Que faire, que voir à Lisbonne ?

Rappel du premier message :

Une ville toute en contraste



       

Barrio alto              Photo Magali MAGERE               Agrandir

Lisbonne,
à la fois capitale et plus grande ville du Portugal, est bâtie sur sept collines surplombant l’estuaire du Tage, qui se jette dans l’océan Atlantique 17 km plus loin.
Sa situation géographique lui a d’ailleurs valu d’être le point de départ des grandes expéditions maritimes à l’époque des Grandes Découvertes (15^ème et 16^ème siècle). L’architecture de la ville remémore très bien cette période faste pour les Lisboètes. En témoignent la Tour de Belém ou le monastère des Hiéronymites.


Par ailleurs, bien que coincée au bout de l’Europe, Lisbonne n’en demeure pas moins un pôle dynamique. Rien à voir avec l’époque où la capitale lusitanienne était sous le joug du dictateur Salazar.


La ville symbolise aujourd’hui la modernité du Portugal. Les grands travaux de réhabilitation et de construction, engagés ces dernières décennies,
notamment avant l’Exposition Universelle de 1998, ont fortement contribué à lui donner un nouveau visage.

       

Quartier de Baixa              Photo Nicole ZUBER               Agrandir

Ceux qui s’imaginent encore Lisbonne, avec ses maisons blanches accrochées aux collines, seront surpris. Les façades ont adopté des couleurs pastel et ocre. Des bâtiments modernes ont également été élevés.

Toutefois, l’organisation de Lisbonne par quartier a permis de conserver une certaine diversité communautaire. Que vous soyez dans l’Alfama, la Baixa
ou le Bairo Alto, vous ressentirez une ambiance de village, certes différente, mais tout aussi captivante. Et, dans tout les cas, vous serez subjugué par la chaleur humaine que possèdent les Lisboètes.

Lisbonne, ce sont aussi les azulejos, ces fameuses faïences qui colorent la ville, ou encore le fado, chant traditionnel du Portugal, qui animent les soirées des Lisboètes, et enfin l’art manuélin.

Bref, vous ne devriez pas rester indifférents à tous les charmes qui émanent de Lisbonne.

Sur les hauteurs de Lisbonne, couronnant les "quartiers à fado", quelques vues prises du Château Saint Georges.

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Encore une fausse blonde ... !

Lawrence a écrit:

[Sa soeur jumelle ?

Du tout, c'est elle-même.

Dans ce genre de lieux viennent les véritables amateurs de fado ainsi que ceux qui aspirent à devenir des professionnels, car n'importe qui peut chanter.
En fin de soirée arrivent les professionnels après leurs tours de chant "alimentaires" pour s'amuser entre eux, essayer des nouveaux textes et manières de chanter... et aider les "nouveaux" à se perfectionner.

Ici se cultive le fado et s'assure son avenir.

Monastère des Hiéronymites




Le Monastère des Hiéronymites (en portugais : Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère portugais, de style manuélin, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde.

Le monastère est situé à l'ouest de Lisbonne au Portugal, dans le quartier de Belém, à l'embouchure du fleuve Tage.

Histoire

Sur l'emplacement d'un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier entreprit en 1502, un peu après le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde, de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l'ordre des hiéronymites. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du 16e siècle.

Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique. Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. João de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque; Nicolau de Chanterene mit en relief les thèmes de la renaissance; enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme.

Il a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne mais a été endommagé par les troupes napoléoniennes (note de Biloulou : ben tiens, ces sauvages...) venues de France qui ont envahi le Portugal au début du XIXe siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'Ordre religieux des hiéronymites, l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenu une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém).

Des bâtiments ajoutés au milieu du XIXe siècle à l'ouest du clocher affectent quelque peu l'harmonie architecturale de l'ensemble qui étaient jusque là respectée. On y a installé les musées de la marine et de l'archéologie.

Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne s'y réunirent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé traité de Lisbonne.

À quelques centaines de mètres du Mosteiro dos Jerónimos, un autre temple voué à un autre culte : les "pastéis de nata", appelés "de Belém" pour la circonstance.
Une multitude de salles en enfilade qui deviennent accessibles selon l'affluence plus les commandes au comptoir font que jusqu'à 30.000 de ces petits gâteaux sortent chaque jour de ses fourneaux.














Partant ainsi du Temple Sacré
Que sur les sables marins est posé
Que le Nom a des terres pour l'exemple
D'où Dieu en chair au Monde fut donné.

(Os Lusiadas, chant IV, 87 - Luis de Camõens, 1556)

Biloulou a écrit:

Lawrence a écrit:

[Sa soeur jumelle ?

Du tout, c'est elle-même.

Dans ce genre de lieux viennent les véritables amateurs de fado ainsi que ceux qui aspirent à devenir des professionnels, car n'importe qui peut chanter.
En fin de soirée arrivent les professionnels après leurs tours de chant "alimentaires" pour s'amuser entre eux, essayer des nouveaux textes et manières de chanter... et aider les "nouveaux" à se perfectionner.

Ici se cultive le fado et s'assure son avenir.

Petit cachottier, je comprends maintenant pourquoi tu voulais être seul !!!!!

Lawrence a écrit:

Petit cachottier, je comprends maintenant pourquoi tu voulais être seul !!!!!

Dans le mille, je tremblais à l'idée de t'entendre chanter le fado....

Casa do Alentejo
(Rua Portas Santo Antão, 58 - 1150 - Lisboa)

La province de "Alentejo" (littéralement au-delà du Tage) est une région d'une agriculture riche, variée et de grande qualité : fruits, légumes, céréales, viandes, charcuteries, fromages, vins, huile d'olive...
C'est un peu le cellier du Portugal.
À Lisbonne il faut absolument visiter la "Casa do Alentejo" (la maison de...). C'est un centre d'information touristique et des produits locaux et le lieu de rencontre des gens de cette province qui habitent à Lisbonne : fêtes, mariages... et surtout divers restaurants.


Une façade quelconque derrière laquelle se cachent des surprises. À voir... à boire et à manger !

14 -

Très bel établissement à l'inspiration mauresque prononcée, mais visiblement
ça ne grouille pas de jeunettes dans la Casa Do VieuxJoe !

EddieCochran a écrit:

14 -
Très bel établissement à l'inspiration mauresque prononcée, mais visiblement
ça ne grouille pas de jeunettes dans la Casa Do VieuxJoe !

C'est vrai.
À midi, en semaine, et en dehors des fièvres touristiques (*) il y a surtout des hommes d'affaires, des retraités et des rentiers.
Mais les samedi et dimanche soir ça grouille des espèces dont vous regrettez l'absence. Par prudence signalez votre visite...
Photos prises en janvier/février.

(*) pour les lecteurs de mauvaise foi : à ne pas confondre avec la turista.

Eddie, oubliant ses bonnes manieres, a écrit:

Très bel établissement à l'inspiration mauresque prononcée, mais visiblement ça ne grouille pas de jeunettes dans la Casa Do VieuxJoe !

Eddie, elles l'ont été, voyons. Il y a longtemps. Tres longtemps. Tres tres tres longtemps, dans le premier quart du siecle dernier.


Mab -ne pleure pas Biloulou, je suis là-

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, oubliant ses bonnes manieres, a écrit:

Très bel établissement à l'inspiration mauresque prononcée, mais visiblement ça ne grouille pas de jeunettes dans la Casa Do VieuxJoe !

Eddie, elles l'ont été, voyons. Il y a longtemps. Tres longtemps. Tres tres tres longtemps, dans le premier quart du siecle dernier.
Mab -ne pleure pas Biloulou, je suis là-

Oui, je sais que je peux compter sur toi... mais j'hésite à te classer, toi...

Biloulou a écrit:

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, oubliant ses bonnes manieres, a écrit:

Très bel établissement à l'inspiration mauresque prononcée, mais visiblement ça ne grouille pas de jeunettes dans la Casa Do VieuxJoe !

Eddie, elles l'ont été, voyons. Il y a longtemps. Tres longtemps. Tres tres tres longtemps, dans le premier quart du siecle dernier.
Mab -ne pleure pas Biloulou, je suis là-

Oui, je sais que je peux compter sur toi... mais j'hésite à te classer, toi...

Les jeunes sont chez nous

J'ai pris la peine de bien regarder deux fois chaque photo et je dois me rendre à l'évidence : oui ! ils ont l'electricité au Portugal

quantat a écrit:

J'ai pris la peine de bien regarder deux fois chaque photo et je dois me rendre à l'évidence : oui ! ils ont l'electricité au Portugal

Statique !!! = énergie propre

quantat a écrit:

J'ai pris la peine de bien regarder deux fois chaque photo et je dois me rendre à l'évidence : oui ! ils ont l'electricité au Portugal

Oui, et sans coupures en hiver ou aux heures de pointe.
Mais ça viendra avec le progrès...

Biloulou a écrit:

Oui, et sans coupures en hiver ou aux heures de pointe.
Mais ça viendra avec le progrès...

Mais tu ne trouves pas moche de faire pedaler tous les jeunes portugais pour que les riches et vieux se laissent prendre en photo dans les decors carton pâte laissés par l'invasion arabe ?


Mab -et oui et oui... je peux toujours faire pire, c'est une forme de progres...-

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou a écrit:

Oui, et sans coupures en hiver ou aux heures de pointe.
Mais ça viendra avec le progrès...

Mais tu ne trouves pas moche de faire pedaler tous les jeunes portugais pour que les riches et vieux se laissent prendre en photo dans les decors carton pâte laissés par l'invasion arabe ?
Mab -et oui et oui... je peux toujours faire pire, c'est une forme de progres...-

Voilà où mène la jalousie...
Nos centrales ne sont pas des machines vieillissantes qui fonctionnent au jus de pruneaux, madame !
(...laissés par les invasions arabes ? Tu joues dans la cour d'Ungern, maintenant ?)

Biloulou a écrit:

(...laissés par les invasions arabes ? Tu joues dans la cour d'Ungern, maintenant ?)

Ah bon, tes ancetres construisaient en dur ?
Pardon, je ne savais pas.

Mab -desfois j'ai honte, mais le plus souvent, non-