ELECTIONS EUROPENNES 2009 - Cohn-Bendit/Bové, unis pour répondre aux crises par l'Europe

Rappel du premier message :

Citation :

Daniel Cohn-Bendit a dit mercredi à Montpellier qu'au-delà des divergences qu'il a eues avec José Bové sur le traité constitutionnel, ce qui unissait les deux hommes pour les Européennes était "la nécessité de répondre aux crises par l'Europe".

"Aujourd'hui, nous sommes face à des urgences et nous sommes d'accord pour développer un projet politique qui nous permettra d'intervenir au niveau européen, pour répondre aux crises auxquelles nous sommes confrontés", a déclaré Daniel Cohn-Bendit, tête de liste en Ile-de-France.

Il y a "urgence", selon les candidats. "La crise écologique est aggravée par la crise financière et la crise sociale", a affirmé Jean-Louis Roumégas. "Les écologistes ont un message à apporter sur cette crise", a-t-il ajouté, sur l'emploi, sur l'agriculture, sur le "sens de l'économie" alors que la crise est "en train de remettre en cause des certitudes, notamment sur le capitalisme".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jkXpCakR4iyi-XOPLJ39QIcox5tg

Citation :

En effet, si le Parti socialiste européen (PSE) présente Barroso comme un libéral à écarter de la présidence,
il n'a pas encore trouvé son candidat. De plus, il devra aboutir à un consensus avec ses alliés au Parlement.
Pour le moment, seul le nom du Danois Poul Nyrup Rasmussen, président du PSE, est évoqué.

Tiens, d'après ce que j'avais vu lors de sa fuite du Tour de France le 25 juillet 2007,
il m'avait semblé que M. Rasmussen était affilié à l'EPO et pas au PSE !
Comme il en connaît un rayon, il a peut-être passé un accord cadre avec les socialistes afin de se remettre en selle...

alande a écrit:

Quels pitres !
L'UMP se gausse de sa victoire.
Laquelle ?
Un suffrage universel qui a mobilisé moins de 42% des électeurs et un score qui est le pire de tout les pays d'Europe.
Quel victoire en effet.
Une chose est sûr, voilà une assemblée européenne qui n'a aucune représentativité.
Nous n'avons plus affaire à un fossé entre les élites et les peuples mais un véritable gouffre abyssale.

Allez encore un peu de temps et aux oubliettes de l'histoire cette union à la con !

Cette observation d'absence de représentativité est partagée un peu partout sur la Toile comme ailleurs dans d'autres media et je me suis demandé si sur ce forum d'éminents participants intéressés par les élections au Parlement européenn auraient la gentillesse d'analyser les statistiques mises en perspective historique pour nous éclairer pauvres pêcheurs en eaux troubles.

Nous avons essuyé 7 élections aux Parlement européen depuis la création de ce type de festivité où tous sont invités à participer au banquet mais où tant déclinent l'invitation tout en déplorant qu'on ne leur a pas servi l'apéro en abondance et gratos.
Voici les données pour la France le vilain kanar de l'U.E. :

- 1979 - 9 Etats membres - 81 sièges pr la France - 21 356 960 votants - 13 823 571 abstentions
- 1984 - 10 Etats membres - 81 sièges pr la France - 20 918 772 votants - 15 961 916 abstentions
- 1989 - 12 Etats membres - 81 sièges pr la France - 18 690 692 votants - 19 606 804 abstentions
- 1994 - 12 Etats membres - 87 sièges pr la France - 20 566 980 votants - 18 452 817 abstentions
- 1999 - 15 Etats membres - 87 sièges pr la France - 18 765 259 votants - 21 364 521 abstentions
- 2004 - 25 Etats membres - 78 sièges pr la France - 17 752 603 votants - 23 765 992 abstentions
- 2009 - 27 Etats membres - 72 sièges pr la France - 18 000 454 votants - 26 282 225 abstentions

Les taux de participation (%) France comparés au total de l'UE (tirés vers le bas par la faible performance française) :
1979 - France 60,71 - Total UE 91,99
1984 - France 56,72 - Total UE 59,98
1989 - France 48,80 - Total UE 58,41
1994 - France 52,71 - Total UE 56,67
1999 - France 46,76 - Total UE 49,51
2004 - France 42,76 - Total UE 45,47
2009 - France 40,65 - Total UE 43,20

Evolution du corps électoral en France (nombre d'inscrits sur les listes) :
1979 - 35 180 531
1984 - 36 880 688
1989 - 38 297 496
1994 - 39 019 797
1999 - 40 129 780
2004 - 41 518 595
2009 - 44 282 679

En 2009 il y a 9 millions d'électeurs inscrits de plus qu'en 1979, mais 3,3 millions de votants en moins !

En 2004 il y avait 0,5 million de votants en moins qu'en 2009, mais en 2009 il y a eu 2,2% d'abstentions de plus qu'en 2004.

Or en 2004 le PS avait obtenu 31 élus au PE, l'UMP 17, l'UDF (explosé plus tard par Franzou le Tracteur) 11, Le FN 7, Les Verts 6, De Villiers (MPF) 3, PCF et Alliance pour l'Outremer 3, les autres nada.

En 2009 le PS obtient 14 élus au PE, l'UMP (+ le Nouveau Centre et la Gauche Moderne) 29, l'UDF résiduelle càd le Modem 6, le FN 3, EuropeEcologie (héritière des Verts) 14, De Villiers (avec MPF, Libertas, Chasse Nature Pêche et Traditions) 1, PCF + Parti de Gauche unis sous Front de Gauche 4, AOM Alliance des Outre-mers (et non plus pour l'Outremer alliée au PCF en 2004) 1, les autres nada.

En 2004 le PS avait obtenu 28,90 % des suffrages exprimés (4,960 millions de voix), l'UMP 16,64% (2,856 millions de voix), l'UDF 11,96% (2,053 millions de voix), le FN 9,81% (1,685 millions de voix), Les Verts 4,41% (1,271 millions de voix), De Villiers 6,83% (1,146 millions de voix), le PCF+AOM 5,88% (1,010 millions de voix) .

En 2009 le PS obtient 16,48% des suffrages exprimés (2,838 millions de voix), l'UMP(+ le Nouveau Centre et la Gauche Moderne) 27,87% (4,799 millions de voix), l'UDF résiduelle càd le Modem 8,45% (1,455 millions de voix) , le FN 6,34% (1,092 millions de voix), EuropeEcologie (héritière des Verts) 16,28% (2,803 millions de voix), De Villiers (avec MPF, Libertas, Chasse Nature Pêche et Traditions) 4,80% (826 mille voix), PCF + Parti de Gauche unis sous Front de Gauche 6,05% (1,042 millions de voix), AOM Alliance des Outre-mers (et non plus pour l'Outremer alliée au PCF en 2004) 0,42% (73 mille voix).

Pour mémoire :
En 1999 ;
- la liste Hollande dite "Construisons notre Europe" du l PS obtenait 22 élus avec 21,95% des suffrages exprimés soit 3,874 millions de voix,
- la liste Sarkozy-Madelin dite "Union pour l'Europe" (l'opposition unie avec le RPR et Démocratie Libérale) obtenait 12 élus avec 13,05% des suffrages exprimés soit 2,263 millions de voix,
- la liste Pasqua-De Villiers (RPR dissidents et Indépendance de l'Europe) obtenait 13 élus avec 13,05% des suffrages exprimés et 2,304 millions de voix,
- la liste Cohn-Bandit-Voynet dite "Ecologie-Les Verts" obtenait 9 élus avec 9,72% des suffrages exprimés soit 1,715 millions de voix,
- la liste Bayrou dite "Avec l'Europe prenons une France d'avance" (UDF) obtenait 9 &lus avec 9,28% des suffrages exprimés et 1,639 millions de voix,
- la liste de Robert Hue "Bouge l'Europe" pour le PCF obtenait 6 élus avec 6,78% des suffrages exprimés soit 1,196 millions de voix,
- la liste Le Pen "Pour une France Libre changeons d'Europe" ou FN obtenait 5 élus avec 5,69% des voix et 1,005 millions de voix,
- la liste Laguiller-Krivine Lutte Ouvrière et Ligue Communiste Révolutionnaire obtenait 5 élus avec 5,18% des suffrages exprimés et 915 mille voix.

De 1979 à 1999 l'élection se faisait sur une circonscription unique : la France entière (1 seule liste par formation), l'élection est nationale.
A partir de 2004 l'élection se fait sur des circonscriptions régionales au nombre de 8 (8 listes maximum possibles par formation), l'élection est régionale.

A bien y regarder la grande vainqueuse est l'abstention et la perdante l'Union européenne.

Quant à ceux qui contestent la légitimité des résultats de ceux qui sortent leur épingle du jeu en 2009, il y a parmi eux ceux qui triomphaient en 2004 avec en perspective une parfaite symétrie des résultats (avec 6 sièges au PE de moins, grâce au Traité de Nice auquel les bien éclairés votants du NON au TECE ont donné une pérennité inattendue !). Il est à noter que les instituts de politologie (pas les sondeurs marchandiseurs) estiment qu'un quart des électeurs d'EuropeEcologie proviennent de la droite et un tiers de la gauche (drôle de calcul, mais qui rend l'offre d'alliance proposée par M. Cohn-Bandit au PS et aux Ruines du Modem et au front de Gauche peu attractive pour les partis ainsi approchés).

D'une certaine manière l'indécence - pour autant que la conduite du corps électoral puisse affublée de ce qualificatif - résiderait dans le constat suivant qui voudrait que le grand peuple qui s'investit le moins dans la vie des institutions démocratiques européennes sous prétexte de déficit de démocratie de l'Union est justement celui qui fait le moins usage de ses droits démocratiques et qui en 2005 a rejeté un projet qui posait de vraies et solides bases de démocratisation des institutions de l'UE. Allez donc comprendre (premiers à râler, premiers à refuser donc premiers à perdre).

Pour mémoire en rajout : statistiques du référendum anti-chiraquien sur le TECE du 29 mai 2005 :

Inscrits : 41 799 866
Votants : 28 985 293 soit 69,34% des inscrits
Abstentions : 12 814 293 soit 30,66% des inscrits

Les résultats =
Valides : 28 256 373 97,49% des suffrages exprimés
Blancs ou nuls : 728 620 2,51% des suffrages exprimés

Non : 15 449 508 soit 54,67% des bulletins valides
Oui : 12 808 270 soit 45,33% des bulletins valides

En marge de ces histoires d'élections, je me demande bien qui va garder les chèvres de José lorsqu'il va être à Bruxelles ou à Strasbourg. Est-ce Dany qui va lui donner un coup de main ? ...

Je crains le pire car je crois avoir lu quelque part que les pédérastes sont souvent aussi zoophiles ...

Ne vaudrait-il pas mieux les confier à Bayrou qui a maintenant beaucoup de temps à lui ?

Grâce à l'éphéméride de l'excellent Jack souvenons-nous de cette date historique en relation avec le sujet de ce fil

10 juin 1979 : Première élection des députés européens au suffrage direct.

10 juin 1979 : Mme Simone Veil devient la première femme élue au poste de Président du Parlement européen.

L’influence française sera limitée à Strasbourg

Avec 60 % d’élus siégeant pour la première fois au Parlement européen, depuis les élections de juin 2009, les eurodéputés français manqueront de légitimité pour briguer les postes influents.

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2376082&rubId=25692

Avec au total 60 % de nouveaux arrivants à Strasbourg, selon une estimation du Quai d’Orsay, suite aux élections de juin 2009, la présence française va manquer «de praticiens des institutions européennes». De quoi empêcher nombre d’élus français d’être désignés rapporteurs de projets législatifs importants.

Ainsi les Verts français, malgré 14 élus, ne peuvent compter que sur l’expérience européenne de Daniel Cohn-Bendit et d’Hélène Flautre. L’UMP aura moins ce problème. De plus, la délégation française au PPE (11 %) dépasse, pour la première fois, la part des élus français au sein du Parlement entier (10 %). Ceci lui permettra d’obtenir des présidences de commissions parlementaires parmi les 22 que compte le Parlement européen. Outre ce poids numérique, le succès électoral de l’UMP a permis la ré élection de deux sortants fortement investis à Strasbourg et Bruxelles mais qui avaient été placés sur les listes en position incertaine : l’ancien ministre des affaires européennes Alain Lamassoure, et Jean-Paul Gauzès.

La position française est surtout affaiblie chez les centristes libéraux, où quatre sortants MoDem n’ont pas été réélus. L’autre parti à subir les conséquences de sa déroute électorale est le PS. Il n’y a qu’en 2004 que la délégation française au sein du groupe PSE (16 %) fut supérieure au poids des élus français au Parlement européen (11 %). Cette fois, avec 8 %, elle sera inférieure.

Les 72 députés français au Parlement européen

: http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2376082&rubId=25692

[quote]
Daniel Cohn-Bendit, le hasch et les enfants



Par Thierry Dupont, Eric Mettout, publié le 10/06/2009 10:22 - mis à jour le 10/06/2009 16:23


Sur le plateau d'Apostrophe en 1982, Daniel Cohn-Bendit évoque son travail avec les enfants et joue à fond la carte de la provoc'. En 2009, l'extrait, opportunément diffusé sur Internet depuis quelques jours, fait le buzz.

Voilà une petite séquence vidéo qui, complaisamment relayée par Internet après sa mise en ligne la semaine dernière par le site Arrêt sur Images, va encore beaucoup faire parler d'elle. Elle vient à point appuyer les accusations de pédophilie proférées à l'encontre de Daniel Cohn-Bendit et reprises à demi-mots par François Bayrou, qui ont coûté si cher le 7 juin au leader du MoDem - ce dernier a d'ailleurs appelé Daniel Schneidermann, le patron d'Arrêt sur Images, pour le remercier de cette diffusion qui, lui a-t-il confessé, aurait failli le faire "pleurer".

Dans un extrait de 1982 de l'émission Apostrophes, animée par Bernard Pivot, on voit un "Dany" chevelu et vêtu d'un blouson noir asticoter avec gourmandise l'écrivain et journaliste Paul Guth, décédé en 1997. Il avoue avoir pris avant l'émission un "petit gateau au hasch" et se sentir "décontracté".
Puis il évoque les jardins d'enfants alternatifs, qu'il décrivait dans son livre de 1975, Le Grand bazar. Il explique s'occuper à l'époque de "huit petits gosses de 16 mois à deux ans". "Je vais leur torcher le cul, ils vont me chatouiller et je vais les chatouiller..." - "A condition qu'il n'y ait pas trop de papouilles", proteste gentiment Paul Guth - "Oh, c'est ridicule", sourit l'ancien leader étudiant.
Avant d'en remettre une bonne louche de provoc': "La sexualité d'un gosse, c'est absolument fantastique, faut être honnête. J'ai travaillé auparavant avec des gosses qui avaient entre 4 et 6 ans. Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c'est fantastique, c'est un jeu érotico-maniaque..." - "Vous me troublez", répond Guth. "Oh, non pas tant que ça car vous vous y attendiez..." rigole son interlocuteur.
En 2001, alors que L'Express lançait une première fois la polémique, Bernard Pivot rappelait dans le Journal du Dimanche, à propos de l'émission, que "Daniel Cohn-Bendit n'avait été interpellé là-dessus par aucun des invités de l'émission. Ni par un homme d'ordre, le préfet Maurice Grimaud, ni par un catholique traditionaliste, Michel de Saint-Pierre, ni par le philosophe François Châtelet. Ni par moi non plus. Aucune protestation dans la presse, y compris à l'Express."
Dans L'Express, qui revenait sur ses propos sur les enfants, en 1975, dans Le Grand bazar, Daniel Cohn-Bendit se justifiait, évoquant ses "remords d'avoir écrit tout ça", et expliquait qu'il avait voulu "épater le bourgeois". Huit ans après, il l'épate toujours.


]

En 2001, alors que L'Express lançait une première fois la polémique, Bernard Pivot rappelait dans le Journal du Dimanche, à propos de l'émission, que "Daniel Cohn-Bendit n'avait été interpellé là-dessus par aucun des invités de l'émission. Ni par un homme d'ordre, le préfet Maurice Grimaud, ni par un catholique traditionaliste, Michel de Saint-Pierre, ni par le philosophe François Châtelet. Ni par moi non plus. Aucune protestation dans la presse, y compris à l'Express."

Nous, on en a un comme ca: Barney Frank (il aim(ait?) les pages du Congres) et il est non seulement elu et reelu, mais c'est un des Democrates les plus importants (bon, d'accord c'est a lui que l'on doit en grande partie la crise immobiliere aussi, il faut rendre a Cesar, etc...)

Oui, bon, c'est que vous étiez trop jeune à l'époque.

Ce n'est que bien plus tard que vous fûtes invitée pour la première fois par Bernard Pivot à cette emission...

La vidéo est disponible sur le site ... chacun peut se faire son idée ... sur ce pédo-écolo ...

Lawrence va aller repeter partout qu'il me connait maintenant.

(response a Biloulou 2 messages plus haut)

concernant la participation, c'est un peu logique
55% des français ont exprimé (contre 95% des politiciens et journalistes et la "propagande" qui allait avec), qu'ils étaient contre le fonctionnement du "machin"
après quoi sarkozi a fait passer lisbonne "en force" (en prenant bien soin de pas demander aux français)

on s'étonne de l'abstention??
rien d'étonnant pourtant


ensuite, on voit les écolos qui font une percée et les partis qui se posent des questions
ben ils ont raison
parce que c'est pas les gens qui ont changé de parti
(contrairement à ce qu'ils font semblant de faire croire)
c'est juste que depuis la dernière élection il y a un paquet de jeunes qui sont inscrits sur les listes et qu'ils votent à 80% pour les verts
ce qui tend à démontrer que la politique de "papa" est ringardisée
(ce qu'elle a tout fait pour mériter)


on nous parle de josé bové qui serait un dangereux coupeur d'herbes folles (de la vache du même nom), cohen-bendit qui aurait inventé la sexualité des enfants (freud et dolto n'ont pas existé) et on oublie un autre personnage du trio c'est eva joly
sauf que son programme à elle c'est la lutte contre la corruption
bizarre, non?
de la corruption en europe ....
ça se saurait
hein!
la corruption c'est uniquement au gabon, non?
mais alors, pourquoi donc ces "salauds de jeunes" votent pour de telles personnes?
ah la la
parce qu'ils touchent pas bien sûr
et c'est l'éternel problème de la corruption
pour que ça vive, faut partager
mais là, ça commence à craindre pour les anglais et ça va se propager
forcément
ça va donner des idées à d'autres
on va sortir les cadavres
la bonne vieille méthode des corbeaux et de la dénonciation
combien pour les travaux publics déjà?
5 ... 30 %
ouh là!
ça commence à faire un gros pactole
hein
les valises vont encore circuler vers la suisse
mais l'avantage avec l'euro, c'est le billet de 500, ... ça prend moins de place
(c'est d'ailleurs uniquement pour ça qu'il existe)

jam,

Quelques réflexions prémonitoires de Guy Millière sur la mini-vague verte aux élections européennes en France, après les pertinentes questions de Jam

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Des chemises brunes aux chemises vertes
(Milliere Guy - mardi 02 juin 2009)

Les modes vestimentaires changent avec les époques. Les idées que recouvrent les modes vestimentaires, elles, changent beaucoup moins. Lors de la montée du nazisme en Allemagne, la couleur « tendance » était le brun, et il se portait sous forme d’une chemise, par ailleurs très classique.
Cette tenue fut celle des Sections d’assaut. Celles-ci furent créées par Adolf Hitler en 1921, interdites entre 1923 et 1926, et œuvrèrent pour l’avènement du Troisième Reich, jusqu’à ce que le dictateur décide de s’en débarrasser après usage en 1934, lors de la « nuit des longs couteaux ».

La couleur qui monte en Europe aujourd’hui est le vert. Ce fut d’abord la couleur du gauchisme reconverti dans l’écologie. C’est aujourd’hui la couleur de l’islam. On l’a vu lors des manifestations du mois de janvier, portée par de charmants jeunes gens, garçons souvent barbus, et filles souvent voilées, qui criaient des slogans dont l’inspiration n’avait pas besoin de porter de mention d’origine pour qu’on la déchiffre : « Les Juifs au four », « Hitler n’a pas fini le travail ».

On la retrouve parsemée chez les membres de la liste des idiots inutiles regroupés derrière le sinistre Dieudonné, le non moins sinistre Alain Soral et leur mentor islamiste Yahia Gouasmi. Ils se proclament « antisionistes », « pas du tout antisémites », mais n’en voient pas moins des complots juifs partout, comme le lecteur habituel de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion.

On la retrouve au Front National, puisque Jean-Marie Le Pen, quand il ne compare pas Gaza à un « camp de concentration » ou ne traite pas les chambres à gaz de « point de détail », accepte les invitations de la république islamique d’Iran et fréquente les journalistes en tchador.

On la retrouve aussi dans une nébuleuse pataugeant entre extrême-droite, extrême-gauche et islam radical, qui gravite autour d’organisations telles qu’Europalestine, ou le Capjpo (n’oubliez pas le j, sans lequel on pourrait lire cappo : ce serait une homonymie anachronique), Comité d’Action pour une Paix Juste au Proche-Orient – la « paix juste » étant, si j’ai bien compris, synonyme de triomphe du terrorisme et de solution finale pour Israël.

Cette nébuleuse ne porte pas la chemise boutonnée de façon traditionnelle, mais plutôt sous l’aspect de la tunique : on ne peut vestimentairement pas confondre les chemises brunes d’hier avec les chemises vertes d’aujourd’hui. En pratique, il existe cependant des liens de parenté dont il serait légitime de s’alarmer avant qu’ils ne prennent trop d’ampleur. Les porteurs de chemises brunes d’hier agressaient ceux qui ne pensaient pas comme eux. Ils vouaient une haine particulière aux Juifs et, parmi eux, aux commerçants juifs.

Les porteurs de chemises vertes d’aujourd’hui se contentent pour le moment d’agressions verbales. Ils vouent une haine particulière aux Juifs israéliens (qui représentent la moitié de la population juive de la planète) et montrent une animosité exacerbée envers les activités commerciales des Juifs israéliens. Ne se contentant pas d’une politique de dissémination de la haine anti-juif israélien, donc, fondamentalement anti-juive, et de campagnes de désinformation visant à répandre des falsifications de l’histoire et des comparaisons répugnantes, du style « Gaza égale Auschwitz », les porteurs de chemises vertes mènent des actions de destruction des produits juifs israéliens dans les supermarchés et des campagnes de boycott destinées à intimider les enseignes pour qu’elles ne commercialisent plus des produits marqués de l’étoile bleue, que les porteurs de chemises vertes voudraient repeindre sous les couleurs d’une étoile jaune du XXIe siècle. Ce genre d’activité est inadmissible et ne doit pas être toléré.

Si nul ne réagit, l’Europe de demain sera une Europe raciste, soumise à l’islamisme, où les Juifs et les hommes libres subsisteront en rasant les murs et où les totalitaires tiendront le haut du pavé. Les populations juives et les hommes libres quittent d’ores et déjà l’Europe en nombre croissant.

Les Européens devraient prendre garde: un pays qui perd sa population juive et ses hommes libres a toujours, dans l’histoire, été un pays qui perdait une part essentielle de son âme et ses valeurs éthiques.

jam a écrit:

on s'étonne de l'abstention??
rien d'étonnant pourtant
ensuite, on voit les écolos qui font une percée et les partis qui se posent des questions
ben ils ont raison
parce que c'est pas les gens qui ont changé de parti
(contrairement à ce qu'ils font semblant de faire croire)
c'est juste que depuis la dernière élection il y a un paquet de jeunes qui sont inscrits sur les listes et qu'ils votent à 80% pour les verts
ce qui tend à démontrer que la politique de "papa" est ringardisée
(ce qu'elle a tout fait pour mériter)

Désolée mais c'est chez les 18-25 ans et chez les 25-34 ans que l'abstention a été massive aux Européennes. Les 34-49 ans ne faisant guère mieux. Ce sont les quinquas et sexagénaires qui ont le plus voté, suivis des septuagénaires. Après, ma foi, on vote beaucoup moins. Bové, 55 ans, et Cohn-Bendit, 65 ans, ont donc été majoritairement élus par des gens de leur âge, un peu nostalgique de leurs plans culs "jouisseurs libérés sans entraves" estampillés seventies, de leurs joints fumés en communauté, des années Libé et Actuel première époque, d'où le côté sacrilège de la réaction du pauvre Bayrou catho considéré comme un puritain coincé face à un "Dany le rouge" retrouvé.

Faudrait quand même pas voir de l'écologie partout non plus. Les babyboomer ont une furieuse tendance à penser qu'ils incarnent la jeunesse éternelle, qu'au dessus il n'y a que des vieux cons genre anciens combattants (le prototype du vieux con pour un ancien soixante-huitard), et en dessous des petits vieux avant l'âge. Si il y en a qui devraient être motivés pour voter écolo, ce sont bien les vieux, les vrais, vu l'ampleur des dégâts durant l'été 2003.

Enfin, en Corse ou au Pays Basque, les Verts ont fait un tabac parmi les rares votants, généralement autonomistes, qui ont été très motivés pour se rendre aux urnes pour des raisons sûrement très différentes des bobos gays des IIIe et IVe arrondissements parisiens. Je ne donne pas 8 mois aux Verts pour recommencer à s'entredéchirer.

Cohn-Bendit, nouvelle «institution» médiatique

Éric Zemmour

http://www.lefigaro.fr/elections-europeennes-2009/2009/06/09/01024-20090609ARTFIG00007-cohn-bendit-nouvelle-institution-mediatique-.php



La rouerie, jusqu'au cynisme ; la décontraction jusqu'à la séduction ; le tutoiement chaleureux jusqu'au mépris. Cohn-Bendit est tout cela à la fois. Quand on observe son parcours depuis quarante ans, on songe que les «enragés de Mai 1968» ne se sont pas trompés en le choisissant comme incarnation de leur révolte. Icône médiatique de leur génération. Avec ses talents et travers. Ses contradictions, et apostasies. Sa réalité sans fard. Libertaire dans les années 1970, libéral dans les années 1980. Français et Allemand selon les moments. Pacifiste, mais pour la guerre contre la Serbie. Au nom des «droits de l'homme». De la Révolution jusqu'au Marché, mais toujours internationaliste. Sa vision inspirée de «l'Europe du Rhin au Bosphore» qui inclurait la Turquie correspond exactement aux frontières de l'Otan et aux desiderata de l'Administration américaine, de Bush à Obama. Un hasard sans doute.

Finalement, une seule constante idéologique, cette hostilité sourde à l'État-nation, le français, surtout, comme matrice de tous les autres, coupables d'enrégimenter les individus dans des carcans à la fois sociaux et patriotiques.

Au fil des années, le rouquin a perdu des cheveux, mais arbore des lunettes rondes, derrière lesquelles vibrionne son sempiternel regard bleu. À 64 ans, l'héritier rebelle est devenu un bourgeois respecté, dans lequel se reconnaissent les fameux bobos.

Le référendum de 2005 sur la Constitution européenne fut son chemin de Damas. Il fait campagne pour le oui, mais s'abouche très vite avec les partisans du non. Son alliance avec José Bové est le mariage de la carpe et du lapin, du «grand marché» et de l'altermondialisme. Mais les électeurs ne sont pas trop regardants. Cohn-Bendit fait de José Manuel Barroso un parfait bouc émissaire, dont il soutenait pourtant naguère les choix «européens». Il brocarde sans vergogne son ancien «copain» de Strasbourg, François Bayrou, «touché par la Vierge» et obsédé par la présidentielle. Lui qui appela, au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2007 son cher «François» à rejoindre «Ségolène», se fait désormais l'allié objectif de Nicolas Sarkozy.

Le soir, à la télévision, il jubile, plastronne, entre narcissisme et savoir-faire médiatique. Il savoure sa revanche. Les Verts, qui le détestaient pour son vedettariat et son libéralisme, sont contraints de l'acclamer ; en une campagne, il a redonné vie au plus vieux fantasme politique des écologistes, mais auquel ils avaient fini par renoncer : remplacer le PS comme celui-ci s'est substitué au PCF. Au nom du sens de l'Histoire. Mais Cohn-Bendit n'est pas Mitterrand. Il ne rêve pas d'être président de la République ni «faiseur» de parti. Trop de contraintes, de responsabilités. Séduire, convaincre, combattre, détruire : tout cela est dans ses cordes. Mais pas diriger, façonner, construire. Être l'homme d'influence, le parrain, l'oncle, qui conseille, oriente, catalyse. Mais surtout pas incarner la figure honnie du pater familias. Jusqu'au bout, une certaine incarnation de sa génération.

emma
peu importe zemmour et ses délires de "millieux autorisés"
mais c'est pas les "bobos" qui votent écolo, c'est les jeunes
les bobos ils votent nicolas ou ségolène
par contre les 18-35 votent écolo à quasiment 80%

jam a écrit:

c'est pas les "bobos" qui votent écolo, c'est les jeunes
les bobos ils votent nicolas ou ségolène

Evidemment, si on considère qu'à 50 ou 60 ans on est encore jeune...

Une chose est sûre, 70% des jeunes (les vrais) se sont abstenus. Idem pour les milieux populaires. Quand on regarde les résultats des votes sur Marseille, arrondissement par arrondissement, on voit clairement où habitent et n'habitent pas bobos en question ainsi que les classes moyennes, celles qui ont voté écolo.

L'analyse par tranche d'âge fait ressortir un phénomène d'abstention massif chez les 18-24 ans (70 %) et les 25-34 ans (72 %), ainsi qu'à un niveau moindre chez les 35-49 ans (64 %), alors que l'électorat plus âgé s'est davantage déplacé : 42 % d'abstention chez les 65 ans et plus. L'électorat populaire s'est fortement abstenu (69 % chez les ouvriers et 66 % chez les employés). On enregistre également un très fort taux d'abstention parmi les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (77 %). Les courants politiques ayant le plus pâti de l'abstention sont l'extrême gauche (68 %), le MoDem (66 %) et le Front national (65 %). Ainsi, 73 % des personnes ayant voté pour Olivier Besancenot au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 n'ont pas participé à ce scrutin. A l'inverse, les électorats qui se sont le plus mobilisés sont ceux de l'UMP, des Verts et du PCF. Pour 20 % des électeurs - "seulement" -, l'abstention a été un moyen de manifester leur désapprobation vis-à-vis de la construction européenne. En s'abstenant, les électeurs ont voulu d'abord marquer leur mécontentement à l'encontre des partis politiques. Parmi ces derniers, les électeurs du Front national, à 70 %, et ceux du NPA, à 65 %, sont ceux qui ont le plus voulu donner une connotation nationale à leur vote. Alors qu'à l'inverse à peine 20 % des électeurs d'Europe Ecologie en faisaient une dimension prioritaire. Il faut noter, là aussi, que seuls 33 % des électeurs du MoDem disent s'être prononcés en fonction du contexte national. Le gouvernement recueille le soutien de seulement 30 % des électeurs, dont 81 % parmi ceux qui ont voté en faveur des listes de l'UMP. 45 % des électeurs disent avoir voulu exprimer un vote de mécontentement contre le gouvernement : les pourcentages les plus élevés se trouvent chez les électeurs du Front de gauche (84 %), du NPA (79 %) et du PS (71 %).

http://www.lemonde.fr/elections-europeennes/article/2009/06/08/le-npa-le-modem-et-le-fn-sont-les-principales-victimes-de-l-abstention_1203923_1168667.html

Il n'y a que des vieux, en Corse !

Page 22 v'là les flics l'excellent Jam à 19:31 a écrit:

on nous parle de josé bové qui serait un dangereux coupeur d'herbes folles (de la vache du même nom), cohen-bendit qui aurait inventé la sexualité des enfants (freud et dolto n'ont pas existé) et on oublie un autre personnage du trio c'est eva joly
sauf que son programme à elle c'est la lutte contre la corruption
bizarre, non?
de la corruption en europe ....
ça se saurait
hein!
la corruption c'est uniquement au gabon, non?
mais alors, pourquoi donc ces "salauds de jeunes" votent pour de telles personnes?
ah la la
parce qu'ils touchent pas bien sûr
et c'est l'éternel problème de la corruption
pour que ça vive, faut partager
mais là, ça commence à craindre pour les anglais et ça va se propager
forcément
ça va donner des idées à d'autres
on va sortir les cadavres
la bonne vieille méthode des corbeaux et de la dénonciation
combien pour les travaux publics déjà?
5 ... 30 %
ouh là!
ça commence à faire un gros pactole
hein
les valises vont encore circuler vers la suisse
mais l'avantage avec l'euro, c'est le billet de 500, ... ça prend moins de place
(c'est d'ailleurs uniquement pour ça qu'il existe)

Notre Lumineux Jam - que je salue - a raison de nous rappeler que la liste Europe Ecole-au-logis comportait aussi sa petite méménagère de plus de 50 ans qui est venue avec son panier plein de vinaigre à attrapper des mouches.

Je suis par conviction infantile et par abrutissement professionnel dû à un QI militaire et gendarmique de 11 ans farouchement opposé à la corruption et je m'associe aux combats menés par des gens et organisations de bonne volonté contre cette gangrène sociale qui, pour celles et ceux dans notre pays mettant l'accent sur les trois valeurs piliers de la République galactique française, est absolument insoluble dans la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.

Néanmoins, il y a bonne méthode et méthode pas bonne..

Voici ce qui me gêne chez une certaine croisée confondant elfes et trolls et j'en ai écrit quelques mots dans le fil MERCI "HOME" p.1 rép. 1 :

Citation :

(extrait)
J'ai vu la semaine passée sur Arte une discussion de plateau consacrée aux élections parlementaires européennes animée par un présentateur-TV allemand dans les jardins de l'Orangerie non loin du palais du Parlement européen à Straßburg. Y participaient des personnalités de divers pays de l'U-E (et une petite étudiante 5ème année blonde mignonne à croquer sur place), la France étant représentée par la Norvégienne Mme Eva Moche, présence dont on mesure ici la douteuse légitimité et le caractère représentatif brillamment inexistant. Cette mégère revancharde suinte une insupportable rancœur haineuse à l'encontre des institutions étatiques françaises. Si les 9 millions de spectateurs franchouillards crédités au bel Home avaient vu et entendu la jugeuse-procureuse anti-française s'exprimer hystériquement dans un accent guttural bien entretenu après 40 ans de pratique quotidienne de notre langue, il n'y aurait pas eu la surprise Europe-Ecologie dimanche soir. Les pouvoirs publics norvégiens n'ont pas renouvelé son contrat de consultante ; eux non plus n'aiment pas le fiel et le fanatisme. C'est tout dire sur l'entregent de la dame.

Pour autant qu'une diffusion TV fasse bouger l'électorat sur un scrutin ouvert à une vingtaine de formations politiques, je persiste à penser que le visionnage de l'émission susdite d'Arte n'aurait pas été favorable à la liste EuropeUrologie.

Petite révélation connue des amis de M. Yves-Thibault De Silgy, ancien membre de la Commission européenne en charge des affaires économiques et financières, représentant de la France sur proposition d'Édouard Balladur en 1995 et grand prêtre de la mise en place de la monnaie unique, que le billet de 500 € répond à une demande de la République fédérale allemande qui entrait en € en se faisant violence car elle émettait un billet de 1000 DM - la Mercedes des billets de banque en circulation en Europe - et que, comme 110 Français sur 100 l'ignorent la cote de l'€ a été fixée sur le cours de la DM (désolé, le mot est féminin en allemand) comme équivallent à 2 DM.

(Je me marre, ici dans la Côte les Boches paient leurs petites commissions avec de l'argent liquide et nos commerçants leur refusent les coupures de 200 et 500 € comme si c'était de la monnaie corrompue. Les pauvres !)

Mais dans le fond, Jam n'a pas tort dans la pratique : si déjà tu vis confortablement sur et grâce à la corruption pourquoi faire chiche et mesquin avec des biftons de 10 et 20 € ?!

Eva pas joli, joli…

http://www.causeur.fr/eva-pas-joli-joli,2538

Lors de la désormais fameuse émission “À vous de juger” du jeudi 4 juin sur France 2, Daniel Cohn-Bendit s'est adressé à François Bayrou avec une hargne grossière et arrogante peu commune dans un débat pré-électoral sur un plateau de télévision.

La riposte de François Bayrou, toute en politesse et mesure, faisait cependant planer un doute sur des comportements si ignobles de Cohn-Bendit envers des enfants que la grande majorité des téléspectateurs, dans l'ignorance que les médias ont toujours entretenue sur ces comportements de leur chouchou Dany-le-Rouge, ont oublié ses propos insolents pour ne retenir que la réponse de François Bayrou.

François Bayrou qui, du coup, d'arrosé est devenu arroseur aux yeux et sous les quolibets du public, situation que les médias se sont empressés d'agraver.

Rétablissons la vérité des choses pour voir qui mérite les quolibets, voici de la plume même de Dany-le-Rouge ce que la presse "oublie" de nous dire de son ouvrage "Le grand bazar" :

P.155 :

Mon flirt permanent avec tous les gosses prenait vite des formes d'érotisme. Je sentais vraiment que les petites filles à cinq ans avaient déjà appris comment m'emmener en bateau, me draguer. C'est incroyable. La plupart du temps j'étais assez désarmé. C'étaient tous des enfants d'intellectuels, d'étudiants, donc de gens qui lisaient beaucoup. Les enfants avaient une faculté d'expression réfléchie aux dépens d'une certaine expression émotionnelle. Les parents en rupture avec l' « éducation-matraque » expliquaient tout aux gosses : le pourquoi de chacun de leurs actes. C'est juste, mais en sortant de chez eux, les gosses n'avaient plus du tout envie qu'on leur explique quoi que ce soit. Je me souviens d'un gosse qui, à six ans, en allant visiter un château, m'expliquait qui étaient les Romains, l'époque historique de leurs conquêtes, mais qui souffrait d'un manque d'affection qu'il ne pouvait pas exprimer.


P.159 :

Les conflits avec des parents n'ont pas manqué. Certains enfants avaient souvent vu leurs parents faire l'amour. Un soir, une petite fille va voir sa copine chez elle, et lui demande : « Veux-tu faire l'amour avec moi ? » Et elle parlait de baisage, de bite, etc. Alors les parents de la copine, qui étaient des catholiques pratiquants, sont venus se plaindre, très, très choqués. Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ? » Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même. Alors on m'accusait de « perversion ». Il y a eu une demande au Parlement pour savoir si j'étais payé par la municipalité, toujours au nom de la loi qui interdit aux extrémistes d'être fonctionnaires. J'avais heureusement un contrat direct avec l'association des parents, sans quoi j'aurais été licencié. En tant qu'extrémiste, je n'avais pas le droit d'être avec des enfants. C'était trop dangereux. L'interdiction d'exercer des fonctions dans l'enseignement frappe les gauchistes, les communistes et même parfois les sociaux-démocrates de gauche.


P.163 :

En France, dans l'extrême-gauche, on a l'impression qu'il n'y a pas d'enfants. De toute façon, ils n'apparaissent jamais dans les réunions et le problème des enfants ne fait pas partie de la problématique militante et de la réflexion sur la vie quotidienne. En Allemagne, par contre, les gauchistes pensaient apprendre quelque chose des enfants. Le mouvement antiautoritaire en Allemagne a eu son point d'impact le plus fort sur l'éducation des gosses. Le mouvement des communes a été lié au mouvement pour les crèches. Les bases du mouvement en Allemagne étaient Reich et Marx. Moins Freud, parce que Freud, c'était une réflexion sur la sexualité objective, et Reich, c'est la lutte pour la sexualité, et surtout la sexualité des jeunes. Un des problèmes du jardin d'enfants, c'est que les libéraux admettent, à la rigueur, l'existence de la sexualité, alors que nous, on essayait de la développer, d'avoir un comportement qui permette aux enfants de réaliser leur sexualité.

Source : Daniel COHN-BENDIT, Le grand bazar, Editions Belfond, Paris, 1975, chapitre IX, p. 155-163 (ISBN 2.7144.3010.4)

Date de l'article et site dont extraits ci-dessus : 22/12/2007, http://www.veritesurlefn.org/modules/xfsection/article.php?articleid=237

En réalité, tous les gens qui ont voté pour Cohn-Bendit savent très bien de quoi il s'agit mais s'en foutent royalement. Mieux, le plus souvent, on vous intime l'ordre de la fermer. Je maintiens qu'il s'agit en bonne partie d'un vote générationnel, narcissique, bobo et immature de quinquagénaires post soixante-huitards bien installés et persuadés d'incarner la jeunesse éternelle.

Quelle horreur!

En réalité, tout les gens qui ont voté pour Cohn-Bendit savent très bien de quoi il s'agit mais s'en foutent royalement. Mieux, le plus souvent, on vous intime l'ordre de la fermer. Je maintiens qu'il s'agit en bonne partie d'un vote générationnel, narcissique, bobo et immature de quinquagénaires post soixante-huitards bien installés et persuadés d'incarner la jeunesse éternelle.

Je ne suis pas foncierement en desaccord, il est evident que certains sont au courant et qu'il existe pas une pas deux mais maintenant trois generations du "moi", mais tout de meme, les soixante-huitards attardes ne forment pas la majorite de l'electorat, si? ne serait-ce que parce que tous les soixante-huitards ne sont pas TOUS restes coinces dans cette mentalite.

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Du couop on n'entend plus parler de monsieur Bove!

À vomir, cette raclure ce porc ...

(Excusez-moi, je n'ai pas l'habitude d'être vulgaire, je vais cracher)

Oui...

En accusant sur France 2 Daniel Cohn-Bendit d'avoir "poussé et justifié des actes [inacceptables] à l'égard des enfants", François Bayrou a fait ressurgir un épisode ancien de trente-quatre ans ... mais jugé pendant plusieurs années "inintéressant" par les médias.

Sous la video...