Du côté de la Belgitude...

Rappel du premier message :

Ce pays est mort .
Et j'ai une haine terrible pour ses représentants .

Si ils sont de droite,pour ce qu'ils ont fait .
Si ils sont de gauche,pour ce qu'ils ont laissé faire .

Malheur à eux .

Malheureusement ce sera "nous" à la caisse, une fois de plus .




J'ai un copain ,un génie réelement un génie .
il en avait marre et il a commencé la politique sur le tard .
On lui a confié le CPAS (le premier budget de la commune ,par définition,toujours en négatif) .
En quelques mois il a mit le budget "en boni" (en distribuant plus de frics qu'avan,t,mais en connaissant toutes les lois permettant de tirer le amximum de subsides étatiques) .
Changement de majorité ; il passe dans l'opposition et perd sa place de Président du CPAS .
En moins de 6 mois le CPAS est dans le noir plus que noir .
La majorité (cad son opposition) le réclamme !!!!!.
Il revient donner quelques conseils (sans aucun intéressement ni indemnoté) et le CPAS redémarre .

Et lui il se fait virer du PS .....

Qui se sucre avec le sel ?


Petit rappel à nos responsables politiques : l’hiver est cette saison, qui revient une fois par an et, miracle, chaque fois au même moment – quelque part entre l’automne et le printemps. D’ordinaire, il neige plutôt en hiver qu’en automne ou au printemps, mais ce n’est pas une règle absolue. En tout cas, la neige en automne ou au printemps, cela relève plutôt de l’exception, tandis qu’en hiver, c’est tout à fait normal. Et selon une loi très simple des probabilités, l’hiver, cela risque de revenir tous les ans à pareille époque.
Si on veut s’assurer des routes sûres en hiver, rien de plus simple que de stocker du sel en prévision d’une offensive hivernale. Et s’il ne sert pas une année, on le conservera pour l’avenir, c’est-à-dire, entre l’automne et le printemps de l’année suivante. Tout le monde peut comprendre ça, y compris les élèves des écoles belges, dont les connaissances en langue maternelle, mathématique et sciences déclenchent la risée du monde entier, si l’on en croit la dernière étude PISA.
Stop, nous disent nos gouvernants ! « On ne peut pas stocker le sel, car il se dégrade après trois mois, il durcit, se solidifie, et c’est la cata ». MENSONGE ! Un spécialiste de chez Solvay [le fournisseur de sel n° 1 et pratiquement monopolistique en Europe] nous l’a confirmé : il est parfaitement possible de conserver le sel.
Alors, pourquoi ces bobards ? Et pourquoi, chaque année à la même époque revient-on avec ce mensonge ? Réponse très simple : depuis la régionalisation et le démantèlement du fonds des communes, les communes n’ont plus d’argent pour ça. Ou pas assez – et elles estiment avoir d’autres priorités, plus payantes électoralement parlant. Comme le financement d’asbl dédiées à la multiculturalité, par exemple.
Une ville comme Bruxelles dépense environ 3.000 fois plus pour les asbl du genre « espace nord/sud » que, sur les routes verglacées, se révèle nettement plus efficace qu’un concert Couleur Café… qui aurait bien besoin de sel avec toute la… neige qui y circule ! Et Bruxelles n’est pas le meilleur exemple : une ville est normalement moins exposée aux caprices climatiques qu’un village isolé.
En réalité, il y a tout le sel que l’on veut. Mais face à des pouvoirs publics peu intéressés, lents à la détente [les différents niveaux de l’Etat sont les recordmen du paiement en retard], soumis aux diktats écolo ["l’empreinte écologique du sel rejeté dans nos rivières nous empoisonnera pour les trente prochains millénaires" et autres stupidités de ce genre], une entreprise comme Solvay revoit ses priorités. Le sel ne sert pas qu’à la soupe et à combattre le verglas : avec le pétrole, il entre dans la composition du plastique, et ça, c’est un marché autrement plus juteux qu’un boulevard enneigé…
Et nous devrions nous en réjouir : Solvay est le dernier fleuron de l’économie belge – peut-être plus pour longtemps, en ces temps de délocalisation. La Belgique, au travers de Solvay, détient un quasi monopole sur le sel… mais n’en a pas pour arroser les routes glissantes. Ca ne manque pas d’un certain sel. Au passage, remarquons que l’impact écologique du sable, utilisé comme substitut, est nettement plus lourd : le sel fond, le sable pollué ne se dissout pas et s’écoule dans les égouts, puis dans les rivières comme la Senne, chère à cette agitée d’Huytebroeck. Bonjour, la facture salée !
Reste à se demander comment sont choisis les livreurs de sel – Solvay est un « fabricant » de sel, pas un distributeur, sauf exceptions. D’après les bourgmestres, la profession se résumerait à… un fournisseur. Le meilleur moyen d’engendrer une pénurie. Ce qui est arrivé. A tel point que Solvay a « offert » du sel à certaines villes dans la détresse. Un plan Orsel, en quelque sorte, qui vous a des allures de charité à l’égard du quart monde ! La Belgique d’aujourd’hui, c’est comme le Bengladesh : il faut lui venir en aide…
Avec un peu de retard, on peut s’en remettre à Saint Nicolas : il s’y connaissait, lui et ses enfants miraculés, récupérés au fond d’un saloir.
En fait, seul le Père Noël est heureux. Les routes glissantes, il adore ça. Et, en plus, son traîneau, c’est le véhicule vert par excellence : 0 % de carburant ; 0 % d’usure des routes [il les survole] ; 0 % d’émission de carbone [sauf quand les rennes souffrent de flatulences]. Au moins, cet homme peut se vanter de ne pas présenter une facture salée.

Extrait de "Père Ubu"

Je crois rêver...

Dites, si c'était vrai ?

Le prix de la pomme de terre pour frites a doublé en 4 mois



Illustration
Les prix des pommes de terre à frites a doublé en quatre mois, indiquent vendredi les quotidiens Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.

Les deux journaux se basent sur les prix constatés par Belgapom, la fédération du commerce de la pomme de terre. Ces prix est fixé par négociation entre l'industrie transformatrice et les revendeurs. Il est distinct du prix en magasin, auquel s'ajoutent les frais de transports et la marge des détaillants.

Les prix élevés sont la conséquence de récoltes relativement faibles et d'une demande mondiale forte.

Selon Gazet van Antwerpen, cette hausse a été répercutée par certaines friteries, mais de façon modérée. (belga)

Une demande mondiale forte,on s'en tape,ce sont nos
bintjes et elles seront vite au prix de la trufe!

07/01/11 06h04

Le CDH,c'est vraiment pas le PS !

Un élu cdH exclu de son parti après des détournements de fonds (publié le 10 Jan 2011)	RTBF, l'info CharleroiRegionsBeaumontbli-hainautPhilippe Sellière
Philippe Sellière est conseiller communal à Beaumont, président de l'intercommunale Intersud mais aussi, depuis 1985, conseiller provincial du Hainaut. Auprès de ses collègues cdH de la province, il assure d'ailleurs la fonction de comptable, il tient la caisse. Il y a quelques jours, dans son parti, on apprend qu'il puise aussi dans la caisse. " J'ai tout reconnu, déclare Philippe Sellière à notre micro. J'ai donné toutes les preuves ". Plainte est finalement déposée en justice, pour détournement de fonds et faux en écriture puisque Philippe Sellière maquillait les comptes de sa caisse. Ce lundi, c'était le passage devant le conseil de déontologie du parti. L'élu est exclu du parti. Il lui a été demandé de démissionner de tous ses mandats. " J'ai accepté cette décision, poursuit Philippe Sellière. Pour ne pas mettre mes anciens collègues dans l'embarras. " Les vols se seraient étalés sur une dizaine d'années, pour une somme encore à évaluer. On parle d'une somme entre 40 et 50 000 euros. Alain Vaessen Le responsable de la caisse des élus cdH de la province de Hainaut, lui même élu et président d'une intercommunale de la Botte du Hainaut, n'est plus aujourd'hui membre du cdH : il a été remercié par son parti après avoir reconnu qu'il se servait dans la caisse depuis de nombreuses années.

Avec le PS,ça aurait été beaucoup plus,
ensuite il y aurait eu en prime une affaire de cave à vins et d'abus de biens sociaux .
Enfin,il n'aurait jamais avoué !

Lawrence a écrit:

Bart De Wever consulte une voyante :
La voyante très concentrée ferme les yeux et lui dit :
- Je vous vois passer dans une grande avenue, dans une voiture, le toit
ouvert, le peuple hurlant sa joie.
De wever sourit et lui demande :
- Alors la foule est heureuse ?
- Oui comme jamais.
- Et les personnes qui courent après la voiture ?
- Oui, autour de la voiture comme des fous. La police a du mal à se
frayer un chemin.
- Les gens porteurs de drapeaux ?
- Oui, drapeaux et bannières de Flandre avec des mots d'espoir et d'un
meilleur avenir.
- Vraiment ? Et les gens crient, chantent ?
- Oui les gens crient des phrases d'espoir: «Oh! Maintenant, tout ira
mieux !!!
Le peuple est en liesse.
- Et moi, comment je réagis à tout cela ?
- Je n'arrive pas à le voir.
- Ah bon ! Pourquoi ?

- Le cercueil est fermé.

9 -

Alors Chers amis belges, comment était l'ambiance durant cette marche populaire dominicale organisée pour exiger la constitution d'un gouvernement pérenne ?

Moi pas avoir été là, moi avoir été présent à des élections autrement plus sérieuses dans pays nettement plus adulte et sage...

Une solution aux trous .....

Citation :

Une nouvelle technique provenant des Etats-Unis va être testée sur nos autoroutes afin de réparer durablement les nids-de-poule. Autre avantage, la solution serait plus économique.

Pascal Mandiaux

Publié le 24/01 à 14h53

Cette technique semble assez simple. "Il suffit de fondre le revêtement autour du trou et de le malaxer avec le nouveau bitume contenant une colle. On obtient ainsi une réparation solide et homogène, et surtout, on évite les joints qui sont des sources de nouvelles fissures et de nouveaux trous. Traditionnellement, on découpe le tarmac qu'on va réparer, on fait la réparation à l'intérieur de cette zone et on y met un joint de manière à ce que l'adhérence soit meilleure. Ici, plutôt que de créer un point délicat, on réchauffe l'ensemble de la surface qu'on va retravailler ainsi que les bords extérieurs. Ainsi on garde une homogénéité totale de la surface qu'on répare et de la surface ancienne. L'ensemble de l'enrobée au dessus du nid de poule et sur les extérieurs est réchauffé, on la remet à température de manière à ce que ça soit malaxable, on y introduit un enduit de collage aussi très important, et ensuite on remet l'enrobée complémentaire qui est remélangée avec le tarmac existant. Ainsi, l'ensemble garde cette cohésion totale qui fait que vous n'avez plus de pièces" a expliqué à RTL-TVI Jean-Jacques Nonet, qui possède une société spécialisée dans les revêtements de sols et aménagements extérieurs.

Ungern a écrit:

Tu crois que salazar va être réélu ?
Comparé à Idi Amin Dada,Bush junior et Bébé Doc... Il a sa chance ....

S'il était toujours de ce monde et qu'il s'était présenté.... ce ne serait pas impossible.
En mars 2010 la RTP (télévision d'État), en collaboration avec la BBC, a procédé à un sondage tendant à déterminer le plus grand des Portugais de l'histoire du pays.

Salazar est arrivé en premier avec 41% des sufrages, suivi de Alvaro Cunhal, secrétaire de l’organisation étudiante des Jeunesses communistes portugaises, arrivé en seconde position avec 20% des voix.

Dès lors...

Crise politique: vous vous prononcez pour la fin de la Belgique!




Compléments d'informations

• "Osons rendre la parole aux électeurs": l'édito de Demetrio Scagliola
  
• "Dénoue la crise belge"... en tapant sur les négociateurs
  
• Le Roi reprend ses consultations (dont libéraux) dans une ambiance électrique
  
• Crise: le Roi rencontrera aussi les libéraux
  
• Crise: “Toujours ‘non’ à nos propositions” (Ben Weyts, N-VA)
  
• Ecolo: “Si on pouvait se passer de la N-VA, ce serait mieux pour tout le monde “
  

Les tendances sont claires: au Nord du pays, la population veut un retour aux urnes, si l'on en croit les sondages réalisés par De Morgen et la VRT. Par contre, si l'on en croit notre propre sondage, au Sud du pays, vous souhaitez, à plus de 56%, la... fin de la Belgique.

Rédaction en ligne

Publié le 27/01 à 15h27

>Voici les résultats de notre sondage, lancé hier soir.
Pour rappel, notre question était: “ Johan Vande Lanotte a échoué, comme Elio Di Rupo, Bart de Wever, ... Et maintenant, quid? Le retour aux urnes? Un nouveau monsieur en “ eur ”? Ou la fin de la Belgique? ”
56% La fin de la Belgique: ce sera plus simple! 30% Il faut aller aux urnes 8% Il faut nommer un Francophone pour reprendre les négociations 7% Il faut nommer un Néerlandophone pour reprendre les négociations


Nous vous proposons de continuer de voter, ci-dessous...

Un trafiquant libéré car le juge n'avait ni voiture, ni ordinateur pour l'auditionner
(Le Vif.be avec Belga, mardi 01 février 2011 à 10h3)



© Belga

Un homme interpellé à l'aéroport de Bruxelles pour détention de drogue, a été libéré. Le juge a rendu une ordonnance contraire, car il n'avait ni voiture, ni ordinateur pour l'auditionner.

Un homme transportant deux kilos de cocaïne a été interpellé à l'aéroport de Bruxelles-National. Ayant également avalé de la drogue, il a directement été conduit à l'aile médicale de la prison de Saint-Gilles. Il devait y être entendu dans les 24 heures par le magistrat instructeur, afin de décider de son éventuel maintien en détention.

Le juge a rendu une ordonnance contraire (NDLR : décision prise par un juge hors d’une audience publique. Elle est généralement instituée en raison de l’extrême urgence des faits) et l'homme a aussitôt pu retrouver sa liberté.

"Le juge n'avait pas de voiture pour se rendre à la prison. Il n'avait pas, non plus, d'ordinateur portable ni d'imprimante pour procéder à l'audition du suspect", dénonce Jean-Marc Meilleur, porte-parole du parquet de Bruxelles.

Une situation qui met le parquet bruxellois hors de lui qui dénonce un manque de cohérence dans la politique criminelle. "Nous demandons aux enquêteurs de se focaliser sur des dossiers dans lesquels ils sont sûrs d'obtenir un mandat d'arrêt. C'était le cas ici. Et pour une raison tout à fait non objective, le juge ne fait rien", insiste M. Meilleur.

Un homme interpellé à l'aéroport de Bruxelles pour détention de drogue, a été libéré. Le juge a rendu une ordonnance contraire, car il n'avait ni voiture, ni ordinateur pour l'auditionner.

Racine a dit qu'il faut tous nous juger les uns les autres .

Si tu comprends pas , vas à l'écoule

Dites moi Beaudoin est il toujours le roi de la Belgique ?

Ou



Svp , les flalingands :sleep:mes chers ...

Le prince Laurent arrêté et déchu du droit de conduire



Le prince Laurent a été flashé lundi par la police locale de Bruxelles Capitale-Ixelles alors qu'il roulait avec sa Fiat Punto Abarth à du 82 km/h sur une chaussée où la vitesse est limitée à 50 km/h. Son permis de conduire lui a été retiré, ont appris Het Nieuwsblad et De Standaard.

La voiture du prince Laurent a été flashée à hauteur du tunnel Vleurgat. Le prince a ensuite été arrêté par une patrouille de la police. Il a été privé de son permis par le magistrat du parquet.

"Pas de commentaire", a réagi le prince. Le parquet ne commente pas non plus l'information mais ne la dément pas.

Le procès-verbal a été inscrit par la police de Bruxelles sous le numéro 437.181-2011. (belga)

16/02/11 04h19

Ungern a écrit:

C'est curieux ça que ce ne sont que des journaux flamands qui ont répercuté l'affaire !
Et la photo où le Laurent semble mort plein,c'est une photo "comme çà" ou c'est la photo au moment des faits ?

Va savoir où ils dénichent leurs photos!
c'est des flamands,donc tu as bien compris!

Les Belges veulent devenir Luxembourgeois





Des centaines d'habitants du sud de la Belgique, inquiets de la crise politique, se sont lancés avec frénésie dans des démarches visant à acquérir la nationalité luxembourgeoise, gage pour eux d'un avenir plus sûr en cas d'éclatement du royaume. Depuis les élections du 13 juin 2010, les partis belges, flamands et francophones, n'ont pas réussi à former un gouvernement, plongeant le royaume dans la plus longue crise politique de son histoire. L'hypothèse d'une scission du pays, encore taboue il y a quelques années, est maintenant ouvertement évoquée.

Qu'allons-nous devenir?
"Si la Belgique cesse d'exister, qu'allons nous devenir ?", s'interroge Pascal Beyaert, un Belge de 48 ans qui vit à Arlon, le chef-lieu de la province belge du Luxembourg, qui jouxte le Grand-Duché. "Vivrons-nous dans une Wallonie indépendante, serons-nous rattachés à la France? Pour les gens qui habitent dans le sud de la Belgique, il y a en tout cas du concret: pouvoir se rattacher à un pays où il fait bon vivre, où il y a du travail, la paix sociale, un gouvernement correct. On a un petit eldorado à côté: pourquoi on n'y irait pas?", résume cet ingénieur, père de deux adolescents.

Un ancêtre luxembourgeois
M. Beyaert, qui travaille depuis deux décennies au Luxembourg, a en a acquis la nationalité fin 2010, en profitant d'un assouplissement de la législation luxembourgeoise. Il lui a "suffi" de prouver que son arrière-arrière-arrière grand-père, Frédéric Furst, était luxembourgeois à la date du 1er janvier 1900, comme le stipule une loi entrée en vigueur en janvier 2009 au Luxembourg. La nouvelle procédure est d'abord passée relativement inaperçue, puisque seules 22 naturalisations sur cette base ont été approuvées par les autorités grand-ducales en 2009, et 80 en 2010, dont 22 concernaient des Belges et 36 des Français.

Le phénomène s'amplifie
Mais le phénomène s'est amplifié en Belgique de manière spectaculaire fin 2010, suite à la publication d'un reportage sur ces "nouveaux Luxembourgeois" dans le journal régional L'Avenir. Depuis lors, les administration des communes frontalières délivrent à tour de bras des actes de naissance, de mariage et de décès d'une grand-mère ou d'un arrière-grand-père à des citoyens cherchant à prouver qu'ils sont les descendants directs d'un ancêtre luxembourgeois.

15 demandes par jour
"Nous recevons environ 15 demandes par jour", confirme une employée débordée du service état-civil d'Arlon. A Messancy, autre localité frontalière, "un bon millier d'actes" ont été délivrés en moins d'un mois, selon l'administration municipale. "Certains s'imaginent que leurs enfants auront une chance de plus de briguer un emploi dans la fonction publique luxembourgeoise", où les salaires sont bien meilleurs qu'en Belgique, explique l'échevin (adjoint au maire) chargé du dossier à Arlon, Georges Medinger.

Un petit plus...
"Vu les difficultés que nous avons à former un gouvernement et les échos d'une possible dislocation de la Belgique, certains pensent aussi qu'avec cette nationalité luxembourgeoise, ce serait un plus pour se faire absorber par le Luxembourg", ajoute l'élu du parti centriste CDH, pour qui ce scénario paraît toutefois peu probable. Au Luxembourg, on relativise l'ampleur du phénomène. "Il ne faut pas dramatiser. Le Luxembourg ne va pas devenir belge et la Belgique ne va pas devenir exsangue", a affirmé à l'AFP le ministre luxembourgeois de la Justice, François Biltgen.

Soulignant le nombre élevé de Belges qui travaillent déjà au Luxembourg et la grande proximité culturelle de part et d'autre de la frontière, M. Biltgen juge "absolument normal que ces gens recherchent leurs racines luxembourgeoises". Il n'a aucune intention de changer la loi, prévue pour rester en vigueur jusqu'en 2018. (afp)


16/02/11 09h09

Moi je peux,ma grand-mère maternelle était de nationalité
Letzeburg,Juive et Luxembourgeoise!

C'est-y pas beau?

Comme Lawrence dans une Smart, pardi !

"L'armée belge concentrée en Flandre"



Le colonel Gennart avait déjà failli être muté de la base de Florennes à celle de Beauvechain pour ses propos sur la flamandisation de l'armée.
L'ancien commandant de la base de Florennes, le colonel Luc Genard, a réaffirmé mercredi ses craintes d'une fermeture prochaine de cette installation et d'une concentration des principaux systèmes d'armes de l'armée belge en Flandre, ne laissant en Wallonie que de l'infanterie.

L'actuel plan de restructuration des forces armées contient en filigrane la disparition de la base aérienne de Florennes, la seule encore installée dans le sud du pays, a-t-il affirmé devant le groupe de travail sur l'équilibre linguistique à l'armée - précisément mis sur pied à la suite des déclarations de cet officier sur la "flamandisation" de cette institution.

"Le risque est grand de voir l'artillerie, les avions de combat et les navires concentrés en Flandre", ne laissant en Wallonie que l'infantrie, a lancé le colonel Genard, qui commande désormais le service de prévention et d'investigation pour la sécurité aérienne, l'"Aviation Safety Directorate" (ASD), installé sur la base de Beauvechain. (belga)

16/02/11 15h27

Alors que la Belgique n'a toujours pas de gouvernement, neuf mois après les législatives, les citoyens multiplient les vidéos humoristiques et les manifestations surréalistes pour dénoncer une situation ubuesque, en espérant faire enfin bouger les politiques.

A Gand, en Flandre, 249 Belges ont "célébré" avec ironie le mois dernier les 249 jours sans gouvernement dans leurs pays --un record du monde-- en se déshabillant. En janvier, quelque 35.000 personnes avaient déjà manifesté dans les rues de Bruxelles pour réclamer la mise en place d'une nouvelle coalition depuis l'été dernier.

Depuis, rien a changé. Les négociations entre partis flamands et francophones piétinent toujours. Les citoyens, eux, continuent à faire preuve d'une imagination débridée.

Pour maintenir la pression, deux amis attachés à l'unité de la Belgique viennent de réaliser un clip vidéo intitulé le "Rap des patates", visible sur l'internet.

Sur des images détournées de la série Les Simpson, leur chanson lance notamment: "Et ça fait des mois que vous tournez en rond façon +donuts+. Votre programme, il est tout rond et creux à l'intérieur, inutile et indigeste".

"On dirait qu'il y a deux mondes différents: la population, qui continue à vivre son petit train-train, à aller au boulot... et les politiciens, qui sont en train de jouer dans une autre cour", explique l'un des deux auteurs du rap, Pascal Vincke.

Comme les appels lancés à faire la "grève du sexe" ou la "révolution des frites", "cela traduit un certain agacement par rapport à la situation, tout en étant aussi le reflet d'un attachement à la Belgique", analyse le politologue Jean Faniel.

"Dans le Rap des patates, par exemple, on ne voit que du noir-jaune-rouge, les couleurs nationales de la Belgique, et des frites, qui sont pour certains l'emblème du pays", a-t-il expliqué à l'AFP.

Aiguillonnés par le parti indépendantiste N-VA, vainqueur des élections en Flandre avec 28,2% des voix, les partis néerlandophones réclament depuis les élections du 13 juin dernier une autonomie très poussée pour les régions, que refusent les francophones, qui y voient les premeirs signes de l'éclatement du pays.

Un chaos politique que dessine chaque jour Pierre Kroll dans le journal francophone Le Soir.

Du roi Albert II, représenté en pantoufles et peignoir dans son palais, à l'indépendantiste flamand Bart De Wever en grand dévoreur de gaufres, personne n'est épargné par ce caricaturiste reconnu, qui craint le jour où l'humour cédera la place au ressentiment.

"Si l'on ne sait plus en rire, la Belgique vivra le même sort que les pays où l'on ne rigole plus, c'est-à-dire la violence ou dans une séparation douce à la tchécoslovaque, mais pas dans un grand bonheur", estime Pierre Kroll.

Le 2 mars, Wouter Beke, le chef des chrétiens-démocrates flamands, battus en juin dernier, a accepté de diriger les négociations en vue de la formation d'un gouvernement, après les échecs successifs de plusieurs autres "médiateurs" nommés par le roi Albert II.

La presse belge estime cependant que la mission confiée au jeune président du CD&V, âgé de 36 ans, est loin d'être gagnée d'avance et qu'elle pourrait durer au minimum deux mois.

AFP