Les bulles,c'est notre destin ....

Les bulles c'est notre destin .
Les bulles c'est pour nous le prix de la désindustrialisation .
Les bulles,c'est la seule façon de faire croire que l'argent rentre !!!!
http://auvoleur.e-monsite.com

La banque dans une société industrialisée .

Dans une société industrialisée telle que nous l'avons connue,et telle qu'elle n'existe plus, la banque est le point central de tout :
c'est elle qui alimente les rouages économiques avec des billets honnêtement gagnés par la vente des produits industriels .
Avec cet argent,qui représente une réelle valeur ajoutée par le travail,on aliment tous les rouages : l'Etat,les entreprises,le commerce,les particuliers .
Tout le monde peut s'endetter,parce que du vrai argent rentre.

La banque dans une société désindustrialisée .

Dans une société désindustrialisée telle que nous la connaissons maintenant,c'est tout à fait différent .
En caricaturant à l’extrême,il n'y a plus d'industrie et donc l'argent ne rentre plus .
Mais la société a toujours besoin de liquidités pour fonctionner .
Alors de l'argent si on en "fabrique plus",il faut en "créer" comme on crée une illusion .
Ce sera réellement de l'argent "papier" au sens propre du terme,de l'argent qui ne représente rien,aucune valeur ajoutée .
Ce sera uniquement l'argent de la spéculation .

Dans un premier temps ça a été les OPA qui ont fait gonfler la bourse,jusqu'à la situation actuelle où quelques rares supersociétés dirigent des pans entiers de l'économie,créent des situations de monpoles et de blocage .
Il n'est plus possible d'envisager de nouvelles OPA,alors on passe aux bulles .
Il y a eu la bulle de la bêtise et de l’ignorance avec internet,il y a eu la bulle des pauvres avec les subprimes,il y a eu ensuite (et ce n'est pas fini) la bulle des dettes souveraines.
Demain ce sera la bulle de la bouffe .

Quelles sont les conclusions ?

La conclusion que JE tire de tout çà (c'est mon avis et ça n'engage que moi) est que notre société désindustrialisée ne peut survivre qu'en passant de bulles en bulles ; le "faux argent" remplace le "vrai" .

Chaque bulle permet de "tenir" quelques temps tout en mettant chaque fois de nouvelles personnes par millions dans la précarité ,une précarité de plus en plus profonde .

Ce qui est visible,c'est la bulle qui éclate,mais pas la société sousjacente qui se modifie à chaque fois .
De plus en plus de pauvres,de plus en plus pauvres .
De plus en plus de gens qui n'ont plus rien à perdre,et donc tout à gagner.

Ca c'est la bulle "ultime" ...
Et elle s'annonce ....
Elle mettra du temps.
Mais pas une éternité ....

Ungern a écrit:

Ce qui est visible,c'est la bulle qui éclate,mais pas la société sousjacente qui se modifie à chaque fois .
De plus en plus de pauvres,de plus en plus pauvres .
De plus en plus de gens qui n'ont plus rien à perdre,et donc tout à gagner.

Ca c'est la bulle "ultime" ...
Et elle s'annonce ....
Elle mettra du temps.
Mais pas une éternité ....

L'oracle d'Ishtar m'avait soufflé 2025.

Mais ce n'est pas vrai qu'ils n'auront plus rien à perdre. Quand t'as perdu la vie, tu n'as plus rien à gagner.

Celle-là peut te pacifier une foule en colère quand les gants sont jetés.

T  G

Je suis persuadé que les banquiers sont plus faciles à être ramenés à la raison ' à condition de leur faire une très grosse peur !

C'est vrai pour quelque personne que ce soit, peu importe le sexe, l'âge, la couleur et l'arrogance.

En ce cas-ci, il faut ajouter un bémol : la personne (la catégorie sociale de personnes) considérée est de la gente du pouvoir. Le pouvoir n'est pas que l'établissement d'une destination obligée (propre ou figurée), il implique aussi le tracé des chemins qui mènent « là-bas ». Et c'est plus que de noyauter l'information sous toutes ses formes - ce qui n'a jamais empêché la vérité d'entrer dans les chaumières. De tout temps des gens, toujours en nombre minoritaire, ont connu la vérité ignorée par la foi candide, la vérité qui est moins « payante ».

On réagit instinctivement face à la « vérité » comme on réagit face à la nourriture : si c'est bon à manger, c'est AUSSI bon pour la santé. On dresse le parallèle sans avoir à le calculer, le dessiner, pas même le réfléchir. C'est DÉJÀ bon, à l'odorat, à la vue, au gouter. On en est CONVAINCUS - parce que c'est pratique de savoir, c'est libérateur, et ça nous garde des enquiquinements. Il est plus exigeant de trier ce qu'on mange - ça demande l'effort d'apprendre, de reconnaitre, de peser et soupeser - que de tendre la main et se bourrer la face. Pour manger comme pour boire.

Ce que nous sommes face à ces deux essentiels, nous le sommes toujours face aux besoins qu'on nous invente - et cette invention-là est à la base même du capitalisme. Mais pour parvenir au capitalisme de masse, il fallait se débarrasser du système monarchique et de la puissance religieuse, deux garde-chiourmes au service de l'élite. Le capitalisme noble (hum ! hum !) a cependant duré plus longtemps que le capitalisme sauvage qui ne rapporte qu'au dit « 1 % » : de l'économie arrogante. Quoique les nobles d'hier n'en manquaient pas.

Faudra-t-il retourner vers le passé pour se garantir d'un avenir plus royal ?

(On ne fait donc, en tant que Société, que de se répéter au fil du temps ce qu'on a appelé « civilisation » ? Civilisation, déclin, re-civilisation, re-déclin...)

Je suis persuadé que les banquiers sont plus faciles à être ramenés à la raison ' à condition de leur faire une très grosse peur !

Je ne sais pas ce qui peut réellement faire peur aux banquiers. En tout cas, ce que je sais c'est qu'ils ont pris soin d'investir dans le progrès des technologies de pacification des populaces urbaines en colère. Des progrès technologiques qui sont régulièrement mis à l'épreuve sur des champs de populaces en colère construits de toutes pièces.

Disons plutôt que ce sont les banquiers qui nous font maintenant des peurs de plus en plus grosses.

T  G

Cher Koganwel,
                              Vous avez écrit :

Citation :

(On ne fait donc, en tant que Société, que de se répéter au fil du temps ce qu'on a appelé « civilisation » ? Civilisation, déclin, re-civilisation, re-déclin...)

Un des meilleurs exemples est bien sûr le déclin de la civilisation romaine que l'on compare très volontiers avec notre déclin, celui du monde occidental . Vu d'un point de vue matériel, ce déclin est contestable car les besoins primaires ne sont pas touchés(nourriture , logement...), mais le déclin moral est catastrophique , et sera très dur à changer !   Je fais souvent la comparaison avec la législation :
changer une loi peut se faire en un jour , mais changer une mentalité met au moins une génération !

Cher ToG,

                   Vous dites :Je ne sais pas ce qui peut réellement faire peur aux banquiers.

Vous avez raison de vous poser cette question, d'autant que ces vautours ont souvent des liens très étroits avec le pouvoir , les mafias et la grande bourgeoisie . Ils sont responsables de la fermeture de milliers d'entreprises , de la mort de milliers de personnes, ne serait-ce que par suicide , mais ils ont, comme tout un chacun, peur de la mort !  Vous en collez une demi-douzaine contre un mur : les autres comprendront ! Je sens déjà tous les qualificatifs qui vont me tomber dessus, mais faites le calcul du ratio : six divisé par des milliers: ça n'a rien d'un génocide !

kalawasa a écrit:

Vous en collez une demi-douzaine contre un mur :

Saddam pensait l'avoir compris lui aussi. Il a collé son banquier kowétien contre un mur. T'as vu tout le grand bien que cela lui a fait?

T  G