prison». « On est isolé, on ne doit pas bouger, il y a la chaleur du Sahara, les condition d'hygiène épouvantables, une alimentation et une eau absolument dégoûtantes. (...) Le plus difficile, c'est la solitude», a-t-il énuméré. Nicolas Sarkozy a alors ajouté: «Des blessures, des coups»... | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 28/2/2010, 23:58 | |
| Les Kenyanes à la découverte du plaisir sexuelLa première et unique sexologue du Kenya fait parler d’elle. Dans un pays où l’érotisme et la libido restent des sujets tabous, le bureau de Gertrude Mungai ne désemplit pas. L’experte en sexologie propose une panoplie de sex toys et enseigne, entre autres, l’art du Kama Sutra. Elle vient de sortir le DVD «Femme moderne sexy».http://www.afrik.com/article18875.html Être actives, sexuellement épanouies et bonnes épouses... Ce sont les nouveaux objectifs des femmes kenyanes. Gertrude Mungai les aide à les atteindre. La sexologue, 35 ans, mariée et mère de deux enfants, a ouvert son cabinet à Nairobi, en 2005, afin d’enseigner l’art de bien faire l’amour. Elle vient de sortir un DVD intitulé Femme moderne sexy, qui livrent ses conseils experts. Gertrude Mungai : "Après plusieurs témoignages d’amies lors d’une fête il y a sept ans, je me suis rendue compte que la plupart des femmes était rarement satisfaite de leur relation intime avec les hommes. Beaucoup d’entre elles considèrent que le mariage est une forme d’esclavagisme et que le sexe ne sert qu’à la procréation. Seul l’homme prendrait son plaisir. Je devais faire quelque chose pour les aider. Je suis née sur la côte kenyane et j’ai été élevée dans la culture swahili. Là-bas, ce sont les femmes les plus âgées qui enseignent aux jeunes filles, dès la puberté, les réalités concernant la sexualité. En se mariant, les jeunes générations n’ont pas de surprise ! J’ai ainsi acquis une connaissance traditionnelle africaine qui fait de mon mariage une véritable réussite. Les femmes mariées qui veulent découvrir le plaisir sexuel sont les plus intéressées par mes consultations. Je propose aussi des thérapies de couple et des cours spéciaux pour les hommes. J’enseigne l’art de faire l’amour en montrant comment utiliser des boules de geisha ou encore comment mieux bouger les hanches pour faciliter la pénétration. Avec le temps, on parvient à s’amuser et à essayer diverses positions du Kama Sutra. J’insiste beaucoup sur l’importance des préliminaires pour que les femmes puissent atteindre le plaisir. J’essaye d’expliquer qu’une femme satisfaite est plus affectueuse. Les résultats sont concluants. Au Kenya, surtout entre les couples mariés, on ne parle pas ouvertement de sexualité. Or, ce manque de communication est la cause principale d’infidélité et de propagation du VIH. Les gens devraient utiliser des préservatifs à chaque fois. Les Ougandais sont les meilleurs amants du monde. Ils m’ont appris beaucoup de choses." | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 8/3/2010, 20:28 | |
| Des chrétiens victimes de violences ethnico-religieuses au Nigeria Plus de 500 chrétiens ont été tués durant la nuit du samedi 6 au dimanche 8 mars, au centre du Nigeria, dans l’État du Plateau, où les tensions sont récurrentes. http://www.la-croix.com/Des-chretiens-victimes-de-violences-ethnico-religieuses-au-N/article/2417101/4077 La localité de Dogo Nahawa, au sud de Jos, capitale de l’État du Plateau, au centre du Nigeria, a été attaquée dimanche 7 mars à l’aube par des musulmans des ethnies Hausa et Fulani qui ont tiré en l’air pour faire sortir des villageois de l’ethnie Berom, sédentaire, majoritairement chrétiens. En trois heures, des centaines de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées, tuées à la machette et brûlées, selon les témoins qui ont décrit de véritables scènes d’horreur. Les assaillants étaient entre 300 et 500. Les attaques auraient bel et bien été planifiées, et ciblées : « Le mot de code “nagge”, qui signifie “bétail” chez les Fulani, a été utilisé par les assaillants pour choisir et couper leurs victimes. D’autres témoins cités par la presse nigériane ont indiqué que les habitants musulmans des villages avaient reçu samedi 6 mars des SMS les prévenant de l’attaque. Au moins deux autres communautés des environs ont été également attaquées, dans un secteur proche de celui où des affrontements intercommunautaires avaient fait plus de 300 morts en janvier. Le président en titre, Umaru Yar’Adua, est rentré d’Arabie saoudite après trois mois de soins, mais il ne semble toujours pas en mesure de reprendre les commandes du pays. Ces massacres, présentés comme religieux, ont aussi des bases ethniques, politiques et économiques. Les musulmans de cette région appartiennent aux communautés Hausa ou Fulani. | |
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