andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Les beaux implants capillaires de Monsieur Tron 27/5/2011, 12:40 | |
| Rappel du premier message :Ses beaux implants capillaires n'auraient pas suffi pour séduire ses collaboratrices ! - Citation :
- L’enquête sur Georges Tron, accusé de harcèlement sexuel par deux de ses anciennes employées à la mairie de Draveil (Essonne), a commencé. Ces deux femmes, de 34 et 36 ans, ont déposé plainte mercredi, affirmant que le secrétaire d’Etat à la Fonction publique les avait agressées à plusieurs reprises entre 2007 et 2010 dans le cadre de leur travail à la mairie. L’une des deux femmes a été entendue jeudi matin par la police judiciaire de Versailles, dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte mercredi. La seconde devait l’être prochainement. Selon les deux plaignantes, sous prétexte de réflexologie (massage thérapeutique des pieds), George Tron se serait livré à des massages qui dégénéraient en de véritables attouchements répétés. Le procureur de la République d'Evry, Marie-Suzanne Le Queau, a d’ailleurs requalifié les faits en agression sexuelle et viol.
«Tout d’abord c’était des massages de pieds, ensuite ça a été de rechercher à me détendre en me faisant des points de pression au niveau des seins et ensuite des caresses beaucoup plus intimes de sa part, exclusivement en tête à tête, toujours enfermés dans son bureau», a confié l’une d’elle, Eloïse*, à Europe 1. Elle affirme aussi qu’à une autre occasion, une femme – également visée par la plainte – aurait participé. Elle se serait alors retrouvée «au milieu du couple». Toujours selon son témoignage, le secrétaire d’Etat et maire de Draveil connaissait sa «situation personnelle»: «j’étais dans une grande fragilité». «Il m’a anéantie», a-t-elle asséné. Comme Eloïse, l’autre plaignante, Laura*, a affirmée dans «Le Parisien» être tombée dans une grave dépression, enfermée dans le silence et retenue par la peur, jusqu’à vouloir mettre fin à ses jours. «Nous avons pu vérifier la constance de sa parole et sa cohérence»
Les deux femmes ont déclaré hier que l’affaire DSK les avait aidées dans leur démarche. Georges Tron, qui a dénoncé une «vengeance personnelle» et annoncé qu’il portait plainte pour dénonciation calomnieuse, a lui aussi fait le rapprochement. «Je ne suis pas naïf, on cherche à faire écho à une affaire qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique...» Ces propos, sous-entendant que la coïncidence s’apparenterait plutôt à de l’opportunisme, ont fait réagir l'Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT). Un communiqué, publié sur son site internet, précise que l'une des plaignantes l'avait saisie dès le 15 novembre 2010, soit en dehors du contexte de l’affaire DSK. Comme le veut la procédure lorsqu’un dossier est adressée à l’AVFT, elle a été entendue par des juristes et son récit a été «passé au crible». «Nous avons donc pu vérifier la constance de sa parole et sa cohérence. De notre point de vue, sa crédibilité n’est pas contestable, quels que soient le moment et le contexte du dépôt de plainte», expliquent Marilyn Baldeck, Déléguée Générale de l’AVFT et Laetitia Bernard, chargée de mission, dans ce communiqué. «Mme X., avec qui nous sommes en contact régulier depuis son premier appel, nous a toujours fait part de sa volonté d'aller jusqu'au bout en dépit des risques que cela représente, pensant qu'il était de sa responsabilité de dévoiler ces violences et qu'elle ne se remettrait pas d'être restée silencieuse», poursuit le communiqué. «Les victimes de violences sexuelles mettent généralement du temps à franchir le pas de la plainte pénale, à rassembler le courage suffisant. Mettre en cause une personnalité "haut placée" est un obstacle supplémentaire.» Avant de s’adresser à l'AVFT, une des deux jeunes femmes avait déjà confié son histoire. Françoise Mousset, trésorière de la section CGT de la mairie de Draveil, interrogé par «l’Express», dit l’avoir «rencontré à plusieurs reprises» en 2010. «Elle disait avoir un problème de harcèlement sexuel avec Georges Tron», a expliqué la syndicaliste au magazine, expliquant que c’est elle qui lui avait conseillé de prendre contact avec l'AVFT. «Elle était en pleurs, complètement bouleversée par cette affaire et elle ne savait plus vers qui se tourner. Pour moi, ça ne ressemblait pas à du cinéma et je suis prête à en témoigner».
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