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Sondage
Huit Québécois sur dix ne font plus confiance à Jean Charest

MONTRÉAL – Un sondage réalisé dans les derniers jours révèle que 81 % des Québécois font peu, ou pas du tout confiance au premier ministre Jean Charest au niveau de sa capacité à redresser la situation dans le milieu de la construction.



Selon ce sondage, réalisé par la maison CROP, en collaboration avec le journal « La Presse », Pauline Marois ne fait pas bonne figure également, puisque 64 % des répondants la croient incapable de régler ce problème.

À la question « quel chef de parti est le plus honnête », 38 % ont répondu « aucun », et 22 % ont affirmé ne pas le savoir. Pauline Marois, avec 12 %, Françoise David, de Québec solidaire, avec 11 %, et Gérard Deltell, à 10 %, ont obtenu les meilleurs résultats pour cette question. Selon 6 % des répondants, Jean Charest est le chef de parti le plus honnête.

En ce qui concerne la tenue d’une enquête publique indépendante sur le milieu de la construction, 65 % des Québécois se disent en faveur de l’idée. Si on exclut les partisans libéraux, la proportion monte à près de 75 %.

Tout de même, 33 % des répondants d’allégeance libérale aimeraient voir cette enquête tenue.

Finalement, 83 % des gens estiment que le Québec est très, ou assez corrompu.

Sources: canoe.com

La motion de défiance du Parti québécois ne fait pas fléchir Jean Charest

La Presse canadienne 25 novembre 2010 00h43 Québec

La motion de défiance du Parti québécois n’a pas fait fléchir le premier ministre Jean Charest. Au cours du débat sur la motion à l’Assemblée nationale, M. Charest a dit comprendre l’inquiétude de la population mais a de nouveau refusé d’instituer une commission d’enquête sur l’industrie de la construction et le financement politique.



«Nous sommes convaincus qu’il faut permettre aux policiers, aux enquêteurs et aux procureurs de faire leur travail correctement et avec sérénité», a affirmé le premier ministre, réitérant sa confiance à l’égard des enquêtes policières et administratives en cours.

«Selon le résultat des enquêtes, nous devrons envisager des mesures permanentes. La réponse ne doit pas se limiter à une mesure temporaire, il ne s’agit pas uniquement de faire un grand coup», a poursuivi M. Charest, pour qui une commission d’enquête ne servirait qu’à accoucher d’un autre rapport.

Comme prévu, le gouvernement Charest a survécu à la motion de défiance. Forts de leur majorité à l’Assemblée nationale, les libéraux de Jean Charest sont parvenus à défaire la motion de censure par 61 voix contre et 57 pour.

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Je m'en serais jamais douté!

Survivre à une motion de non-confiance est tout un exploit... quand ton parti est majoritaire en chambre!

Cela s'appelle un exercice de futilité et la suite de celui-ci une non-nouvelle...

Jean Charest en visite au pays du Nain:

Citation :

Après la cérémonie protocolaire d’usage destinée à l’accueillir, le PM se rendra à l’heure du midi (tôt le matin, heure du Québec) au Sénat français où il s’entretiendra avec le président de cette institution, Gérard Larcher.

Plus tard en après-midi, Jean Charest aura un tête à tête avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë. En soirée, M. Charest participera, à l’Arc de Triomphe, à la « cérémonie de ravivage de la flamme et dépôt d’une gerbe de fleurs à la mémoire du Soldat Inconnu ».

Comme annoncé ce matin dans le Journal, la journée de vendredi sera marquée par une rencontre en matinée (heure de France) avec le président Sarkozy, à l’Élysée. Un peu plus tard, Jean Charest procédera à la « signature d’accords » avec le premier ministre français François Fillon. La conférence de presse conjointe des premiers ministres débutera, vendredi, à midi 30 (6H30 au Québec).

Vendredi après-midi, heure de France, le premier ministre Charest prononcera une allocution à l’occasion de la cérémonie de clôture du deuxième symposium franco-québécois sur les pôles de compétitivité et les créneaux d’excellence.

Plus on fournit de l'argent aux élus plus ils en trouvent à gaspiller.

Paradoxalement, moins en profitent les électeurs, les payeurs de taxes.

Qu'on m'explique enfin en quoi on aurait évolué.

Des jeunes libéraux réclament le départ de Jean Charest

Des membres de l'aile jeunesse du Parti libéral du Québec demandent la démission du premier ministre Jean Charest.

Après l'avoir fait en son nom personnel, la semaine dernière, le président de la commission politique de la Commission jeunesse de Lanaudière, Anthony Beauséjour, affirme maintenant représenter une vingtaine de militants libéraux, dont un autre président de commission politique régionale.



« Ce n'est pas juste une crise temporaire qui sévit au sein du gouvernement libéral, estime M. Beauséjour. Face à cela, il faut faire quelque chose, nécessairement. »

« Sa perte de crédibilité est associée à tort, à mon sens, au Parti libéral du Québec, poursuit-il. Selon moi, la solution à ce problème serait la démission du premier ministre de façon à ce qu'il se soumette à nouveau au vote de confiance du parti. »

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Citation :

«Si la tournée de promotion de Jean Charest vous fait hésiter à signer la pétition qui le concerne, sachez que nous fournissons maintenant une petite musique de mise en attente…»

- Paul Piché

QS: Éh! Éh! Éh... Grosse semaine pour Ti-Jean Charest. Après avoir vu une forêt nommée en son honneur, voilà qu’un des grands paroliers du Québec lui dédie une chanson…

Citation :

C'est bien beau se débarrasser de Charest, mais pour le remplacer par qui???

Parce qu'on est à la fin de l'alphabet, le «y» et puis le «z»?

Moi, je proposerais de commencer par considérer le «a»... Ça f'rait péter une coche aux suprémacistes blancs du coin... mais c'est envisageable. Le Canada s'était bien offert une GG Black avant de se remettre au bon-blanc-mâle-chrétien du quatrième âge!

Éh! Éh! Éh!

Ça vaut ce que ça vaut, un Polaroïd ne fait pas l'histoire mais devinez quoi, un «arabe», iranien d'origine, est le politicien le plus populaire du Québec!

Quin toé, machin-chose!

Citation :

Le porte-parole de Québec solidaire Amir Khadir, seul élu de sa formation à l’Assemblée nationale, est le politicien le plus populaire au Québec, ou du moins le moins impopulaire, selon un sondage préparé pour Le Devoir et The Gazette.

Aucun politicien québécois n’arrive à obtenir la faveur de la majorité de la population, peut-on conclure de ce sondage. Le meilleur, Amir Khadir, est jugé favorablement par 45% des répondants, alors que seulement 18% ont de lui une mauvaise opinion. Il devance ainsi Pierre Curzi, premier lors d’un sondage comparable en juin dernier. De 52% d’opinions favorables, M. Curzi est descendu à 43%.

Perse très précisément en fait!

Mais Arabe ou Perse, dans ces fils, c'est toujours pas un blanc!

La prochaine fois, j'écrirai «taré»... pour les suprémacistes du coin, ça fera coloré!

Joyeux décembre! change de nom

http://www.journalmetro.com/linfo/article/719378--joyeux-decembre-change-de-nom

L’événement Joyeux décembre! changera de nom en 2011. À la suite d’un vote populaire réalisé pendant le mois de novembre, une majorité de gens ont dit préférer l’appellation Noël sur l’Avenue. Le nom Joyeux décembre! avait suscité, en 2009, un certain mécontentement, plusieurs craignant d’avoir affaire à un accommodement raisonnable. Joyeux Décembre! propose depuis sept ans une programmation festive sur l’avenue du Mont-Royal pendant le mois de décembre. Le concept sera de retour sous le nom Noël sur l’Avenue en 2011.

Pierre Foglia
La Presse

Je vous écris pour vous offrir mes excuses à propos du geste malheureux que j'ai fait en accordant une entrevue au Journal de Montréal...

Au début du mois, Yvon Deschamps a accordé une entrevue au Journal de Montréal pour faire la promotion d'un spectacle auquel il ne participera pas, mais qui est inspiré de ses premiers monologues.

Il s'en explique aux collègues en lock-out: Monsieur Deschamps.

Ce que M. Deschamps dit ici sans le dire, c'est qu'il est vieux (il a 75 ans). Ce qui fout le camp en premier lieu, quand on est vieux, ce n'est pas la lucidité, c'est la faculté de s'indigner. Mais M. Deschamps ajoute aussitôt: Je suis vieux, mais ce n'est pas une excuse pour être con. Et j'ai été con. Je vous dois des excuses. Non seulement à vous (les lock-outés du Journal de Montréal), mais à tous les syndiqués... je ne l'ai pas fait par malice... je crois toujours aux mêmes valeurs, à l'importance de la syndicalisation. C'est la façon la plus civilisée d'organiser le travail.

Pensez à l'artiste. Admiré de ses pairs et de toute la colonie. Pas la moindre petite saloperie à se reprocher. Pas la moindre trahison en 50 ans de carrière. Par ailleurs généreux, et discret dans la générosité, Deschamps est la décence même dans un milieu qui en manque si souvent. Le dernier qui ait à s'excuser de quoi que ce soit.

Il y a seulement eu cette entrevue malencontreuse au début du mois.

Pensez à ce vieil homme irréprochable qui s'éloigne sur la pointe des pieds en présentant des excuses. Maintenant, pensez à ceux auxquels s'adressent ces excuses?: les syndiqués en général, ceux qui sont en grève, ceux qui viennent de perdre leur emploi, comme ceux d'Electrolux, tous ces travailleurs que M. Deschamps pense avoir offensés en accordant une entrevue au Journal de Montréal.

Que pensez-vous qu'ils lisent, le matin, ces travailleurs, en prenant leur café chez Tim Hortons? Le Journal de Montréal.

Il y aurait là matière à un dernier grand monologue, monsieur Deschamps. Matière à nous faire rire encore une fois jusqu'aux larmes, encore une fois jusqu'au glauque qui clapote en nous. Si vous voulez, je peux l'écrire. Je serai moins drôle que vous, c'est sûr, mais sans vous froisser, je serais facilement plus méchant. Il vous a toujours manqué un poil de méchanceté. Quoique, à bien y penser, votre rire, sans jamais blesser, fouillait toujours de vieilles blessures.

Outre vos premiers monologues - Le Bonheur, Nigger black, Les Unions -, que je sais par coeur pour les avoir écoutés trois milliards de fois, outre cela, j'ai gardé de vous, monsieur Deschamps, un portrait signé par un des grands journalistes du Québec, feu Jean-V. Dufresne. Ce portrait faisait ressortir les deux plis qui vous creusent les joues autour de la bouche. Jean-V. affirmait qu'il s'agissait des cicatrices du rire. C'est ce que je disais à l'instant: votre rire ne blessait pas; pourtant, il laissait des cicatrices.

Pour revenir à vos excuses, pour dire la vérité, elles n'ont pas été très bien reçues par le public. Ni mal - on vous aime trop. On n'entre tout simplement pas dans votre propos. J'en ai même entendu se questionner sur votre lucidité.

Je ne le signale pas par malice, mais pour dire comme l'honnêteté passe maintenant pour de la singularité.

Moi qui ne savais même pas que vous aviez donné cette entrevue au Journal de Montréal, je vous remercie, monsieur. Je vous remercie de vous éloigner sur la pointe des pieds en vous excusant. C'est une très belle sortie. Et si peu dans l'air du temps.

Je vous remercie d'avoir écrit, dans votre lettre aux lock-outés: C'est une bourde énorme - d'avoir donné cette entrevue - une bourde énorme que je ne m'explique pas vraiment.

Vous voulez que je vous l'explique? La communication, monsieur. La communication est un grand fleuve boueux qui emporte tout. Le théâtre, l'humour, la littérature, l'art, la pensée, la culture, tout est communication parce que tout est consommation avant que d'être du théâtre, de l'humour, de la littérature, de l'art, de la culture. Retenez l'image d'un grand fleuve, son débit, ses bouillonnements: le plus dur est de résister.

Je vous remercie, monsieur, d'être parti avec le grand fleuve boueux et d'être revenu à contre-courant pour un autre adieu.