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Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 10/4/2012, 18:50
Rappel du premier message :
Biloulou a écrit:
Sauf que des études autres que celles de M. Shakun, notamment celles du professeur Mme Shakune, démontrent juste le contraire....
Ouais, ouais, celles subventionnées par la bande des Frères Koch...
T'es marrant! Tu devais dans une autre vie être aussi fervent supporteur des «scientifiques» à l'emploi des cigarettiers et de l'industrie de l'amiante...
Auteur
Message
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 26/8/2012, 21:39
Koganwel a écrit:
je dirais une fadiste celtibère ? Fadaise, Celtibère ! Vais te dénoncer à Kitusè, puisque tu la qualifies de prognathe. Fais ceci en mémoire d'elle, hérés-yark !!
Quelle méchanceté, c'est presque de l'Ungern dans le texte ! Il lui manque juste le nez pour équilibrer les lignes harmonieuses de son visage et tu la maltraires de prognathe.
De plus tu places cette énormité dans ma bouche, pauvre de moi qui suis retrognathe !
Dernière édition par Biloulou le 26/8/2012, 21:50, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 26/8/2012, 21:41
Biloulou a écrit:
De plus tu places cette énormité dans ma bouche, pauvre de moi qui suis retrognathe !
T'es vraiment en manque de miroir!
Invité Invité
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 26/8/2012, 22:32
Quelle méchanceté, c'est presque de l'Ungern dans le texte !
Crédié, ne me compare pas à Ungern, moi qui peine tellement à me ressembler. (Faudrait d'abord découvrir qui je suis pour tenter ensuite de l'assumer...)
Il lui manque juste le nez pour équilibrer les lignes harmonieuses de son visage et tu la maltraires de prognathe.
Bizarroïde analyse. Je le soupçonne d'être un Élohim. On diagnostique le prognathisme en tenant compte de la dentition du haut et du bas, la longueur du nez, cléopâtrique ou pas, ne changerait rien à cela. Chez les gens dits " normaux ", l'hémicycle dentaire de la mandibule se " glisse " derrière celui du haut. Chez le prognathe, c'est l'inverse. Mais de kossé le nénez vient foutre là-dedans, mon foie jaune du bon Yeu !??
(Me demande si sa maladie se soigne.)
De plus tu places cette énormité dans ma bouche, pauvre de moi qui suis retrognathe !
Garçon, si tu as le menton fuyant, c'est simplement l'indice de ton orientation idéologique. Sèche tes larmes, c'est un sale destin, mais on a vu pire.
Prends moi, par exemple. Je ne suis pas toi. Mais quel péché ai-je commis, quand je n'étais pas moi, pour être né à l'intérieur de moi, pogné pour m'agiter entre ces frontières exigües ?
(As-tu compris cette question tragique ou bedon dois-je phraser différemment, ou en hiéroglyphes peut-être ?)
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 27/8/2012, 01:54
C'est certain qu'Ungern est un élohim, il voit des juifs même la ou il n'y en a pas
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 27/8/2012, 22:20
> Des chercheurs créent de la chair humaine "cyborg" en fusionnant du tissu humain avec un réseau de nano-fils bio-compatibles.
Citation :
Scientists create 'cyborg' human flesh »
de TG Daily.com
Harvard scientists have, for the first time, merged human tissue with a network of bio-compatible nanoscale wires to create 'cyborg tissue'. They've developed a system for creating nanoscale ...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 8/9/2012, 19:13
Citation :
Volcan : la pression monte sous le Mont Fuji
de Maxisciences.com
Selon les scientifiques, la pression détectée dans la chambre magmatique du Mont Fuji est actuellement nettement plus élevée que lors de la dernière éruption de ce volcan japonais il y a 300 ans.
Concrètement, les scientifiques ont indiqué que cette pression atteint actuellement un niveau 16 fois supérieur à celui au-delà duquel une éruption est possible. Ainsi, l'équipe japonaise estime que la pression actuelle de la chambre magmatique est de 1.6 mégapascal, soit l'équivalent d'une pression atmosphérique de 15,8 kilogrammes par centimètre carré.
Or, comme l'explique Eisuke Fujita, l'un des responsables de cette étude citée par l'agence de presse Kyodo, une éruption volcanique peut se produire à partir d'une pression d'environ 0,1 megapascal. Néanmoins, bien qu'une nouvelle éruption soit possible dans les prochaines années, les auteurs de l'étude précisent que la pression dans la chambre magmatique n'est pas la seule condition nécessaire. Ils n'ont ainsi pour le moment, relevé aucune activité du Fujiyama, probablement en raison d'une insuffisante quantité de magma, estiment-ils.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 8/9/2012, 21:52
Mais US qu'on s'en va?
Course a ci course a ça
Il me semble que nous ne sommes plus des spermatozoïdes.
Ca ne concerne pas juste les ricains, mais l'Humanité
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 8/9/2012, 22:09
Si vous n'avez jamais vu un Aigle de près, vous manqués quelque chose, c'est d'une telle majesté.
Qui a vu un Aigle a vu un T-rex
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 13/9/2012, 18:16
> Oubliez le tissage et la couture des vêtements. Voici un nouveau matériau qui pourrait être vaporisé directement sur votre corps et vous êtes prêts à sortir en quelques minutes.
Citation :
En plus de créer la mode instantané, la technologie pourrait avoir une gamme d’autres utilisations par pulvérisation pour les bandages, par exemple. «C’est un matériau stérilisé provenant d’un générateur d’aérosol, et vous pouvez ajouter des médicaments pour aider une plaie à guérir plus rapidement», déclare Torres.
(Sources News Scientist)
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Humanité éclatée . 16/9/2012, 17:59
Citation :
La paléogénétique révèle une humanité éclatée LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 13.09.2012 à 15h56 • Mis à jour le 16.09.2012 à 15h56
Par Laurent Alexandre
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Le séquençage de l'ADN ne concerne pas que les êtres vivants. Il est désormais possible de séquencer l'intégralité des chromosomes d'individus morts depuis bien longtemps et donc des espèces disparues. L'ADN se conserve près de cent mille ans à condition que l'environnement ne soit pas trop chaud et humide. A partir des quantités infimes d'ADN résiduel dans les squelettes, les généticiens peuvent reconstituer la totalité du génome grâce à la technique d'amplification qui permet de multiplier un grand nombre de fois les séquences. La paléogénétique, cette nouvelle science qui aurait semblé utopiste il y a seulement dix ans, clarifie à grande vitesse l'histoire de l'humanité. Depuis cent mille ans, plusieurs espèces d'hommes ont disparu - Neandertal il y a moins de trente mille ans, Denisovan en Sibérie, l'homme de Flores en Indonésie. Le séquençage de Flores (Homo floresiensis) - homme de faible corpulence possédant un crâne (et donc un cerveau) très petit, vivant en Indonésie - a échoué à deux reprises tant l'ADN a été abîmé par le climat tropical de la zone de sépulture. Mais Neandertal et Denisovan ont été séquencés avec succès alors même que cette dernière espèce nous est connue uniquement par un fragment de phalange et deux molaires !
La comparaison des génomes de Neandertal, de Denisovan et de l'homme moderne éclaire d'un jour nouveau notre histoire. On sait aujourd'hui que certains humains (notamment les Mélanésiens modernes) ont hérité d'environ 6 % d'ADN de Denisovan lors du passage de leurs ancêtres en Asie. Ce mélange génétique ne se retrouve pas chez les Européens ou les Africains. On sait aussi qu'il y a eu un métissage des Eurasiens avec Neandertal, qui se serait produit lors de la sortie d'Homo sapiens d'Afrique, il y a environ soixante-quinze mille ans. Son ampleur reste à préciser parce que le premier séquençage réalisé n'est pas assez précis : la technique utilisée en 2010 est moins performante que celle mise au point en 2012 pour séquencer Denisovan.
Autrement dit, certains groupes d'hommes vivant aujourd'hui sur Terre sont issus du métissage, il y a quelques dizaines de milliers d'années, après leur sortie d'Afrique, d'hommes modernes et d'hommes archaïques. Grâce au séquençage des ossements présents dans les armoires des paléoanthropologues, il est probable que nous découvrirons de nombreux autres métissages, peut-être même avec des hommes encore plus archaïques - par exemple des Homo erectus.
Le séquençage des restes humains génère déjà des conflits politiques. Celui d'un Aborigène australien, par exemple, a été réalisé sans l'accord des représentants de ce peuple ; il a révélé que les Aborigènes constituaient un rameau particulier de l'espèce humaine. La conception - politiquement essentielle - d'une humanité unique est en train de voler en éclats. Plus préoccupant, certaines des séquences génétiques héritées du métissage avec des hommes archaïques concernent des gènes gouvernant l'organisation cérébrale et impliqués dans le fonctionnement des synapses neuronales. Le débat sur la notion de race, sur l'égalité entre elles, que l'on espérait à jamais enterré, pourrait resurgir. Les humanistes devront être vigilants et veiller à ce que ces troublantes découvertes paléogénétiques ne deviennent pas des arguments aux mains des idéologues racistes.
Chirurgien urologue, président de DNAVision.
l.alexandre@dnavision.be
Laurent Alexandre
Et si Coco tenait de l'Homme de Florès ? . Ca expliquerait déjà pourquoi il s'appelle "COCO" ...
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: De l'ADN a la tête ... 19/9/2012, 19:20
Citation :
19 septembre 2012, par Pierre Barthélémy Le Monde Un portrait-robot à partir de votre ADN, c’est pour bientôt
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille s'essaie au jeu des ressemblances : le bébé a les yeux de sa mère, le nez de son père (pas de chance...), etc. Il est évident pour tous que la physionomie est un héritage. Pourtant, on ne sait que peu de choses sur les gènes qui modèlent la face et donnent à chacun de nous, vrais jumeaux exceptés, un visage reconnaissable entre tous. L'International Visible Trait Genetics Consortium (VisiGen) a pour objectif de combler cette lacune, à la fois pour identifier ces gènes, mieux comprendre les causes des malformations cranio-faciales, mais aussi pour fournir à la police scientifique les moyens de reconstituer le visage de personnes à partir de leur ADN, soit parce qu'elles en ont laissé sur une scène de crime, soit parce que leur cadavre a été découvert sans tête.
Dans une étude publiée le 13 septembre par PLoS Genetics, une équipe internationale emmenée par Manfred Kayser, chercheur à l'université Erasme de Rotterdam et co-pilote de VisiGen, a identifié un lien entre cinq gènes et certaines caractéristiques du visage. Pour y parvenir, les auteurs de cet article ont travaillé sur la physionomie de près de dix mille personnes réparties en plusieurs cohortes. Tous les membres de cette population étaient d'origine européenne, y compris ceux issus du Canada ou d'Australie, qui représentaient un tiers de l'échantillon. Les visages de toutes ces personnes ont été étudiées, soit sur photographies, soit à l'aide d'images en trois dimensions provenant d'IRM, l'idée étant de prendre des points de repère fixes (pupilles, point le plus extérieur des pommettes, sommet, base et pointe du nez, etc.) et de mesurer les écarts entre ces différents points. Puis, dans une seconde phase, les chercheurs ont tenté d'associer ces dizaines de mesures avec quelque 2,5 millions de variations génétiques.
A l'arrivée, cinq gènes ont donc été reliés de manière significative avec des caractéristiques "spatiales" du visage comme sa largeur, l'écart entre les yeux ou la proéminence du nez. L'approche des chercheurs a été confortée par le fait que trois de ces gènes avaient, par le passé, déjà été associés avec des pathologies touchant le visage (fentes labiales ou palatines, insuffisance du développement de la mâchoire inférieure). Certes, on est loin, avec seulement cinq gènes, de pouvoir donner de l'ADN à une machine et d'attendre que celle-ci dessine un portrait-robot. On en est d'autant plus loin que l'autre grand enseignement de l'étude dit que chaque gène ne joue qu'un rôle modeste dans le modelage du visage : c'est probablement une combinaison de plusieurs centaines de gènes, si ce n'est plus, qui donne à chacun sa physionomie propre.
Manfred Kayser sait que cette étude ne constitue rien d'autre qu'un point de départ. Interrogé par The Independent, il a dit considérer ces premiers résultats comme "le début de la compréhension génétique de la morphologie du visage humain." Il faudra évidemment beaucoup d'autres études de ce genre, couplant imagerie en 3D et génétique, pour identifier tous les gènes impliqués dans la forme du visage et comprendre comment ils interagissent. Néanmoins, Manfred Kayser, même s'il parle au conditionnel, a bon espoir que la police scientifique, déjà très avide d'ADN pour identifier ou innocenter des suspects, exploitera un jour les autres informations que le support de l'information génétique recèle : pouvoir dessiner le visage de quelqu'un à partir de son ADN "marquerait la fin du portrait-robot à l'ancienne et constituerait une amélioration par rapport à ce que rapportent les témoins visuels, auxquels on ne peut pas vraiment se fier. Vous n'auriez pas le problème du témoin qui se rappelle mal ou dont le souvenir est partial. Ce serait plus précis."
Tirer des "prédictions" précises sur le faciès à partir de l'ADN, à des fins de police scientifique, est une discipline en plein essor ces dernières années, notamment sous l'influence de Manfred Kayser. Des études ont ainsi montré qu'il était possible de se faire une bonne idée de la couleur des yeux ainsi que de celle des cheveux. De la même manière, un élément important pour les portraits-robots, à savoir l'âge du criminel, peut être déduit pour peu que ce dernier ait laissé une goutte de son sang sur la scène de crime. En effet, une étude publiée en 2010 a montré qu'il était possible d'évaluer l'âge d'une personne en étudiant les lymphocytes T et en particulier leur matériel génétique qui a été réarrangé lorsque ces cellules ont appris leur métier de guerrières du système immunitaire.
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
Invité Invité
Sujet: Re: L'Humain, les Sciences & la Nature 27/12/2012, 21:21
Le Brésil doit faire face à de nombreuses épidémies de dengue. Elles ont fait 545 morts rien que l'année dernière. La solution pourrait bien venir d'une entreprise anglaise qui a génétiquement modifié un moustique pour rendre sa progéniture stérile. Une usine pourrait en produire 2 millions par semaine.
Afin d'enrayer les nombreuses épidémies de dengue qui frappent le Brésil (plus de 1,4 million de cas confirmés et 545 morts l'an dernier, contre 120.000 cas en 2008, selon les chiffres de l'Organisation panaméricaine de la santé, le bureau régional américain de l'OMS, NDLR), le pays a produit, grâce à l'entreprise britannique Oxitec, un nouveau spécimen de moustique mâle d'Aedes aegypti qui ne peut avoir une descendance viable suite à des modifications génétiques. L'objectif ? Contrôler cette population d'insectes et réduire les risques de contamination infectieuse, mais aussi lutter contre le virus du chikungunya. D'après BFM-TV, l'élevage d'animaux génétiquement modifiés élevés à grande échelle constitue une première mondiale. Il convient de préciser que l''usine pourrait produire jusqu'à 2 millions de moustiques modifiés par semaine.
Moustique porteur d'un cheval de Troie
La méthode d'Oxitec est simple : introduire un nouveau gène dans l'ADN des Aedes aegypti afin de les rendre dépendants à un antibiotique, la tétracycline. Sans ce médicament, les moustiques génétiquement modifiés ne peuvent pas survivre. Le laboratoire où sont élevées les souches de moustiques ne garde ensuite que les mâles, incapables de piquer et donc non-porteur de la dengue. Ces moustiques mâles transgéniques sont ensuite relâchés dans la nature, en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non-transgéniques, précise Le Monde, afin de se reproduire avec des femelles sauvages. Comme leur progéniture, porteuse du transgène, est privée de l'antibiotique, elle n'a que très peu de chance de survie (15%). Résultat : "cette technologie nous permet de tuer la descendance de moustiques", explique une vidéo publiée sur le site d'Oxitec. "C'est une sorte de contrôle des naissances pour les insectes". Lors de tests à petite échelle dans la ville de Jacobina notamment, "la population d'Aedes aegypti a ainsi été réduite de 92% dans un quartier", d'après l'entreprise.
Si cette solution semble être de salut sanitaire, le site IFLScience se veut mesuré, avançant des craintes quant à l'organisme qui remplacera le moustique au sein de l'écosystème. Autre risque, pointé par l'agence de surveillance sanitaire brésilienne : l'extinction de l'espèce d'Aedes aegypti pourrait favoriser un moustique concurrent, le moustique-tigre (Aedes Albopictus), lui aussi vecteur des virus de la dengue et du chikungunya.
Des incertitudes pour les ONG anti-OGM
En parallèle, de nombreuses ONG s'inquiètent de l'impact de ces moustiques sur l'environnement, d'autant qu'aucune étude extérieure n'a été menée. Problématique abordée par le blog du journal Le Monde. Mais ces moustiques OGM étant stériles à la base, "il est peu probable que ce transgène diffuse largement dans la population sauvage de moustiques", rassurait Yvon Perrin, entomologiste et spécialiste de l'espèce au Centre national d'expertise sur les vecteurs, interrogé par le journal. Selon Oxitec, seuls 3 % de moustiques transgéniques pourraient survivre. "De plus, contrairement aux insecticides jusqu'alors utilisés, cette méthode est sélective puisqu'elle ne concerne qu'une seule espèce de moustiques, et que l'hybridation avec d'autres espèces de moustiques n'est pas observée dans la nature", poursuit-il.
Aucun traitement spécifique et vaccin n'existe pour le moment pour lutter contre la dengue. Le seul moyen de s'en protéger est la prévention environnementale (élimination des eaux stagnantes) et la pulvérisation de pesticides. Pionnier dans la culture OGM, via des partenariats avec le géant Monsanto par exemple, la Commission technique nationale de biosécurité (CTNBio) - l'équivalent du Haut conseil sur les biotechnologies - a autorisé la dissémination dans l'environnement de ces moustiques en avril dernier, rappelle Le Monde. Par ailleurs, l'usine Moscamed, co-gérée par le ministère de l'agriculure brésilien produit déjà des milliers de moustiques transgéniques. Toutefois, pour que les moustiques d'Oxitec soient en vente, la décision du CTNBio doit maintenant être validée par l'Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa).