Du côté de la Belgitude...

Rappel du premier message :

Ce pays est mort .
Et j'ai une haine terrible pour ses représentants .

Si ils sont de droite,pour ce qu'ils ont fait .
Si ils sont de gauche,pour ce qu'ils ont laissé faire .

Malheur à eux .

Malheureusement ce sera "nous" à la caisse, une fois de plus .




J'ai un copain ,un génie réelement un génie .
il en avait marre et il a commencé la politique sur le tard .
On lui a confié le CPAS (le premier budget de la commune ,par définition,toujours en négatif) .
En quelques mois il a mit le budget "en boni" (en distribuant plus de frics qu'avan,t,mais en connaissant toutes les lois permettant de tirer le amximum de subsides étatiques) .
Changement de majorité ; il passe dans l'opposition et perd sa place de Président du CPAS .
En moins de 6 mois le CPAS est dans le noir plus que noir .
La majorité (cad son opposition) le réclamme !!!!!.
Il revient donner quelques conseils (sans aucun intéressement ni indemnoté) et le CPAS redémarre .

Et lui il se fait virer du PS .....

Tu me l'as déjà fait, ce coup-là, mais n'empêche, je rigole toujours de bon coeur !

(Et il est le bienvenu, il pleut à verse ce soir sur Marbella, le seule pluie prévue pour cette semaine... se bidonner est bon pour le moral, d'autant pluis que j'ai dû descendre les poubelles moi-même... )

Biloulou a écrit:

(Et il est le bienvenu, il pleut à verse ce soir sur Marbella, le seule pluie prévue pour cette semaine... se bidonner est bon pour le moral, d'autant pluis que j'ai dû descendre les poubelles moi-même...

Je peux bien te parler de Salma Hayek une fois tous les 5 ans, tout de meme ? Allez, promis, plus avant 2015...


Pour les poubelles, vois les choses du bon côté : tu decouvres les joies de la vie de couple. En echange, demande lui de te masser les pieds (ça va l'occuper un moment)



Mab

Biloulou a écrit:

Tu me l'as déjà fait, ce coup-là, mais n'empêche, je rigole toujours de bon coeur !

(Et il est le bienvenu, il pleut à verse ce soir sur Marbella, le seule pluie prévue pour cette semaine... se bidonner est bon pour le moral, d'autant pluis que j'ai dû descendre les poubelles moi-même... )

Non, non, il a de trop petites mains, je préfère aller chez Salma...

(Tu avais raison, Mab, on aurait dû se mettre d'accord dès le début sur un certain nombre de choses avant le début de notre vie commune : qui l'aspirateur, qui les poubelles, qui la vaisselle... )

Biloulou a écrit:

Non, non, il a de trop petites mains, je préfère aller chez Salma...

(Tu avais raison, Mab, on aurait dû se mettre d'accord dès le début sur un certain nombre de choses avant le début de notre vie commune : qui l'aspirateur, qui les poubelles, qui la vaisselle... )

On voit bien que Biloulou suit des cours de" management"!
Il sait répartir le travail et le planing entre ses "petites mains".

782 -

Citation :

Je n'ai comme d'habitude rien compris, mais je garde à Salma Hayek tout mon admiration
-envers elle et les propos qu'elle tient dans son institut (de beauté, surement).

On doit pouvoir faire entièrement confiance à une maman de 44 ans qui a
pondu récemment une petite Valentina bien qu'elle soit du signe
astrologique de la Vierge !

Une photo de la percutante Dame de l'Institut sous le clapet magique :

Spoiler:

EddieCochran a écrit:

782 -

Citation :

Je n'ai comme d'habitude rien compris, mais je garde à Salma Hayek tout mon admiration
-envers elle et les propos qu'elle tient dans son institut (de beauté, surement).

On doit pouvoir faire entièrement confiance à une maman de 44 ans qui a
pondu récemment une petite Valentina bien qu'elle soit du signe
astrologique de la Vierge !

Une photo de la percutante Dame de l'Institut sous le clapet magique :

Spoiler:

C'est vrai qu'on lui mettrait autre chose que son âge!!!

784 -

Guilleret, Charly a écrit:

C'est vrai qu'on lui mettrait autre chose que son âge!!!

Vous m'avez l'air d'être dans de bonnes dispositions ; il serait peut-être
profitable d'aller de suite rejoindre Mme Charly sous la couette
avant que le soufflé ne retombe, ne pensez-vous pas ?

La Belgique, les pieds dans l'eau ...

Fortes pluies en Belgique: le bilan monte à trois morts

(AFP) – Il y a 19 heures

BRUXELLES — Au moins trois personnes sont mortes en Belgique, victimes des très fortes pluies qui se sont abattues sur le pays depuis vendredi soir, causant inondations et coulées de boues.

Dimanche après-midi, les pompiers ont repêché un troisième corps à Lessines, une commune également située dans la province du Hainaut et où c'est une autre rivière, la Dendre, qui est en crue. Une seconde personne y est toujours portée disparue.

Les pluies semblaient se calmer dimanche après-midi, mais elles ont été très abondantes depuis vendredi soir, faisant grimper le niveau des cours d'eau.

Les inondations et coulées de boue ont bloqué de nombreuses routes et rendu nécessaires des évacuations, parfois en barque. Il s'agissait le plus souvent d'habitations particulières mais dans un cas plus spectaculaire il a fallu évacuer l'ensemble d'un hôpital à Tubize (centre).

Le consulat général de France à Liège est à vendre

Belga | 20 Novembre 2010 07h20

Le consulat général de France à Liège est menacé. L'immeuble où il est installé est à vendre et le consul général de France à Liège, Zaïr Kedadouche, ne sait pas de quoi l'avenir sera fait, peut-on lire samedi dans la Meuse.

L'information est également reprise dans l'édition liégeoise du journal Le Soir.
Le Quai d'Orsay réfléchit depuis plusieurs années à la réorganisation des ambassades et consulats français dans le monde avec l'idée d'en ouvrir davantage dans les pays émergents et d'en fermer là où il y a moins d'intérêts économiques, explique le consul général de France à Liège. "C'est ainsi que le bâtiment qui abrite le consulat de France à Liège est mis en vente, de même que le consulat à Anvers et un autre immeuble à Bruxelles." Ce sont des raisons purement économiques qui amènent le gouvernement français à prendre cette décision. S'il n'y a pour l'instant pas d'échéance fixée pour le consulat français, celui-ci bénéficie du soutien des autorités liégeoises et une lettre a été récemment expédiée à l'ambassadeur français à Bruxelles pour demander le maintien à tout le moins d'un consulat à Liège. Le bourgmestre de Liège a d'ailleurs déclaré être prêt à mettre à la disposition du consulat des locaux lorsque le bâtiment de l'actuel consulat aura été vendu.

La Sûreté de l'Etat informe les communes sur leur obligation de renseignement






Belga | 03 Décembre 2010 15h19

La Sûreté de l'Etat a organisé vendredi une journée d'information à destination des communes de Belgique, contraintes depuis le 1er septembre de lui transmettre des renseignements sur les comportements suspects de leurs administrés.
Bourgmestres, fonctionnaires communaux et de CPAS, police locale et autres autorités communales ont ainsi été invités dans les bâtiments de l'Ecole royale militaire à Bruxelles afin de mieux cerner leur mission de soutien au service de renseignement civil de l'Etat. Depuis le 1er septembre dernier et l'entrée en vigueur de la loi relative aux méthodes de recueil des données, contestée par les associations de défense des libertés individuelles, les administrations locales sont légalement contraintes de transmettre des informations à la Sûreté de l'Etat et peuvent même être sanctionnées si elles ne le font pas. "Ce qui peut sembler anodin pour les autorités locales peut être utile pour nous", a expliqué le patron de la Sûreté de l'Etat, Alain Winants. "Nous ne parlons pas ici d'attitudes illégales, qui doivent faire l'objet d'un traitement judiciaire, mais de comportements interpellants", précise-t-il. Et de citer les cas d'une personne qui déclarerait plusieurs pertes de document d'identité sur un court laps de temps, d'un agent de quartier ou de CPAS qui remarquerait un changement dans la manière de s'habiller d'une personne (pouvant traduire une forme de radicalisation), d'un employé recevant un nombre élevé de demandes de passeports internationaux émanant de personnes bénéficiant d'aide sociale, etc. "Il n'est pas question de recrutement de nouveaux informateurs ni d'incitation à la délation", assure Alain Winants. (ROJ)

789 -

Citation :

... les administrations locales sont légalement contraintes de transmettre des informations
à la Sûreté de l'Etat et peuvent même être sanctionnées si elles ne le font pas. "Ce qui peut
sembler anodin pour les autorités locales peut être utile pour nous", a expliqué le patron de la
Sûreté de l'Etat, Alain Winants. "Nous ne parlons pas ici d'attitudes illégales, qui doivent
faire l'objet d'un traitement judiciaire, mais de comportements interpellants", précise-t-il...

Bonsoir Cher Jack,

S'agit-il d'une info certifiée exacte ou serait-ce une fable, une rumeur, un hoax ?
21 ans après la chute du Mur et de la DDR, voici que le royaume fédéral
ressucite la Stasi...

J'ai mal à ma Belgique.

EddieCochran a écrit:

789 -

Citation :

... les administrations locales sont légalement contraintes de transmettre des informations
à la Sûreté de l'Etat et peuvent même être sanctionnées si elles ne le font pas. "Ce qui peut
sembler anodin pour les autorités locales peut être utile pour nous", a expliqué le patron de la
Sûreté de l'Etat, Alain Winants. "Nous ne parlons pas ici d'attitudes illégales, qui doivent
faire l'objet d'un traitement judiciaire, mais de comportements interpellants", précise-t-il...

Bonsoir Cher Jack,

S'agit-il d'une info certifiée exacte ou serait-ce une fable, une rumeur, un hoax ?
21 ans après la chute du Mur et de la DDR, voici que le royaume fédéral
ressucite la Stasi...

J'ai mal à ma Belgique.

Comportements interpellants?
Qu'ils aillent voir du côté de la Woluwe

Charly a écrit:

Comportements interpellants?
Qu'ils aillent voir du côté de la Woluwe

Est-ce une pierre dans mes jardins ?

Biloulou a écrit:

Charly a écrit:

Comportements interpellants?
Qu'ils aillent voir du côté de la Woluwe

Est-ce une pierre dans mes jardins ?

Non,un pavé dans la mare

Du moment que ce n'est pas sur le pied.

Biloulou a écrit:

Charly a écrit:

Comportements interpellants?
Qu'ils aillent voir du côté de la Woluwe

Est-ce une pierre dans mes jardins ?

Non, un coup de pouce.......

Le billet de l'Institut Hayek...
(oui, Mab, pour Sandra je suis au courant ! )

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Cela fait dix ans que la presse belge bien-pensante se repaît de l'affaire dite de la KB-LUX, du nom de l'établissement bancaire accusé d'avoir permis à des notables - pouah, ce mot ! - d'avoir éludé l'impôt. Confirmant le jugement de première instance, la Cour d'appel de Bruxelles vient de déclarer les poursuites purement et simplement irrecevables, constatant que le juge d'instruction Leys s'était comporté de manière partiale, avait fait pression sur des témoins, entré des pièces frauduleuses au dossier, simulé une perquisition "bidon", etc.

On attend un mea culpa généralisé des fins limiers-justiciers qui, depuis dix ans, rendent compte de ce dossier en toute impartialité. La Cour d'appel de Bruxelles, qui s'inscrit dans une longue tradition d'indépendance et de génie juridique, notamment dans le domaine de la soumission de l'Etat au droit commun de la responsabilité, prouve ainsi que le Royaume de Belgique possède encore des institutions qui fonctionnent correctement et au service de l'intérêt général.

Vive le droit !

+++++++++++++++++++++++++

Et voilà !

Biloulou a écrit:

Le billet de l'Institut Hayek...
(oui, Mab, pour Sandra je suis au courant ! )

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Cela fait dix ans que la presse belge bien-pensante se repaît de l'affaire dite de la KB-LUX, du nom de l'établissement bancaire accusé d'avoir permis à des notables - pouah, ce mot ! - d'avoir éludé l'impôt. Confirmant le jugement de première instance, la Cour d'appel de Bruxelles vient de déclarer les poursuites purement et simplement irrecevables, constatant que le juge d'instruction Leys s'était comporté de manière partiale, avait fait pression sur des témoins, entré des pièces frauduleuses au dossier, simulé une perquisition "bidon", etc.

On attend un mea culpa généralisé des fins limiers-justiciers qui, depuis dix ans, rendent compte de ce dossier en toute impartialité. La Cour d'appel de Bruxelles, qui s'inscrit dans une longue tradition d'indépendance et de génie juridique, notamment dans le domaine de la soumission de l'Etat au droit commun de la responsabilité, prouve ainsi que le Royaume de Belgique possède encore des institutions qui fonctionnent correctement et au service de l'intérêt général.

Vive le droit !

+++++++++++++++++++++++++

Et voilà !

On se demande même comment ce juge est toujours en fonction?(peut-être)
Justice a été faite,car il n'y avait pas que des gros poissons,
mais aussi de petits épargnants.Na!

Je me rappelle encore de mot de Damien Wigny, alors encore président de la KB-LUX : "ci-bas c'est comme là-haut, s'il y a des paradis c'est parce qu'il y a des enfers..." (de mémoire)

Un grand monsieur.

La Belgique tente de sortir de la plus longue crise de son histoire


03.01.2011, 11h30

Les principaux partis politiques belges doivent décider cette semaine s'ils font une nouvelle tentative pour former un gouvernement et sortir le pays de la plus longue crise institutionnelle de son histoire, sous la surveillance étroite des
marchés financiers.

Sept formations francophones et néerlandophones
recevront lundi soir une proposition de compromis des mains d'un
médiateur nommé par le roi, le socialiste flamand Johann Vande Lanotte.
Ce dernier leur a donné
jusqu'à mercredi pour donner une réponse et dire si cela peut à tout le
moins constituer une base de reprise du dialogue. Il a évité néanmoins
de parler de formule de la dernière chance afin de ne pas risquer le
chaos politique en cas de rejet.
"Ce document sera précis, mais il y aura de la marge pour négocier", a indiqué son porte-parole.
Les
raisons du blocage sont toujours les mêmes. Les Flamands, aiguillonnés
par la victoire retentissante des indépendantistes de la NV-A aux
dernières élections législatives de juin 2010, réclament une autonomie
nettement renforcée pour leur région, notamment sur le plan fiscal.
Ils
demandent aussi la suppression de droits linguistiques spécifiques dont
bénéficie la minorité de francophones vivant chez eux.
Les
francophones veulent limiter les transferts de compétences aux trois
régions du royaume (Flandre, Wallonie et Bruxelles) de crainte de vider
de sa substance l'Etat fédéral et de faire le lit de la partition du
pays en détricotant les mécanismes encore existant de solidarité
financière entre le nord et le sud.
Ils exigent aussi des garanties
financières pour alimenter les caisses vides de la ville de Bruxelles,
très majoritairement francophone.
Selon les indiscrétions parues dans
la presse, le document de compromis propose des transferts de
compétences vers les régions pour 15 milliards d'euros par an. Cela
passerait par une gestion plus autonome de l'impôt sur le revenu, une
régionalisation de la politique de l'emploi et des allocations
familiales ou encore une communautarisation de la justice.
Cela
sera-t-il suffisant pour les Flamands? Toute la Belgique attend de
connaître la réponse de la N-VA et de son chef Bart De Wever, qui a
récemment qualifié la Belgique de pays "malade de l'Europe" n'ayant "à
terme aucun avenir".
"Bart De Wever veut profiter au maximum de cette
conjoncture exceptionnelle" de crise, "son plus grand intérêt est
peut-être de démontrer, sans révolution, que le pays est ingouvernable,
ce qui est finalement sa thèse", s'est inquiété un responsable politique
francophone, Melchior Wathelet.
La Belgique a battu fin décembre le
record de sa crise politique la plus longue de son histoire. Elle n'est
dotée depuis les élections législatives de juin 2010 que d'un
gouvernement chargé de gérer les affaires courantes.
Mais à trop
attendre, la Belgique s'expose à une punition des marchés financiers,
toujours à l'affût des pays les plus fragiles de la zone euro.
L'agence
de notation Standard and Poor's a prévenu fin 2010 qu'elle dégraderait
son évaluation du pays faute de résolution de la crise dans un délai de
six mois.
Dans ce contexte, la plupart des politologues belges
doutent que la NV-A prenne le risque de provoquer une grave crise avec
convocation de nouvelles élections et à la clé une radicalisation accrue
des positions.
"Les Flamands, dans leur majorité, continuent à dire:
on ne veut pas la fin de l'Etat", juge le politologue Pierre
Vercauteren dans le quotidien La Libre Belgique.
Le scénario jugé le
plus probable est que les propositions suffiront au moins à faire
redémarrer les négociations, mais toujours sans aucune garantie de
succès.

OmbreBlanche a écrit:

La Belgique tente de sortir de la plus longue crise de son histoire


03.01.2011, 11h30

Les principaux partis politiques belges doivent décider cette semaine s'ils font une nouvelle tentative pour former un gouvernement et sortir le pays de la plus longue crise institutionnelle de son histoire, sous la surveillance étroite des
marchés financiers.

Sept formations francophones et néerlandophones
recevront lundi soir une proposition de compromis des mains d'un
médiateur nommé par le roi, le socialiste flamand Johann Vande Lanotte.
Ce dernier leur a donné
jusqu'à mercredi pour donner une réponse et dire si cela peut à tout le
moins constituer une base de reprise du dialogue. Il a évité néanmoins
de parler de formule de la dernière chance afin de ne pas risquer le
chaos politique en cas de rejet.
"Ce document sera précis, mais il y aura de la marge pour négocier", a indiqué son porte-parole.
Les
raisons du blocage sont toujours les mêmes. Les Flamands, aiguillonnés
par la victoire retentissante des indépendantistes de la NV-A aux
dernières élections législatives de juin 2010, réclament une autonomie
nettement renforcée pour leur région, notamment sur le plan fiscal.
Ils
demandent aussi la suppression de droits linguistiques spécifiques dont
bénéficie la minorité de francophones vivant chez eux.
Les
francophones veulent limiter les transferts de compétences aux trois
régions du royaume (Flandre, Wallonie et Bruxelles) de crainte de vider
de sa substance l'Etat fédéral et de faire le lit de la partition du
pays en détricotant les mécanismes encore existant de solidarité
financière entre le nord et le sud.
Ils exigent aussi des garanties
financières pour alimenter les caisses vides de la ville de Bruxelles,
très majoritairement francophone.
Selon les indiscrétions parues dans
la presse, le document de compromis propose des transferts de
compétences vers les régions pour 15 milliards d'euros par an. Cela
passerait par une gestion plus autonome de l'impôt sur le revenu, une
régionalisation de la politique de l'emploi et des allocations
familiales ou encore une communautarisation de la justice.
Cela
sera-t-il suffisant pour les Flamands? Toute la Belgique attend de
connaître la réponse de la N-VA et de son chef Bart De Wever, qui a
récemment qualifié la Belgique de pays "malade de l'Europe" n'ayant "à
terme aucun avenir".
"Bart De Wever veut profiter au maximum de cette
conjoncture exceptionnelle" de crise, "son plus grand intérêt est
peut-être de démontrer, sans révolution, que le pays est ingouvernable,
ce qui est finalement sa thèse", s'est inquiété un responsable politique
francophone, Melchior Wathelet.
La Belgique a battu fin décembre le
record de sa crise politique la plus longue de son histoire. Elle n'est
dotée depuis les élections législatives de juin 2010 que d'un
gouvernement chargé de gérer les affaires courantes.
Mais à trop
attendre, la Belgique s'expose à une punition des marchés financiers,
toujours à l'affût des pays les plus fragiles de la zone euro.
L'agence
de notation Standard and Poor's a prévenu fin 2010 qu'elle dégraderait
son évaluation du pays faute de résolution de la crise dans un délai de
six mois.
Dans ce contexte, la plupart des politologues belges
doutent que la NV-A prenne le risque de provoquer une grave crise avec
convocation de nouvelles élections et à la clé une radicalisation accrue
des positions.
"Les Flamands, dans leur majorité, continuent à dire:
on ne veut pas la fin de l'Etat", juge le politologue Pierre
Vercauteren dans le quotidien La Libre Belgique.
Le scénario jugé le
plus probable est que les propositions suffiront au moins à faire
redémarrer les négociations, mais toujours sans aucune garantie de
succès.

A chaque coup,c'est pareil,c'est quand nous n'avons plus de gouvernement que tout fonctionne bien!

Pourvu qe çà dure

Qui se sucre avec le sel ?


Petit rappel à nos responsables politiques : l’hiver est cette saison, qui revient une fois par an et, miracle, chaque fois au même moment – quelque part entre l’automne et le printemps. D’ordinaire, il neige plutôt en hiver qu’en automne ou au printemps, mais ce n’est pas une règle absolue. En tout cas, la neige en automne ou au printemps, cela relève plutôt de l’exception, tandis qu’en hiver, c’est tout à fait normal. Et selon une loi très simple des probabilités, l’hiver, cela risque de revenir tous les ans à pareille époque.
Si on veut s’assurer des routes sûres en hiver, rien de plus simple que de stocker du sel en prévision d’une offensive hivernale. Et s’il ne sert pas une année, on le conservera pour l’avenir, c’est-à-dire, entre l’automne et le printemps de l’année suivante. Tout le monde peut comprendre ça, y compris les élèves des écoles belges, dont les connaissances en langue maternelle, mathématique et sciences déclenchent la risée du monde entier, si l’on en croit la dernière étude PISA.
Stop, nous disent nos gouvernants ! « On ne peut pas stocker le sel, car il se dégrade après trois mois, il durcit, se solidifie, et c’est la cata ». MENSONGE ! Un spécialiste de chez Solvay [le fournisseur de sel n° 1 et pratiquement monopolistique en Europe] nous l’a confirmé : il est parfaitement possible de conserver le sel.
Alors, pourquoi ces bobards ? Et pourquoi, chaque année à la même époque revient-on avec ce mensonge ? Réponse très simple : depuis la régionalisation et le démantèlement du fonds des communes, les communes n’ont plus d’argent pour ça. Ou pas assez – et elles estiment avoir d’autres priorités, plus payantes électoralement parlant. Comme le financement d’asbl dédiées à la multiculturalité, par exemple.
Une ville comme Bruxelles dépense environ 3.000 fois plus pour les asbl du genre « espace nord/sud » que, sur les routes verglacées, se révèle nettement plus efficace qu’un concert Couleur Café… qui aurait bien besoin de sel avec toute la… neige qui y circule ! Et Bruxelles n’est pas le meilleur exemple : une ville est normalement moins exposée aux caprices climatiques qu’un village isolé.
En réalité, il y a tout le sel que l’on veut. Mais face à des pouvoirs publics peu intéressés, lents à la détente [les différents niveaux de l’Etat sont les recordmen du paiement en retard], soumis aux diktats écolo ["l’empreinte écologique du sel rejeté dans nos rivières nous empoisonnera pour les trente prochains millénaires" et autres stupidités de ce genre], une entreprise comme Solvay revoit ses priorités. Le sel ne sert pas qu’à la soupe et à combattre le verglas : avec le pétrole, il entre dans la composition du plastique, et ça, c’est un marché autrement plus juteux qu’un boulevard enneigé…
Et nous devrions nous en réjouir : Solvay est le dernier fleuron de l’économie belge – peut-être plus pour longtemps, en ces temps de délocalisation. La Belgique, au travers de Solvay, détient un quasi monopole sur le sel… mais n’en a pas pour arroser les routes glissantes. Ca ne manque pas d’un certain sel. Au passage, remarquons que l’impact écologique du sable, utilisé comme substitut, est nettement plus lourd : le sel fond, le sable pollué ne se dissout pas et s’écoule dans les égouts, puis dans les rivières comme la Senne, chère à cette agitée d’Huytebroeck. Bonjour, la facture salée !
Reste à se demander comment sont choisis les livreurs de sel – Solvay est un « fabricant » de sel, pas un distributeur, sauf exceptions. D’après les bourgmestres, la profession se résumerait à… un fournisseur. Le meilleur moyen d’engendrer une pénurie. Ce qui est arrivé. A tel point que Solvay a « offert » du sel à certaines villes dans la détresse. Un plan Orsel, en quelque sorte, qui vous a des allures de charité à l’égard du quart monde ! La Belgique d’aujourd’hui, c’est comme le Bengladesh : il faut lui venir en aide…
Avec un peu de retard, on peut s’en remettre à Saint Nicolas : il s’y connaissait, lui et ses enfants miraculés, récupérés au fond d’un saloir.
En fait, seul le Père Noël est heureux. Les routes glissantes, il adore ça. Et, en plus, son traîneau, c’est le véhicule vert par excellence : 0 % de carburant ; 0 % d’usure des routes [il les survole] ; 0 % d’émission de carbone [sauf quand les rennes souffrent de flatulences]. Au moins, cet homme peut se vanter de ne pas présenter une facture salée.

Extrait de "Père Ubu"