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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Question : Faut-il craindre le Nucléaire ? 13/3/2011, 19:35
Rappel du premier message :
Citation :
Japon. Centrales nucléaires. La menace qui fait trembler le monde
LaDépêche.fr - Il y a 42 minutes
Il était 15 h 36 au Japon, 7 h 36 en France, quand une explosion s'est produite, hier, à la centrale de Fukushima N°1, au nord du pays. D'après Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie nippone qui exploite la centrale, l'explosion s'est produite ...
Menace de contamination nucléaire
Au lendemain du séisme de magnitude 8,9 qui a dévasté le nord-est du Japon, le pays est désormais sous la menace d'une contamination nucléaire. Les problèmes du réacteur N°1 de la centrale Fukushima avaient débuté vendredi, immédiatement après le séisme qui a fortement endommagé le site. Des problèmes de température étaient apparus et l'armée de l'air américaine avait livré du liquide de refroidissement sur place pendant la nuit de vendredi à samedi. De son côté la Tepco avait reçu pour instruction d'ouvrir les valves du réacteur pour relâcher de la vapeur radioactive et faire retomber la pression interne, anormalement élevée. L'Agence de sécurité nucléaire et industrielle avait assuré que cette opération semblait avoir relativement fonctionné, avant l'annonce de l'explosion. Hier soir, on apprenait que le système de refroidissement d'urgence du réacteur n°3 était en panne. Selon l'agence de sûreté atomique japonaise, il se peut qu'au moins neuf personnes aient été irradiées dans les installations nucléaires de Fukushima.
Les principaux accidents nucléaires de l'histoire
28 mars 1979 aux États-Unis : A Three Mile Island (Pennsylvanie), une série d'erreurs humaines et de défaillances matérielles empêchent le refroidissement normal d'un réacteur, dont le cœur commence à fondre. Les rejets radioactifs provoquent une contamination importante à l'intérieur de l'enceinte de confinement, mais sans affecter les populations ni l'environnement. 140 000 personnes sont temporairement déplacées.
août 1979 aux États-Unis : Une fuite d'uranium dans un site nucléaire secret près d'Erwin (Tennessee) contamine un millier de personnes.
- janvier 1981 au Japon : Quatre fuites radioactives se produisent à la centrale nucléaire de Tsuruga (centre). 278 personnes sont irradiées.
26 avril 1986 en URSS : Le réacteur n° 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25 000 morts (estimations officieuses). Pendant dix jours, le combustible nucléaire brûle, rejetant dans l'atmosphère des radioéléments d'une intensité équivalente à plus de 200 bombes d'Hiroshima et contaminant les trois quarts de l'Europe.
avril 1993 en Russie : Une explosion dans une usine de retraitement de combustible irradié à Tomsk-7, ville secrète de Sibérie occidentale, provoque la formation d'un nuage et la projection de matières radioactives. Le nombre des victimes n'est pas connu.
23 juillet 2008 en France : Pendant une opération de maintenance réalisée sur un des réacteurs du site nucléaire du Tricastin (Sud), des substances radioactives s'échappent, contaminant très légèrement une centaine de salariés.
(...) Plus loin ou plus profond, c'est selon : du temps (une douzaine d'années) où j'avais un contact privilégié avec le service presse de IBA et qu'ils ont procédé à l'évaluation de leur procédé de neutralisation des déchets des centrales atomiques, on ne parlait pas de Myrrha, mais Nino Ferrer (paix à ses cendres) nous inondait déjà de sa Mirza. Est-ce que Myrrha est un développement du procédé validé ? Aucune idée, je crois me souvenir (ou simple sentiment, si Mab nous lit) que le procédé de IBA faisait appel aux cyclotrons, leurs enfants chéris. Alors filiation ou pas ? Aucune idée...
Au fait, il me semble que la première fois que j'ai entendu parler de Myrrha, ce fut à la lecture de l'article que j'ai posté plus haut, le 11 septembre Dans les termes utilisés, beaucoup servaient aussi à décrire le procédé de IBA : transmutation, accélérateurs de particules, régime sous-critique...
Mais je ne m'avance pas plus loin.
Dernière édition par Biloulou le 3/11/2014, 22:35, édité 2 fois
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Déjà que je fait le job de Biloulou pour promouvoir sa son incinérateur à déchets nucléaires , je lui trouve de sponsors plus sérieux que son article d'origine douteuse et en plus je me fait critiquer! Les vrais questions auxquelles je n'ai pas trouver de réponses : Combien de tonnes ( kilo ? )de déchets produisent annuellement les centrale nucléaires. Combien de tonnes ( Kilo? ) de déchets est capable de traiter un incinérateur type Myrrha? L'incinérateur produit-il ou consomme-t-il de l'énergie. Après la phase expérimentale ( 1 millard, une paille c'est vrai) combien pourrait couter par kilo l'incinération des déchets nucléaires! A aucun moment dans tous ce que j'ai lu je n'ai vu la moindre évaluation ...Un peu de pragmatisme pour savoir si l'on est dans le fantasme ou dans le possible? Au prix des enjeux , 1 milliard c'est pas cher, sauf si c'est juste un gadget pour amuser la galerie, de la com pour distraire les gogos de base... ( Si cela marche pourions nous y incinérer les ADM de Saddam ? Enfin dés que nous aurons remis la main ( invisible du marché) dessus .)
Bonjour monsieur "P" !
Je nage dans l'ignorance, que dis-je, je coule : non, je ne connais pas le poids total des déchets produits par toutes les centrales nucléaires du monde en un an, mais pour les cendres du four de mon boulanger, je peux me renseigner.
Plus loin ou plus profond, c'est selon : du temps (une douzaine d'années) où j'avais un contact privilégié avec le service presse de IBA et qu'ils ont procédé à l'évaluation de leur procédé de neutralisation des déchets des centrales atomiques, on ne parlait pas de Myrrha, mais Nino Ferrer (paix à ses cendres) nous inondait déjà de sa Mirza.
Est-ce que Myrrha est un développement du procédé validé ? Aucune idée, je crois me souvenir (ou simple sentiment, si Mab nous lit) que le procédé de IBA faisait appel aux cyclotrons, leurs enfants chéris. Alors filiation ou pas ? Aucune idée...
Mais tu verras, ce diable d'Eddie est capable de tout... il a même construit une hypothèse pas sotte du tout sur les ADM de Saddam, c'est dire !
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sauf que c'est une énergie subventionnée, par le lobby militaire par exemple ... Et que tant que l'on n'aura pas démantelé les centrales et incorporé le coup de ce démantèlement sur au moins 100 ans nous n'aurons pas le prix réel du kilowattheure
Même avec la subvention (surtout dans les années 70, plus maintenant), l’électricité issue du nucléaire, a un rendement bien meilleur que les autres énergie et aussi un coût à l'achat pour le consommateur intéressant. C'est un fait ! Je reconnais un tord au nucléaire, ce sont les déchets. Néanmoins, je reste confiant en la science et nous avons un retard dans le recyclage des déchets. En tant que citoyen (ayant la nationalité française, respectueux des lois, payant ces impôts et qui vote), je préfère cette énergie ayant le moindre coût pour mon porte-monnaie. Les chantres de l'écologie, ont-ils des contre-arguments ?
Alande-Pragmatique et terre à terre
05.02.2016
EDF doit rénover ses centrales vieillissantes, voler au secours d’Areva, et enfin construire deux EPR en Grande-Bretagne. Tout cela pèse sur les prix. Mais un autre nuage va prochainement plomber un peu plus les comptes d’EDF : le démantèlement des centrales nucléaires
L’électricité à bon marché en France, c’est déjà du passé ! Dans les années qui viennent, EDF va devoir augmenter ces tarifs de 30 à 50% pour relever des défis énormes :
L’entreprise doit prioritairement financer la rénovation du parc des centrales nucléaires actuelles. Une ardoise estimée à 55 milliards €. Elle va participer au plan de sauvetage d’Areva en rachetant une partie son capital, soit 2,7 milliards €. Enfin la construction de deux EPR (Réacteur Pressurisé Européen) est annoncée en Grande-Bretagne. Une facture estimée à 18 milliards €.
Et à cela s’ajoutera le démantèlement du parc des centrales nucléaires qui va aussi peser lourdement sur les comptes.
Spoiler:
Première et deuxième génération
Pour l’instant aucune centrale n’a été entièrement démantelée. Neuf centrales de première génération sont à l’arrêt, et plusieurs chantiers sont en cours. Leur démolition est souvent un casse-tête. A Brennilis, en Bretagne, depuis trente ans, sur une centrale à eau lourde en cours de démantèlement, les incidents se sont multipliés. Le budget du chantier a déjà doublé. Dans un centre du CEA (commissariat à l’énergie atomique) déconstruit à Grenoble, la facture a explosé. On avait découvert des terres contaminées qu’il a fallu excaver. A Creys-Malville, la présence d’amiante a rendu le chantier plus complexe que prévu, donc plus onéreux. (photo Centrale de Brennilis en Bretagne).
Pour les centrales de deuxième génération, les opérateurs espèrent que les opérations seront plus simples. Les cinquante-huit réacteurs actuellement en service se ressemblent beaucoup. Il devrait donc être possible d’industrialiser les procédés de déconstruction. A Areva, une unité spécialisée a déjà mis au point des scanners capables de modéliser les centrales en 3D, en identifiant les niveaux de radioactivité de chaque zone. Le marché est énorme. D’ici à quinze ans, il y aura trois cent réacteurs à démanteler dans le monde, ce qui représente un chiffre d’affaire de 200 milliards €. Des déchets bien encombrants
Le démantèlement n’est pas qu’une question de démolition. Il faut aussi stocker les déchets. Ceux qui sont faiblement radioactifs sont enfouis dans des décharges spécialisées. Mais dans vingt ans, leur volume aura triplé. L’Andra, l’agence qui gère les déchets nucléaires, veut optimiser ses sites actuels et ouvrir une nouvelle décharge. Mais elle mise aussi sur une évolution de la réglementation. Aujourd’hui, tout déchet provenant d’une centrale, même s’il ne présente pas de radioactivité, doit être enfoui dans un centre spécialisé. L’Andra voudrait qu’on assouplisse cette règle.
Pour Patrice Torres, directeur des sites de l’Andra :
« Cela permettrait de réutiliser une partie de ces déchets qui sont des déchets radioactifs d’un point de vue administratif, plutôt que réellement radioactifs »
Cigéo : un souterrain à hauts risques
Restent les combustibles des réacteurs hautement radioactifs. Il existe un projet de centre de stockage souterrain nommé Cigéo, à Bure dans la Meuse, qui pourrait être opérationnel d’ici dix ans. Les déchets seraient isolés à 450 mètres sous terre. L’Andra attend un feu vert gouvernemental. Mais il y a encore quelques jours, le 26 janvier 2016, il y a eu un mort dans un éboulement. Jacques Repussard le directeur de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) ne dissimule pas les risques :
« Il y a des risques d’incendie, des risques d’effondrement, de perturbation du sol »
Un coût incertain et sans doute prohibitif
Le problème est que personne ne peut raisonnablement chiffrer le cout de ces chantiers à venir. Cigéo était initialement estimé à 15 milliards €. Il est aujourd’hui évalué à 32 ! Depuis 2006, EDF est censé provisionner de l’argent pour anticiper ces dépenses, mais plusieurs organismes de contrôle, dont la cour des comptes, estiment que ces provisions sont sous évaluées.
Lorsqu’il faudra démanteler les cinquante-huit réacteurs actuellement en service, si le coût de ces chantiers a été sous-évalué, arrivera un jour où EDF ne pourra plus faire face. On sera alors dans un scénario où le passif devra être repris par l’Etat, tandis que les actifs devront être privatisés pour générer du cash. Le mur industriel et financier du démantèlement met en péril la survie même de l’entreprise En attendant, l’addition, nous la payons déjà. Le gouvernement freine les augmentations réclamées par EDF car elles sont risquées politiquement. Mais, même à dose homéopathique, elles finiront par s’imposer, et notre facture par exploser…
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Je n'ai aucune compétence pour débattre de tous ce chiffres en rapport avec la gestion du parc nucléaire français.
Ainsi, par exemple : le démantèlement des centrales est-ce la conséquence des connaissances qu'on avait dans les années 50, lors de leur construction ? L'expérience acquise depuis lors en matière sécurité et d'entretien à neuf, par exemple, justifie-t-elle leur mise à l'écart ?
En matière de prix, est-on conscient que les EPR à construire en Grande-Bretagne nécessitent des investissements, certes, mais ce sont des ventes à l'exportation ? Si je ne me trompe, dans les dépenses imputés à EDF, il y a aussi une part non négligeable et obligatoire de financement des hypothétiques énergies renouvelables, ce qui revient pour les travailleurs du nucléaire à se... saborder. Par obligation.
Dès lors, je me demande si cette crise annoncé du nucléaire et ces chiffres tournoyants, ne viendraient pas plutôt de la prépondérance accordée à des idéologies druidiques à la mode, au détriment du social et du scientifique.
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) est de nouveau sous le feu des critiques. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, dans son édition du vendredi 4 mars, ainsi que la chaîne de télévision WDR, affirment qu’« une panne dans la plus ancienne centrale atomique française était plus grave qu’on le pensait ». La ministre allemande de l’environnement, Barbara Hendricks, a aussitôt réagi en déclarant que Fessenheim, frontalière de son pays, « devait être fermée le plus vite possible ». Une demande déjà formulée à plusieurs reprises par le passé. L’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) considère pourtant qu’ « il n’y a pas de raison de fermer » Fessenheim « du point de vue de la sûreté ». L’incident incriminé est survenu le 9 avril 2014 sur le réacteur n° 1 du site alsacien. Dans sa notification de l’événement, datée du 17 avril, l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) indique qu’« une inondation interne dans la partie non nucléaire de l’installation a endommagé des systèmes électriques de sauvegarde et conduit à la mise à l’arrêt du réacteur ». L’inondation elle-même est survenue « lors d’une opération de remplissage d’un circuit de réfrigération ». L’obstruction d’une tuyauterie d’évacuation par de la limaille a conduit à son débordement, puis à l’écoulement d’eau dans les parties inférieures de l’installation. Ce ruissellement, poursuit la note, « a endommagé les armoires électriques commandant la voie A du système de protection du réacteur RPR »....
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/05/l-allemagne-demande-l-arret-de-fessenheim_4877081_3244.html#5SK7QoBbBSjBu58T.99
Il y a un seuil d'incompétence à ne pas franchir : je m'abstiendrai donc de donner un avis...
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) est de nouveau sous le feu des critiques. (...)
Il y a un seuil d'incompétence à ne pas franchir : je m'abstiendrai donc de donner un avis...
Finalment si l'on avait laissé les Soviétiques mener à bien leurs essais techniques d'emport et de largage d'un missile de croisière Kh-55* (ou AS-15 Kent en code Otan) sous l'empennage d'un TU-22M-Backfire qui tous les mois dans les années 1980 décollait d'une base aérienne en RDA et qui accrochait son radar sur la centrale de Fessenheim ça aurait épargné toutes ces tergiversations sur le démantèlement de cette verrue toxique dans cette belle plaine d'effondrement qui constitue l'Alsace !
* en remplacement ou en complément des missiles de croisière Kh-22 (As-4 Burya Otan) qu'il avait en dotation.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Si l'on appliquait la loi sur la transition énergétique votée en juillet 2015 c'est 17 à 20 réacteurs nucléaires qu'il faudrait du démanteler d'ici 2025...
Or le rapport annuel de la Cour des Comptes paru en février note faussement naïvement qu'il n'y a eu aucun, absolument aucun, chiffrage financier de ce démantèlement - comme si cela avait jamais été dans les intentions du gouvernement. Et le président de la Cour des Comptes d'admonester le gouvernement : "Il faut chiffrer, maintenant".
En guise de réponse, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal a annoncé fin février vouloir prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires... en contradiction totale donc avec le texte de la loi.
Je ne comprend pas ce que BIL reproche à ce gouvernement dans les faits! Si j'apprenais que Bil est un conseillé spéciale de Ségo que je ne serai même pas surpris , tant la méthode et les objectifs sembles identiques!
Si non amis contribuables épargner pour sauver EDF de la faillite annoncée ( à cause des énergies renouvelables vous dira BIL qui ne manque jamais d’humour* )
Citation :
ACTUALITES Nucléaire. François Hollande l'avait affirmé début mars dans un communiqué commun avec David Cameron au sujet de la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point: "EDF prépare les éléments pour une décision finale dans un avenir proche, avec l'entier soutien du gouvernement français". Las ! Quelques jours plus tard, coup de tonnerre: le directeur financier d'EDF démissionnait. Car trop c'est trop : déjà 37 milliards de dettes, 100 milliards de travaux selon la Cour des Comptes pour remettre les centrales en état d'ici 2030, et il faudrait ajouter 66% des quelques 26 milliards d'euros du projet britannique où EDF s'est aventuré ?
*Surcout des énergies renouvelable d’ici 2018: 5 milliards d’euros !!!!
Myosotis
Nombre de messages : 205 Localisation : FRANCE Date d'inscription : 01/03/2016
En avril 2015, l’ASN avait annoncé avoir été informée par Areva d’une anomalie dans la composition de l’acier dans certaines zones du couvercle et de la cuve du réacteur qui contiendra le combustible nucléaire. Plus précisément, la concentration en carbone était plus importante que prévu, entraînant une « résilience mécanique » plus faible qu’attendu. Un programme d’essai a alors été engagé, en concertation avec l’ASN, afin de s’assurer de la conformité de ces éléments avec les normes de sûreté.
l’EPR doit démarrer au quatrième trimestre 2018. Ce calendrier avait été annoncé en septembre 2015, marquant un nouveau retard pour le réacteur , dont le démarrage était prévu pour 2012 et dont les coûts ont dérapé de 3,3 à 10,5 milliards d’euros.
Et ce n'est pas fini....
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Areva : des «anomalies» dans la fabrication de composants nucléaires (LeParisien.fr - 03 Mai 2016, 08h11 | MAJ : 03 Mai 2016, 08h11)
ILLUSTRATION. Areva a reconnu que des anomalies dans la fabrication de pièces destinées aux centrales nucléaires avaient été constatées dans son usine du Creusot (LP / Alain BOLLERY)
Après les dossiers embarrassants du tachat d'Uramin, le coût de la construction de l'EPR de Flamanville, des rejets jugés radioactifs par une association à l'usine de la Hague,.
.. la série noire continue pour Areva. Alors que, la semaine dernière, le géant français du nucléaire avait reconnu une «anomalie» dans la fabrication de la cuve de l'EPR de Flamanville, voici que son site du Creusot Forge en Saône-et-Loire aurait falsifié de nombreux dossiers de fabrication de pièces destinées aux centrales.
Suite aux défauts trouvés sur la cuve de l’EPR en construction à Flamanville, l'entreprise a lancé un audit en avril 2015 sur les fabrications de son usine Creusot Forge. «L'audit qualité des sites de fabrication d’équipements d’Areva lancé fin 2015 se poursuit, explique l'entreprise. Concernant l’usine du Creusot (Saône-et-Loire), il a permis à ce stade de mettre en évidence des anomalies, en cours de caractérisation, dans le suivi des fabrications.»
400 dossiers de fabrication concernés sur 10.000 depuis les années 60
Le résultat complet de l'audit devrait être connu le 31 mai. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire et Areva, environ 400 dossiers de fabrication sont concernés par des « incohérences » sur environ 10 000 dossiers de fabrication, sur une période remontant à une cinquantaine d’années. Ces pièces en acier peuvent être des rotors de turbine, des éléments de cuve, des pièces pour les générateurs... Si ces pièces doivent répondre à un cahier des charges très précis (traitement thermique, analyse chimique...), il semble que certains dossiers ont été modifiés pour que des pièces plus ou moins douteuses puissent être conformes aux normes...
Les problèmes remonteraient à l’acquisition de la forge par Areva en 2006 et la situation se serait améliorée depuis. « On a des procès-verbaux contradictoires. Soit il y a eu des essais complémentaires qui ne sont pas tracés, et il faut qu’on ait la conviction qu’ils existent. Sinon, il faudra en tirer les conséquences», a reconnu dans Les Echos Philippe Knoche, directeur général d'Areva, en ajoutant: «Nous avons souhaité communiquer parce que c’est inacceptable mais nous sommes encore en train de chercher.» Du côté de Bercy, on attend les résultats complets de cet audit avant de tirer des conclusions..
Toujours selon Les Echos, l'Autorité de sûreté nucléaire a demandé à Areva d'évaluer rapidement l’impact de ces « anomalies». Pour l'heure, un comité technique mis en place par Areva, avec EDF, estime que « l’intégrité mécanique des pièces » n’est pas mise en cause. Reste que cette affaire pourrait avoir de graves conséquences pour la réputation de la filière nucléaire française et compliquer la restructuration de la division Réacteurs d’Areva qui doit être reprise par EDF et à laquelle appartient Creusot Forge.
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C'est surprenant, notre camarade Kala semble être toujours informé à l'avance des problèmes d'Areva et de ses pièces critiques.... Il y a de ces coïncidences, n'est-ce pas ?
Dernière édition par Biloulou le 5/5/2016, 23:42, édité 1 fois
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Nucléaire : l’inquiétant soupçon qui pèse sur Areva Et bien Biloulou tu te converti à la transparence , ou dos au mur tu préfères prendre les devants comme areva et publier?
Heu... je n'ai jamais eu à me convertir, mes parents ont eu le bon goût de me baptiser fort tôt, pourquoi cette question ?
Younes, le problème est cette propension à limiter le nucléaire à la France et la France à Areva. Quand je m'exprime sur le nucléaire civil, je parle du nucléaire civil, je ne parle ni d'Areva (dont je ne connais rien) ni de la France, dont je connais si peu...
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012