Du côté de la Belgitude...

Rappel du premier message :

Ce pays est mort .
Et j'ai une haine terrible pour ses représentants .

Si ils sont de droite,pour ce qu'ils ont fait .
Si ils sont de gauche,pour ce qu'ils ont laissé faire .

Malheur à eux .

Malheureusement ce sera "nous" à la caisse, une fois de plus .




J'ai un copain ,un génie réelement un génie .
il en avait marre et il a commencé la politique sur le tard .
On lui a confié le CPAS (le premier budget de la commune ,par définition,toujours en négatif) .
En quelques mois il a mit le budget "en boni" (en distribuant plus de frics qu'avan,t,mais en connaissant toutes les lois permettant de tirer le amximum de subsides étatiques) .
Changement de majorité ; il passe dans l'opposition et perd sa place de Président du CPAS .
En moins de 6 mois le CPAS est dans le noir plus que noir .
La majorité (cad son opposition) le réclamme !!!!!.
Il revient donner quelques conseils (sans aucun intéressement ni indemnoté) et le CPAS redémarre .

Et lui il se fait virer du PS .....

Tu peux compter sur moi, je marche, d'ailleurs tu imites si bien ma signature...

LIÈGE....


Comme les pompiers le craignaient, le bâtiment dans lequel une explosion a eu lieu tôt le matin s'est effondré. L'urgence est maintenant de savoir si les personnes encore vivantes avec qui les pompiers étaient en contact sont toujours en vie sous les décombres.
Les riverains, choqués, dont les logements ont également été touchés, ont été dirigés vers l'ancienne église St André où un centre d'accueil d'urgence a été ouvert.
Un numéro vert (0800/94.000) a été mis en place à 6h pour les familles des victimes.
Une cellule de crise sera mise en place dès 9h ce mercredi à la Halle aux Viandes pour les personnes qui ont été touchées par l'explosion. Des employés seront présents afin d'aider les victimes à remplir les formalités d'assurance, etc.

L'explosion, probablement due au gaz, a été tellement forte que les vitres des immeubles alentour ont été soufflées. Les voitures sont recouvertes de poussière.

Le bilan provisoire est de 20 blessés dont certains grièvement. Les pompiers sont entrés en contact avec des personnes encore vivantes, coincées dans les décombres.

C'est tout le quartier qui a tremblé lors de l'explosion. Les vitres de l'hôtel de Ville, tout proche, ont été soufflées elles aussi. Un conseil communal était d'ailleurs en cours au moment de la déflagration. Il a été immédiatement suspendu et les conseillers évacués.
Samedi, une alerte au gaz avait été signalée dans ce quartier. Les pompiers n'avaient rien découvert. Des vérifications devront être effectuées pour voir s'il s'agissait des mêmes immeubles.

BEUF.....

DÉSOLANT, IL FAUT VIVRE À MARBELLA POUR COMMENTER DÈS LA 1ER HEURE LES MALHEURS DE LA CITÉ ARDENTE.

ALORS CHARLY TU DORS.......

Citation :

Une adolescente sortie vivante des décombres

Une adolescente de 13 ans a été sortie vivante mercredi après-midi des décombres d'un immeuble de Liège soufflé mercredi matin par une explosion due au gaz.

La jeune fille était sous le choc mais pas grièvement blessée lorsque les pompiers de Liège l'ont extrait des décombres vers 14h30, soit plus de douze heures après l'explosion de l'immeuble du centre de Liège, où elle habitait, a précisé cette porte-parole. La jeune fille a néanmoins été emmenée vers un hôpital de la région, tandis que les pompiers continuaient à fouiller l'immeuble de la rue Léopold pour tenter de trouver d'autres personnes,. Le sauvetage de l'adolescente porte le bilan, toujours provisoire, à 23 personnes hospitalisées, dont deux pour des blessures graves, à la suite de cette explosion qui a également brisé des vitres sur plus de 100 mètres à la ronde et endommagé des voitures et du mobilier urbain.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/belgique-une-adolescente-sortie-vivante-5659853.html

"Le Roi a toujours été contre le mouvement flamand"


Le président de la N-VA, Bart De Wever, a défendu mercredi soir le président du parlement flamand, Jan Peumans, issu de son parti, qui a été critiqué pour son refus d'assister à une cérémonie de nouvelle année organisée par le Palais royal. Il a justifié la décision par l'opposition du Roi au mouvement flamand.

M. De Wever a souligné que l'absence de M. Peumans avait été approuvée par le Palais. Sans le zèle d'un responsable du protocole, qui n'a pas accordé tous les égards à son remplaçant, l'affaire n'aurait pas suscité la polémique, a dit M. De Wever.

Le président du parti nationaliste a ensuite lancé quelques piques à la monarchie. "Je peux m'imaginer que le Roi était lui aussi assez content de ne pas voir de représentant de la N-VA. Il ne cesse, à chaque discours, de nous juger, de nous mettre en relation avec la haine, le racisme, les purification ethniques, et de condamner l'autonomie flamande. Peut-être est-il content de ne pas avoir eu à serrer la main d'un membre de la N-VA", a affirmé M. De Wever.

Il a assuré ne rien avoir contre la personne du Roi, qu'il a qualifié de personne sympathique. "Mais le Roi et la monarchie ont toujours été contre le mouvement flamand, d'ailleurs contre tout mouvement d'émancipation (...). Ils sont donc nos adversaires politiques, ils ne cessent pas de nous juger. Il est donc logique de ne pas gratifier de notre présence leurs fêtes, réceptions et autres événements", a-t-il dit. (belga)

27/01/10 20h50

Vive le Roi

charlycharly1940 a écrit:

"Le Roi a toujours été contre le mouvement flamand"


Le président de la N-VA, Bart De Wever, a défendu mercredi soir le président du parlement flamand, Jan Peumans, issu de son parti, qui a été critiqué pour son refus d'assister à une cérémonie de nouvelle année organisée par le Palais royal. Il a justifié la décision par l'opposition du Roi au mouvement flamand.

M. De Wever a souligné que l'absence de M. Peumans avait été approuvée par le Palais. Sans le zèle d'un responsable du protocole, qui n'a pas accordé tous les égards à son remplaçant, l'affaire n'aurait pas suscité la polémique, a dit M. De Wever.

Le président du parti nationaliste a ensuite lancé quelques piques à la monarchie. "Je peux m'imaginer que le Roi était lui aussi assez content de ne pas voir de représentant de la N-VA. Il ne cesse, à chaque discours, de nous juger, de nous mettre en relation avec la haine, le racisme, les purification ethniques, et de condamner l'autonomie flamande. Peut-être est-il content de ne pas avoir eu à serrer la main d'un membre de la N-VA", a affirmé M. De Wever.

Il a assuré ne rien avoir contre la personne du Roi, qu'il a qualifié de personne sympathique. "Mais le Roi et la monarchie ont toujours été contre le mouvement flamand, d'ailleurs contre tout mouvement d'émancipation (...). Ils sont donc nos adversaires politiques, ils ne cessent pas de nous juger. Il est donc logique de ne pas gratifier de notre présence leurs fêtes, réceptions et autres événements", a-t-il dit. (belga)

27/01/10 20h50

Vive le Roi

C'est le Roi des belges sur cette photo ?

Oui, il venait juste de retirer le doigt de son pif royal.

Meuuu nonnn
C'est le sinistre Bart

Mais non, le vrai Bart est celui-ci...

(L'image traîne un peu, on dirait !)

Biloulou a écrit:

Mais non, le vrai Bart est celui-ci...

(L'image traîne un peu, on dirait !)

Censuré par St-Pierre?

Ou mieux, par les helvètes...

Bon...
Tout çà ne nous rendra pas le Congo.

"Il y aurait entre 15 à 20 victimes sous les débris"



Trois des neuf corps retrouvés ont été identifiés








7S7 mise à jour Trois des neuf cadavres retirés des décombres de l'immeuble qui a explosé mercredi, rue Léopold à Liège ont été identifiés jeudi, a confirmé le procureur du Roi de Liège, Danièle Reynders.

L'identification a été faite par les spécialistes de la médecin légale au Centre de la rue Dos Fanchon à Liège. Toutefois, afin que les familles puissent prévenir tous leurs proches, les identités de ces victimes ne seront pas révélées immédiatement.

En outre, la ministre de l'Intérieur Annemie Turtelboom a dit jeudi à la Chambre que le bilan de l'explosition de Liège pourrait encore s'alourdir et qu'il pourrait y avoir de 15 à 20 victimes.

La ministre a été interrogée par Marie-Claire Lambert (PS), Olivier Hamal (MR) et Joseph Georges (cdH). Les deux premiers étaient présents au Conseil communal de Liège dans la nuit de lundi à mardi quand l'explosition s'est produite. Tout en posant des questions, ils ont témoigné de l'effecacité des services de secours.

Dans sa réponse, la ministre a également insisté sur cette efficacité et sur la bonne coordination des secours. Elle a confirmé qu'une odeur de gaz avait été détectée samedi et a indiqué que tous les rapports et procès verbaux des contrôles qui ont été effectués ont été transmis au parquet.

Probablement de nouvelles victimes
Il faudra attendre le résultat de l'enquête pour éventuellement tirer les leçons de l'accident, a-t-elle dit. Pour la ministre, la priorité est maintenant dans la recherche des corps et leur identification afin de sortir les proches de l'incertitude.

Il est vraisemblable que l'on découvre de nouvelles victimes suite à l'effondrement mercredi d'un immeuble vétuste au centre de Liège, toutes les décombres n'ayant pas encore été explorées, selon les services de secours. Les secours attendaient jeudi après-midi du matériel, des tripodes, afin de stabiliser les deux bâtiments voisins à celui qui s'est écroulé.

Autopsies en cours
Ces tripodes sont de grandes structures métalliques des 5 mètres de long, devant servir à raccorder les deux bâtiments pour les rendre solidaires. L'installation des tripodes prendra un à deux jours. En ce qui concerne les dépouilles, elles ont toutes été transférées à l'institut médico-légal de la rue Dos Fanchon. Les autopsies sont en cours.

Les corps identifiés seront transférés dans une chapelle ardente installée au centre funéraire de Robermont. Depuis 14 heures, une cellule d'accueil a été installée dans l'ancienne Halle aux viandes. Elle guide les personnes qui ont subi des dégâts matériels et les aide à remplir les documents destinés aux assurances.

Quatre fonctionnaires pour l'accueil
Quatre fonctionnaires ont été désignés pour assurer l'accueil. Un numéro vert (0800.94.000) a également été mis à la disposition de ces personnes. Un registre de condoléances a été ouvert aux Palais des Princes Évêques, place Saint-Lambert.

La salle est accessible vendredi de 9 à 13 heures et de 14 à 17 heures; et les jours suivants, et ce jusqu'à nouvel ordre, de 9 à 13 heures et de 14 à 18 heures. Un registre de condoléances a également été ouvert sur le site internet www.liege.be. (belga/chds)







28/01/10 16h56

Francine De Tandt inculpée



Francine De Tandt, présidente du tribunal de commerce de Bruxelles, a été inculpée jeudi du chef de faux en écriture, usage de faux et violation du secret professionnel, a annoncé vendredi le parquet général près de la cour d'appel de Bruxelles qui rappelle qu'elle bénéficie, comme tout un chacun, de la présomption d'innocence.

Fin août 2009, une instruction judiciaire a été ouverte contre Francine De Tandt, sur base de suspicions de corruption et de faux en écriture. L'enquête a été ouverte à la demande du ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V).

Francine De Tandt aurait entretenu des liens trop étroits avec des hommes d'affaires et leurs avocats. La juge a été suspendue de ses fonctions, avant d'être à nouveau autorisée à exercer en novembre.(belga)

29/01/10 15h02

Tous des ripoux

charlycharly1940 a écrit:

Francine De Tandt inculpée
Tous des ripoux

Quoi ? Clearstreem c'était elle aussi ?

INBEV : Les syndicats mis en bière



Impuissants. Marx et Jésus n’y peuvent rien. Ni la FGTB ni le Mouvement ouvrier chrétien et sa Centrale syndicale chrétienne n’est capable d’inverser la logique infernale de la mondialisation capitaliste. De Côte d’Or à Fortis, les joyaux de la couronne sont tous passés sous pavillon étranger dans l’indifférence générale des « représentants des travailleurs ». Tout pour les actionnaires, rien pour les ouvriers ? Alors que la logique ultra-financière, trahison de l’esprit d’entreprise a lobotomisé nos richissimes familles belges propriétaires d’InBev, les syndicats contemplent le désastre de notre Jupiler nationale avec les méthodes du 19e siècle : arrêts de travail, piquets de grève moules frites, prières au Ciel des permanents qui ne savent pas sur quoi négocier. Et qui s’en foutent. Du moment qu’on sauve la peau des délégués, la valetaille ouvrière peut aller pointer au chômage.

Est-ce que la diminution de la consommation de bière justifiait 300 licenciements au pays de la Bière ? Evidemment non. Mais face à la mondialisation et aux centres de décision lointains et hautains, face aux délocalisations [cette fois en Hongrie], ça fait belle lurette que les directions syndicales ont abdiqué. Forts de 600 millions d’euros de recettes selon une enquête explosive de Trends-Tendance datant déjà de 2002 [la CSC y reconnaissait 250 millions de recettes et 25 millions placés au… Luxembourg], on ne peut pourtant pas dire que les « défenseurs des travailleurs » manquent de moyens. Dans la fonction publique, l’Etat paie des centaines de permanents à faire du syndicalisme à plein temps. Les délégués syndicaux sont protégés par une indemnité de licenciement qui varie entre 4 et 8 ans. Ils sont partout : à l’INASTI, à l’ONEM, à l’Office des Pensions, au Bureau du Plan, à l’INAMI, à la commission de l’Index. Ils sont juges dans les tribunaux du Travail. Leurs services juridiques [le Setca bruxellois notamment] pèsent autant que des gros cabinets d’avocats. Ils co-écrivent le droit du travail. La FGTB assiste chaque vendredi au bureau du PS, le Mouvement ouvrier chrétien a enfanté plusieurs ministres et même un Premier ministre. Et rien que le paiement du chômage leur rapporte 12 euros par versement [soit la bagatelle de presque 150 millions d’euros chaque année]. Des centaines d’employés des syndicats ne font que ça : payer les chômeurs. Et tant que la CAPAC [la caisse auxiliaire [sic] de paiement des allocations de chômage] dysfonctionne avec la bénédiction de son conseil d’administration contrôlé par les syndicats, la manne céleste n’est pas prête de se tarir. Oui : vous avez tout compris: quand le chômage baisse, les syndicats licencient, quand il augmente, par ici la caisse enregistreuse!
Confortablement assis à signer des accords inter-professionnels interminables pour décider d’une ou deux décimales sur votre feuille de paie, c’est pas demain que ces lourdingues iront défendre nos intérêts au Brésil ou en Inde. Jaurès, reviens, ils sont devenus fous !

Jaurès, reviens, ils sont devenus fous !

Si qq veut commencer un fil sur les syndicats c'est bien volontier; il y a tt plein de choses à dire tant pour "la période historique",que pour "maintenant" .

A +

Moi je suis l'électron libre de LP
Je vous donne des nouvelles,et vous en faites ce que vous voulez.

Ungern a écrit:

Si qq veut commencer un fil sur les syndicats c'est bien volontier; il y a tt plein de choses à dire tant pour "la période historique",que pour "maintenant" .
A +

Ce serait intéressant...

J'ai certaines expériences personnelles fort intéressantes mais qui ne concernent pas vraiment l'activité syndicale mais plutôt des à-côtés pas très moraux.
Je pense particulièrement à la CSC (Confédération des Syndicats Chrétiens), le plus gauchiste des syndicats belges.

Mais bon, comme ça ne concerne pas vraiment l'activité syndicale, mais plutôt mes relations avec ce syndicat... je me tâte avant d'en faire étalage...

Citation :

Les Pays-Bas louent une prison à la Belgique

Les Pays-Bas ont loué vendredi à la Belgique la prison de Tilburg, dans le sud du pays, qui pourra accueillir 500 détenus belges.

Une première en Europe.

Le gouvernement belge paiera aux Néerlandais 30 millions d'euros par an. L'accord conclu l'an dernier entre les deux pays court sur trois années.

La prison, dans la banlieue de Tilburg, est entourée d'une clôture électrifiée. Elle sera surveillée par des gardiens belges et néerlandais. La direction de l'établissement est confiée à un Belge, Frank Schoeters, et le transfert des détenus se fera dans le courant du mois de février.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-pays-bas-louent-une-prison-a-la-belgique_847093.html

61 -

Citation :

L'accord conclu l'an dernier entre les deux pays court sur trois années.

Logiquement on n'y incarcérera que les "courtes peines", sinon c'est une nouvelle histoire belge qui est lancée.

Tolérance zéro à Bruxelles: appliquée mais inapplicable...


La fameuse tolérance zéro est d’application à Bruxelles et en particulier dans certains quartiers chauds. Mais ce week-end, les 15 mineurs d’âges arrêtés dans la capitale ont tous été relâchés. Trois devaient être placés en IPPJ, mais aucune place n'y était disponible. Certains établissements ont même des listes d'attente!








La ministre rencontrera juges et services d'Aide à la Jeunesse

Ce débat sur les places en IPPJ réapparaît dans un contexte social crispé et met en lumière des difficultés de coordination, observe Evelyne Huytebroeck, rappelant que 10 places en milieu fermé viennent d'être ouvertes à Wauthier-Braine et que 11 nouvelles places s'ouvriront à Saint Hubert le 1er avril. La ministre reconnaît par ailleurs que les juges de la jeunesse de Bruxelles sont pour l'instant confrontés "à une situation que l'on peut qualifier de tendue". Pour examiner d'éventuelles améliorations au dispositif, Mme Huytebroeck les rencontrera cette semaine ainsi que l'administration de l'Aide à la Jeunesse.







Votre région - Bruxelles 18:18
Tous les débats du week-end ont tourné autour de ce thème: la fameuse tolérance zéro qui est d’application à Bruxelles et en particulier dans certains quartiers chauds. Mais ce week-end, les 15 mineurs d’âges arrêtés dans la capitale ont tous été relâchés! La tolérance zéro semble donc s’arrêter aux mots, sans se traduire en actes.

Trois jeunes sur les quinze méritaient un placement en centre fermé
Pourquoi ces jeunes ont-ils été relâchés ? Premièrement, tous ces jeunes délinquants ont tout de même écopé de mesures d’intérêt général ou de médiation, selon la gravité des faits qui leurs sont reprochés. Ensuite, sur les 15 jeunes arrêtés, le juge a voulu en placer 3 en centres fermés, pour des faits graves dont un sac-jacking avec violence. Ils sont pourtant dehors à l’heure qu’il est. "Le juge d’instruction envisageait de placer trois d’entre eux dans un milieu fermé, mais il n’a pas pu les placer par faute de place", expliquait Jean-Marc Meilleur, substitut du Procureur du Roi de Bruxelles et porte-parole du parquet de Bruxelles, sur RTL-TVI.

Le juge n'a pas fait son travail, selon la ministre
Deux avis s’affrontent pour expliquer que dans ces trois cas précis, la tolérance zéro n’a pu être appliquée. Celui de la ministre en charge de la jeunesse en Communauté française, Evelyne Huytebroeck, d’une part, et celle du parquet de Bruxelles qui s’est chargé de ces jeunes d’autre part. Elle l’avait déjà dit ce week-end et l’a répété ce lundi: "A ma connaissance, il y avait ce week-end soit des places ouvertes, soit des places fermées en urgence, que ce soit à Everberg, à Braine-le-Château ou à Jumet", expliquait-elle sur RTL-TVI. Pour elle, il suffisait donc au juge d’instruction de contacter les IPPJ.

Le système informatique n'indique pas la réalité, selon le parquet
Mais du côté du parquet, on affirme l’avoir fait et s’être heurté au même problème partout: plus aucune place n’était disponible. Pire, aucune place ne risque d’être disponible pendant un bon moment, puisqu’il existe carrément des listes d’attente. Selon le parquet, pour affirmer qu’il restait des places ce week-end, la ministre consulterait en fait un système informatique qui centralise les places disponibles sur tout le territoire mais qui n’est pas correctement mis à jour.
"Ce système n’est pas toujours conforme à la réalité étant donné que dans certaines institutions, il y a notamment des listes d’attentes. Donc le juge qui place en dernier, même s’il est indiqué qu’il y a une place, ne peut pas y placer la personne qu’il aurait voulu parce que c’est le premier sur la liste d’attente qui bénéficie de la place. Le magistrat est dès lors parfois obligé de téléphoner à tous les centres de la Communauté française pour demander si une place est effectivement libre pour un mineur. C'est exactement ce qu'a fait ce week-end ce juge de la jeunesse, qui n'a trouvé de place nulle part", explique Jean-Marc Meilleur.

Tolérance zéro appliquée au niveau de la police et des juges... mais les IPPJ ne suivent pas
Dans l’état actuel des choses, au vu de l’engorgement que connaissent nos centres fermés, la tolérance zéro n’est donc pas applicable à 100%. Les juges d’instruction trouvent donc d’autres réponses juridiques que l’enfermement pour punir les jeunes délinquants: des mesures d’intérêt général ou de médiation, comme ce week-end. Le jeunes en question sont donc en liberté, mais devront tout de même répondre de leurs actes devant la justice. C’est déjà ça, mais ce n’est pas suffisant pour la police, comme certains de leurs représentants l’ont encore affirmé dans Controverse ce dimanche. Certains jeunes peuvent donc récidiver, se refaire arrêter et venir narguer les policiers qui les ont arrêté quelques heures plus tard.

Bruxelles: 4 mineurs interpellés pour vols de sacs libérés aussitôt


Quatre mineurs originaires d'Anderlecht, qui ont été interpellés samedi par la police de Bruxelles Midi pour une série de vols de sacs, ont été libérés quelques heures après les faits. Raison invoquée: le manque de place dans les institutions...









Votre région - Bruxelles sam 6 fév, 20:14 Le parquet a demandé au juge de la jeunesse de placer les quatre jeunes en institution de la jeunesse mais ceux-ci ont été libérés faute de place. Les quatre individus ont été interpellés par la police de la zone Bruxelles Midi après une série de vols de sacs. Vu la gravité des faits, le substitut du parquet avait décidé de mettre les quatre mineurs à la disposition du juge de la jeunesse. "Nous avons une nouvelle fois été confrontés à un manque de place dans les institutions de la jeunesse", a précisé le substitut du parquet M. Antonissen. "J'ai contacté toutes les institutions, dont Everberg qui n'avait qu'une place disponible. Les quatre mineurs sont mis à la disposition du juge de la jeunesse qui n'aura pas d'autre choix que de les libérer".

Insécurité à Bruxelles: 8 points vont être améliorés


Yves Leterme, politiciens et policiers bruxellois se sont mis d'accord sur 8 points à améliorer: les armes lourdes, le décrochage scolaire, le recrutement de policiers, la libération des polices locales de certaines tâches, le financement, la coordination, les convocations systématiques sur PV et l'exécution effective des peines... même celles de courtes durées.














Belgique - Politique 22:01
Par l'entremise du ministre-président Picqué, le gouvernement bruxellois a demandé mardi soir au Premier ministre le transfert, à la Région, des tâches jusqu'à présent assurées par le gouverneur de l'arrondissement de Bruxelles-capitale, sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, en matière de coordination de la sécurité, voire de tutelle sur les six zones de police.
Les représentants du gouvernement bruxellois et de la conférence des bourgmestres de la capitale ont été reçus mardi peu après 18 heures par le Premier ministre Yves Leterme, au 16, rue de la Loi, pour faire le point sur la problématique de la sécurité dans la capitale. Ils lui ont remis plusieurs documents compilant une série de demandes pour l'essentiel connues de longue date pour renforcer la police à la fois en nombre, en efficacité opérationnelle et en financement.

Laisser Bruxelles avoir sa propre politique de sécurité

Ils ont ainsi chargé le ministre-président de faire part au Premier ministre de leur souhait de pouvoir organiser un réel Observatoire de la Sécurité d'analyse des faits pour orienter les politiques sécuritaires, tant préventives que répressives. Actuellement, la Région-capitale ne dispose pas des compétences pour mettre cet Observatoire en place, seule. Mais le gouvernement régional s'est surtout accordé pour demander au Premier ministre de confier à la Région "un rôle dans le domaine de la sécurité": la coordination ou la tutelle sur les zones de police bruxelloises en lui accordant les tâches qui incombent au gouverneur de l'arrondissement de Bruxelles-capitale.

Dans l'immédiat, le gouvernement bruxellois souhaite que le fédéral soulage le travail de la police bruxelloise de tâches qu'il lui impose, qu'il modifie les normes de financement de la police locale, et allège les exigences de recrutement pour favoriser l'embauche d'un personnel policier qui connaisse a priori mieux le terrain.

Donner des moyens à la Justice

Les ministres bruxellois veulent encore que l'on donne à la Justice les moyens de fonctionner plus rapidement. Même s'ils ne constatent pas d'augmentation des délits à Bruxelles, les ministres bruxellois se sont dits préoccupés par l'augmentation de la violence des faits commis en recourant aux armes, la diminution de l'âge des auteurs de délits, et la recrudescence des petites incivilités génératrices d'un sentiment d'insécurité.

Pas assez de policiers à Bruxelles

Partant du constat que rien ou si peu de choses ont changé au cours des dernières années, les bourgmestres, de leur côté, ont transmis à Yves Leterme une note de réflexion établie le 8 février dernier par la conférence des chefs de corps des 6 zones de police bruxelloise. Comme les mandataires politiques bruxellois, les chefs de corps y soulignent notamment que le cadre de police actuel (4.874) est en déficit de 800 personnes et que la norme de financement des effectifs policiers bruxellois est dépassée car elle n'intègre ni la poussée démographique à laquelle on a assisté depuis 2002 dans la capitale, ni les coûts liés aux statuts particuliers des agents bruxellois, ni les missions particulières qui leur sont demandées.

Concrètement

Les chefs de corps plaident aussi pour que le renforcement des zones bruxelloises dans le cadre du maintien de l'ordre classique puisse se faire également depuis l'extérieur de Bruxelles et pour une meilleure protection des policiers dans l'exercice de leur fonction: un règlement du problème des mineurs d'âge multirécidivistes, un suivi plus rapide et plus sévère des cas de rébellion, un élargissement de l'assistance juridique des policiers et, sur le terrain, l'attribution d'un gilet pare-balle dans l'équipement de base de chaque policier.


Conclusion ?
Le gouvernement fédéral et les autorités bruxelloises ont fixé huit domaines dans lesquels des mesures concrètes seront élaborées dans les prochaines semaines. Les responsables du fédéral, de la Région et des communes bruxelloises devraient se revoir dans trois semaines pour faire le point.

Ces 8 points sont :

1. l'utilisation des armes lourdes
   
   Une des pistes qui seront examinées vise à instaurer des sanctions plus lourdes lors d'agressions avec des armes de guerre mais aussi à renforcer la lutte contre le trafic d'armes et la vente ou le vol d'armes.
   
2. la lutte contre le décrochage scolaire
   
   Le deuxième domaine est celui de la lutte contre le décrochage scolaire et de l'accueil des jeunes délinquants. Ces points devront être examinés en collaboration avec les Communautés.
   
3. le recrutement des policiers
   
   A propos du domaine du recrutement des policiers, le premier ministre a notamment souligné qu'il n'était pas normal qu'il y ait si peu de policiers d'origine bruxelloise dans les corps de police bruxellois alors que la région connaît un taux de chômage très important.
   
   Le ministre-président Charles Picqué s'est félicité du fait qu'une "porte était ouverte" en faveur d'une collaboration de la Région dans le recrutement. Le président de la conférence des bourgmestres Didier Gosuin a quant à lui souligné qu'il n'y avait que 30% de Bruxellois dans les polices locales de la capitale et que très peu de jeunes s'engageaient dans des études axées sur la sécurité. "Il faut monter aux jeunes qu'il s'agit de fonctions nobles", a-t-il ajouté.
   
4. la libération des polices locales de certaines tâches
   
   Par ailleurs, des mesures seront envisagées pour libérer les policiers bruxellois de certains tâches comme la surveillance de bâtiments, le remplacement des gardiens de prison en cas de grève....
   
5. l'adaptation de la norme KUL de financement des zones de police bruxelloises
   
   Le cinquième domaine concerne l'accélération de l'adaptation de la norme KUL qui permet de calculer le niveau de financement des zones de police.
   
6. la coordination
   
   Il a également été convenu de se pencher sur la coordination des différents services de police.
   
7. les convocations systématiques sur PV
   
   Le septième domaine concerne la comparution accélérée avec convocation systématique par PV et la mise en place d'une chambre correctionnelle ad hoc. Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck a indiqué à ce sujet qu'il aura une rencontre vendredi prochain avec les responsables du tribunal de Bruxelles à ce sujet.
   
8. l'exécution effective des peines même celles de courtes durées
   
   Enfin, on reparlera dans les semaines à venir de la problématique de l'exécution des peines. Sur ce point, le ministre de la justice a dit qu'il s'était engagé à revoir la circulaire en vigueur. "Il faut éviter de créer le sentiment d'impunité et veiller à ce que même les petites peines soient exécutées", a dit Stefaan De Clerck.
   

Ont participé à la réunion, outre le premier ministre Yves Leterme: les vice-premiers ministres et les ministres de la Justice et de l'Intérieur, Stefaan De Clerck et Annemie Turtelboom, le ministre-président bruxellois, Charles Picqué, le président de la Conférence des bourgmestres Didier Gosuin ainsi que les six chefs de zones de police bruxelloises.

Explosifs et armes de guerre découverts à Bruxelles: 10 arrestations


Un important arsenal d'explosifs et d'armes à feu a été découvert en Belgique lors de 22 perquisitions menées mercredi chez des personnes d'origine albanaise liées au grand banditisme, a indiqué jeudi la justice belge.








Cette info en vidéo

• 12 arrestations et saisie d'un arsenal de guerre lors d'un ...
  

Votre région - Bruxelles 14:54
Dix personnes ont été placées sous mandat d'arrêt pour appartenance à une organisation criminelle, trafic et détention d'armes, après la découverte mercredi matin d'armes à feu et d'explosifs lors de 22 perquisitions menées par la police judiciaire fédérale de Bruxelles (PJF) et les Unités spéciales de la police fédérale à Bruxelles et en province mercredi matin. Douze personnes avaient été interpellées au cours de ces perquisitions, menées à Bruxelles (notamment à Evere et Schaerbeek), mais aussi à La Louvière et à Vilvorde, et dix d'entre elles ont été placées sous mandat d'arrêt.

Grosse prise dans le milieu du grand banditisme
Quinze armes de poing avec leurs munitions ont été découvertes, ainsi que 7 kg d'explosifs "C4", 1,5 kg de dynamite, une Kalachnikov et ses munitions, une grenade, des gyrophares, des gilets pare-balles et des combinaisons de la police albanaise. Ces perquisitions sont les suites d'une enquête commencée début 2008, sur base d'informations policières. Deux suspects doivent encore être entendus par le juge d'instruction. Les suspects interrogés contestent les faits. Belges d'origine albanaise, ils ont pour la plupart de graves antécédents. Certains ont même déjà été condamnés à de lourdes peines dans des dossiers de grand banditisme. Les armes ont été transférés au labo pour analyse scientifique. Les perquisitions se sont déroulées sans incidents.

Un groupe Facebook contre le banditisme et le terrorisme

Un groupe, réclamant le retour des unités anti-banditisme et terrorisme (ABT) de la gendarmerie, s'est constitué sur Facebook, rapporte jeudi la VRT. Certains agents de cette unité pensent que leur approche stricte pourrait apporter une solution au problème de la sécurité à Bruxelles. "Un certain groupe de criminels a besoin d'une approche plus stricte et plus ferme", dit Luc Vanthoor, qui est à l'initiative de ce groupe Facebook. Dans la police intégrée, l'accent est mis sur le dialogue, mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde, estime M. Vanthoor. Le groupe comporte 1.200 membres.