OmbreBlanche
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| Sujet: Barack Obama : ça a commencé comme Kennedy, ça finira comme Carter ? 14/6/2012, 06:26 | |
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- Barack Obama et Mitt Romney au coude à coude
de 20minutes.fr
Alors que l'économie stagne, l'avance du président fond...
Comme Ronald Reagan ou Bill Clinton avant lui, Mitt Romney réussira-t-il l'exploit de terrasser un président sortant? A cinq mois de l'élection du 6 novembre, il est encore trop tôt pour le savoir avec certitude. Mais les derniers sondages le montrent clairement: l'écart entre les deux hommes se resserre. Sur la moyenne nationale des deux dernières semaines, Obama ne devance Romney que de 0,8%. Il y a un mois, le président comptait sept points d'avance sur son rival.
Comme d'habitude, la courbe des sondages suit de près celle des chiffres de l'emploi. En mai, le taux chômage est reparti à la hausse, à 8,2%. Du coup, le nombre d'Américains qui approuvent la politique économique d'Obama a chuté à 47% contre 50% en mai, soit son plus bas niveau depuis janvier. Plus grave, la proportion d'Américains estimant que le pays va dans la mauvaise direction progresse de 6 points en un mois, s'établissant désormais à 63% des personnes interrogées.
Dilemme pour Obama
Jusqu'à présent, Obama tente de rester positif sur l'économie, estimant que si la reprise est lente, elle est néanmoins bien réelle. Ce message commence à inquiéter chez les stratèges démocrates. James Carville estime notamment que les Américains ne sont pas dupes et que le président ferait mieux d'expliquer les raisons de la lenteur de la reprise.
Romney, lui, ne rate évidemment pas une occasion de mettre en avant son expérience du monde des affaires et de rappeler qu'il a sauvé les JO de Salt Lake City.
Entre cinq et huit Etats décisifs
A la différence de la France, les sondages nationaux ne livrent que des enseignements très partiels. Outre-Atlantique, tout se joue Etat par Etat. Chaque victoire rapporte des grands électeurs. L'objectif: arriver à 270.
Pour Romney, la mission ne s'annonce pas facile. Pour Karl Rove (l'ancienne éminence grise de George Bush), tout passe par une stratégie baptisée «3-2-1». Romney doit:
Gagner tous les Etats remportés par McCain en 2008. Cela ne devrait pas poser de problème.
Reconquérir trois Etats traditionnellement républicains: Indiana, Caroline du Nord et Virginie. Si le républicain fait la course en tête dans les deux premiers, Obama compte encore trois points d'avance en Virginie, selon les derniers sondages.
Remporter deux «swing states»: Floride et Ohio. En Floride, les deux candidats sont à égalité parfaite. Choisir le sénateur latino Marco Rubio pourrait aider Romney. Dans l'Ohio, Obama compte deux points d'avance. Dans cet Etat sinistré, tout se jouera sur l'économie.
Piquer n'importe quel autre Etat: Michigan, New Hampshire, Wisconsin ou Pennsylvanie, des contrées où Obama reste le favori (entre 3 et 6 points).
Signe de l'importance vitale de ces Etats, c'est là que les candidats passent le plus de temps et dépensent le plus d'argent. Selon les experts, Mitt Romney pourrait disposer d'autant de ressources qu'Obama. Si le sortant est habituellement avantagé, les comités d'action politique (Super PACs), qui autorisent désormais des financements privés quasi-illimités, devraient niveler le jeu. Mardi, Obama et Romney se sont mis d'accord pour autoriser les donations via SMS. Dans une élection serrée, chaque dollar va compter. | |
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