Gauche/droite : pour en finir avec les étiquettes

Rappel du premier message :




Texte lucide, plutôt pertinent et intelligent de Christian Lamontagne, dans Le Devoir, dans la foulée du rassemblement des droitistes, à Québec, le week-end dernier. Extrait :

Citation :

Grosso modo, on peut dire que la droite insiste sur la responsabilité des individus dans leur destin et que la gauche insiste sur le poids de la société dans ce destin. Ce découpage peut aussi se lire comme l’opposition entre l’intérieur (les valeurs morales, la volonté) et l’extérieur (les structures et conditions sociales).

Or, en insistant sur un seul aspect, on obtient fatalement une vision tronquée de la réalité. Un syndicaliste qui se bat au risque de son propre bien-être pour obtenir des conditions de travail élémentaires pour des travailleurs vulnérables a beaucoup plus de grandeur morale qu’un politicien qui ironise sur les fonctionnaires inutiles. Une mère célibataire de 18 ans a probablement besoin d’une garderie à 2 $ plutôt qu’à 7 $ pour voir le bout du tunnel et sortir de la misère pure. Un politicien qui dénonce un syndicat qui étouffe toute contestation pour préserver monopole et privilèges défend davantage le bien commun que le syndicat en question. Un riche entrepreneur ayant bâti sa fortune sur la collusion, la fraude et l’intimidation violente ne peut pas être présenté comme un modèle social.

Et la chute devrait être un cri de ralliement pour tous ceux qui participent au débat public :

Citation :

Si nous sommes «dus» pour un débat d’idées, eh bien, allons-y pour les idées plutôt que pour les étiquettes. Et rappelons-nous que les individus ne sont jamais séparables du milieu dans lequel ils vivent. C’est peut-être un peu plus compliqué, mais pas mal plus proche de la vérité que de crier «liberté» ou «gauche» ou «droite».

QS: Merci à Patrick Lagacé, La Presse

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Citation :

C'est quoi Tealeban ?

Les tealiban sont de faux faucons qui s'explosent le mental à force d'abuser du thé "gun powder".

Laisse nous notre Alien préfère

Mister Biloulou ! L'attention du sujet est requise.

« Si nous sommes «dus» pour un débat d’idées, eh bien, allons-y pour les idées plutôt que pour les étiquettes. »

Tu me dis en utilisant le verbe d'un autre ce que je te dis avec le mien, mais quel torgnolle, ce voyou ! Peut-être est-il par trop humble ?

L'idée vient du caractère de l'homme (sauf s'il est en mission), l'étiquette de son éducation. Nous parlions bien de l'homme, pas du groupe (par qui et pour qui fut créée l'éducation, cette pédagogie qui vise à mater le caractère, à le faire rentrer dans les rangs de la sainte conformité).

L'Homme étant égal par tout, de par sa nature biochimique, les idées des uns et des autres ont une commune mesure.

In petto bilouleam : si on ne lui expliquait rien, à cet enfant, pourrait-il comprendre encore ? Le doute me pogne, l'anxiété me rogne.

« Alors je ne colle pas d'étiquettes sur les idées parce qu'elles crient "liberté" ou "gauche" ou "droite", ni sur les hommes du fait qu'ils occupent telle ou telle position. »

Me neither. (C'est du néerlandais prononcé par Mariza la lusitanienne... Plus sur ce sujet blond et longiligne un autre tantôt - en privé afin qu'André ne soit pas trop excité.)

Si tu avais idée du nombre d'années que j'ai pris à me faire une idée de la pertinence de cataloguer la parole entre « gauche » et « droite ». Tu dois t'en rappeler, politiquement parlant, je considère que cela n'a qu'un sens partisan. Le parti au pouvoir, représentant l'autorité légale, est de droite, peu importe son étiquette d'avant l'élection. Car s'il était de gauche, la droite remisée à l'Opposition devient la gauche du gouvernement élu, c'est-à-dire son opposant.

Je ne pressens de gauche et de droite, idéologiquement parlant, que pour les intellos assis devant leur bureau à écrire la politique sans avoir à l'assumer. Le pouvoir est de droite, parce qu'il a le droit pour lui. Délogé, ce pouvoir tombe à gauche, il s'oppose - par envie, finalement !

Rien de plus humain que d'envier. C'est pourquoi je m'en tiens au strict niveau basique de l'humain pour comprendre qu'est-ce qui se passe afin de mieux déterminer ce qui arrivera. Ainsi fait, sais-tu une fois, le Belge, je ne suis que rarement surpris par les Actualités. C'était prévisible.

HugoLotte a écrit:

Mister Biloulou ! L'attention du sujet est requise.
« Si nous sommes «dus» pour un débat d’idées, eh bien, allons-y pour les idées plutôt que pour les étiquettes. »
Tu me dis en utilisant le verbe d'un autre ce que je te dis avec le mien, mais quel torgnolle, ce voyou ! Peut-être est-il par trop humble ?

Tant de verbes conjugués au en même temps ne peuvent être qu'un choeur céleste.

Citation :

L'idée vient du caractère de l'homme (sauf s'il est en mission), l'étiquette de son éducation. Nous parlions bien de l'homme, pas du groupe (par qui et pour qui fut créée l'éducation, cette pédagogie qui vise à mater le caractère, à le faire rentrer dans les rangs de la sainte conformité).

Objection, votre horreur !
Je pense, donc je suis convaincu, que l'étiquette dont notre Christian Lamontagne parle n'est point celle de l'éducation mais celle dont la populace labellise, telle une cible, sa victime en devenir pour mieux ajuster le tir.

Citation :

L'Homme étant égal par tout, de par sa nature biochimique, les idées des uns et des autres ont une commune mesure.

Va dire ça à mon ami le Docteur Bernard Duboë, initiateur de la Médecine fonctionnelle, et tu verras quel discours il va te tenir...

Citation :

In petto bilouleam : si on ne lui expliquait rien, à cet enfant, pourrait-il comprendre encore ? Le doute me pogne, l'anxiété me rogne.

Jette tes doutes à la poubelle : il faut tout m'expliquer, sinon ma tête chercheuse va chercher les interprétations les plus déraisonnables.
Rassure-toi, je ne retiens que les plus charitables pour mes interlocuteurs.

« Alors je ne colle pas d'étiquettes sur les idées parce qu'elles crient "liberté" ou "gauche" ou "droite", ni sur les hommes du fait qu'ils occupent telle ou telle position. »

Citation :

Me neither. (C'est du néerlandais prononcé par Mariza la lusitanienne... Plus sur ce sujet blond et longiligne un autre tantôt - en privé (...)

Ah, enfin, voilà un sujet intéressant !

Citation :

Si tu avais idée du nombre d'années que j'ai pris à me faire une idée de la pertinence de cataloguer la parole entre « gauche » et « droite ». Tu dois t'en rappeler, politiquement parlant, je considère que cela n'a qu'un sens partisan. Le parti au pouvoir, représentant l'autorité légale, est de droite, peu importe son étiquette d'avant l'élection. Car s'il était de gauche, la droite remisée à l'Opposition devient la gauche du gouvernement élu, c'est-à-dire son opposant.
Je ne pressens de gauche et de droite, idéologiquement parlant, que pour les intellos assis devant leur bureau à écrire la politique sans avoir à l'assumer. Le pouvoir est de droite, parce qu'il a le droit pour lui. Délogé, ce pouvoir tombe à gauche, il s'oppose - par envie, finalement !

Ah que oui ah que je m'en souviens... mais cette assertion que les gens au pouvoir représentent ipso facto la droite car ils incarnent la légalité, l'autorité... me semble un jeu de mots exercice intellectuel amusant, certes, mais pas plus que ça.

Citation :

Rien de plus humain que d'envier. C'est pourquoi je m'en tiens au strict niveau basique de l'humain pour comprendre qu'est-ce qui se passe afin de mieux déterminer ce qui arrivera. Ainsi fait, sais-tu une fois, le Belge, je ne suis que rarement surpris par les Actualités. C'était prévisible.

Le Belge ? Pourquoi pas le flamand, tant que tu y es ?
Comme ça doit être triste de jamais être surpris par les actualités...

Serais-tu de ceux qui proclament, quoi qu'il arrive : "je l'avais bien dit..."

(Allez, ve te soûler de bonne musique, va... )