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Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 8/3/2010, 20:28
Des chrétiens victimes de violences ethnico-religieuses au Nigeria
Plus de 500 chrétiens ont été tués durant la nuit du samedi 6 au dimanche 8 mars, au centre du Nigeria, dans l’État du Plateau, où les tensions sont récurrentes.
La localité de Dogo Nahawa, au sud de Jos, capitale de l’État du Plateau, au centre du Nigeria, a été attaquée dimanche 7 mars à l’aube par des musulmans des ethnies Hausa et Fulani qui ont tiré en l’air pour faire sortir des villageois de l’ethnie Berom, sédentaire, majoritairement chrétiens. En trois heures, des centaines de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées, tuées à la machette et brûlées, selon les témoins qui ont décrit de véritables scènes d’horreur. Les assaillants étaient entre 300 et 500. Les attaques auraient bel et bien été planifiées, et ciblées : « Le mot de code “nagge”, qui signifie “bétail” chez les Fulani, a été utilisé par les assaillants pour choisir et couper leurs victimes. D’autres témoins cités par la presse nigériane ont indiqué que les habitants musulmans des villages avaient reçu samedi 6 mars des SMS les prévenant de l’attaque. Au moins deux autres communautés des environs ont été également attaquées, dans un secteur proche de celui où des affrontements intercommunautaires avaient fait plus de 300 morts en janvier. Le président en titre, Umaru Yar’Adua, est rentré d’Arabie saoudite après trois mois de soins, mais il ne semble toujours pas en mesure de reprendre les commandes du pays. Ces massacres, présentés comme religieux, ont aussi des bases ethniques, politiques et économiques. Les musulmans de cette région appartiennent aux communautés Hausa ou Fulani.
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 4/4/2010, 12:18
Afrique du Sud: meurtre d'un extrémiste blanc, le président appelle au calme
Le leader d'extrême droite sud-africain Eugène Terre'Blanche, farouche partisan de l'apartheid, a été tué samedi après une querelle avec un employé, un meurtre qui semble non politique mais intervient sur fonds de tensions raciales toujours vives, 16 ans après la fin de l'apartheid.
Cette info en vidéo
Assassinat d'un extrémiste
Monde - International 7:29 Dès le meurtre connu, le président Jacob Zuma a appelé les Sud-Africains "au calme" et a mis en garde dans un communiqué contre toute provocation qui attiserait "la haine raciale". Eugene Terre'Blanche, 69 ans, a été trouvé mort dans son lit en fin d'après-midi, "avec des blessures au visage et à la tête", a indiqué une porte-parole de la police, Adele Myburgh, à l'agence de presse Sapa. Deux employés de la ferme de Terre'Blanche, âgés de 15 et 21 ans, ont été arrêtés et inculpés de meurtre, a-t-elle ajouté. Ils se seraient disputés avec leur patron pour un salaire non versé. Le meurtre a eu lieu dans l'exploitation agricole de Ventersdorp (nord-ouest) que l'ancien militant ne quittait plus que rarement.
Fondateur du mouvement de résistance afrikaner Pendant plus de vingt ans, Eugene Terre'Blanche avait incarné la lutte pour la suprématie des Afrikaners, descendants des premiers colons néerlandais et huguenots, pour lesquels il réclamait le droit à l'autodétermination. En 1973, l'ancien policier fondait le Mouvement de résistance afrikaner (AWB). Critique du régime d'apartheid dont il estimait qu'il faisait trop de concessions aux Noirs, opposé à la démocratie parlementaire, le mouvement était connu pour ses défilés équestres en tenues paramilitaires et son insigne à trois branches rappelant la croix gammée nazie.
Des années de haine raciale Arrêté à plusieurs reprises, Terre'Blanche a été notamment condamné pour détention d'armes. En 1983, des membres de l'AWB avaient été emprisonnés pour quinze ans pour conspiration contre le gouvernement. Au début des années 1990, les défilés paramilitaires de l'AWB pouvaient réunir plusieurs milliers de personnes. Alors que l'Afrique du Sud basculait vers la démocratie, le groupe se livrait à des attentats sporadiques. En 1994, à la veille des premières élections multiraciales, l'AWB orchestrait encore des attaques à la bombe, avant d'être progressivement marginalisé. Son farouche leader, toujours à cheval lors de ses apparitions publiques, finira par être condamné en 2001 pour tentative de meurtre, après avoir battu à coups de barre de fer un vigile noir, lui causant des lésions cérébrales irréversibles.
Situation explosive En 2005, il avait été remis en liberté conditionnelle pour bonne conduite. Terre'Blanche avait adopté depuis un profil bas, à l'image de son mouvement, alors que l'Afrique du Sud s'installait résolument dans la démocratie multiraciale. Mais le personnage reste suffisamment symbolique pour que son meurtre puisse être utilisé par des extrémistes, dans un contexte social de plus en plus tendu à mesure que se creusent les inégalités entre les revenus, aux dépens des Noirs. Plus de 40% des 48 millions de Sud-Africains vivent toujours avec moins de deux dollars par jour. Les townships ne sont plus des ghettos mais les services de base y restent déplorables.
Et la terre est toujours pour l'essentiel aux mains de la minorité blanche. Les fractures raciales se manifestent régulièrement. Le chef de la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir, Julius Malema, vient de susciter la polémique en reprenant une chanson des années de lutte dont le refrain appelle à "tuer les boers" (les fermiers afrikaners, ndlr). Le petit parti Freedom Front, qui représente les fermiers blancs au sein du gouvernement de M. Zuma, a évoqué dans la nuit une "situation explosive".
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 20/4/2010, 00:51
Plus de la moitié des auteurs des viols commis en RDC sont des "hommes armés"
Nous les avons trouvés dans notre maison. Ils avaient tout volé. Ils ont mis mon mari sur le lit et l'ont battu. Ensuite, deux soldats m'ont violée (...) Aujourd'hui, je ne suis plus de ce monde en raison de ma situation", raconte une des victimes, citée dans un rapport publié jeudi par Oxfam International. Plus de la moitié des viols commis dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où sévissent milices et mouvements rebelles, sont le fait d'"hommes armés", affirme l'ONG dans ce document. 60 % des victimes de viols interrogées ont été violées par des bandes d'hommes armés et que plus de la moitié des agressions ont eu lieu au sein même des domiciles. "56 % des agressions ont été perpétrées au sein même du foyer familial par des hommes armés, près de 16 % de ces agressions dans des champs et près de 15 % dans la forêt", selon les témoignages de 4 311 femmes de l'hôpital de Panzi, spécialisé dans le traitement des victimes de viol. Réalisé pour le compte de l'ONG par The Harvard Humanitarian Initiative, ce rapport évoque également "la stigmatisation dont sont victimes les femmes au sein de leurs familles après avoir été violées et des difficultés qu'elles rencontrent en matière d'accès aux soins médicaux". "Moins de 1 % des femmes victimes de viol sont allées à l'hôpital de Panzi avec leur mari."
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 24/4/2010, 18:36
Des élèves d’écoles coraniques dans des conditions proches de «l’esclavage»
Ils sont forcés à mendier au profit de leurs chefs religieux.
http://www.afrik.com/article19559.html
Ni les gouvernements sénégalais et bissau-guinéen, ni les dignitaires musulmans, ni les parents n’interviennent pour mettre un terme à cette pratique et protéger les enfants de cette forme d’exploitation et de maltraitance, a dit l’organisme Human Rights Watch (HRW) dans un nouveau rapport. «Au moins 50 000 enfants du Sénégal sont victimes d’exploitation économique sous couvert d’une éducation religieuse : ils sont forcés à mendier pendant de longues heures au profit de leur professeur, et sujets à des maltraitances physiques graves s’ils ne parviennent pas à remplir leur quota», a dit Matthew Wells, l’auteur du rapport. Au Sénégal, ces enfants, qui vivent chez un «marabout» (chef religieux) et fréquentent son école, ou «daara», sont connus sous le nom de ’talibés’. Plus de la moitié d’entre eux ont moins de 10 ans, et certains à peine quatre. Ils passent plus de sept heures par jour à parcourir les rues pour atteindre leur quota (en moyenne, 87 centimes de dollar américain) et la «grande majorité» des enfants interrogés par HRW sont régulièrement battus s’ils ne rapportent pas l’intégralité de la somme requise. Les talibés peuvent également être soumis à d’autres châtiments, notamment l’enchaînement et les positions de stress, pouvant constituer un acte de torture, selon le rapport. La plupart de ces enfants sont issus de familles pauvres des régions rurales du Sénégal ou de la Guinée-Bissau, convaincues d’offrir un plus bel avenir à leurs enfants en les confiant aux bons soins d’un «marabout». Une minorité d’entre eux viennent de Guinée, de Gambie et du Mali. Les politiciens sont souvent trop intimidés par le pouvoir social, politique et économique important des «marabouts» pour sévir. «Si vous touchez à un “marabout”, vous touchez aux confréries, et ici, c’est très difficile. Vous perdez des voix ; vous pouvez même perdre vos fonctions ; et vous vous exposez à des ennuis», a dit un responsable du ministère de la Famille.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 24/4/2010, 18:45
emma a écrit:
Des élèves d’écoles coraniques dans des conditions proches de «l’esclavage»
Plus de la moitié d’entre eux ont moins de 10 ans, et certains à peine quatre. Ils passent plus de sept heures par jour à parcourir les rues pour atteindre leur quota (en moyenne, 87 centimes de dollar américain) et la «grande majorité» des enfants interrogés par HRW sont régulièrement battus s’ils ne rapportent pas l’intégralité de la somme requise. .
Sarko va définir sur ces bases éprouvées le salaire minimum et les horaires de travail . Je l'entends déjà :
"Si des gosses de 4 à 10 ans savent faire çà,je vous demande,je vous demande pourquoi leurs parents ne sauraient pas le faire ?. N'est pas monsieur Ducon, vous qui pouvez me comprendre .
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 25/4/2010, 05:23
Pitoyable et si loin de la verité...la situation en RDC est bien pire encore. Seule une revolte populaire terrifiante pourra changer la situation. L'heritier du trone Joseph Kabila Kabange se prepare pour les prochaines elections, il réarme ses policiers et ses troupes afin d'imposer son regime criminel, et destructeur au peuple., qui ne cesse d'endurer et de souffrir depuis Laurent desiré Kabila 1er
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 25/4/2010, 10:12
Je me rappelle ,c'était il y a fort longtemps ,en Ouganda,dutemps d'Idi Amin Dada .
C'était "terrible" vu de là bas,et hilarant vu d'ici .
J'ai vu le film d'Idi Amin (Idi Amin croyait qu'on faisait un film à sa gloire,donc il y a été "franco" ) . Absolument hilarant * . Impossible de faire "pire" .
Et bien "si" .
Après Idi Amin il parrait que son successeur y a été encore "plus fort" et que les gens regrettaient le temps d'Idi Amin ...
* Citation du film :
. Idi Amin passe en revue son aviation (enfin bon ...) il interroge ses pilotes suicides (sic) et il dit : les pilotes suicides doivent d'abord avoir envie de se suicider . Toi est ce que tu as envie de te suicider . Oui chef . C'est bien,c'est bien ...
. Idi Amin passe à l'étape suivante : Israël (sans doute qu'il n'avait toujours pas digéré que Théodore Herzl a sérieusement envisagé le retour des juifs en Ouganda (sans doute qu'on aurait trouvé un texte sacré disant que l'Ouganda avait été offert par Dieu au peuple juif...) .
Bon ... La scène est géniale : Idi Amin en pleine forme avec son costume de maréchal - président et plus décoré que Goering . Tous les ambassadeurs arabes (qui ne riaient pas trop fort,loin de là ). Un tas de sable . Tout en haut,5 ou 6 peyos sans arme qui eux ne rigolaient pas du tout . Tout en bas une soixantaine de brutes avec des gourdins qui encerclaient le tas de sable .
Au signal d'Idi Amin,ils attaquent . En quelques secondes c'est le massacre et on redescend aux pieds d'Idi Amin les malheureux .
Idi Amin triomphant se tourne alors vers les ambassadeurs arabes et leurs dits à la fois triomphant et plein de mépris : Voilà,c'est "comme çà" qu'il faut reprtendre le Golan .
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/4/2010, 14:31
Corruption au Liberia : Le ver est dans la famille
L’Afrique peut-elle un jour prétendre au développement ?
La question mérite d’être posée, car, hormis les autres maux qui l’assaillent, il est de plus en plus question de scandales de corruption à l’échelle continentale. Et çà et là, on se demande bien comment s’y prendre pour lutter efficacement contre cette vouivre qui ne cesse de freiner le progrès social, quand elle ne l’annihile pas simplement, et qui ne finit pas de mettre en péril les acquis démocratiques.
La situation est si préoccupante que nombreux sont les pays en Afrique qui depuis, font partie des nations les plus corrompues selon le classement de l’ONG Transparency international.
. Idi Amin passe à l'étape suivante : Israël (sans doute qu'il n'avait toujours pas digéré que Théodore Herzl a sérieusement envisagé le retour des juifs en Ouganda (sans doute qu'on aurait trouvé un texte sacré disant que l'Ouganda avait été offert par Dieu au peuple juif...) .
Chaque sujet chez toi est relié a Israel, face de rat, t'est vraiment une pourriture.
Si je passe par Bruxelles un jour on pourrait en parler autour d'une biére...(j'y arrive souvent)
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 26/4/2010, 17:54
Grandeur et décadence. Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, 28 ans au pouvoir, a célébré samedi son 85ème anniversaire, avec faste et ostentation, alors que son pays est au bord de la ruine. La fête a eu lieu dans le village natal du vieux dictateur, à Chinhoyi (150 kilomètres au nord-ouest de Harare). Des réjouissances somptueuse estimées à 250 000 dollars US (200 000 Euros), somme rassemblée pas les partisans du président, indique le quotidien d’Etat The Herald. Au menu du banquet : 80 vaches, 70 chèvres, 12 porcs et un gâteau géant de 85 kilos, s’enorgueillit le quotidien.
Mugabe a saisi cette occasion pour jeter encore une fois l’anathème sur les fermiers blancs, propriétaires de terres héritées de l’époque coloniale. « La distribution des terres va continuer, a affirmé le président. Cela ne s’arrêtera pas. Les quelques fermiers blancs qui sont encore là vont rapidement devoir libérer leurs fermes, parce qu’ils n’ont pas de place ici ». En avril 2002, à la faveur d’une « réforme agraire » menée tambour battant, le président zimbabwéen avait lancé une campagne d’expropriations des fermiers blancs, dont le nombre s’élevait à l’époque à 4500. S’il est vrai qu’une politique de redistribution des terres agricoles était nécessaire, puisque les fermiers blancs détenaient 70% de celles-ci, la réforme a été mal menée. La plupart des fermiers blancs, dépossédés de leurs terres sans compensation, ont dû s’exiler dans des pays voisins ou se déplacer dans les villes et se convertir à d’autres activités, sans avoir été remplacés par des hommes compétents. Quelques dizaines d’irréductibles ont cependant décidé de résister aux pressions du pouvoir. L’an dernier, un tribunal régional avait donné raison à 78 propriétaires blancs qui avaient refusé que le gouvernement reprenne leurs terres. La cour avait estimé que la politique de celui-ci était basée sur des motifs racistes et irrecevables.
Famine, Choléra, chômage
Le président Mugabé a fêté son anniversaire dans le luxe, alors que le pays est ravagé par une crise multiple. Celle-ci est due, en partie, a ces expropriations massives. L’Etat a installé sur les la plupart des terres réquisitionnées des proches du régime - officiellement des anciens combattants de la guerre de libération-, qui n’avaient pas de compétences pour les faire fructifier. Le pays est confronté aujourd’hui à la famine. Plus de la moitié des 13 millions de Zimbabwéens dépendent de l’aide alimentaire pour survivre, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). Le chômage, endémique, touche plus de 90% de la population active. Quant à l’hyperinflation, elle a atteint des sommets vertigineux, se chiffrant par milliards pour cent. L’épidémie de choléra, apparue en août, a contaminé 83036 personnes, dont 3868 sont mortes, faute de soins, selon un bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Morgan Tsvangirai, l’opposant de toujours, devenu premier ministre du Zimbabwe après être parvenu à un accord de partage du pourvoir avec Robert Mugabe, n’était pas présent aux festivités présidentielles, préférant se concentrer sur les négociations qu’il est en train de mener avec l’Afrique du Sud et d’autres donateurs internationaux. 5 milliards de dollars au moins seront nécessaire pour relever l’économie ravagée du Zimbabwe.
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 14:29
Rue 89, 4 septembre 2009 Corruption : Omar Bongo, Elf et la France
, par David SERVENAY
Plateforme pétrolière d’Elf au large de la côte gabonaise, près de Port Gentil
Les intérêts français ont été pris à partie au Gabon par des manifestants contestant le soutien de Paris à Ali Bongo, proclamé, jeudi 3 septembre 2009, président du Gabon. Des soldats français ont été déployés à Port Gentil, la capitale économique du Gabon, pour protéger le consulat de France attaqué par les protestataires. Pourquoi la France est-elle prise à partie ? Retour sur quelques éléments embarrassants.
Gabon
Omar Bongo, corrupteur ? Le Gabon, émirat pétrolier ? Les campagnes électorales françaises financées par des fonds africains ? Vous n’y pensez pas bonnes gens ! Face aux dénégations multiples des hommes politiques, de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy, en passant par le timide Parti socialiste, Rue89 exhume quelques courriers du Vieux sage, époque Elf-Aquitaine. Souvenirs, souvenirs...
Le pacte de corruption date des années 1970 et s’appelle le « protocole Guillaumat ». Du nom de ce grand commis de l’Etat, homme du renseignement, nucléocrate et surtout architecte de l’empire pétrolier tricolore. Conséquence directe des chocs pétroliers qui ont vu de petits Etats africains devenir en quelques mois des magnats de l’or noir, le système consiste à rendre opaques les revenus du pétrole pour alimenter les caisses noires du chef de l’Etat.
Omar Bongo
Il existe alors trois mécanismes distincts :
les « bonus » versés dans la phase exploratoire de la recherche pétrolière, jusqu’à plusieurs dizaines de millions de dollars par an ; les « abonnements », soit la part prélevée sur chaque baril de brut commercialisé, environ un dollar par baril ; les « préfinancements », prêts gagés sur la production à venir, avec la caution d’Elf, sur lesquels sont prélevés de 1 % à 3% de commissions en jouant sur des différentiels de taux d’intérêts. Précision : ce système n’a été inventé ni par les Français ni par Omar Bongo, mais par le grand ministre du pétrole saoudien que fut le Sheikh Ahmed Zaki Yamani. Le président du Gabon va avoir l’intelligence d’adapter à son petit pays ce grand système de corruption internationale. Ainsi, dans les deux premières lettres de 1987 et 1991 que nous dévoilons, le président Bongo fixe pour Elf Gabon le montant de l’abonnement : « Nous vous autorisons à verser à votre société de commercialisation ELF TRADING S.A. la somme de US dollar 1 par baril produit au Gabon par vos sociétés ELF GABON et SNEA. Ces versements, qui se feront sur une base trimestrielle, sont des charges déductibles (un dollar/baril). »
Ahmed Zaki Yamani
Cet argent est ensuite reversé sur le compte personnel d’Omar Bongo à la Fiba (Banque française intercontinentale), la banque partagée par la famille Bongo et Elf, ou à une Anstalt (société offshore) au Lichtenstein. Pourquoi le Lichstentein ? Claude Gosselin, chargé de la comptabilité occulte d’Elf, répond ainsi aux juges qui enquêtent sur le groupe pétrolier : « Parce qu’il s’agit d’une tradition initiée de longue date, qui a donné entière satisfaction aux bénéficiaires par son opacité et ses secrets. » Détail : l’argent de la corruption est défiscalisé, tant au Gabon qu’en France, comme en atteste l’instruction N°1 -non datée- signée par Philippe Jaffré, nouveau président balladurien d’Elf à partir d’août 1993.
Philippe Jaffré
Le fonctionnement de la caisse noire gabonaise est très codifié. Il concerne une poignée d’hommes au sommet de la direction d’Elf, où le « monsieur Afrique » André Tarallo, joue le rôle de grand argentier : « M. Tarallo reçoit les instructions des présidents du Gabon et du Congo et, pour leur exécution, adresse à M. Gosselin une note signée de lui. M. Gosselin procède alors au versement des fonds aux bénéficiaires désignés qui ne doivent en aucun cas être des résidents français. » Rien n’empêche les « bénéficiaires » de reverser leurs pots-de-vin à qui ils veulent... Notez qu’en 1993, le président du Congo est Pascal Lissouba, le tombeur de Denis Sassou N’guesso qui reviendra au pouvoir en 1997.
André Tarallo
Fort de la réussite de ce système, Omar Bongo décide de « privatiser » le système en déléguant à deux hommes de confiance la responsabilité de la « gestion du compte dans lequel seront versés les frais commerciaux ». Le premier est André Tarallo qui, tout en conservant la fonction de président d’Elf Gabon, a quitté la direction d’Elf. Le second est son conseiller personnel pour les affaires pétrolières, Samuel Dossou Aworet. Au même moment, le 13 décembre 1996, il écrit à Philippe Jaffré pour confirmer le montant des « abonnements » négociés : « Nous vous confirmons que les montants qu’il convient de prélever pour les frais commerciaux sont d’environ dix millions de dollars US par trimestre. »
Samuel Dossou Aworet
Enfin, dans un dernier courrier non daté mais postérieur aux deux autres, le président du Gabon donne pour instructions à ces missi dominici de liquider « Elmora, Versima, Ferana », trois de ses « Anstalten » personnelles. La curiosité persistante des magistrats de l’affaire Elf, en particulier celle de Renaud van Ruymbeke qui a décortiqué l’audit financier du juge suisse Paul Perraudin, va les conduire à perquisitionner la Fiba, avenue Georges V, à Paris. La banque est cambriolée quelques jours plus tard, puis fermée au bout d’un mois. Toutes les archives ont été nettoyées. Trop de noms sur les bordereaux de compte...
David SERVENAY
Renaud van Ruymbeke
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 14:35
Corruption : La magistrature française protège les pillards africains
, par Charlotte MANNEVY
Omar Bongo
C’est non. La cour d’appel de Paris a refusé, jeudi 29 octobre 2009 au matin, qu’un juge d’instruction se saisisse de l’affaire "biens mal acquis" par les présidents du Gabon, du Congo et de Guinée Equatoriale et leur entourage. La chambre de l’instruction estime que la plainte, déposée, en décembre 2008, par l’ONG Transparence International, et à laquelle une juge d’instruction avait donné son feu vert en mai 2009, n’est pas recevable. Selon elle, l’organisation n’a pas juridiquement intérêt à agir.
France
« Ce soir, les grands corrompus vont sabler le champagne, s’exclame William Bourdon, l’avocat de Transparence International. La jurisprudence autorise les associations à porter plainte. Nous allons d’ailleurs nous pourvoir en cassation. » L’avocat dénonce une « affaire extraordinairement politique ». Il y a eu « une omerta judicaire. Il est clair qu’il y a aujourd’hui un retour de la Françafrique », affirme William Bourdon.
William Bourdon
La plainte de Transparence Internationale vise les conditions d’acquisition d’un important patrimoine par le Congolais Denis Sassou N’Guesso, le Gabonais Omar Bongo, aujourd’hui décédé, et le président de Guinée-Equatoriale, Teodoro Obiang. Le montant estimé de ces biens atteint 160 millions d’euros selon Transparence Internationale. « Mais ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, souligne l’association. Il y a des milliards détournés dans ces pays, où la population vit avec moins d’un dollar par jour. » En 2007, la justice française s’était brièvement saisie du dossier du « clan Bongo » avant de classer l’affaire sans suite. Pourtant, selon le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), l’enquête de police est accablante. L’ancien président gabonais et sa famille possèdent, outre six garages, trente-trois propriétés en France, la plupart situées dans les quartiers les plus chics de Paris, les autres sur la Côte-d’Azur. Joyau de l’inventaire, un hôtel particulier situé dans le 8e arrondissement de la capitale, acquis pour 18,875 millions d’euros, en juin 2007, par une société civile immobilière dont trois porteurs de parts sont l’épouse d’Omar Bongo et deux de ses enfants. Une enquête qui n’est guère plus tendre avec le président congolais, Denis Sassous Nguesso, accessoirement beau-père d’Omar Bongo. Selon les procès-verbaux des policiers cités par le CCFD, Denis Sassous NGuesso possède notamment un modeste neuf pièces de 328 m2 dans le 17e arrondissement de Paris, acheté pour 2470000 euros par son épouse, en 2007.
Denis Sassou-Nguesso
Si les Etats congolais et gabonais se font très discrets sur la procédure engagée par Transparence International, ce n’est pas le cas du président équato-guinéen. La défense de Teodoro Obiang a réaffirmé, jeudi 29 octobre 2009, que le chef d’Etat ne possède qu’« un pavillon en région parisienne, acquis en 1986 ». Ses avocats affirment d’ailleurs avoir déposé plainte en diffamation. « Faux, répond le président de l’ONG. A ce jour, cette plainte ne nous a jamais été notifiée. D’ailleurs, ironise Daniel Lebuègue, nous serions très heureux d’aller à nouveau en justice pour mettre à nouveau sur la table toutes les preuves en notre possession. »
Charlotte MANNEVY
Teodoro Obiang Nguema
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 17:19
Le sacrifice humain des nègres
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Qui s'en indigne ? Plusieurs dizaines de meurtres rituels d'albinos ont été signalés en Afrique ces dernières semaines. Les albinos sont de la chair à gri-gri ! Ils font l'objet de sacrifices humains pour alimenter le marché du porte-bonheur dans un monde animé par des croyances magiques. L'albinisme est une absence de pigmentation de la peau : les albinos sont alors des nègres blancs, des créatures étranges, objets de multiples fantasmes...
Les morts dont nous avons connaissance ces jours-ci ont eu lieu au Burundi et en Tanzanie. Mais c'est l'ensemble de l'Afrique noire qui est concernée par ces meurtres rituels, depuis toujours... On vole des enfants dans les bras de leurs mères, on passe commande de jeunes filles à immoler, on égorge des hommes la nuit... Les témoignages sont connus. Mais les crimes des sorciers restent souvent impunis. Cela ne choque pas toujours l'opinion confrontée à tant d'autres crises et malheurs. Et le silence du tabou fait écho à la terrible violence de la magie.
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 17:27
Vous avez dit "Bizarre"
Pas de commentaire de Sylvette sur ce fil !!
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 18:02
Lawrence a écrit:
Vous avez dit "Bizarre" Pas de commentaire de Sylvette sur ce fil !!
Et de Lawrence ?
(Pour info, c'est Sylvette qui a lancé ce fil... )
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 18:46
Lawrence
Tout commentaire aux messages postes seraient pure conjecture de ma part.
En ce qui concerne les relations franco-gabonaises et tout ce que j'ai pu entendre, ce n'est que rumeur (que je ne m'autorise pas a repeter et qui n'apporte pas grand chose a l'article) et tout ce que j'ai pu lire va egalement dans le sens de ce qui est ecrit ici.
Quant aux crimes perpetres en Afrique j'en ai evidemment entendu parler, comme de ceux en Louisiane ou dans les recoins de Paris ou de Marseille, mais la encore... Je les trouve odieux bien evidemment.
Alors non je n'ai pas de commentaire particulier. Evidemment, je pourrais aussi ecrire des demi-phrases suggerant beaucoup et prouvant peu, mais bon..
-------
Biloulou, en effet, je ne vois pas pourquoi je serais obligee de commenter plus que quiconque et puis j'etais a l'anniversaire d'un petit garcon de 2 ans, d'abord.
C'est vrai quoi, certains veulent me faire taire et d'autres me reprochent mon silence (can't win for losing!).
C'est quand meme sympa de vous avoir le w.e., Biloulou.
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 18:54
Sylvette
C'est vrai quoi, certains veulent me faire taire et d'autres me reprochent mon silence (can't win for losing!).
Et vous vous posez des questions Pkoi...c libres propos, et on n'est pas notés.
Invité Invité
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 22/5/2010, 19:03
Hey Tsur!
En etes vous si sur? Certains mettent leur approbation a cote de messages qui s'ornent alors d'une belle ligne verte (bon d'accord jamais les miens, mais bon.. )
Invité Invité
Sujet: 14 ans de prison pour sodomie 22/5/2010, 23:46
Au Malawi, deux jeunes homosexuels ont été condamnés jeudi à 14 ans de prison pour sodomie et outrage à la pudeur. "Je les ai condamnés (...) à la peine maximale parce que je veux empêcher nos fils et nos filles de copier ces mariages homosexuels qui sont anti-malawites et n'appartiennent ni à notre culture ni à nos principes religieux", a expliqué le juge. Steven Monjeza, 26 ans, et Tiwonge Chimbalanga, 20 ans, avaient été arrêtés fin décembre à la suite d'une cérémonie traditionnelle pour sceller leur union. Mardi, Amnesty International avait exigé la remise en liberté immédiate et inconditionnelle des deux prévenus.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 23/5/2010, 00:03
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Citation :
Au Malawi, deux jeunes homosexuels ont été condamnés jeudi à 14 ans de prison pour sodomie et outrage à la pudeur.
Ces accusations ont-elles un fondement ? Qui les a introduites ? Ils ont du bol au Malawi de n'écoper que de la prison ; en Iran Steven et Tiwonge pour leur inconduite coupable encouraient "la raie de mort" ! En prison, pour apaiser les ardeurs des homosexuels en chaleur on leur balance des "seaux d'eau".
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Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 23/5/2010, 07:15
Malaisie - Accusé de sodomie, le chef de l'opposition se défend devant la justice
Le procès du chef de l'opposition malaisienne, Anwar Ibrahim, passible d'une peine de vingt ans de prison pour sodomie, a repris le 10 mai à Kuala Lumpur après une suspension de plus de deux mois. Anwar Ibrahim a tenté en vain de faire annuler le procès qui, selon lui, est motivé par des raisons politiques. Il est accusé par un ex-conseiller, Mohamad Saiful Bukhari Azlan, d'avoir eu une relation sexuelle avec lui en juin 2008. Les procureurs affirment détenir des éléments, dont des traces ADN, qui prouvent la culpabilité d'Anwar Ibrahim.
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Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 30/5/2010, 14:41
Des monstres en liberté sur le continent, ils tuent sans distinction. Ceux qui les utilisent restent impunis.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 21/7/2010, 23:47
Visé par des mandats d'arrêt, Omar el-Béchir arrive au Tchad et défie la CPI
Le président soudanais Omar el-Béchir, visé par des mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes au Darfour, est arrivé mercredi après-midi au Tchad, dont le gouvernement reconnaît la CPI mais refuse d'arrêter son hôte et voisin. "Ma présence à N'Djamena témoigne de notre volonté de tourner la page après les différends qui ont opposé nos deux pays", a affirmé Omar el-Béchir dans une brève déclaration en arabe aux journalistes à l'aéroport, peu après son arrivée, vers 16 h 30 (heure française), et après avoir été accueilli par son homologue tchadien Idriss Deby Itno avec tous les honneurs dus à un chef d'État. Après cinq ans de guerre par groupes rebelles interposés, le Tchad et le Soudan ont entrepris de normaliser leurs relations et ont signé mi-janvier à N'Djamena un accord assorti d'un "protocole de sécurisation des frontières". Depuis, N'Djamena s'aligne sur la position de l'Union africaine (UA), avait expliqué plus tôt dans la journée le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat. L'UA a décidé de ne pas coopérer avec la CPI après l'émission en mars 2009 du premier mandat contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour (ouest du Soudan), limitrophe du Tchad. Le président soudanais doit assister au sommet des chefs d'État de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad).
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 12/8/2010, 17:00
Un officier français menace un photographe togolais (vidéo)
Les ministère des Affaires étrangères et de la Défense ont condamné fermement jeudi l'attitude d'un coopérant militaire français au Togo qui a violemment apostrophé un photographe de presse à l'issue d'une manifestation mardi à Lomé, envisageant la possibilité de sanctions.
Une vidéo, mise en ligne le lendemain sur YouTube et déjà visionnée jeudi matin par près de 200.000 internautes, montre l'officier français qui tutoie ostensiblement le journaliste, exigeant qu'il détruise des clichés sur lesquels il figure.
"Ce n'est pas un vocabulaire et une attitude compatibles avec ce que l'on attend de notre personnel et des cadres de la Défense en particulier", a réagi le porte-parole du ministère, Laurent Teisseire, interrogé par l'AFP. "Ca ne correspond ni de près ni de loin à ce que sont nos valeurs et à notre conception de notre relation aux médias et de la liberté de la presse", a-t-il poursuivi.
Le ministère des Affaires étrangères "condamne fermement les propos tenus par le lieutenant-colonel Romuald Letondot", a déclaré pour sa part la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages.
Selon M. Teisseire et Mme Fages, l'officier français a vu depuis le journaliste à l'ambassade de France en présence du chargé d'affaires et lui a présenté ses excuses "qui ont été acceptées". Précisant que le mandat de l'officier au Togo s'achevait dans quelques semaines, le porte-parole de la Défense a indiqué qu'il n'avait "pas forcément vocation à être rappelé", la décision relevant du Quai d'Orsay qui n'a pas fait mention de sanctions.
Sur les images de YouTube, le militaire s'emporte et lance: "Je m'en fous que tu sois de la presse, tu enlèves ta photo s'il te plaît, sinon c'est moi qui le prend (l'appareil photo)". "Tu veux qu'on mette un coup sur l'appareil ou quoi?", poursuit l'officier supérieur alors que le journaliste est légèrement malmené par deux gendarmes togolais en treillis dont l'un arbore une matraque. "Tu sais qui je suis? Je suis le conseiller du chef d'état-major de l'armée de terre", ajoute-t-il, avant de menacer de faire appel au Régiment des commandos de la garde présidentielle "pour foutre un peu d'ordre là-dedans". Pointant la caméra qui le filme, le militaire lance à l'attention du cameraman: "toi, tu enlèves ça aussi". "Monsieur le colonel, c'est tout comme si je vous demande de me donner ton arme, je fais mon travail", réplique le photographe.
Une voix, sans doute celle du militaire, ajoute à l'adresse d'un gendarme togolais: "tu le mets en taule". M. Teisseire a précisé que l'incident s'était produit à l'issue d'une manifestation dans les rues de Lomé, le véhicule du militaire français étant "incidemment arrêté" par la fin du cortège. (afp)
12/08/10 14h30
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Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 24/8/2010, 08:41
Saloperie de MONUC, brigand de Kabila.
156 viols collectifs au Congo. Silence radio. Rédigé par JSS le Aug 23rd, 2010 and filed under Afrique, Divers. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
Un groupe de rebelles rwandais a violé au moins 150 femmes le mois dernier, lors d’un seul week-end. Les viols ont eu lieu sur sur une communauté de villages de l’est du Congo. Les Nations Unies, présents sur place, dénoncent. Mais aucune condamnation au Conseil des Droits de l’Homme n’est prévue.
L’Organisation des Nations Unies a accusé les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, pour l’attaque. Le F.D.L.R. est un groupe rebelle hutu qui terroriste les collines de l’est du Congo depuis des années, volant les biens, les nourritures et les ressources naturelles des congolais.
Les villages sont attaqué à proximité du centre minier de Walikale, connu pour être un bastion des rebelles. «Le viol est quelque chose qui arrive quasi-quotidiennement et personne n’entend parler de ces horreurs” explique l’ONU. Et pour cause, l’ONU ne fait que se concentrer sur Israël… Critiquant l’Etat Hébreu au moindre reproche. Par contre, dès qu’il s’agit d’un autre pays… Impossible de tirer la moindre résolution.
Le viol est donc quotidien. Le vol des ressources également. Mais personne ne parle. Même pour ces 150 viols, rien n’est prévu. “Notons que cette attaque était inhabituelle en raison du nombre élevé de victimes et le fait qu’elles ont été violées par plus d’un attaquant simultanément” précise l’ONU.
Dans la soirée du 30 Juillet, les hommes armés sont entrés dans le village de Ruvungi, en province du Nord Kivu. “Ils ont dit à la population qu’ils étaient là juste pour manger et dormir… Que la population ne devait pas s’inquiéter”, a déclaré Will F. Cragin, coordonnateur du programme de l’International Medical Corps pour le Nord-Kivu. “Puis, après un autre groupe est venu. Entre 200 et 400 hommes qui avaient déjà pillés des villages de la région. Ils ont commencé à systématiquement violer les femmes. La plupart ont été victimes non pas d’un seul homme… Non, chaque femme a été violée par, entre 2 et 6 hommes à la fois.”
“Pire, les femmes ont été violés devant leurs maisons, en face de leurs enfants, de leurs maris, de leurs parents…”
L’ONU a recensé 156 viols dans trois villages voisins, sur 24 heures. Mais “les chiffres ne cessent d’augmenter” explique l’ONU. L’organisation a une base logistique à 15 km de là mais il semblerait que les soldats en charge du maintient de la paix ne passent que très peu souvent dans l’agglomération.
Cliquez sur le lien en pied de page pour lire le témoignage de Lucienne Les FDLR, qui a commencé comme un rassemblement des fugitifs du génocide rwandais en 1994, est devenu une machine solide à assassiner sauvagement des innocents. Pour l’heure, seul les États-Unis et Israël ont proposé leur aide. Clinton à promis une enveloppe de 17 millions de dollars pour que le gouvernement congolais puisse lutter contre la violence sexuelle. Israël à proposé une aide médicale et psychologique pour les personnes détruites.
A lire aussi: La crainte de dormir à Walungu -le témoignage de Lucienne.
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Sujet: Re: Nouvelles d'Afrique 24/8/2010, 08:51
Province du Nord-Kivu : Près de 200 viols collectifs
Une vue de la ville de Goma. Photo d’archives
Près de 200 femmes ont été violées lors d’une offensive rebelle entre le 30 juillet et le 3 août dans l’est de la RD Congo, ont rapporté lundi 23 août des groupes humanitaires.
Des insurgés hutus des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et des miliciens Maï-Maï opèrent dans cette région, terrorisant la population civile et se livrant chaque année à des milliers de viols, malgré les efforts de l’armée nationale congolaise pour mettre fin à leurs activités.
Le 30 juillet, hommes des FDLR et combattants Maï-Mai ont attaqué la ville de Luvungi, dans la province du Nord-Kivu, et ont gardé le contrôle de la localité jusqu’au 3 août. "Pendant cette opération, les rebelles ont pillé les maisons et violé plusieurs femmes à Luvungi et dans les environs", a dit la porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Stefania Trassari. "Un groupe humanitaire, le Corps médical international (IMC), a rapporté que les hommes des FDLR avaient violé systématiquement la population pendant quatre jours. Au total, 179 cas de violences sexuelles ont été signalés", a-t-elle ajouté. "Presque tous ces viols ont été commis en réunion, parfois par six hommes armés, souvent devant les maris et les enfants des victimes", a ajouté l’IMC dans un communiqué.