Les beaux costumes de Monsieur Strauss Kahn

Rappel du premier message :

... Monsieur DSK est-il en train de se faire tailler une veste à peu de frais ?

Mara-des-bois a écrit:

Oui, nous sommes beaux, intelligents, ironiques, passionnés ET curieux, c'est vrai.
Ne sois pas jaloux, tu maitrises dejà si bien la langue que tu es en bonne voie pour devenir, toi aussi, beau, intelligent, ironique etc.
Mab, speculoos dans le café

Que de perspectives d'avenir....

Les manoeuvres des avocats ne vont pas me retourner comme une crêpe. Il est coupable ce gros cochon ! Beurk !!

Et pis en vlà un autre qui s'est cru tout permis : Georges Tron, qui faisait des massages aux pieds de ses collaboratrices et qui après remontait, l'air de rien, un peu plus haut.

Mais là, c'est pas un complot qu'il dit le mec, c'est une vengeance


L'autre il avait du prendre du Viagra et celui-là, il s'explose le bigoudi en tripotant des doigts de pieds.... Où que ça ne va pas se cacher la jouissance masculine !

Sont frais nos hommes politiques !

Malba a écrit:

Les manoeuvres des avocats ne vont pas me retourner comme une crêpe. Il est coupable ce gros cochon ! Beurk !!

Et pis en vlà un autre qui s'est cru tout permis : Georges Tron, qui faisait des massages aux pieds de ses collaboratrices et qui après remontait, l'air de rien, un peu plus haut.

Mais là, c'est pas un complot qu'il dit le mec, c'est une vengeance


L'autre il avait du prendre du Viagra et celui-là, il s'explose le bigoudi en tripotant des doigts de pieds.... Où que ça ne va pas se cacher la jouissance masculine !

Sont frais nos hommes politiques !

 
Toujours les hommes coupables!
Z'avez qu'à porter la burka  

Citation :

Malba a écrit:

Les manoeuvres des avocats ne vont pas me retourner comme une crêpe. Il est coupable ce gros cochon ! Beurk !!

Et pis en vlà un autre qui s'est cru tout permis : Georges Tron, qui faisait des massages aux pieds de ses collaboratrices et qui après remontait, l'air de rien, un peu plus haut.

Mais là, c'est pas un complot qu'il dit le mec, c'est une vengeance


L'autre il avait du prendre du Viagra et celui-là, il s'explose le bigoudi en tripotant des doigts de pieds.... Où que ça ne va pas se cacher la jouissance masculine !

Sont frais nos hommes politiques !

Certes DSK est un porc, mais j'attendrais la condamnation avant de dire un GROS porc... je suis toujours convaincu du complot... (mais j'ai pas de preuve)...
Il y a un je-ne-sais-quoi dans ta façon de haïr cet homme (que je n'aime pas non plus par ailleurs) qui laisse penser qu'il te permets de "matérialiser" un objket pour une colère dont il n'est pas la cause mais seulement le prétexte... une sorte de symbole...

Chère Malba, tous les hommes ne ressemblent pas à ce que tu crois... il y a aussi une autre catégorie, que tu exècrerais sans doute autant que les autres, pour d'autres raisons, catégorie à laquelle j'appartiens: ceux dont la libido se réduit à un vieux souvenir désagréable...

Que je ne puisse pas encadrer DSK, c'est un fait. Dire que j'éprouve de la haine à son égard n'est pas exact, ce serait lui faire trop d'honneur.

Pourquoi :

Il y a longtemps que ce joli môssieur passe à travers les mailles du filet en ayant commis des actes punissables notamment dans l'affaire de la MNEF (je le dis et je le répète, non coupable pour vice de procédure). Il a volé un paquet de pognon dans cette histoire. Puis il a toujours eu un comportement infect avec les femmes. C'est un voyou en col blanc.

Je n'aime pas les hommes qui au prétexte qu'ils sont au pouvoir se croient tout permis. Lui comme un autre. Du reste je critique également G. Tron qui gratouille les pieds et autre chose de ses collaboratrices.

Je suis certaine que DSK a violé la jeune femme, je ne crois pas au complot et je ne crois pas qu'elle lui ait demandé des petites gâteries. Chacun son opinion et l'avenir ne nous dira pas qui a raison car les avocats vont se débrouiller pour. Donc ... Intuition féminine, je me trompe rarement.

(j'espère qu'il va prendre un max de placard, je déteste les hommes qui forcent les femmes)

Sinon, tu prèches une convaincue quand tu m'annonces que tous les hommes ne sont pas comme lui, dieu merci !

Charly a écrit:

Toujours les hommes coupables!
Z'avez qu'à porter la burka  

Il faut quand même reconnaître qu'on voit rarement les femmes se retrouver dans la même posture.

Les viols, les meurtres, les enlèvements de tites n'enfants etc.... sont le fait de détraqués plutôt du genre masculin, hein !

M'enfin ! Tu ne crois pas qu'un complot de cet ordre aurait été très compliqué à monter et par ailleurs très dangereux pour les instigateurs ?

Et puis, déjà, il aurait fallu avoir une boule de cristalle pour deviner que le DSK, à cette heure précise, aurait la bistouquette au garde à vous, prête à servir et que ce gros cochon à cette heure précise également était psychiquement dans des dispositions de viol. C'était parier sur des choses douteuses, d'autant que la jeune femme ne serait, semble t-il, pas une bombe sexuelle, alors ?

Puis il a assez de casseroles aux fesses, justement, pour donner matière à Mr Sarkozy à le descendre en vrille lors des élections de 2012. Pas besoin d'en rajouter, c'est assez gras comme ça

Extrait de "Pere Ubu"
Ainsi DSK a rejoint le CBO [Club des Braguettes Ouvertes], dont on connaît les membres prestigieux : John Kennedy, Silvio Berlusconi, Bill Clinton, Michel Daerden, Paul Vanden Boeynants et bien d’autres.
Très efficace, le club. Il nous a fourni la bande-son de la première nuit en prison de DSK. En voici la transcription. La scène se passe à la cantine de la prison.
DSK : C’est quoi, ça ?
Un gardien :Ta gamelle, Frenchie.
DSK : Une quoi ? Ca sert à quoi ce binz ?
Le gardien : C’est pour y mettre ta bouffe, connard !
DSK [d’un geste dédaigneux, il rejette la gamelle] : Je regrette. Quand j’ai faim, j’appelle le room service. Dans ma cellule, où se trouve le bouton pour appeler le resto VIP ?
Le gardien : Tu bouffes dans ta gamelle ou tu crèves de faim, compris ?
DSK : Bon, bon. Inutile de s’énerver. Et le champagne, je le mets dans quoi ? On ne va pas m’obliger à le boire à la bouteille, tout de même ? J’en connais qui ont saisi le tribunal des droits de l’homme pour moins que ça.
Un détenu : Tu serais pas en train de te payer not’ gueule, des fois ? Parce que si tu veux faire le malin, je m’occupe personnellement de ton petit cul de Blanc.
DSK : Oh ! Pas de blague, les gars ! Depuis que je suis arrivé ici, j’en suis à mon troisième toucher rectal. Ca commence à brûler dans les bas-fonds.
Un détenu : Hé ! Il parle comme nous, c’te gogol !
Un autre détenu : Manquerait plus que ça : c’est un socialiste.
DSK : Bon, camarades, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai eu une rude journée. Je souhaite dormir en paix. A propos, j’ai constaté que la femme de chambre n’a même pas installé la literie. Faudra me convoquer le manager. A un million de dollars la semaine, on pourrait s’attendre à un service un peu plus classieux…
Un détenu : T’as une grande gueule, salaud de Blanc qui moleste une de nos sœurs africaines…
DSK : Faux ! Je n’ai jamais fait de différence entre un minou blanc, jaune ou noir. J’exprime seulement mon insatisfaction.
[Un groupe de détenus entraîne DSK dans un coin de la cantine. Un grand Noir ouvre sa braguette et exhibe son sexe]
Le grand Noir : J’ai ici tout ce qu’il faut pour te satisfaire, p’tit pédé blanc. Qu’est-ce que tu lis sur mon zob ?
DSK : Eh bien… Il y a un S et un E, en-dessous… Mais que signifie… ?
Le grand Noir : Quand je bande, tu peux lire toutes les lettres qu’il y a entre le S et le E.
DSK : Ah, bon ? Et ça dit quoi ?
Le grand Noir : Souvenir d’une nuit d’amour en Afrique Equatoriale Française.
DSK [affolé] : Garçon d’étage ! Garçon d’étage ! Appelez la sécurité ! Vite !
Un gardien : C’est quoi, ce raffut ? Tu veux qu’on t’amène à la douche modèle Iceberg, Frenchie ?
DSK : C’est pas le moment. On a confisqué mon shampooing Van Cleef & Arpels, mon eau de toilette «Cédrat» de Creed et ma crème antirides de Phytogena. Et je vous signale que je ne m’essuie qu’avec des serviettes Satori, que je fais spécialement venir du Japon. C’est le minimum qu’est en droit d’exiger un dirigeant socialiste. Il faut savoir rester simple et s’abaisser aux goûts du peuple…
Un détenu : A propos de s’abaisser, Frenchie, c’est quoi ta marque de vaseline ?
DSK : La même que la tienne, mon petit. J’ai toujours voulu que l’ouvrier puisse se parfumer au «Midnight in Paris» de Van Cleef & Arpels et décortique un homard tous les vendredis.
Les détenus : Ouaiiiiis !
[Les prémices d’une émeute de prisonniers se font entendre].
DSK [à part soi] : Dans trois jours, je suis Président de l’Amicale des Prisonniers.

Malba a écrit:

Charly a écrit:

Toujours les hommes coupables!
Z'avez qu'à porter la burka  

Il faut quand même reconnaître qu'on voit rarement les femmes se retrouver dans la même posture.

Les viols, les meurtres, les enlèvements de tites n'enfants etc.... sont le fait de détraqués plutôt du genre masculin, hein !

Malheureusement c'est inexact

Il est vrai que les proprotions sont inconnues et qu'on peut légitimement supposer que la balance penche furieusement du côté homme.

Mais ce serait une dangereuse erreur de croire qu'il n'y a pas de pédophiles femmes

Citation :

L’émission « Zone interdite » proposait en 2003 un reportage sur la pédophile féminine. http://aivi.org/fr/vous-informer/mediatheque/videos?task=videodirectlink&id=42
Une jeune femme de 23 ans, appelée ici Joséphine, témoigne avoir été violée par une enseignante lorsqu’elle avait 12 ans, après avoir appliqué une stratégie d’isolement de sa victime. Joséphine souffrira d’anorexie, fera 8 tentatives de suicide et subira plusieurs internements en hôpital psychiatrique. A 14 ans un médecin la pousse à porter plainte ; elle n’avait jamais osé en parler à ses parents auparavant. Vers la quinzième minute du reportage, elle déclare : « La plainte a déclenché des choses absolument atroces. On m’a traitée de menteuse ; on m’a traitée de folle ; on m’a traitée de perverse… ça a été atroce… Les gens n’ont pas précisément pris son parti contre moi, mais je crois que c’étaient des faits d’une telle violence psychique pour eux… qui mettaient tellement en cause leur propre rapport au monde et à la société, que c’est avant tout leur vision de la société qu’ils ont essayé de sauver – en refusant qu’une telle chose soit possible. »
L’enseignante sera relaxée.
Joséphine commente : « Je suis convaincue qu’un homme aurait été condamné avec les mêmes éléments… »
Manifestement, Joséphine a été victime, non seulement de cette enseignante pédophile, mais également de l’ignorance et surtout du désir d’ignorance des diverses parties en cause.

Les frères de l'accusatrice de DSK se sentent "humiliés"



Les deux frères de la jeune femme qui accuse l'ex-directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle à New York, se sont déclarés "choqués", "tristes" et "humiliés" par cette affaire.

"Nous sommes choqués et nous estimons que nous avons été touchés et souillés dans notre dignité", a déclaré à des médias français, dont l'AFP, Mahmoud, frère aîné (même père, même mère) à Tchiakoullé, leur hameau d'origine de la famille dans le Fouta Djallon (nord de la Guinée).

Un autre frère direct, Mamadou Dian, qui vit à Conakry, ajoute que "non seulement, nous sommes choqués et avons été souillés, mais nous nous sentons aussi humiliés". C'est "loin d'être une affaire banale parce que chez nous, nous n'évoquons jamais des problèmes de ce genre (viol) ici à l'intérieur de notre famille", dit-il.

Il affirme que sa soeur, femme de chambre au Sofitel de New York où les faits reprochés à DSK se seraient produits, a grandi avec lui et qu'ils vivaient ensemble à Conakry avant qu'elle ne parte "aux Etats-Unis en 2002".

Selon lui, la jeune femme, veuve, a eu deux filles avec son mari, dont l'une "est décédée à l'âge de deux ans". L'autre, adolescente, vit avec elle à New York. "Elle avait du chagrin, de la douleur de perdre et son mari et sa petite fille en l'espace" de peu de temps et "j'étais l'un des rares à pouvoir la consoler parce que ma mère est aussi fragile qu'elle", affirme-t-il. (belga)



25/05/11 17h45

DSK est arrivé à sa nouvelle résidence surveillée



© ap


L'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, accusé de crimes sexuels, est arrivé mercredi soir dans sa nouvelle résidence surveillée dans le sud-ouest de Manhattan, a constaté un photographe de l'AFP.


© afp

© ap


DSK est arrivé en début de soirée au 153 Franklin Street à Tribeca, un ancien quartier très en vogue d'usines et de hangars transformés dans les années '90 en immeubles de lofts.

Un juge de New York avait approuvé plus tôt dans la journée de mercredi le changement d'adresse de Dominique Strauss-Kahn à Manhattan, où il poursuivra son assignation à résidence, a-t-on appris de source judiciaire.

DSK se trouvait depuis sa sortie de prison vendredi dernier dans un logement temporaire appartenant à la société de sécurité chargée de sa surveillance.

Dans son nouveau logement, l'ancien patron du FMI pourra se rendre sous escorte policière à des rendez-vous avec ses avocats, au tribunal, chez le médecin ou à des offices religieux.

Ses avocats ont déclaré mercredi dans un communiqué n'avoir eu aucun contact avec la femme de chambre qui accuse DSK de crimes sexuels ni avec sa famille, et se sont à nouveau dits convaincus qu'il sera "totalement innocenté".

"Les informations selon lesquelles les avocats ou représentants de M. Strauss-Kahn sont en contact avec la plaignante sont fausses", indiquent Me Benjamin Brafman et Me William Taylor dans ce document.

"Nous continuons à croire que M. Strauss-Kahn sera totalement innocenté", ont-ils ajouté.(belga)

26/05/11 06h04

Charly a écrit:

DSK est arrivé à sa nouvelle résidence surveillée
DSK est arrivé en début de soirée au 153 Franklin Street à Tribeca, un ancien quartier très en vogue d'usines et de hangars transformés dans les années '90 en immeubles de lofts.

Je lui aurais bien proposé mes jardins suspendus, mais c'est hors prix...

Biloulou a écrit:

Charly a écrit:

DSK est arrivé à sa nouvelle résidence surveillée
DSK est arrivé en début de soirée au 153 Franklin Street à Tribeca, un ancien quartier très en vogue d'usines et de hangars transformés dans les années '90 en immeubles de lofts.

Je lui aurais bien proposé mes jardins suspendus, mais c'est hors prix...

Et que vont penser les voisins?

NY POST - Pour faire plaisir a Biloulou.


La derniere du torchon tabloid (c'est synonyme...) mais surtout et encore une fois la patte anti-francaise du groupe Murdoch, instituee par le boss lui-meme


Le quotidien populaire n'en a pas terminé avec Dominique Strauss-Kahn. Il s'attaque à la façon dont les médias français ont couvert l'ascension et la chute de l'ancien patron du FMI. Selon lui, il y aurait de quoi compromettre les relations franco-américaines. Rien que cela !
26.05.2011 | Andrea Peyser | New York Post



Dominique Strauss-Kahn n’a pas agi seul. Toute la France a les mains sales, aussi sales que celles d’une femme de chambre chargée de faire le ménage dans une suite de Sofitel à 3 000 dollars la nuit. Cette histoire de gros bonnet qui aurait violenté une femme de chambre est l’incarnation de tous les clichés sur les riches et les pauvres, mais elle ne s’est pas produite comme par enchantement. C’est comme si la majorité des citoyens de France — prisonniers de notions de sexisme, de misogynie et de racisme tout droit sorties des années 1950 — étaient complices de cet acte horrible dont on l’accuse. Cela va au-delà de la saga de l’ancien (depuis peu) patron du Fonds Monétaire International et de la femme de ménage qui criait au viol. Cette affaire sordide met crûment en relief les formidables différences culturelles, juridiques et morales entre de jeunes Etats-Unis et une France lâche et en décrépitude. Une nation où la parole d’une pauvre immigrée noire vaut moins que celle d’un riche crétin blanc.

Ces événements ont de quoi compromettre un peu plus des relations déjà fragiles entre les Etats-Unis et la France, pilier de cet Axe des Chacals qui haïssent l’Amérique, et dont elle mérite de faire partie depuis que, en 2003, elle a trahi les Etats-Unis et nos alliés en refusant de soutenir notre politique étrangère [une allusion au refus de Paris de s'engager aux côtés des forces de la coalition dans la guerre d'Irak]. Pourtant, les Français ont su montrer qu’ils étaient capables de se rebiffer, quand il s’est agi d’aider et de favoriser Strauss-Kahn au fil de son ascension de politicien en rut, jusqu’à sa prestation de premier plan en tant que coupable présumé d’un crime qui, dans notre pays, est vu comme un abus de pouvoir d’une violence diabolique. Mais pour beaucoup en France, une tentative de viol est une tout autre chose. Un dérapage de l’amour libre. Une blague.

Si vous voulez être révoltés par l’état d’esprit national qu’affiche fièrement la nation gauloise, il vous suffit de considérer cette hideuse pépite, née de la plume de l’éditorialiste Sophie de Menthon. Une femme. Les Français de toutes les origines politiques et sociales, écrit-elle [sur le site Internet Atlantico], ont été “stupéfaits”, face aux images de DSK, comme on le surnomme affectueusement, menotté et interpellé à New York. Elle va plus loin. “Tout cela remue au plus profond de nous-mêmes des sentiments et des réactions qui dépassent ce qui n’est après tout qu’un fait divers.”

Qu’un. Fait. Divers. [Pour traduire l'expression "fait divers" en anglais, la journaliste a utilisé, de façon tout à fait inadéquate, la tournure 'minor alleged crime', soit 'prétendu délit de moindre importance'] Mon Dieu. Alors comme ça, une agression sexuelle n’est qu’un petit accroc. Tout comme coller un chewing-gum sous un siège dans le métro. Avec cette vision du monde, il importe peu que DSK soit coupable ou innocent ; car une agression sexuelle sur une femme pauvre et sans défense, ce n’est rien. Rien du tout. En revanche, arrêter un homme riche et puissant, ça, c’est un crime, un vrai.

Le week-end dernier, une poignée de féministes françaises — ce qui paraît un peu antinomique — a manifesté contre la misogynie affichée à l’occasion de l’affaire DSK, et des victimes d’agressions sexuelles commencent seulement à prendre la parole. Ça ne devrait pas durer. Elles devraient d’abord faire taire Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice, aujourd’hui députée. Les photos de l’homme menotté auraient été selon elle “d'une brutalité, d'une violence, d'une cruauté inouïes” — elle n’a pas eu un mot pour la victime supposée, qui n’est qu’une statistique. “Un effroyable lynchage planétaire !” a ajouté Jean-Pierre Chevènement, un sénateur de gauche. Repris par le site d'information The Daily Beast, Bernard-Henri Lévy, le camarade philosophe de DSK, a carrément affirmé que la juge avait “fait semblant de penser qu'il était un justiciable comme les autres”. Mince alors !

“Tu sais quie je suis ?” aurait lancé DSK en agressant la femme de chambre. Le Figaro et Paris Match ne se sont pas gênés pour donner le nom de la victime supposée, ainsi que celui, pour une raison qui nous échappe, de sa fille de 15 ans [son nom n'est pas mentionné par les médias aux Etats-Unis car interdit par la législation américaine]. Le Figaro a par ailleurs tenu à souligner la taille de la victime — elle est grande — comme pour démontrer que DSK, un nabot, n’était pas en mesure de l’avoir maîtrisée physiquement. L’affaire suit son cours, mais pendant ce temps, à en croire des révélations scandaleuses, des amis du maniaque accusé auraient tenté d’acheter la victime en offrant de l’argent à ses proches, qui vivent dans la misère en Guinée. Fièrement, ils ont refusé.

Je ne peux dire qu’une chose : Dieu merci, c’est en Amérique que Strauss-Kahn va être jugé, pas en France. Je suis fière de vivre dans un pays où la parole d’une femme de chambre pauvre et terrorisée peut être prise au sérieux, et où l’on est en droit de traîner en prison son agresseur présumé, riche et imbu de lui-même. Comme n’importe quel autre criminel.

470 -

Indignée à bon droit, Mara-des-bois a écrit:

Que la cour de justice de la Republique regle dejà son cas dans l'affaire des millions attribués à Tapie par le fait du prince. Et si ce n'est pas le cas, je trouve de toutes façons que ça commence à bien faire, de compter sur l'amnesie des français.

Votre remarque Chère Mab a titillé mon esprit épris de curiosité pour tout ce qu'on a tendance -involontairement, c'est le système médiatique qui le veut - de prêcher comme vrai afin de consacrer le faux qui arrange.

Les rocambolesques turpitudes de Nanard L'Insubmersible sont si nombreuses que l'on se perd
dans l'écheveau des synopsis de toutes les frasques judiciaires dont il tient la vedette. En particulier, pour le fait divers qui fera la une de l'été et auquel vous vous référerez il faut se caler sur ce qui s'écrit ça et là et même partout jusque dans des chroniques judiciaires comme étant l'affaire des consorts Tapie contre le défunt Crédit Lyonnais (LCL). Ça ne nous rajeunit pas, il faut plonger dans l'ère mitterrandienne, à ses débuts, pour essayer de comprendre le mécanisme de ce tumultueux différend (So much ado for something écrirait Shakespeare "willypendant" la France).

L'exactitude juridique nous oblige d'écrire en mode flasque en lieu et place du LCL la SdBO ou en érection Société de banque occidentale, un outil bancaire es magouilles crée en 1981 par les socialistes qui, venant de nationaliser le LCL, s'aperçurent que pour jouer dans le Monopoly mondial il fallait posséder d'autres établissements financiers que des entités étatisées qui inspirent la plus grande suspicion pour ne pas dire répulsion aux libres brasseurs de fric international plus ou pas moins illégal de par tous les paradis fiscaux de la Planète, manipulations obscures dont le recours parvient parfois à contenter la raison d'Etat dissimulée avé pudeur derrière le paravent convenu de principes d'incorruptibilité dont l'expression reste du domaine purement philosophique.

La SdBO fut le creuset dans lequel ont été générés et cultivés des scandales politico-financiers et des drames humains dont on peut en complément des nanardises, citer l'affaire Urba-Gracco, un chapitre de l'affaire Elf, Roger-Patrice Pelat (dcd) le pote de Dieu (dcd en dernier), le DG de la boîte Despesailles (dcd) et ce pauvre Bérégovoy (dcd), du beau linge mis en cause et déféré devant le juge d'instruction, mais certains turlupins ont eu le réflexe salvateur de quitter cette vallée de larmes avant que la Bastille ne les rattrape.

Il s'ensuit de ce premier recadrage que toute personne peu oublieuse notera forcément que les florantineries du Macchabée de Jarnac continuent trente ans après que la SdBO fut portée sur les fonts baptismaux d'empoisonner la vie politico-judiciaire hexagonale qui pour cause ne tourne pas bien rond.

La grandeur du Vieux Pays est bien réduite...

La suite pour ensuite si vous le désirez.

Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité.


Chamfort.

Shansaa a écrit:

NY POST - Pour faire plaisir a Biloulou.


La derniere du torchon tabloid (c'est synonyme...) mais surtout et encore une fois la patte anti-francaise du groupe Murdoch, instituee par le boss lui-meme


Le quotidien populaire n'en a pas terminé avec Dominique Strauss-Kahn. Il s'attaque à la façon dont les médias français ont couvert l'ascension et la chute de l'ancien patron du FMI. Selon lui, il y aurait de quoi compromettre les relations franco-américaines. Rien que cela !
26.05.2011 | Andrea Peyser | New York Post



Dominique Strauss-Kahn n’a pas agi seul. Toute la France a les mains sales, aussi sales que celles d’une femme de chambre chargée de faire le ménage dans une suite de Sofitel à 3 000 dollars la nuit. Cette histoire de gros bonnet qui aurait violenté une femme de chambre est l’incarnation de tous les clichés sur les riches et les pauvres, mais elle ne s’est pas produite comme par enchantement. C’est comme si la majorité des citoyens de France — prisonniers de notions de sexisme, de misogynie et de racisme tout droit sorties des années 1950 — étaient complices de cet acte horrible dont on l’accuse. Cela va au-delà de la saga de l’ancien (depuis peu) patron du Fonds Monétaire International et de la femme de ménage qui criait au viol. Cette affaire sordide met crûment en relief les formidables différences culturelles, juridiques et morales entre de jeunes Etats-Unis et une France lâche et en décrépitude. Une nation où la parole d’une pauvre immigrée noire vaut moins que celle d’un riche crétin blanc.

Ces événements ont de quoi compromettre un peu plus des relations déjà fragiles entre les Etats-Unis et la France, pilier de cet Axe des Chacals qui haïssent l’Amérique, et dont elle mérite de faire partie depuis que, en 2003, elle a trahi les Etats-Unis et nos alliés en refusant de soutenir notre politique étrangère [une allusion au refus de Paris de s'engager aux côtés des forces de la coalition dans la guerre d'Irak]. Pourtant, les Français ont su montrer qu’ils étaient capables de se rebiffer, quand il s’est agi d’aider et de favoriser Strauss-Kahn au fil de son ascension de politicien en rut, jusqu’à sa prestation de premier plan en tant que coupable présumé d’un crime qui, dans notre pays, est vu comme un abus de pouvoir d’une violence diabolique. Mais pour beaucoup en France, une tentative de viol est une tout autre chose. Un dérapage de l’amour libre. Une blague.

Si vous voulez être révoltés par l’état d’esprit national qu’affiche fièrement la nation gauloise, il vous suffit de considérer cette hideuse pépite, née de la plume de l’éditorialiste Sophie de Menthon. Une femme. Les Français de toutes les origines politiques et sociales, écrit-elle [sur le site Internet Atlantico], ont été “stupéfaits”, face aux images de DSK, comme on le surnomme affectueusement, menotté et interpellé à New York. Elle va plus loin. “Tout cela remue au plus profond de nous-mêmes des sentiments et des réactions qui dépassent ce qui n’est après tout qu’un fait divers.”

Qu’un. Fait. Divers. [Pour traduire l'expression "fait divers" en anglais, la journaliste a utilisé, de façon tout à fait inadéquate, la tournure 'minor alleged crime', soit 'prétendu délit de moindre importance'] Mon Dieu. Alors comme ça, une agression sexuelle n’est qu’un petit accroc. Tout comme coller un chewing-gum sous un siège dans le métro. Avec cette vision du monde, il importe peu que DSK soit coupable ou innocent ; car une agression sexuelle sur une femme pauvre et sans défense, ce n’est rien. Rien du tout. En revanche, arrêter un homme riche et puissant, ça, c’est un crime, un vrai.

Le week-end dernier, une poignée de féministes françaises — ce qui paraît un peu antinomique — a manifesté contre la misogynie affichée à l’occasion de l’affaire DSK, et des victimes d’agressions sexuelles commencent seulement à prendre la parole. Ça ne devrait pas durer. Elles devraient d’abord faire taire Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice, aujourd’hui députée. Les photos de l’homme menotté auraient été selon elle “d'une brutalité, d'une violence, d'une cruauté inouïes” — elle n’a pas eu un mot pour la victime supposée, qui n’est qu’une statistique. “Un effroyable lynchage planétaire !” a ajouté Jean-Pierre Chevènement, un sénateur de gauche. Repris par le site d'information The Daily Beast, Bernard-Henri Lévy, le camarade philosophe de DSK, a carrément affirmé que la juge avait “fait semblant de penser qu'il était un justiciable comme les autres”. Mince alors !

“Tu sais quie je suis ?” aurait lancé DSK en agressant la femme de chambre. Le Figaro et Paris Match ne se sont pas gênés pour donner le nom de la victime supposée, ainsi que celui, pour une raison qui nous échappe, de sa fille de 15 ans [son nom n'est pas mentionné par les médias aux Etats-Unis car interdit par la législation américaine]. Le Figaro a par ailleurs tenu à souligner la taille de la victime — elle est grande — comme pour démontrer que DSK, un nabot, n’était pas en mesure de l’avoir maîtrisée physiquement. L’affaire suit son cours, mais pendant ce temps, à en croire des révélations scandaleuses, des amis du maniaque accusé auraient tenté d’acheter la victime en offrant de l’argent à ses proches, qui vivent dans la misère en Guinée. Fièrement, ils ont refusé.

Je ne peux dire qu’une chose : Dieu merci, c’est en Amérique que Strauss-Kahn va être jugé, pas en France. Je suis fière de vivre dans un pays où la parole d’une femme de chambre pauvre et terrorisée peut être prise au sérieux, et où l’on est en droit de traîner en prison son agresseur présumé, riche et imbu de lui-même. Comme n’importe quel autre criminel.

Ce "journaliste" est un abruti. Quand il annonce être fière de vivre dans un pays où l'on prend au sérieux la parole d'une femme de chambre, il devrait l'être beaucoup moins quand le dieu pognon parle et permet à DSK de l'utiliser justement pour la décrédibiliser et peut-être pour arriver une nouvelle fois à passer au travers des mailles du filet.

Quant à ce journal, les français lui répondent qu'il se trouve à sa place dans nos chiottes pour en faire ce qu'il doit deviner !

Shansaa, hier à 16:16 a écrit:

NY POST - Pour faire plaisir a Biloulou.
La derniere du torchon tabloid (c'est synonyme...) mais surtout et encore une fois la patte anti-francaise du groupe Murdoch, instituee par le boss lui-meme
Le quotidien populaire n'en a pas terminé avec Dominique Strauss-Kahn. (...)

Bonjour Shansaa !

Je ne saisis pas bien la dédicace de l'article que vous reproduisez... mais bon, venant de vous, l'intention ne peut-être que bonne.
Ca me fait grand plaisir que vous pensiez à moi, mais connaissant la haute considération que je voue aux médias en général... n'est-ce pas plutôt pour vous faire plaisir à vous-même que vous citez le New York Post ?

(C'est constant en vous ce mépris du peuple ? )