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"Assises de Tours: ouverture du procès des bébés congelés -- Affaire Courjault -"
Véronique Courjault, une mère de famille de 41 ans, qui a avoué trois infanticides, deux commis à Séoul et un en France, comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire, à Tours.
Jugée pour "assassinats", elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait durer jusqu'au 17 juin.
Incarcérée depuis le 12 octobre 2006, à Orléans, Véronique Courjault sera seule dans le box des prévenus. Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant".
La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français, mais aussi les Coréens.
Le couple nie d'abord "être les parents" mais est confondu par les tests ADN.
La femme reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.
"Les grossesses qui se passent mal existent", plaide le mari qui aime toujours sa femme. Il s'occupe de leurs deux garçons, âgés de 14 et 12 ans, dans leur maison en Touraine. "Je ne les sentais pas bouger dans mon ventre... Pour moi ça n'a jamais été des enfants", confiera-t-elle aux psychiatres qui avouent se trouver "face à un cas assez exceptionnel".
Le déni de grossesse occupera vraisemblablement une grande partie des débats. "Mais pas tous les débats. Le cas de Mme Courjault ne se résume pas à cette notion", estime aujourd'hui Me Hélène Delhommais, un des conseils de Mme Courjault. Selon l'avocate, sa cliente "a hâte d'être jugée. Elle a beaucoup travaillé avec le psychiatre de la maison d'arrêt pour préparer son procès".
847 - (...à Je l'ai bien en visuel le Chrichri car il est souvent passé chez Calvi sur la 5 dans C dans l'air.
C'est normal, en tant qu'expert aéronautique.
(Si ce n'était pas déjà sous-entendu...)
Oui, conscient que mes déconnades seront scrutées par un lectorat évoluant dans les hautes sphères des deuxième et troisième degrés voir plus si affinités, en toute humilité je m'abstiens d'apporter maladroitement des précisions qui couperaient l'herbe sous le pied des sous-entendus. Il faut aussi être finaud sachant que nous sommes lus ici par des mesdames Pichon et consœurs très affûtées...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Procès Neyret : une légende de la PJ au tribunal (Le Parisien.fr - par Stéphane Sellami | 02 Mai 2016, 00h00 | MAJ : 02 Mai 2016, 07h48)
Lyon (Rhône), le 16 décembre 2014. Michel Neyret, ex-numéro 2 de la PJ de Lyon, est accusé d’avoir notamment divulgué des informations à des voyous en échange de cadeaux. AFP PHOTO / JEFF PACHOUD
Michel Neyret, star déchue de la police judiciaire, est jugé à partir d'aujourd'hui devant la 11e chambre correctionnelle de Paris. L'ex-commissaire est notamment poursuivi pour corruption. Il encourt dix ans de prison.
C'est le procès d'une « légende » de la police judiciaire (PJ) qui s'ouvre cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris. L'ex-commissaire divisionnaire Michel Neyret, 60 ans, auréolé de la Légion d'honneur en 2004 et aux états de service « exceptionnels », devra répondre notamment des faits de « corruption », « violation du secret professionnel », « recel de vol », « trafic d'influence » et « détention, transport, offre et cession de stupéfiants ».
A ses côtés sur le banc des prévenus viendront s'asseoir son épouse, Nicole, 67 ans, trois de ses anciens subordonnés, ainsi que deux escrocs présumés et un avocat lyonnais, M e David Metaxas.
Un neuvième prévenu, Stéphane Alzraa, 35 ans, sera jugé alors qu'il est en fuite.
L'affaire avait commencé à la fin de l'année 2010 avec la saisie de 110 kg de cocaïne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). A l'époque, l'un des principaux suspects impliqués dans ce vaste réseau de trafiquants, Yannick Dacheville, parvient à échapper au coup de filet de la PJ parisienne. Mais son nom réapparaît, très vite, au fil d'écoutes téléphoniques. Un homme réputé proche du milieu lyonnais, Gilles Bénichou, cherche à savoir ce que le justice connaît de Yannick Dacheville. Il finit par obtenir ces informations. Les enquêteurs découvrent alors que c'est Michel Neyret est à l'origine des fuites.
Des liens troubles avec ses indicateurs mis en lumière par l'instruction
Le 29 septembre 2011, alors qu'il occupe le poste de directeur adjoint de la police judiciaire de Lyon (Rhône), il est interpellé à son domicile. Mis en examen, l'ex-superflic est placé pendant huit mois en détention provisoire. Remis en liberté, Michel Neyret est révoqué de la police nationale et mis à la retraite.
L'instruction a permis de mettre en lumière les liens « troubles » qu'il entretenait avec ses « indicateurs ». Des « tontons » auxquels il rendait des « menus services » et qu'il renseignait en consultant des documents confidentiels sur l'état des recherches dont ils faisaient l'objet par d'autres services de police. En échange de ses « précieux » renseignements, Michel Neyret a été convié, avec sa femme, à venir séjourner, tous frais payés, dans des hôtels haut de gamme en Corse, à Cannes (Alpes-Maritimes) et au Maroc. Le même flic a été aussi invité à la table du prestigieux Hôtel de Paris à Monaco. Il s'est également vu remettre des « chèques cadeaux », prêter des bolides de luxe, à l'image d'une Ferrari 458 Italia, ou bien encore offrir des montres Cartier et Chopart, dont une se révélera être volée...
L'enquête a également mis en exergue les « méthodes » de ce policier à l'ancienne — loué par ses supérieurs et littéralement vénéré par ses subordonnés —, n'hésitant pas à faire des « prélèvements » sur des saisies de cannabis, afin de les remettre à ses informateurs en guise de rétribution pour leurs bons « tuyaux ». Des « pratiques » qu'il a reconnues, tout en arguant ne pas en être « l'initiateur » et avoir ainsi voulu « fidéliser » ses tontons.
Aujourd'hui, Michel Neyret — qui s'était forgé sa réputation de « policier hors pair » au cours de ses vingt ans passés dans les rangs puis à la tête de la brigade antigang de la PJ lyonnaise — dit « avoir peur de retourner en prison ». « Quelle que soit l'issue de ce procès, j'ai surtout envie que ça se termine pour récupérer ma liberté de circuler et de vivre », revendique-t-il. « Il redoute ce procès mais veut en finir, renchérit l'un de ses avocats, Me Yves Sauvayre. Cela doit lui permettre de passer à autre chose. Il faut en finir pour tout le monde ! » Les débats sont prévus jusqu'au 24 mai. VIDEO. Octobre 2011 : Michel Neyret mis en examen
VIDEO. Octobre 2011 : le cinéaste Olivier Marchal défend son «pote» Michel Neyret
Sur le même sujet •LE PARISIEN MAGAZINE Michel Neyret, la dérive d’un super flic •Michel Neyret, l'ex-patron de la PJ de Lyon, renvoyé en correctionnelle •Après l'affaire Neyret, Guéant rend visite aux policiers lyonnais •PJ de Lyon : le cinéaste Olivier Marchal défend Neyret
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
bon, je ne dis pas que c'est bien, je dis que c'était comme ça que travaill...ait la police et que sa hiérarchie, que le portait aux nues, devrait se trouver à ses côtés................enfin, moi j'dis ça .............
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Jacqueline Sauvage maintenue en détention : pourquoi la justice a rejeté la demande de libération conditionnelle de l'accusée ? (RTL - par Ludovic Galtier , Cindy Hubert , Avec AFP publié le 12/08/2016 à 20:48 mis à jour le 13/08/2016 à 01:23)
Jacqueline Sauvage maintenue en détention pourquoi la justice a rejeté la demande de libération conditionnelle de l'accusée Crédit Média : Cindy Hubert
ÉCLAIRAGE - Le tribunal d'application des peines de Melun a rejeté la demande de liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent.
Après l'examen de sa demande de libération conditionnelle, le tribunal d'application des peines de Melun a tranché. Jacqueline Sauvage est maintenue en détention. En décembre 2015, cette femme de 68 ans avait été condamnée en appel à dix ans de prison pour avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos, après 47 ans d'une vie conjugale marquée par les coups et les viols de deux de ses filles. Le fils de Jacqueline Sauvage, quant à lui, s'était suicidé la veille du drame.
Au tribunal, ses trois filles avaient témoigné violemment à charge contre leur père, entrepreneur d'une société de transport, tué à l'âge de 65 ans. L'avocat général avait demandé la confirmation de la condamnation, jugeant que "la légitime défense n'est absolument pas soutenable". Il a visiblement été entendu. Quels sont les arguments qui ont poussé la justice à maintenir Jacqueline Sauvage en détention ?
Jacqueline Sauvage ne "s'interrogerait pas assez sur son acte"
Pour les juges, les conditions ne sont tout simplement pas réunies pour accorder la libération conditionnelle à Jacqueline Sauvage. La détenue n'aurait pas fait tout le chemin nécessaire, le chemin psychologique, pour sortir de prison. Autrement dit, la détenue ne semble pas comprendre le sens de sa peine, ni sa responsabilité dans son passage à l'acte. La décision fait 15 pages, RTL a pu en consulter ses motivations : les mots sont choisis, les formules parfois assassines. "La notion d'interdit n'apparaît pas encore vraiment intégrée par Jacqueline Sauvage", écrivent les juges.
D'autant que la détenue a choisi de retourner vivre à quelques kilomètres des lieux du crime quand elle sera libre. Chez l'une de ses filles dans le Loiret. Là-bas, beaucoup d'habitants la soutiennent. Avec la médiation de cette affaire, pour les juges, "tout cela risque de la conforter encore dans son positionnement largement victimaire ". Pique à peine cachée adressée à l'entourage de Jacqueline Sauvage, à son comité de soutien mais aussi à ses deux avocates, qui ont tout fait pour en faire une icone de la cause des femmes battues.
Une décision prévisible ?
En février, lors du transfert de Jacqueline Sauvage à la prison de Réau, une décision similaire avait donné peu de raisons de croire à sa libération. En effet, les résultats de l'expertise psychologique et médicale visant à "évaluer sa dangerosité" n'ont pas satisfait la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, qui a émis un "avis défavorable" à sa libération.
Six mois après la grâce partielle accordée par François Hollande
"Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille", a déclaré la présidence dans un communiqué, précisant que la remise de peine "de 2 ans et 4 mois" portait aussi sur "l'ensemble de la période de sûreté qu'il lui reste à accomplir". L'implication de François Hollande dans le volet judiciaire de l'affaire n'aurait pas été du goût des magistrats. Les avocates de Jacqueline Sauvage dénoncent une "décision politique", symbole d'un "bras de fer entre les magistrats et François Hollande".
Jacqueline Sauvage victime des délires politico-médiatiques ?
Selon le magistrat, Philippe Bilger, la décision du Tribunal de l'application des peines de Melun est fondé sur "une perception psychologique, qui probablement est constituée de la rançon de ce délire politico-médiatique. Je constate que les politiques n'ont rigoureusement rien compris puisqu'ils continuent à dénoncer de manière scandaleuse cette décision".
Le magistrat, qui a posté un billet sur Justice au singulier, son propre blog, ne cache pas son amertume envers la classe politique. "Dans ces soutiens dont je parle, qui ont accablé Jacqueline Sauvage, je mets bien sûr également le Président de la République, dont la complaisance et l'immixtion ont été totalement choquantes dans cette affaire. Il aurait surtout dû ne pas s'en mêler. Le Président de la République n'est pas chargé en permanence de répondre à toutes les sollicitations du cœur qu'elles soient valables ou non."
Plaider l'acquittement, une mauvaise stratégie, selon Philippe Bilger
À en croire le magistrat, la stratégie de défense de Jacqueline Sauvage est aussi en cause dans cette affaire. "L'acquittement était impossible à obtenir. C'est probablement la raison essentielle du fait que Jacqueline Sauvage a été condamnée à 10 ans. C'est une absurdité d'avoir plaidé l'acquittement alors qu'il était rigoureusement impossible. Ça a été la première erreur grave. Les avocates ont fait une expérience sur le dos de Jacqueline Sauvage."
Notre excellent camarade Hubert-Mike, survivant des temps historiques de LP, a évoqué ce matin cette pénible affaire. Je ne veux pas renouer un débat mémorable que j'ai eu avec lui sur.... InfoBis, je crois, sur l'affaire d'Outreau - juge Fabrice Burgaud, débat qui s'est poursuivi par téléphone... Enfin, j'ai trouvé le billet de l'ancien magistrat Philippe Bilger, toujours mesuré, parfois surprenant, mais toujours sensé, suffisamment intéressant pour être reproduit ici.
Cette affaire me semble extrèmement simple. On a un couple. Ils ont eu un problème et ils ont réglé le problème tout seul. On la libère, on la dédommage, et affaire classée
L'une des traces ADN isolée sur des pièces à conviction du meurtre de Ghislaine Marchal en 1991 correspondrait à celle d'un individu figurant sur le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), a appris franceinfo jeudi 20 octobre, confirmant une information de 20 Minutes. Ces traces ne "matchent"ni avec celles du jardinier marocain Omar Raddad, ni avec celles de personnes jusque là suspectées dans l'affaire.
Le Fnaeg regroupe depuis 1998 les empreintes génétiques de personnes condamnées ou mises en cause dans des affaires de justice.
Cette correspondance doit encore être certifiée par l'Institut génétique Nantes Atlantique. Les résultats sont attendus dans les prochains jours. Contactée par franceinfo, l'avocate d'Omar Raddad dit attendre les résultats définitifs pour saisir la Cour de révision.
Retour sur l'affaire Omar Raddad Ghislaine Marchal, 65 ans, a été tuée à coups de couteau le 23 juin 1991. Son corps a été retrouvé dans la chaufferie de sa villa de Mougins (Alpes-Maritimes). "Omar m'a tuer", pouvait-on lire en lettres de sang sur une porte de la scène du crime.
Son jardinier, Omar Raddad avait été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 1998 à la suite d'une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac. Il n'y avait pas, à l'époque, de possibilité de faire appel.
D'autres traces ADN ne correspondant pas à celles d'Omar Raddad avaient déjà été retrouvées sur le lieu du crime, mais la justice lui avait refusé en 2002 un nouveau procès.
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Si quelqu'un croit encore à la culpabilité de Omar Raddad, il pourrait devoir bientôt réviser ses certitudes. La Justice aussi ? Ah. ça....