LE MONDE SELON BARACK -- ACT II --

Rappel du premier message :

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Barack Obama appelle ses alliés pour poursuivre une "coopération étroite"

de NouvelObs.com

Barack Obama a appelé jeudi 13 dirigeants internationaux, dont l'Israélien Benjamin Netanyahu et l'Egyptien Mohamed Morsi, appelant chacun d'eux à poursuivre "une coopération étroite" avec les Etats-Unis, au surlendemain de sa réélection pour un second mandat.



Pour la fin de son premier mandat et le début du second --qui commencera officiellement le 20 janvier 2013--, Barack Obama devrait se tourner davantage vers la politique internationale, après des mois d'une campagne présidentielle essentiellement axée sur les problèmes intérieurs américains.

Signe fort de ce retour sur la scène internationale, la Maison Blanche a également confirmé jeudi que le président se rendrait d'ici une dizaine de jours en Birmanie pour une visite historique au cours de laquelle il rencontrera le président Thein Sein et l'opposante Aung San Suu Kyi.

Mais l'agenda immédiat du président américain est aussi intérieur: il devrait se pencher rapidement sur un remaniement de son administration, avec des changements prévisibles au département d'Etat, au Pentagone et au Trésor.

Clinton, Panetta, Geithner sur le départ

Alors que Washington bruisse de rumeurs sur sa candidature pour la présidentielle de 2016, Mme Clinton, 65 ans, a maintes fois assuré qu'elle arrêtait la politique. Les noms de l'ancien candidat démocrate à la présidentielle en 2004, le sénateur John Kerry, et de l'ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, sont souvent évoqués pour lui succéder.

Le secrétaire à la Défense Leon Panetta souhaite lui aussi prendre du repos. A 74 ans, il dirige depuis l'été 2011 le Pentagone après avoir régné sur la centrale du renseignement (CIA) au début du premier mandat de M. Obama.

Parmi ses remplaçants possibles figurent l'ancienne numéro trois du Pentagone, Michèle Flournoy, qui serait la première femme titulaire du poste. Autre candidat potentiel, Ash Carter, actuel numéro deux et spécialiste des affaires budgétaires.

Ces dossiers budgétaires et fiscaux seront en tête des préoccupations de M. Obama d'ici à fin décembre, avec la menace du "mur budgétaire" qui se profile, fruit notamment de l'expiration d'exemptions fiscales et d'entrée en vigueur de coupes automatiques dans les dépenses, sans parler de la nécessité de relever à nouveau le plafond de la dette.

Le président a déjà pris contact avec les chefs de file démocrates et républicains du Congrès, dont l'équilibre n'a pas été modifié par les législatives de mardi: la Chambre des représentants reste républicaine, le Sénat démocrate.

Le nom du remplaçant du secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, prendra donc une importance particulière, après quatre années marquées par la crise économique mais aussi des négociations acharnées avec le Congrès en 2011, quand les Etats-Unis se sont retrouvés au bord du défaut de paiements.

Le secrétaire général de la Maison Blanche Jack Lew, fin connaisseur des affaires budgétaires et parlementaires, pourrait lui succéder.

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Le président Obama refuse «que la classe moyenne soit prise en otage»

de 20minutes.fr

Le président des Etats-Unis tenait sa première conférence d'actualité depuis sa réélection...



Huit mois après sa dernière grande conférence de presse, Barack Obama a fait le point sur les dossiers chauds, mercredi, à la Maison Blanche. «Mur fiscal», «scandale des généraux», attaque contre le consulat de Benghazi, immigration... Il a fixé les priorités de l'administration Obama 2.0.

Mur fiscal: les plus riches «doivent contribuer davantage»

Le président s'est montré ferme sur ce point. Il avait capitulé face aux républicains en 2010 en reconduisant les baisses d'impôts de George W. Bush, y compris pour les plus riches, car «la reprise économique était fragile». Mais selon lui, les Américains lui ont «donné mandat» pour aider la «middle class» et les plus riches «doivent contribuer davantage». Il ne «tolérera pas» que «la classe moyenne soit prise en otage» et réclame un accord «immédiat» garantissant que les «98% des Américains et 97% des PME» gagnant moins de 250.000 dollars par an ne subissent pas d'une hausse d'impôts (automatique si aucun accord n'est trouvé avant le 31 décembre, ndr). «On peut trouver un accord en moins d'une semaine et supprimer 50% des dangers du mur fiscal», estime-t-il. Selon lui, une fois cette épée de Damoclès enlevée, des négociations «sérieuses» permettront de proposer un «plan global» pour une vaste réforme fiscale et pour réduire les dépenses, y compris sur des secteurs jusqu'ici jugés intouchables comme les retraites et divers programmes sociaux. Il s'est dit «convaincu» qu'un accord serait trouvé, sous peine de voir les Etats-Unis «courir le risque de replonger dans la récession».

Scandale des généraux: «Pas de preuve que des secrets défense aient été dévoilés»

Prudent, Obama a rappelé que l'enquête sur le soap opera impliquant le général Petraeus, qui a démissionné de son poste de directeur de la CIA, le général Allen, en charge des forces américaines en Afghanistan, et deux femmes était «en cours». Mais selon lui, il n'y a «pas de preuve, jusqu'à présent, que des secrets défense aient été dévoilés». Aurait-il dû être mis au courant plus tôt, alors que le FBI savait depuis des mois? Obama «réserve» son jugement mais se dit convaincu que le bureau fédéral a «respecté les protocoles». S'il avait été briefé plus tôt, la question d'une interférence gouvernementale avec une enquête criminelle se serait posée, selon lui.

Collaboration avec les républicains: Une main tendue

«Chacun peut faire davantage», selon Obama, lui le premier. «Les Américains ne nous a pas élus pour que nous pensions à la prochaine élection mais pour s'occuper de leurs problèmes. Heureusement, je n'ai pas de prochaine élection», a-t-il plaisanté. Concrètement, le président a reçu les leaders des syndicats et une délégation patronale cette semaine, et accueillera à la Maison Blanche les responsables démocrates et républicains «dans les prochains jours». Il souhait travailler avec Mitt Romney, notamment sur un plan pour faire «mieux fonctionner» le gouvernement fédéral, comme Romney l'a fait à la tête du comité d'organisation des JO de Salt Lake City.

Attaque de Benghazi: Obama à la défense de Susan Rice

Evénement rare, Obama a haussé le ton. Si les républicains «veulent attaquer quelqu'un, qu'ils m'attaquent moi», a-t-il tonné. John McCain, notamment, a juré qu'il ferait «tout son possible» pour empêcher l'actuelle ambassadrice américaine aux Nations Unies d'être nominée au poste de secrétaire d'Etat, si Obama la choisissait. Elle se trouve en effet dans le feu républicain pour son discours à l'Onu dans lequel elle avait mis en avant le rôle de la vidéo islamophobe dans l'attaque contre le consulat de Benghazi. Obama a répété que les résultats de l'enquête sur la mort de quatre Américains, dont l'ambassadeur, seraient présentés au Congrès prochainement.

Syrie: La coalition d'opposition, un «représentant légitime» du peuple

Le président l'a répété, «Assad doit partir». S'il a qualifié la coalition d'opposition de «représentant légitime du peuple syrien», il a pour l'instant exclu de les armer, préférant une aide humanitaire et politique pour unifier ses différentes branches.

Iran: Une solution «diplomatique» privilégiée

«On ne laissera pas l'Iran obtenir l'arme atomique.» Selon le président, le front uni de la communauté internationale et les sanctions en place «sont un signal fort». «Il doit exister un chemin vers une énergie nucléaire disponible pour le peuple iranien» qui ne passe pas par une bombe, estime le président. Il espère que Téhéran reviendra à la table des négociations.

Immigration: Une réforme globale sera présentée

Le président se félicite de la hausse de la participation du vote hispanique, un point crucial dans la victoire des démocrates dans des Etats comme la Floride, le Nevada et le Nouveau Mexique. Un projet de loi pour une réforme globale de l'immigration devrait être présenté «rapidement» après son inauguration en janvier. Les priorités: sécuriser les frontières, pénaliser les entreprises qui embauchent des sans papiers, généraliser le dream act, pour régulariser les enfants d'immigrés illégaux, et «réfléchir à une solution» pour régulariser «les personnes qui contribuent à la société».

Changement climatique: Un «défi»

«Si on a déjà du mal pour voter des baisses d'impôts pour la classe moyenne, se mettre d'accord sur une baisse des émissions carbone sera un défi», reconnaît Obama. Selon lui, il faut trouver une voie «qui crée des emplois verts» sans pour autant pénaliser les secteurs industriels traditionnels. C'est un «devoir envers les générations futures», conclut-il.

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«La campagne du président, si vous voulez, s'est concentrée sur le fait de donner des gros cadeaux à des groupes précis», a déclaré Mitt Romney dans un appel téléphonique à ses principaux donateurs (tristement floués).

En voilà un concentré d'ingratitude ! Si avec ça les blousés du bakchich n'ont pas compris qu'ils ont filés leurs biftons à quelqu'un d'imprécis, ils n'ont rien pigé au film ! Mythe Grominet n'est pas un cadeau pour ses bailleurs à fonds perdus.

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Gaza - Obama réitère son appel à la désescalade

Le Point.fr

Le président américain s'est entretenu vendredi par téléphone avec le Premier ministre israélien et le chef d'État égyptien.



Barack Obama a réitéré le soutien des États-Unis à Israël et à son droit à se défendre, lors d'un entretien téléphonique avec Benyamin Netanyahou sur la situation à Gaza, où les violences ont repris depuis mercredi. Selon la Maison-Blanche, c'est Benyamin Netanyahou qui a initié l'appel. "Le président a réitéré le soutien des États-Unis au droit d'Israël à se défendre, et exprimé ses regrets devant les pertes de vies civiles israéliennes et palestiniennes", a déclaré l'exécutif dans un communiqué rendant compte de cet entretien. Les deux hommes ont également discuté des "options pour une désescalade de la situation", précise le communiqué, sans donner plus de détails.

"Rétablir le calme"

Barack Obama a par ailleurs lui-même appelé vendredi son homologue égyptien Mohamed Morsi pour le féliciter de ses efforts pour apaiser la situation, espérant que ceux-ci aboutissent à des résultats, selon la Maison-Blanche. Le président "a souligné l'importance de résoudre la situation au plus vite pour rétablir le calme et empêcher la perte d'autres vies" humaines. Barack Obama s'était également entretenu vendredi par téléphone avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, les deux alliés exprimant "leur inquiétude sur les dangers que courent les populations civiles des deux côtés et leur souhait de voir les violences prendre fin", avait précisé l'exécutif américain dans un communiqué.

Le chef des opérations militaires du Hamas, Ahmad Jaabari, a été tué mercredi à Gaza par un raid de l'armée israélienne qui a lancé une opération contre les groupes armés du territoire palestinien.

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Le président américain s'est entretenu vendredi par téléphone avec le Premier ministre israélien et le chef d'État égyptien.

Par téléphone ? Il serait temps que les journaleux se rendent compte que nous sommes au XXI° siècle.
Même le fameux téléphone rouge mis en place au siècle dernier entre les exécutifs étatsuniens et soviétiques
n'était déjà plus un vrai téléphone ; il n'a d'ailleurs jamais été rouge, sauf pour les lignes réservées
aux pompiers et dans les films de Jacques Obligation, euh... James Bond.

Eddie, tout en cruauté, a écrit:

il n'a d'ailleurs jamais été rouge, sauf pour les lignes réservées
aux pompiers et dans les films de Jacques Obligation, euh... James Bond.

Mon Dieu... Vous venez de tuer un fantasme.



Mab

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Barack Obama en tournée asiatique après sa réélection

(Reuters)

Moins de deux semaines après sa réélection, Barack Obama a entamé dimanche par une étape en Thaïlande une tournée asiatique de trois jours illustrant sa volonté de réorienter la stratégie des Etats-Unis vers la région Asie-Pacifique.

Après la Thaïlande, le président des Etats-Unis doit effectuer une visite historique en Birmanie avant de prendre la direction du Cambodge, où il doit assister au sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN). ...



Le choix de l'Asie pour cette première tournée depuis sa réélection s'inscrit dans le cadre de la stratégie du "pivot" mise en oeuvre notamment pour concurrencer l'influence grandissante de la Chine.

Il s'est d'abord rendu au chevet du roi Bhumibol Adulyadej, qui poursuit à l'hôpital une convalescence entamée en septembre 2009. Le souverain est âgé de 84 ans.

"J'ai jugé très important que mon premier déplacement après l'élection se fasse en Thaïlande, qui est un si grand allié", lui a dit Barack Obama, qui, après une jeunesse passée en partie en Indonésie, se définit lui-même comme le premier "président Pacifique" des Etats-Unis.

Il s'est ensuite rendu au siège du gouvernement où il a passé les troupes en revue à la tombée de la nuit. Il s'est entretenu avec le Premier ministre, Yingluck Shinawatra.

Lors d'une conférence de presse commune, cette dernière a annoncé que la Thaïlande allait participer aux discussions lancées par les Etats-Unis avec plusieurs pays des rives du Pacifique sur la conclusion d'un vaste accord commercial, baptisé Partenariat trans-Pacifique (TPP).

ENCOURAGER LES RÉFORMES EN BIRMANIE

En Birmanie, où il est attendu lundi, il s'agira de la première visite d'un président américain en exercice.

Barack Obama a souligné dimanche que cette visite en Birmanie ne devait pas être interprétée comme une reconnaissance du régime civil birman, à qui la junte militaire a cédé le pouvoir en mars 2011.

"Je crois que personne ne vit dans l'illusion que la Birmanie est parvenue là où elle doit être", a-t-il dit. "D'un autre côté, si nous attendons qu'elle soit devenue une démocratie parfaite pour nous engager, je crains que nous n'attendions terriblement longtemps", a-t-il poursuivi. "L'un des objectifs de cette visite est de souligner les progrès accomplis et d'évoquer les progrès bien plus importants qui restent à accomplir à l'avenir."

Barack Obama rencontrera Thein Sein mais aussi Aung San Suu Kyi, chef de file de l'opposition.

Le locataire de la Maison blanche sera de retour aux Etats-Unis mercredi.

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Mara-des-bois a écrit:

Eddie, tout en cruauté, a écrit:

il n'a d'ailleurs jamais été rouge, sauf pour les lignes réservées
aux pompiers et dans les films de Jacques Obligation, euh... James Bond.

Mon Dieu... Vous venez de tuer un fantasme.

Mab

Figurez-vous qu'hier soir j'ai aéré la baronne en l'invitant au cinéma visionner Jacques Obligation
dans Trombe d'eau... euh Skyfall.Dîner aux chandelles avé plateau de fruits de mer .

Cela faisait un long moment que je n'avais (re)goûté aux charmes des premiers temps de notre mariage.
Une madeleine de Proust pour vieux amants pourrait-on métaphorer...



Je disais ceci pour indiquer que comme El Mundial Presidente II j'avais également réorienté ma stratégie vers la Carte du tendre classique (je suis déja au Sud-Est).

Citation :

la conclusion d'un vaste accord commercial, baptisé Partenariat trans-Pacifique (TPP).

Il était plus naturel de commencer par un Partenariat trans-Américain avé le Brésil...

Citation :

Barack Obama maladroit en Birmanie

7sur7.be

Lors de sa visite historique en Birmanie, où il a notamment rencontré Aung San Suu Kyi, Barack Obama a commis quelques impairs avec le protocole. Noms écorchés, mépris des coutumes locales ou familiarités avec le président Thein Sein, le style du président américain a choqué certains observateurs.



"Embarrassant et triste"

Au lendemain de sa réélection, Barack Obama avait annoncé une tournée en Asie avec un passage historique par la Birmanie. Trois mois après avoir reçu Aung San Suu Kyi au bureau ovale, Obama est à son tour allé saluer dans la résidence de Rangoun. Une visite rendue confuse par les nombreuses approximations, notamment sur la prononciation du patronyme de son hôte, remarque Europe 1. "Yanyan Su Tchi" ou "Aunk Yam Sutchi" au lieu de "Aung San Suu Ki" (prononcez Ang San Sou Tchi), Barack Obama s'est emmêlé les pinceaux à plusieurs reprises, laissant dire à certains observateurs présents: "C'est à la fois embarrassant et triste que le leader du monde libre n'arrive même pas à prononcer le nom de la militante des droits de l'Homme la plus célèbre de la planète". D'autant plus lorsqu'on a vécu quelques années en Indonésie ou rencontré l'icône de l'opposition birmane en septembre dernier.