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"Assises de Tours: ouverture du procès des bébés congelés -- Affaire Courjault -"
Véronique Courjault, une mère de famille de 41 ans, qui a avoué trois infanticides, deux commis à Séoul et un en France, comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire, à Tours.
Jugée pour "assassinats", elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait durer jusqu'au 17 juin.
Incarcérée depuis le 12 octobre 2006, à Orléans, Véronique Courjault sera seule dans le box des prévenus. Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant".
La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français, mais aussi les Coréens.
Le couple nie d'abord "être les parents" mais est confondu par les tests ADN.
La femme reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.
"Les grossesses qui se passent mal existent", plaide le mari qui aime toujours sa femme. Il s'occupe de leurs deux garçons, âgés de 14 et 12 ans, dans leur maison en Touraine. "Je ne les sentais pas bouger dans mon ventre... Pour moi ça n'a jamais été des enfants", confiera-t-elle aux psychiatres qui avouent se trouver "face à un cas assez exceptionnel".
Le déni de grossesse occupera vraisemblablement une grande partie des débats. "Mais pas tous les débats. Le cas de Mme Courjault ne se résume pas à cette notion", estime aujourd'hui Me Hélène Delhommais, un des conseils de Mme Courjault. Selon l'avocate, sa cliente "a hâte d'être jugée. Elle a beaucoup travaillé avec le psychiatre de la maison d'arrêt pour préparer son procès".
La différence entre les riches et les pauvres en politique, c'est que les riches ont déjà volé, tandis que les pauvres doivent encore voler ... Ce n'est pas une différence gauche-droite.....
Ce qui confirme que la classement courant gauche-droite est d'un total anachronisme. Il est nettement plus actuel et intelligent de faire la différence entre les tenants d'un dogme et les tenants de la liberté.
(Ce qui ne change rien à l'état des deux compères susmentionnés...)
Dernière édition par Biloulou le 10/5/2011, 07:46, édité 1 fois
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
J'ai du mal à croire que ce soit la seule liberté que tu connaisses, bien que... en ces jours de commémoration de l'ère Mitterrand... c'est celle à laquelle on pense en premier lieu...
(C'est aussi commun à la gauche qu'à la droite tradionnelles, mais avec un sans-gêne et systématisation qui penchent nettement à gauche)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Actualité Renault : les héritiers réclament justice (Europe1 et AutoNews avec Oliovier Samin - jeudi 12 mai 2011 à 22h06)
Les petits-enfants de Louis Renault, fondateur éponyme de la marque au Losange, ont assigné lundi l'Etat français en justice afin d'obtenir l'indemnisation du préjudice causé par la nationalisation du constructeur au lendemain de la guerre. Cité par l'agence Reuters, Me Thierry Lévy, leur avocat, explique qu'il "s'agit d'un cas unique car c'est la seule nationalisation qui ait été faite sans jugement et sans indemnisation."
TEMOIGNAGE - Les petits-enfants du fondateur de la marque défendent la mémoire de leur aïeul.
Les huit petits-enfants de Louis Renault, co-fondateur de la marque au losange, sont pugnaces. 66 ans après la nationalisation de Renault, ils viennent de déposer un nouveau recours pour contester cette sanction et obtenir réparation. Hélène Renault-Dingli, petite-fils de Louis Renault, assure que son aïeul "n'a jamais collaboré".
"Les archives de l'entreprise attestent que Louis Renault n'a jamais collaboré pendant la guerre. L'usine a été mise sous contrôle allemand dès le début, alors même que mon grand-père était en mission aux Etats-Unis auprès du président Roosevelt", se défend Hélène Renault-Dingli sur Europe 1.
"Il n'a pas produit de bombes incendiaires, encore moins produit de chars. Tout ça c'est une légende !", s'emporte la petite-fille de Louis Renault. Pour Hélène Renault-Dingli, le fondateur de l'entreprise automobile a été victime du gouvernement de l'époque qui voulait céder aux communistes en "sacrifiant" un symbole du patronat : "Louis Renault est un bouc-émissaire", assure-t-elle.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Déjà en juiller dernier la cour d'appel de Limoges a donné raison aux héritiers Renault et a condamné le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane à retirer de l’exposition permanente une photographie de l’industriel, entouré d’Hitler et de Göring, et dont la légende mentionnait : «Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht».
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Ratko Mladic, inculpé de génocide, arrêté après seize ans de cavale (OuestFrance.fr avec Reuters, le 26 mai 2011)
Ratko Mladic, ancien chef militaire des Serbes de Bosnie
Portrait. Ratko Mladic : le "boucher des balkans"
L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a été arrêté après seize ans de cavale. Cest ce qu'a annoncé, ce jeudi, le président Boris Tadic lors d'une conférence de presse à Belgrade. Ratko Mladic était le dernier grand criminel de guerre présumé recherché dans les Balkans et son arrestation était une condition fixée par l'Union européenne à l'intégration future de la Serbie.
Inculpé de génocide
Le 15 mai 1992, alors que la Bosnie a voté l'indépendance par référendum, le président autoproclamé des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, le nomme commandant de l'Armée serbe de Bosnie (BSA), poste qu'il conservera jusqu'en décembre 1996.
Il organise les 43 mois de siège de Sarajevo et commande les troupes qui s'emparent, en juillet 1995, de l'enclave musulmane de Srebrenica. Quelque 8 000 hommes et adolescents sont massacrés dans les jours qui suivent. Suivra une inculpation de génocide à son encontre par le Tribunal pénal international, basé à La Haye, fin 1995. Mais depuis 2001, il est entré dans la clandestinité et échappait jusque-là aux forces internationales. Il est actuellement détenu au quartier général de la BIA, les services de renseignements serbes.
Réactions soulagées
Cette arrestation clôt un «chapitre très malheureux dans l'histoire» de la Serbie a déclaré le ministre britannique de la Défense, Liam Fox. L'Otan estime que celle-ci offre la possibilité «à la justice d'être faite».
Pour les familles des victimes du massacre de Srebenica, «après seize ans d'attente, pour nous (...) c'est un soulagement», a déclaré Hajra Catic, présidente de l'association Femmes de Srebenica.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton appelle de son côté à un transfèrement «sans délai» devant le Tribunal pénal international. «Le processus d'extradition est en cours», a déclaré le président serbe Boris Tadic.
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Il faut se souvenir que Srebrenica, là où quelques 8000 hommes furent massacrés, était déclarée par l'ONU zone de sécurité... On verra ce que le procès de Mladic va nous apprendre... pour autant qu'il ne tourne pas à la tragi-comédie, comme le "procès" de Slobodan Milošević dont ne savait plus très bien de quoi on l'accusait... et qui s'est terminé par la mort naturelle de l'inculpé avant la fin du procès, au grand soulagement du tribunal...
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
En tous les cas à Srébrénizca,on a toutes les preuves,puisque les casques bleus hollandais ont "tout filmé" . Ils ont "rien fait" (parce qu'ils ne pouvaient légalement rien faire),mauis ils ont "tout filmé" ... et ça change "tout" ... La justice saura se montrer IM PI TOY ABLE . Puisque je vous le dis !
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
En tous les cas à Srébrénizca,on a toutes les preuves,puisque les casques bleus hollandais ont "tout filmé" . Ils ont "rien fait" (parce qu'ils ne pouvaient légalement rien faire),mauis ils ont "tout filmé" ... et ça change "tout" ... La justice saura se montrer IM PI TOY ABLE . Puisque je vous le dis !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
les casques bleus hollandais ont "tout filmé" . Ils ont "rien fait" (parce qu'ils ne pouvaient légalement rien faire]),mauis ils ont "tout filmé" ... et ça change "tout" ...
C'est exact ça change tout, surtout que les prises de vues sont un commencement de preuve à charge des casques bleus bataves qui n'ont pas exécuté leur mission d'interposition. Ils auraient dû prendre position entre les sbires à Raclur Merdic et les populations qui allaient servir de récupérateurs de balles. D'un autre côté s'ils l'avaient fait ils n'auraient pas pu réaliser leur saisissant reportage et personne au TPI n'aurait cherché les coupables de la mort de types volontaires pour cette mission onusienne. Y a pas photo !.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Cesare Battisti le terroriste meurtrier de quatre Italiens est libre... au Brésil (TF1 News - Par F.L., le 09 juin 2011 à 07h15, mis à jour le 09 juin 2011 à 07:20)
La justice brésilienne ayant confirmé le refus de Lula de l'extrader vers l'Italie, l'ex-activiste d'extrême-gauche est sorti de la prison où il était incarcéré depuis quatre ans. Il devrait solliciter dès ce jeudi un visa de résident permanent au Brésil.
La décision menace de tendre une nouvelle fois les relations entre l'Italie et le Brésil, déjà assombries par le refus de l'ancien président brésilien Lula d'extrader l'ex-activiste italien d'extrême-gauche Cesare Battisti. Rome a d'ailleurs aussitôt réagi en évoquant une "énième humiliation pour les familles de ses victimes". La Cour suprême du Brésil a confirmé mercredi soir ce refus d'extrader Battisti vers l'Italie et a décidé sa libération immédiate. Dans la foulée, l'homme qui fuit depuis trente ans la justice de son pays est sorti peu après minuit de la prison près de Brasilia où il était incarcéré depuis quatre ans. Battisti, aujourd'hui âgé de 56 ans, était apparemment serein et accompagné de ses avocats. Il n'a fait aucune déclaration à sa sortie de la prison de haute sécurité de Papuna, où il était en attente de son extradition depuis son arrestation, en 2007, à Rio de Janeiro. Un de ses défenseurs, Luis Roberto Barroso, a indiqué aux journalistes que Battisti "n'avait aucune intention de quitter le Brésil". Il a précisé que son client se rendrait dès ce jeudi au ministère de la Justice pour solliciter un visa de résident permanent.
Quelques heures plus tôt, a l'issue d'un débat houleux de six heures, les juges de la Cour suprême avaient jugé par six voix contre trois que l'Italie ne pouvait contester la décision souveraine de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas extrader Battisti. "Ce qui est en jeu ici, c'est la souveraineté nationale. C'est très simple. La Cour, elle-même, a décidé que le président de la République pouvait décider", a dit le juge Luiz Fux en justifiant son vote contre l'extradition. "Il ne s'est jamais passé quelque chose comme cela, il ne s'est jamais passé quelque chose comme cela !", a hurlé dans la salle le juge Gilmar Mendes qui a fait un plaidoyer de deux heures en faveur de l'extradition de Battisti. Il a condamné avec véhémence la décision de Lula de refuser d'extrader l'Italien. Pour répondre aux cris de Mendes, le juge Joaquim Barbosa a également haussé le ton: "ça suffit! Nous avons un homme en prison. Votons pour clore cette discussion", a-t-il dit. Pour le juge Barbosa, "la décision du président Lula (...) a mis fin au processus d'extradition. Je me dois de me prononcer pour la libération immédiate" de Battisti, a-t-il dit.
La longue cavale de Battisti
Ce dernier épisode judiciaire est en tout cas censé clore définitivement l'affaire Battisti au Brésil, puisque la décision de la Cour n'est pas susceptible d'appel. Mais la plus haute instance de la justice brésilienne avait déjà, avant cela, décidé de laisser le dernier mot au politique. En 2009, la Cour avait accepté d'extrader Battisti mais, dans un jugement controversé, avait laissé le président Lula décider en dernier ressort. Le refus de Lula d'extrader Battisti avait alors provoqué une crise diplomatique entre Brasilia et Rome pour qui la décision de l'ancien président "portait atteinte à la souveraineté de l'Italie". Lula ayant fermé la porte à la demande italienne, la décision rendue mercredi par la Cour était donc logique : elle n'a fait que confirmer sa décision de 2009.
Arrêté dans son pays en 1979 quand il militait dans le groupuscule des "Prolétaires armés pour le communisme" (PAC), Cesare Battisti avait été condamné à douze ans de prison. Il s'était évadé en 1981 et avait alors commencé une longue cavale au Mexique, en France où il était devenu auteur de romans policiers et finalement au Brésil. Condamné en 1993 par la justice italienne, par contumace, à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970 (crimes dont il se dit innocent), Battisti était depuis réclamé par l'Italie.
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Ce ne serait donc pas une décision de justice qui a mis cet assassin en liberté, mais une décision personnelle de l'ancien président Lula qui l'a emporté sur la justice. Après que la France lui ait ouvert la porte de sortie vers le Brésil. L'Italie annonce qu'elle va saisir la Cour Internationale de Justice de la Haye.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Après 65 ans d'enquête, l'assassinat de Felix Guljé, un habitant de Leiden, une commune située à une cinquantaine de kilomètres d'Amsterdam, a enfin été élucidé. L'auteur des faits a finalement avoué. Elle s'appelle Atie et est âgée de 96 ans. Rue89 raconte cet épisode de l'immédiat après-guerre, une période où il était difficile d'identifier les collabos des résistants.
Atie, à 31 ans, est membre du comité néerlandais de recherche de collaborateurs lorsque les faits se produisent, en 1946. Au soir de ce 1er mars, il fait froid et il neige. Elle sonne à la porte de la victime, ingénieur de profession. Sa femme ouvre. "J'ai une lettre à donner à votre époux", dit-elle à Mme Guljé.
Felix se présente alors devant Atie, qui tire sans crier gare, une balle dans la poitrine de sa victime. L'homme meurt dans l'ambulance. Elle ne s'attarde pas et prend la fuite à pied.
Persuadée que Guljé était un collabo Atie a commis ce crime car elle était convaincue que Felix Guljé avait collaboré avec les nazis. Pour elle, l'ingénieur avait participé à la réparation d'un pont détruit par ses compagnons de résistance.
Seulement voilà, Felix Guljé n'était pas un collabo. Au contraire, il avait organisé des réunions d'une organisation catholique interdite par les Allemands et avait même caché des Juifs chez lui.
Après son crime, Atie s'est volatilisée. Elle a vécu en Indonésie et en Espagne puis est retournée dans son pays natal dans les années 60. A la fin des années 90, l'enquête piétinant toujours autant, un élu a même été jusqu'à interpeller le ministre de la Justice de l'époque pour demander des résultats. La clé du mystère n'a finalement surgi qu'en janvier 2011, lorsque le bourgmestre de Leiden a reçu un courrier d'Atie.
Dans sa missive, la nonagénaire explique son crime et avoue regretter son geste, perpétré dit-elle "au vu des informations que nous avions à ce moment, et au vu de celles-ci, nous avions le sentiment qu'il était naturel de faire cela." Atie ne risque rien de la justice puisque les faits sont aujourd'hui prescrits. (mdv)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Quel geste héroïque que d'assassiner de sang froid et par surprise un homme, collabo ou pas...
Voui, mais quand même pour une faible femme il fallait du courage surtout qu'elle a agi la mort dans l'âme.
Et puis objectivement, depuis 1946 à nos jours, l'assassiné serait certainement mort de façon naturelle ou accidentelle. Ça ne change rien à la fin du film qui est passée comme une lettre à la poste ; la séquence a été plus courte, c'est tout. Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier, c'est connu.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Loïc Sécher a officiellement été victime d'une erreur judiciaire (Le Nouvel Observateur avec AFP, publié le 24-06-11 à 12:43)
Loïc Sécher, condamné pour le viol d'une adolescente qui s'est rétractée depuis, quitte le 13 avril 2010, le Centre de Détention de Nantes. (AFP)
Cet ancien ouvrier agricole avait été condamné à 16 ans de prison pour viol avant d'être disculpé par sa présumée victime huit ans plus tard.
Loïc Sécher, 50 ans, a été acquitté, vendredi 24 juin à Paris, à l'issue de son procès en révision, voyant définitivement annuler sa condamnation à 16 ans de réclusion pour le viol d'une adolescente qui l'avait accusé à tort, avant de se rétracter.
"La cour et le jury ont acquis la certitude qu'aucune charge ne pouvait être retenue contre vous, ce n'est pas un acquittement au bénéfice du doute", a déclaré la présidente Nadia Ajjan. "Nous vous souhaitons une reconstruction dans les mois et années qui viennent."
La salle a applaudi à l'annonce de la décision, rendue après deux heures de délibéré.
Un "fiasco dû à la dictature de l'émotion"
Juste avant que la cour d'assises d'appel de Paris ne se retire pour délibérer, Loïc Sécher avait "renouvelé (son) cri d'innocence" et eu une pensée pour son père, décédé en début d'année.
La veille, au nom du "bien de la justice", l'avocat général, François-Louis Coste, avait requis l'acquittement, après avoir dit durant les débats son "admiration" pour cet homme qui, fracassé par onze ans d'humiliations dont plus de sept en prison, reste dénué de haine à l'égard de celle qui l'avait accablé.
L'affaire Sécher, encore un "fiasco dû à la dictature de l'émotion", avait plaidé jeudi soir son conseil, Me Eric Dupond-Moretti, qui avait aussi défendu un des acquittés de l'affaire d'Outreau.
Fin 2000, Emilie, 14 ans, résidant comme Loïc Sécher à La Chapelle-Saint-Sauveur, village de 700 habitants en Loire-Atlantique, l'avait accusé de viols et d'agressions sexuelles.
Elle avait brusquement changé au début de cette année-là, allait mal, était devenue anorexique, fuguait... L'adolescente s'était confiée à certains de ses professeurs qui, suspectant des abus sexuels, avaient recueilli des confidences, prises à la lettre. Les parents ont été alertés, puis les gendarmes.
Avaient suivi une enquête bâclée, des expertises psychiatriques aujourd'hui jugées par trop péremptoires, des témoignages discutables, une instruction défaillante...
Gendarmes, professeurs, experts, sont venus témoigner au procès. Certains ont admis des erreurs, d'autres pas. Les expertises psychiatriques ont été particulièrement critiquées.
"N'importe quoi, à n'importe qui"
Dans cette affaire "parole contre parole", Emilie avait été jugée "crédible" et exempte de propension à fabuler, alors que Loïc Sécher était décrit comme manipulateur et potentiellement dangereux.
En 2000, l'ancien ouvrier agricole était dépressif, n'arrivait pas à assumer son homosexualité, buvait plus que de raison. Coupable idéal, en somme, dénoncé peut-être à la place de camarades de collèges, qu'elle accusera plus tard de lui avoir fait subir des "humiliations".
Il s'avèrera aussi par la suite qu'Emilie pouvait dire "n'importe quoi, à n'importe qui, à tout moment", a dit Me Dupond-Moretti. "Elle était tellement touchante, cette gosse, qu'on n'a pas vu qu'il y avait dix vérités dans sa bouche d'enfant malade..."
16 ans de prison
Loïc Sécher, criant son innocence, avait donc été condamné à 16 ans de prison en 2003, peine confirmée en appel en 2004, puis en cassation.
L'affaire semblait close. Mais, en 2008, Emilie avouait avoir menti et se rétractait officiellement dans une lettre au procureur, écrite avec le soutien de son psychiatre et l'aide de son avocate, Me Cécile de Oliveira.
La jeune femme avait alors trouvé la force de revenir sur ses accusations, assumant désormais le risque de décevoir ses parents, qui lui avaient fait confiance et l'avaient soutenue.
En 2010, la Cour de révision ordonnait la libération de Loïc Sécher et un nouveau procès.
La défense avait déploré d'avoir à en repasser par là. Mais toutes les parties ont finalement jugé ce procès salutaire. L'avocate d'Emilie a parlé d'un "instant de grâce" lorsque la jeune femme et Loïc Sécher se sont parlé et mutuellement souhaité de se reconstruire.
Depuis 1945, Loïc Sécher est le 7e condamné aux assises à avoir obtenu une révision de son procès.
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Je retiens essentiellemnt deux choses :
"La dictature de l'émotion" - nous en sommes régulièrement victimes et ô combien souvent, complices.
Il faut toujours se méfier de ce que disent les femmes, surtout en pleurs...
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Le temps de la justice (LaCroix, 26/6/11 - 20 H 12 - par Jean-Christophe Ploquin)
Nier, en bloc. Avec ce procès, la justice veut panser les plaies de l’Histoire. Les quatre anciens plus hauts dirigeants khmers rouges encore en vie comparaissent, à partir de ce lundi, devant les Chambres Extraordinaires Au Sein des Tribunaux Cambodgiens, pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Parmi eux, Khieu Samphan, aujourd’hui âgé de 79 ans, qui nie toute implication dans les tortures, les massacres et la famine, qui ont emporté près du quart de la population du Cambodge. Ce procès qui pourrait durer des années, «est une étape majeure pour la justice et la mémoire au Cambodge» indique lundi, le Ministère des affaires étrangères. (Mark Peters/AFP)
Aujourd’hui commence au Cambodge l’un des procès les plus importants de l’histoire de ce pays. Trente-deux ans après la fin du régime khmer rouge, quatre de ses principaux dirigeants vont comparaître devant un tribunal mixte comprenant des magistrats cambodgiens et internationaux. Ils sont poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité : d’avril 1975 à janvier 1979, sous la houlette de Pol Pot, un pouvoir fanatique, d’idéologie communiste, a en effet exterminé deux millions de Cambodgiens – soit un quart de la population –, morts d’épuisement, de famine, de maladie, de travaux forcés ou exécutés.
Le procès devrait permettre de mieux comprendre ces agissements terribles, et d’abord de sortir de l’oubli cette époque déjà lointaine. Car au Cambodge, les jeunes générations semblent indifférentes à ces enjeux de mémoire. Le pouvoir politique, contrôlé depuis plus de vingt-cinq ans par le premier ministre Hun Sen – qui fut khmer rouge à ses débuts, avant de se révolter contre la dictature –, a de son côté borné le champ d’investigation du tribunal. Les survivants eux-mêmes ont souvent des priorités plus urgentes que celle de se faire entendre. L’obstination de la communauté internationale et des militants locaux des droits de l’homme pour que justice soit rendue aura donc été précieuse. Grâce au tribunal, près de quatre mille personnes ont pu se porter partie civile.
Les débats, qui vont durer plusieurs mois, aideront peut-être le Cambodge à panser ses plaies. L’Histoire montre que la mémoire des grands massacres tend à être tue par les survivants et sous-estimée par leurs enfants. C’est parfois après une parenthèse de vingt ou trente ans, lorsque apparaît une troisième génération et que ceux qui ont survécu ressentent le désir de transmettre ce qu’ils ont enduré, que la volonté d’établir les faits et d’obtenir repentance surgit. Au-delà des attentes individuelles, une société profondément meurtrie ne peut pas repartir sereinement de l’avant sans avoir fait la lumière sur son passé. La recherche de la justice et de la vérité, sans précipitation, précède souvent la réconciliation.
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Le dernier des grands procès des crimes du marxisme-léninisme ?
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Le dernier des grands procès des crimes du marxisme-léninisme ?
Espérons que non dans l'attente du Grand soir de la dignité humaine qui s'ouvrira enfin à l'aube de la tenue d'un Nuremberg du soviétisme, du maoïsme et autres communismes...
Je me désindignerai alors !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Carlos, un terroriste à la barre (Le Sud-Ouest, lundi 7 novembre à 07h50 - par Dominique de Laage)
Avec la prise d'otage de l'Opep, en 1975, Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos, entre véritablement dans la légende du terrorisme. archives afp
Le Vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos, comparaît à partir d'aujourd'hui pour quatre attentats dont celui du Capitole, qui avait fait cinq morts en mars 1982 en Haute-Vienne.
Le procès de Carlos, 62 ans, pour quatre attentats commis en France en 1982 et 1983, est celui d'une légende du terrorisme. Dix-sept ans après avoir été capturé dans sa retraite de Khartoum en 1994, au Soudan, par le désormais célébrissime général Rondot, et quarante ans après ses débuts à Londres pour le compte du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) en 1971, Ilich Ramírez Sánchez répond pour la première fois d'actes terroristes devant une cour d'assises.
Certes, il a déjà été condamné en 1997 pour les meurtres de deux policiers et d'un « ami » à lui. Mais cette fusillade de 1975 à Paris relevait plus de la « bavure » que d'une action armée digne d'Ilich Ramírez Sánchez. L'apprenti terroriste avait paniqué…
« La prise d'otages de Vienne »
Il faut d'ailleurs attendre la fin de cette année 1975 pour que le jeune Carlos, né d'un père avocat marxiste vénézuélien, entre véritablement dans la légende. Il dirige le commando qui enlève en décembre 1975, pour le compte du FPLP, des otages à la Conférence des ministres du pétrole de l'Opep à Vienne. Dès lors, Carlos s'impose pour vingt ans comme le marqueur d'une époque, aujourd'hui révolue, à la tête de sa petite entreprise terroriste autonome. Entre fin des Trente Glorieuses et chute du mur de Berlin, entre bande à Baader et Mouammar Kadhafi, entre Stasi est-allemande et services syriens, le « Chacal » va se jouer de tout et surtout de la mort jusqu'à sa capture dans sa retraite de Khartoum.
Dès la prise d'otage de l'Opep, l'homme de main de la terre entière marque son indépendance. Retranché avec ses otages en Algérie, où le négociateur est un certain Abdelaziz Bouteflika, Carlos irrite le FPLP en acceptant une rançon de 20 millions de dollars des États du Golfe pour laisser les otages en vie…
Outre une légende du terrorisme, Carlos est aussi l'ex-chef d'une organisation de « psychopathes », ainsi que le qualifie un ex-directeur des services secrets allemands, Gunther Jaeckel. Des « psychopathes » qui bénéficient de faux passeports de régimes complices, qui font le lien avec tous les groupes terroristes de la planète - dont l'ETA basque - et qui se replient en toute impunité à l'abri du rideau de fer, notamment en Hongrie. Où ils sont scrupuleusement espionnés, écoutés, visités, surveillés comme le lait sur le feu.
L'essentiel de l'accusation contre Carlos et ses complices repose d'ailleurs sur des documents issus de cette surveillance étroite de la part des services secrets de l'ex-bloc de l'Est. Autant d'éléments à charge que Carlos, dans le déni, a qualifiés durant l'instruction de « processus de blanchiment barbouzo administratif ».
« La guerre à la France »
Les faits et les documents sont pourtant là. Après l'arrestation en février 1982 à Paris de sa fiancée Magdalena Kopp et de Bruno Bréguet, qui projetaient sous son autorité un attentat contre l'ambassade du Koweït, Carlos le « psychopathe » a déclaré « la guerre à la France » de Mitterrand. Et a écrit une lettre de menaces à Gaston Defferre, lui fixant un ultimatum de trente jours pour libérer ses amis.
Avec l'aide de Johannes Weinrich, également ex-petit ami de Magdalena Kopp, Carlos fait exploser une bombe dans le train Paris -Toulouse, Le Capitole, à Ambazac dans la Haute-Vienne, le 29 mars 1982. Cinq innocents, dont Marie-Claire Bardon, née à Marmande, perdent la vie dans cet attentat où le bras droit de Carlos, Si Ali Issawi, prend une part active.
Avec l'aide de Christa Frohlich, Carlos fait exploser une voiture piégée rue Marboeuf à Paris le 22 avril 1982 : un mort, une jeune femme qui allait se marier, et de nombreux blessés. Les 31 décembre 1983 enfin, deux bombes explosent dans le TGV Marseille-Paris et dans la salle des consignes de la gare Saint-Charles à Marseille : quatre morts sur le coup et d'innombrables blessés. Et l'implication de Si Ali Issawi.
Carlos, qui a planifié sans participer aux attentats, comparaît seul. Ses complices comparaissent par défaut, Johannes Weinrich étant détenu en Allemagne, Christa Frohlich ayant profité d'une libération conditionnelle pour prendre la fuite, et Si Ali Issawi, peut-être un agent double syrien, ayant été entendu en Jordanie en 2001 pour se volatiliser ensuite.
Carlos, ce serial killer tristement célèbre dans les années 70 qui mangeait à tous les râteliers et qui fut nommé "citoyen palestinien (sic) d'honneur (resic)", de nouveau devant ses juges. Il revendique le meurtre de 1500 à 2000 personnes.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Hugo Chavez soutient Carlos (Le Figaro avec AFP, publié le 08/11/2011 à 06:59)
Hugo Chavez (ici le 26 octobre dernier), le président du Vénézuela, a apporté son soutien à son compatriote Carlos, jugé en France depuis lundi MaxPPP/DPA
Le président vénézuélien Hugo Chavez a affirmé que Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, jugé en France pour quatre attentats commis dans les années 1980, a été en son temps le "digne héritier des plus grandes luttes" pour les peuples.
Hugo Chavez a également demandé à son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro de s'enquérir de la situation dans laquelle se trouve actuellement Carlos pour que le gouvernement "assume sa responsabilité" et veille au respect de tous ses droits. "Nous ne pouvons permettre qu'un Vénézuélien soit maltraité alors qu'il est accusé à l'étranger", a ajoutéHugo Chavez, après une rencontre avec le ministre brésilien des Affaires étrangères Antonio Patriota.
Ilich Ramirez Sanchez conteste les quatre attentats qui lui sont imputés par la justice française. Interpellé au Soudan en 1994, il a déjà été condamné en 1997 à la prison à vie pour le meurtre en 1975 à Paris de trois hommes, dont deux policiers. Le défenseur de la cause palestinienne est accusé d'avoir orchestré quatre attentats afin d'obtenir la libération de sa compagne allemande Magdalena Kopp et du Suisse Bruno Bréguet, deux membres de son groupe arrêtés à Paris en février 1982 avec armes et explosifs.
"Je ne vais pas me prononcer sur les faits évoqués, nous connaissons Ilich depuis de nombreuses années, surtout ceux de ma génération", a poursuivi Hugo Chavez, estimant toutefois que les conditions de son arrestation au Soudan relevaient de la "séquestration" car selon lui les Français "n'ont pas demandé son extradition comme ils auraient dû le faire" à l'époque.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Ce n'est pas un "défenseur de la cause palestinienne", c'est un mercenaire au service de quelqu'un qui le paye pour une saloperie sordide qui finallement est habillée des oripaux de la cause palestinienne .
Une fois de plus on voit à merveille l'affaire : la cause palestinienne,tout le monde s'en fout, mais elle sert de prétexte à tout le monde pour n'importe quoi .
Pour faire disparaitre le terrorisme,une des voies possible est de faire disparaitre le prétexte. Je ne dis pas la cause,je dis le prétexte . L'occupation de la Cisjordanie n'est pas la cause,c'est le prétexte .
Sans le Tombeau du Christ , pas de Croisade ! Qu'importe où và la Croisade !
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Mais quelle cause ou prétexte peut justifier le terrorisme?
En Afghanistan depuis 2002 il y a eut plus de 300 000 morts afghans, dont environs 30 000 (majoritairement des hommes) par la coalition.
Environ 270 000 (majoritairement des femmes et des enfants ) aux mains des talibans.
C'est qui les terroristes?
Habituellement, si tu veux faire reculer ou réfléchir l'occident, tu utilises la non-violence, a l'inverse t'attise nos armées.
Les talibans et les hommes palestiniens (je parle de ces derniers puisque tu les ramènes partout) ne désir pas la paix, la civilité, ils aiment l'état de guerre qui fait du bien a leur paresse légendaire. Ils sont comme des ado en perpétuel révolte contre tout ce qui bouge.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
C’est pas parce que je soutiens les palestiniens que j’admet ce qu’ils font . Non ,ca pas du tout …
Ils se battent comme des cons, comme des sauvages, sans honneur, sans parole, sans aucun plan directeur, sans stratégie et sans tactique .
Je dis et je maintiens fermement l’idée que sans l’occupation de la Cisjordanie ils ne pourraient pas faire monter la sauce . Il y aurait tous les ingrédients, mais pas la sauce .
Le conflit palestinien est une bénédiction pour les pays arabes ; il canalise toutes les rancœurs et toutes les frustrations . C’est Israël qui a des enmerdes (nous au passage) et eux ont la paix .
Moi j’en ai marre de 2 choses :
la première c’est que des bandits occupants qui vivent en marge de toute loi et règlementation internationale (résolution 242,armes nucléaires, etc …)viennent ensuite se présenter en victime .
la deuxième ,ça commence à nous coûter « bonbon » .
A votre avis ,pourquoi y aurait-il un raid sur l’Iran ? L’Iran nous menace ? Pourquoi on y va alors ?
Et quand on sera revenu du raid (enfin pour ceux qui vont en revenir…),qui va régler la note ? Parce que tu peux très bien mettre le feu à toutes la région …. Tu vas encore accepter longtemps de payer les conneries et les saloperies des autres ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
(...) la première c’est que des bandits occupants qui vivent en marge de toute loi et règlementation internationale (résolution 242,armes nucléaires, etc …)viennent ensuite se présenter en victime . (...)
Mais tu fais une fixette, ma parole ! La résolution 242, dans sa version originale, ne parle pas nommément de la Judée-Samarie (en gros, la Cisjordanie), et comporte des contreparties que les autres pays visés refusent d'appliquer et même d'envisager d'appliquer. Sauf l'Égypte d'Anouar el-Sadate.
Que veux-tu dire par (armes nucléaires) "(...) des bandits occupants qui vivent en marge de toute loi et règlementation internationale, (...) armes nucléaires, etc" ?
Dernière édition par Biloulou le 9/11/2011, 10:20, édité 1 fois