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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: La France de François Hollande 13/9/2011, 07:21
Rappel du premier message :
> La nécessité d'affronter une crise qui ne disparaîtra pas avec l'élection présidentielle et la priorité à la jeunesse ont dominé le meeting donné lundi soir par François Hollande à Paris.
Citation :
FRANÇOIS HOLLANDE S'EXPRIME SUR LA CRISE ET LA JEUNESSE
Au coeur de la campagne pour la primaire PS d'octobre pour laquelle il fait figure de favori, le député de Corrèze a promis de "dire la vérité aux Français".
"Demain sera meilleur qu'aujourd'hui, je vous en fais la promesse", a-t-il lancé devant plus d'un millier de Parisiens dans une salle de spectacle proche de Montmartre où plusieurs centaines de personnes n'ont pu entrer faute de place.
L'intéressé a commencé son discours par un tour de l'actualité.
Revenant sur l'accident qui a fait un mort sur un site nucléaire du Gard, il a rappelé la nécessité de "repenser la part du nucléaire dans la production d'électricité".
Evoquant les révélations de Robert Bourgi sur des fonds occultes de chefs d'Etat africains qui auraient été reçus par des ministres et ex-présidents français, il s'est étonné "que face à la gravité de telles assertions, le garde des Sceaux n'ait pas déjà diligenté par le parquet de Paris une enquête".
"RÉPUBLIQUE ABÎMÉE, BLESSÉE"
"Au-delà de cette découverte, il y a une nouvelle fois une République abîmée, blessée", a-t-il considéré.
"Si nous n'avions pas un succès à ces primaires, ce serait la meilleure nouvelle pour la droite et son candidat Nicolas Sarkozy", a-t-il prévenu, invitant les Français "à nous donner le premier élan, la première force, la première légitimité, la première victoire à l'élection présidentielle".
"Fallait-il être candidat quand je vois la gravité du moment, l'ampleur de ce qui nous attend, la lourdeur de la tâche?", s'est interrogé l'élu, candidat à la primaire depuis le printemps.
"C'est l'honneur de la gauche de notre engagement et de celui ou de celle qui nous conduira vers la victoire de relever le défi, d'être à la hauteur du moment et d'être capable dans cette épreuve de donner un sens à la démocratie et au choix."
François Hollande a appelé à passer, dès le lendemain de la primaire, un "contrat de gouvernement" avec les écologistes et à rassembler la gauche, "même la gauche boudeuse".
Il est aussi revenu sur une crise qui "ne disparaîtra pas avec Nicolas Sarkozy, ce serait trop simple".
"Nous le battrons le 6 mai mais cette crise, elle sera toujours là", a dit le candidat, qui prône une vaste réforme fiscale dès le début de son mandat s'il est élu président.
L'ancien premier secrétaire du PS a par ailleurs dit assumer son choix de recréer en cinq ans les postes supprimés dans l'Education nationale par Nicolas Sarkozy.
Créer "12.000 postes par an de personnel éducatif" coûtera selon lui 500 millions d'euros par an, l'équivalant du "bouclier fiscal".
"Que préfère-t-on : un bouclier pour les plus riches ou un fer de lance pour la réussite de chacun ? Moi j'ai choisi'".
Dernière édition par OmbreBlanche le 7/5/2012, 20:57, édité 1 fois
Auteur
Message
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 30/7/2012, 16:00
La rupture "apaisante" voulue par le "normal" François Hollande, après "l'hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy, s'est traduite dès le début de son mandat par une sémantique politique originale. Le candidat François Hollande avait déjà marqué les esprits lors de son débat télévisé d'entre les deux tours avec son rival, avec sa désormais célèbre anaphore "Moi président de la République", répétée 16 fois face à la caméra. Depuis, ni lui ni son gouvernement n'ont tenu en bride leur créativité sémantique. Ainsi, dès l'attribution des maroquins, la nouvelle équipe a mis sa patte au fronton des ministères.
La ministre chargée de lutter contre l'échec scolaire s'est vu ainsi attribuer "la réussite éducative". Plutôt que de la "dépendance" des personnes âgées, la ministre déléguée Michèle Delaunay a hérité du dossier de leur "autonomie". Arnaud Montebourg n'a pas reçu le portefeuille de l'Industrie, mais celui du Redressement productif. Malgré l'annonce de nombreuses hausses d'impôts pour tenir le budget 2012, jamais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n'a voulu assumer les mots d'austérité ou de rigueur et les journalistes qui les utilisent se font vertement rabrouer.
La bourde de Marylise Lebranchu
Le gouvernement n'en démord pas : répétés en boucle lors de ses interventions, ce sont les termes "redressement dans la justice" ou "effort juste" qui définissent son action. L'une des rares à avoir mis les pieds dans le plat, la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a créé l'émotion début juillet en avertissant les fonctionnaires qu'ils devaient se préparer à "un grand moment de rigueur". L'ancienne ministre de la Justice a dû faire marche arrière alors qu'au même moment Jean-Marc Ayrault déployait des trésors d'éloquence pour convaincre que son discours de politique générale ne pouvait pas être assimilé à de l'austérité.
"Cela me fait penser au jeu du ni oui ni non auquel on joue avec les enfants : le premier qui dit le mauvais mot a perdu", s'amuse Abel Lanzac, le nom de plume du scénariste des bandes dessinées à succès Quai d'Orsay. Ce succès de librairie s'inspire de son expérience de responsable du "langage" au cabinet de Dominique de Villepin lorsque ce dernier était le chef de la diplomatie française. "Quand vous jouez à ni oui ni non, les gens ont toujours des phrases très ampoulées, c'est un peu le même phénomène avec les hommes politiques, il y a des mots qu'ils ne peuvent pas prononcer parce qu'immédiatement on leur tombe dessus."
Tourner autour du pot
Au niveau européen, le gouvernement a aussi cherché l'euphémisme quand était évoqué le "grand saut fédéral" lors du sommet européen de juin. Alors qu'était avancé le concept d'union budgétaire, la France s'en tenait à la notion d'"intégration solidaire". "Souvent le mot vient compenser le manque, on parle de redressement productif au moment où il y a un problème de production. On ne veut pas employer le mot de fédéralisme parce que justement on doit aller vers le fédéralisme", analyse Abel Lanzac.
François Hollande a aussi été critiqué pour avoir lancé un débat sur l'euthanasie en évoquant pudiquement la "fin de vie". Cette prudence était déjà celle du candidat socialiste, se rappelle Mathieu Sapin, l'auteur du reportage en bande dessinée Campagne présidentielle, 200 jours dans les pas du candidat François Hollande. "Je me rappelle que sur l'euthanasie, pendant la campagne, effectivement on tournait autour du pot. François Hollande est très fort pour contourner quelque chose qui peut être problématique, on comprend ce qu'il veut dire, mais ce n'est pas la formule qui fâche."
Vraie stratégie sémantique
Pour François-Gilles Egretier, qui fut chargé des éléments de langage auprès de l'ancienne ministre des Finances Christine Lagarde, François Hollande a gardé une cohérence entre sa campagne et sa présidence. "Ce qui me frappe, c'est la continuité du discours entre la campagne et maintenant : il y a là une vraie stratégie sémantique", explique cet universitaire, qui enseigne la sémantique politique à l'Institut d'études politiques de Paris. "Il y a une vraie cohérence entre la construction du discours politique articulé dès la campagne, je pense notamment aux thèmes du redressement dans la justice, la volonté d'être jugé à l'aune de ce qui aura été juste et le discours du gouvernement actuel."
Le "politiquement correct" français, qui transforme les sourds en malentendants, les aveugles en non-voyants, les immigrés en personnes issues de la diversité et les femmes de ménage en techniciennes de surface, frappe aussi. La créativité sémantique de certains membres du gouvernement a quelquefois fait le "buzz" et la joie des internautes. La ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay est devenue une éphémère star du réseau social Twitter en proposant à ses homologues européens de bannir le mot vieillir.
"J'ai donc proposé avancer en âge et, à ma surprise, un accueil très favorable des francophones a été fait à ma proposition", écrit sur son blog la ministre. "Encore un effort, et un jour on ne dira plus tomber amoureux mais monter, qui convient mieux à l'esprit de légèreté et à l'énergie de cette circonstance favorable", s'enthousiasme-t-elle encore avant de poursuivre : "Et peut être aussi renoncera-t-on au désespérant tomber enceinte, qui fleure mauvais la fille-mère et la femme abusée."
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/8/2012, 16:54
Réception de dictateurs à l’Elysée : un président normal est un président qui fait comme les autres !
Mis à part quelques mesures défavorables à des gens qui, de toutes les façons, dans leur très grande majorité, ne voteront pas pour lui, en particulier les assujettis à l’ISF et les personnels de la défense, le président normal est bien décidé à faire normalement ce que ses prédécesseurs faisaient et ne répugner à aucun reniement. La vie diplomatique, en particulier, est indifférente aux alternances et propice à une pratique cynique du pouvoir plus connue sous le nom de raison d’Etat.
A quoi bon dénoncer la transformation du jardin de l’hôtel de Marigny, dépendance de l’Elysée, en village de tentes au moment de la venue de Kadhafi ou s’indigner du retour de la Françafrique une fois liquidées les bonnes intentions de Jean-Marie Bockel pour recevoir la version 2 du logiciel Bongo ou l’émir de Bahreïn qui opprime ses opposants chiites ?
Les justifications sont toujours les mêmes : « il ne faut pas couper les ponts et les conduire à l’isolement » ; « nous en avons profité pour parler des droits de l’homme », etc. La vraie singularité de François Hollande, dans ce domaine, est qu’il pousse l’hypocrisie encore plus loin que ses prédécesseurs. « Moi président, n’y aura pas de dictateurs reçus à l’Elysée » … enfin, reçus sans les avoir au préalable dissimulés aux caméras, ce qui est une performance lorsqu’il s’agit d’un roi !
De toute façon, le président normal n’a pas grand-chose à craindre de se voir pris la main dans le sac de ces compromissions. C’est presque un brevet de « présidentialité » que se montrer indifférent aux droits de l’homme et prêt à tous les reniements pour entretenir de bonnes relations avec des Etats dont on se dit que, peut-être, ils nous récompenseront en contrats. Quel pays au monde déciderait aujourd’hui de suspendre ses relations avec la Chine où les libertés publiques sont à peine mieux garanties qu’au lendemain de Tien An Men ? La croissance mondiale repose sur la capacité du Parti communiste chinois, sorte de conseil d’administration qui gère autoritairement son empire, à diriger d’une main de fer cet ensemble immense et brinquebalant, empêchant notamment qu’une agence de notation quelconque aille vérifier ce que valent vraiment ses secteurs bancaire ou immobilier ou qu’un journaliste ne révèle où disparaissent les recettes de la corruption. Le sort de quelques opposants ne mérite assurément pas qu’on se fâche avec un système crucial au maintien de notre propre confort, même s’il nous concurrence méchamment.
En recevant en catimini tous ces « bad boys » de la vie internationale, François Hollande ne fait que confirmer que son élection n’était que le remplacement de clans par d’autres clans. Mais qui pouvait envisager le contraire ?
andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 9/8/2012, 02:42
Charly a écrit:
Réception de dictateurs à l’Elysée : un président normal est un président qui fait comme les autres !
Mis à part quelques mesures défavorables à des gens qui, de toutes les façons, dans leur très grande majorité, ne voteront pas pour lui, en particulier les assujettis à l’ISF et les personnels de la défense, le président normal est bien décidé à faire normalement ce que ses prédécesseurs faisaient et ne répugner à aucun reniement. La vie diplomatique, en particulier, est indifférente aux alternances et propice à une pratique cynique du pouvoir plus connue sous le nom de raison d’Etat.
A quoi bon dénoncer la transformation du jardin de l’hôtel de Marigny, dépendance de l’Elysée, en village de tentes au moment de la venue de Kadhafi ou s’indigner du retour de la Françafrique une fois liquidées les bonnes intentions de Jean-Marie Bockel pour recevoir la version 2 du logiciel Bongo ou l’émir de Bahreïn qui opprime ses opposants chiites ?
Les justifications sont toujours les mêmes : « il ne faut pas couper les ponts et les conduire à l’isolement » ; « nous en avons profité pour parler des droits de l’homme », etc. La vraie singularité de François Hollande, dans ce domaine, est qu’il pousse l’hypocrisie encore plus loin que ses prédécesseurs. « Moi président, n’y aura pas de dictateurs reçus à l’Elysée » … enfin, reçus sans les avoir au préalable dissimulés aux caméras, ce qui est une performance lorsqu’il s’agit d’un roi !
De toute façon, le président normal n’a pas grand-chose à craindre de se voir pris la main dans le sac de ces compromissions. C’est presque un brevet de « présidentialité » que se montrer indifférent aux droits de l’homme et prêt à tous les reniements pour entretenir de bonnes relations avec des Etats dont on se dit que, peut-être, ils nous récompenseront en contrats. Quel pays au monde déciderait aujourd’hui de suspendre ses relations avec la Chine où les libertés publiques sont à peine mieux garanties qu’au lendemain de Tien An Men ? La croissance mondiale repose sur la capacité du Parti communiste chinois, sorte de conseil d’administration qui gère autoritairement son empire, à diriger d’une main de fer cet ensemble immense et brinquebalant, empêchant notamment qu’une agence de notation quelconque aille vérifier ce que valent vraiment ses secteurs bancaire ou immobilier ou qu’un journaliste ne révèle où disparaissent les recettes de la corruption. Le sort de quelques opposants ne mérite assurément pas qu’on se fâche avec un système crucial au maintien de notre propre confort, même s’il nous concurrence méchamment.
En recevant en catimini tous ces « bad boys » de la vie internationale, François Hollande ne fait que confirmer que son élection n’était que le remplacement de clans par d’autres clans. Mais qui pouvait envisager le contraire ?
C'est étrange cette naïveté ... Un peu comme si une majorité de français s'attendait à autre chose !
Ce sont les mêmes que précédemment, ils sont issus de la même école ... simplement avec une pincée de "donnage de leçons" en plus, avec trois ou quatre pelletés d'impôts divers en plus et pas mal de wagons d'arabes en supplément ... comme d'habitude ...
Invité Invité
Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/8/2012, 06:49
Citation :
et pas mal de wagons d'arabes en supplément ...
Non, non ! Depuis un moment, c'est plutôt des noirs africains et des Roms...
Alande-qui constate
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/8/2012, 12:51
LES PROMESSES DU FANTOCHE !!!
Les expulsions de Roms continuent, colère à gauche
Les pouvoirs publics français poursuivent les démantèlements de camps de Roms et leur expulsion, dénoncés par des associations, tout en soulignant leur volonté de concertation dans ce dossier sensible qui a marqué la présidence de Nicolas Sarkozy. Deux camps de quelque 200 Roms, dont une soixantaine d'enfants, ont été démantelés par les forces de l'ordre jeudi à Hellemmes et à Villeneuve d'Ascq près de Lille. Leur évacuation était demandée par un collectif d'habitants du quartier concerné, qui se plaignaient des désagréments liés à cette cohabitation. Le père Arthur, un prêtre qui a pris la défense des Roms, s'est alarmé jeudi d'"une atteinte aux droits fondamentaux des hommes". "Que vont devenir ces familles ?", a-t-il demandé en assistant à l'opération. Les démantèlements de campements de Roms "contredisent brutalement une des promesses" de François Hollande, qui s'était engagé durant la campagne "à ne pas expulser de familles Roms sans leur apporter de proposition de relogement", a estimé Europe Ecologie-Les Verts. Le Mouvement Antiraciste Européen (EGAM - European Grassroots Antiracist Movement) a lui aussi condamné la reprise en France des expulsions de Roms, sans solution de relogement. "Alors que le précédent gouvernement s'était singularisé par une politique violente à l'égard des Roms la société civile européenne s'attendait à ce que le président nouvellement élu et son gouvernement rétablissent le respect de la dignité et des droits de l'homme concernant les Roms", écrit-il dans un communiqué. Des associations, dont "Atelier solidaire" qui a relaté jeudi matin les évacuations sur Twitter, s'inquiètent de l'absence d'alternative pour les Roms, dont le nombre est estimé entre 15.000 et 20.000 en France.
"LES GENS SONT DANS LA RUE"
Elles dénoncent des "expulsions déguisées" poursuivies par le gouvernement socialiste en contradiction selon elles avec les principes du Conseil de l'Europe, qui a déjà condamné la France pour ces motifs en novembre 2011. Un charter de 240 Roms de Roumanie bénéficiaires de l'aide au retour, dont de nombreux enfants, a ainsi quitté Lyon jeudi pour Bucarest. C'est le prédécesseur de François Hollande, Nicolas Sarkozy, qui a décidé cette mesure en 2007. Ces aides au retour - un billet d'avion financé et une somme de 300 euros par adulte et cent euros par enfant - ne font l'objet d'aucun suivi et n'ont pas empêché des Roms de revenir en France, selon les associations. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a assuré mercredi dans un communiqué que les conditions de l'aide au retour proposées lors des éloignements des personnes ne remplissant pas les conditions du séjour seraient "remises à plat" mais a affiché sa fermeté sur le démantèlement de camps illégaux. Mardi à Villeurbanne, près de Lyon, une centaine de personnes ont également été expulsées d'un terrain par les forces de l'ordre. Depuis, ces familles - qui ne sont pas toutes issues de la communauté des Roms - errent dans les rues et le long du périphérique de l'agglomération lyonnaise à la recherche d'une nouvelle implantation, mais la police les empêche de se fixer. "François Hollande avait promis qu'il n'y aurait pas d'expulsions sans proposition de relogement, le ministère de l'Intérieur a confirmé cette position et là, les gens sont dans la rue", déplore Jean-Philippe, un militant associatif. Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, s'est élevé lui aussi contre la politique de ses alliés socialistes, qui ne diffère pas selon lui de celle appliquée par la droite. "Je préfèrerais que le gouvernement applique avec une grande rigueur une politique contre les licenciements plutôt que de se mettre dans les pas du gouvernement précédent en pointant du doigt, parce que c'est bien commode, une population comme les Roms", a-t-il commenté sur BFM TV et RMC info. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé pour sa part que les opérations d'expulsion de Roms menées par le gouvernement "sous les caméras de télévision" ne "mènent à rien", la véritable solution passant selon elle par "la maîtrise de nos frontières". "Ce ne sont pas quelques expulsions le temps d'un été qui changeront quoi que ce soit au problème", écrit-elle dans un communiqué. Le ministère de l'Intérieur justifie la poursuite des évacuations engagées sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy à partir de l'été 2010, à la suite de son discours dit "de Grenoble", par les risques sanitaires encourus. Sophie Louet avec Catherine Lagrange à Lyon et Fanny Bertrand à Lille, édité par Yves Clarisse
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: La France de M. Hollande 5/9/2012, 12:06
La menace planait déjà depuis un certain temps. Elle a fini par se réaliser. La France ne fait plus partie du top 20 des pays les plus compétitifs établi chaque année par le World Economic Forum (WEF). Elle est tombée à la 21ème place cette année, alors que l'Hexagone était encore en 18ème position l'année dernière et en 15ème place en 2010. Thierry Geiger, économiste au WEF, a indiqué à l'AFP que cette tendance était inquiétante, car elle reflétait une baisse de l'efficacité des gouvernements français ces dernières années, ainsi qu'une détérioration de l'environnement économique et notamment du marché du travail.
La Suisse championne du monde
C'est la Suisse qui remporte pour la quatrième année d'affilée, le titre de pays le plus compétitif au monde. "La Suisse mérite la première place grâce à l'innovation, aux performances de son système scolaire, aux dépenses élevées en recherche et développement et la solide coopération entre le monde universitaire et le secteur privé", a souligné le WEF. La Confédération a également été reconnue pour l'efficacité de son marché du travail, pour avoir l'un des environnements macroéconomiques les plus stables au monde, pour la transparence et l'efficacité de ses institutions, ainsi que pour la qualité de son infrastructure et pour son secteur financier fortement développé.
Singapour conserve sa deuxième place, tandis que la Finlande se classe troisième, faisant reculer la Suède à la quatrième place, suivis des Pays-Bas et de l'Allemagne. Les Etats-Unis, qui trônaient encore au premier rang il y a cinq ans, ont poursuivi leur recul, tombant de la cinquième place l'année dernière à la septième en 2012. L'économiste du WEF, Margareta Drzeniek Hanouz, a cependant souligné que les Etats-Unis "disposaient toujours d'un des environnements économiques les plus performants au monde". Les Etats-Unis font cependant face à "d'importantes vulnérabilités macroéconomiques", notamment une hausse du déficit public, des impasses politiques et une perte de confiance dans la classe politique. Ces difficultés "résultent dans l'incapacité à répondre à certains problèmes importants", a-t-elle ajouté.
L'Europe du Sud dans les tréfonds
Le classement a cependant été beaucoup moins brillant pour un certain nombre de pays, notamment du Sud de l'Union européenne, en proie à une grave crise économique. La Grèce, l'un des pays les plus touchés par la crise des dettes publiques, a chuté de la 90ème à la 96ème place du classement de 144 pays, tandis que le Portugal a reculé de quatre rangs à la 49ème place. L'Espagne a conservé cette année sa 36ème position.
L'étude du WEF a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises dans 144 pays.
MERCI MR. HOLLANDE.....
Shansaa
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 02/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 5/9/2012, 17:21
Lawrence a écrit:
[b]La menace planait déjà depuis un certain temps
MERCI MR. HOLLANDE.....
Eeuuuh Lawrence, Flamby n'est president que depuis Mai 2012. Je suis looooiiiinnn d'être l'une de ses fans mais lui imputer la responsabilite de la degringolade n'est pas realiste ni tres objectif. Il faudrait peut être regarder du cote de son predecesseur... Maintenant, Je ne dis pas qu'il ne va pas nous faire degringoler plus bas au cours des 5 annees a venir!!!
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: La France de M. Hollande 5/9/2012, 18:33
Lawrence a écrit:
La menace planait déjà depuis un certain temps. Elle a fini par se réaliser. La France ne fait plus partie du top 20 des pays les plus compétitifs établi chaque année par le World Economic Forum (WEF). Elle est tombée à la 21ème place cette année, alors que l'Hexagone était encore en 18ème position l'année dernière et en 15ème place en 2010.
Donc ça a commencé déjà du temps du nain ?
C'est surement la faute aux 35 heures !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 12:14
Homme le plus riche de France, Bernard Arnault veut devenir Belge (OuestFrance.fr - samedi 08 septembre 2012)
Bernard Arnault, qui possède un domicile à Bruxelles, aimerait devenir Belge. Un moyen de ne plus payer ses impôts en France ? (Reuters)
Le patron de l’empire du luxe LVMH, Bernard Arnault, première fortune de France et d’Europe, et quatrième fortune mondiale, a entamé des démarches pour obtenir la nationalité belge. Pour des raisons fiscales ?
Dossier en attente
Selon le quotidien La Libre Belgique, Bernard Arnault, patron de LVMH, a déposé une demande à la commission des naturalisations de la Chambre des représentants, l’une des deux chambres du Parlement belge.
« Le dossier sera traité comme tous les autres. Il y en a 47 000 sur notre table », souligne Georges Dallemagne, président de la commission des naturalisations, expliquant que le code de la nationalité belge « prévoit qu’un candidat à la naturalisation doit avoir 18 ans accomplis, prouver trois ans de résidence en Belgique et, si ce n’est pas le cas, démontrer qu’il a des attaches véritables avec la Belgique ».
Évasion fiscale ?
S’il réside à Paris, Bernard Arnault, 63 ans, dispose aussi d’un domicile à Bruxelles. La Libre Belgique s’interroge sur de possibles raisons fiscales à sa démarche, au moment où le président français François Hollande a réaffirmé son intention de taxer à 75 % les plus hauts revenus.
Proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy et libéral revendiqué, Bernard Arnault possède une fortune estimée à 41 milliards de dollars par le magazine américain Forbes. Après la victoire de la gauche en 1981, il s’était exilé aux Etats-Unis pendant trois ans.
Quatrième fortune mondiale, première fortune en Europe et en France, Bernard Arnault sera-t-il bientôt la première fortune belge ?
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 12:37
Je suis pas fort en mathématique, mais me semble que ça lui coûterait moins cher de se débarrasser d'Hollande
Invité Invité
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 12:38
Bonjour Biloulou,
Il aurait bien tord de ne pas en profiter. Car enfin, d’après les "médiazozordres" et les bobos de la Gauche, ce genre d'individus ne sont que d'horribles français dont la réussite n'est bonne qu'à la taxation à tout va !
Les envieux multiples de ce pays font partir les plus fortunés vers d'autres cieux, ne nous laissant que les indigents, les précaires, tous allocataires ainsi, hélas, qu'une classe moyenne ne pouvant s'enfuir et obliger d'alimenter cette population.
De la merde dans les yeux, voilà le constat pathétique que je portes sur mes concitoyens. Allez, encore cinq ans à tenir et nous aurons une MLP comme présidente.
Alande
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 12:54
alande a écrit:
Bonjour Biloulou, Il aurait bien tord de ne pas en profiter. Car enfin, d’après les "médiazozordres" et les bobos de la Gauche, ce genre d'individus ne sont que d'horribles français dont la réussite n'est bonne qu'à la taxation à tout va ! Les envieux multiples de ce pays font partir les plus fortunés vers d'autres cieux, ne nous laissant que les indigents, les précaires, tous allocataires ainsi, hélas, qu'une classe moyenne ne pouvant s'enfuir et obliger d'alimenter cette population. De la merde dans les yeux, voilà le constat pathétique que je portes sur mes concitoyens. Allez, encore cinq ans à tenir et nous aurons une MLP comme présidente. Alande
Bonjour Alande !
Une saine prudence me pousse à ne pas m'appesantir sur tes propos, mais tu te doutes dans quel sens j'irais... Juste une interrogation : c'est quoi le MLP ? Tu ne veux pas dire le MLSO (Mouvement de Libération du Sud Ouest) ?
Invité Invité
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 13:06
Biloulou a écrit:
Bernard Arnault, qui possède un domicile à Bruxelles, aimerait devenir Belge.
Prenez-le, gardez-le, estampillez le made in Belgique et achetez lui ses joujoux !
S'il fait des demarches pour une nouvelle nationalité, ça signifie que celle qu'il possede actuellement lui pese. Je comprends (si si), il partage la chose avec nombre de jeunes nés français à l'insu de leur plein, parce que leurs parents ont quitté leur propre pays de miel et d'amour pour la vilaine Franchouillardie. A tous, je souhaite un bon depart vers des terres plus accueillantes.
Pour ma part, je change de parfum et je rejoins le groupe de ceux qui relayent paisiblement les aventures des pauvres riches
Mab
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 8/9/2012, 22:03
La Belgique, cet eldorado pour les exilés fiscaux français
Les gros patrimoines affectionnent particulièrement ce pays, dépourvu d’impôt sur la fortune.
Terre promise Publié le 8 septembre 2012
Pourquoi Bernard Arnault a-t-il décidé de d'exiler en Belgique ? L'homme le plus riche de France et d'Europe n'est pas le premier à se laisser séduire par nos voisins belges. Avant lui , de nombreux rentiers ont traversé la frontière.
Le Point estime à quelques milliers le nombre d'exilés fiscaux français établis en Belgique, généralement domiciliés dans les quartiers chics de la capitale, Bruxelles. Ils ont un profil bien particulier : rentiers, ce sont de "grands noms", descendant de familles propriétaires de grandes marques de distribution, telles que Auchau, ou Dary.
La raison d'un tel attrait ? La fiscalité Belge, particulièrement avantageuse, et en particulier l'absence d’impôt sur la fortune. Car si l’impôt sur le revenu belge est plus élevé qu’en France, l’impôt sur la fortune n'existe pas, privilégiant donc les gros patrimoines davantage que les gros revenus, comme les sportifs, qui préfèrent la Suisse. A cela s'ajoutent la non-imposition des plus-values sur titres, la non imposition des plus-values sur les immeubles et biens meubles, la faible taxation des donations entre vifs. Les droits de succession sont également très avantageux.
Qui plus est, les conditions pour bénéficier de ces avantages sont tres simples à remplir. Le contribuable n'a pas besoin de posséder la nationalité belge : "ce n'est qu'un critère tout à fait secondaire pour déterminer si l'on est taxable en Belgique", remarque Jean-Pierre Magremanne, avocat fiscaliste au cabinet Xirius à Bruxelles. Ce qui compte avant tout, "c'est la résidence, c'est-à-dire l'endroit à partir duquel on gère sa fortune, là où l'on a ses pantoufles et son compte en banque", explique ce spécialiste interrogé par l'AFP.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 08:09
Le baron a un gros compte
Si le milliardaire Arnaut veut devenir belge, c'est tout simplement parce que lui et ses enfants veulent un titre de noblesse officiel et légal. Un gros bon don à la fondation royale, et le tour est joué. Evidemment, il faut d'abord être belge. Quand ils ont le fric et le pouvoir, il leur faut aussi un titre.
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 08:18
Quantat bientôt Belge, lui aussi ? (Avec la collaboration involontaire de 20minutes.fr et de Reuters - Créé le 09/09/2012 à 19h53)
Illustration alcool, bière. —KROD/WPA/SIPA
ECONOMIE - Selon «Les Echos», la décision doit être prise d'ici dix jours...
Le gouvernement français envisagerait de relever les taxes sur la bière, au nom de la santé publique, afin d'engranger de nouvelles recettes pour réduire le déficit public, selon le site internet du journal économique Les Echos. D'après le quotidien économique, le marché français représente environ deux milliards d'euros.
Décision d'ici dix jours
«Les droits d'accise rapportent quelque 300 millions d'euros. Ils varient en fonction du degré d'alcool et de la taille du fabricant, afin de préserver les productions artisanales», précise-t-il.
«Les curseurs ne sont pas arbitrés mais le principe envisagé d'un relèvement de ces taxes est confirmé par plusieurs sources gouvernementales. La décision doit être prise d'ici dix jours. L'option la plus dure serait de doubler ces taxes, pour obtenir 300 millions supplémentaires», ajoutent Les Echos.
Charly
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 08:32
Quantat pourrait trouver refuge chez les Frères Trappistes.
Emploi assuré,retraite à 70 ans ou plus ,réservée dans une maison de l'Evêché.
Mais pas de titre de Baron,désolé
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 09:10
Charly a écrit:
Quantat pourrait trouver refuge chez les Frères Trappistes. Emploi assuré,retraite à 70 ans ou plus ,réservée dans une maison de l'Evêché.
Oui, mais bon, faut d'abord passer par la case prison...
Charly, sévère, a écrit:
Mais pas de titre de Baron,désolé
M'enfin, je trouve qua Bar On lui va mieux que Bar Off, non ?
Charly
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 09:17
Ces journaleux,tous des grossiers !!!
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 11:32
Biloulou a écrit:
Charly a écrit:
Quantat pourrait trouver refuge chez les Frères Trappistes. Emploi assuré,retraite à 70 ans ou plus ,réservée dans une maison de l'Evêché.
Oui, mais bon, faut d'abord passer par la case prison...
Charly, sévère, a écrit:
Mais pas de titre de Baron,désolé
M'enfin, je trouve qua Bar On lui va mieux que Bar Off, non ?
Quantat rassemble déjà quelques menus objets indispensables à sa survie en Belgique...
Charly
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 11:57
Biloulou a écrit:
Charly a écrit:
Quantat pourrait trouver refuge chez les Frères Trappistes. Emploi assuré,retraite à 70 ans ou plus ,réservée dans une maison de l'Evêché.
Oui, mais bon, faut d'abord passer par la case prison...
Charly, sévère, a écrit:
Mais pas de titre de Baron,désolé
M'enfin, je trouve qua Bar On lui va mieux que Bar Off, non ?
Oui,c'est un titre à créer , mieux que Comte
Il faudra aussi accueillir Mab à Malonne ? ou dans l'ancien kot de Jack ?
OmbreBlanche
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 13:03
> Grosse gaffe d'Hollande avec Assia El Hannouni non voyante lors des Jeux paralympiques 2012 ...
Biloulou
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Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 17:47
Charly a écrit:
Ces journaleux,tous des grossiers !!!
La rumeur enfle : Bernard Arnault aurait déposé plainte contre Libération et contre Charly pour la publication de ce montage photo insultant !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 10/9/2012, 18:24
Ce n'est pas un montage,je dépose plainte pour difamation !!!
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: La France de M. Hollande 15/9/2012, 09:03
Gaz de schiste : l'obscurantisme (Challenges, le 14.09.2012, par Vincent Beaufils)
En ouverture de la grande conférence environnementale, François Hollande l'a donc décidé : il ferme la porte aux gaz de schiste : "J'ai demandé de prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés." Et pour que les choses soient bien claires, "telle sera ma ligne de conduite tout au long de mon quinquennat", a ajouté le chef de l'Etat. Pourquoi ? Personne n’aura doncle droit d’explorer, ni d'exploiter en France les hydrocarbures non conventionnels.
Pourtant les gaz de schiste sont un miracle, une manne, ou, pour poursuivre dans la métaphore religieuse, une « bénédiction », comme l’a dit Barack Obama, la semaine dernière, à la Convention démocrate de Charlotte. Il sait de quoi il parle : les hydrocarbures non conventionnels ont vraiment changé l’économie américaine depuis que le prix du gaz aux Etats-Unis est stabilisé à un niveau cinq fois moins élevé qu’en Europe, soit en équivalent baril de pétrole, à un prix de 15 dollars le baril. La Pennsylvanie dispose maintenant du 2ème champ de gaz de la planète après le Qatar. Il y a près d’un siècle de réserve, et en terme strictement conjoncturel, 600 000 emplois ont été crées et un demi-point de croissance chaque année pendant cinq a été assuré.
Pourtant en France, le sujet vient d'être classé. C’est d’autant plus dommage que l’on a sans doute, nous aussi, à peu près un siècle de réserve. Sans doute car personne ne peut l’établir. Impossible de trouver une carte de France avec les richesses potentielles. Les permis d’exploration ont en effet été annulés parce que la technologie de fracturation est jugée trop polluante. Sans rentrer dans les détails, il faut admettre que la fracturation hydraulique demande beaucoup d’eau : plus de 10 000 rotations de camions citerne pour un puit ! Il faut traiter l’eau derrière. Il faut se souvenir aussi qu’il y a deux ans, le film « Gasland » a fait énormément de tort aux gaz de schiste avec la célèbre image du gaz qui sortait d’un robinet d’eau. Info ou intox ? Cela a hystérisé le débat. Et les Français sont, selon le mode des questions posées, opposées entre 50 et 75 % à l’exploitation de ces gaz non conventionnels.
Du coup les ministres se taisent. Et Arnaud Montebourg, présent sur un strapontin demain à la conférence, n’a pu jusqu’ici s’exprimer davantage que cette citation installée en une de Challenges : « Les gaz de schiste ne sont pas un sujet interdit ». Pourtant il est à fond pour, parce qu’il est le ministre du Redressement productif , et en a mesuré tout l’intérêt en terme de compétitivité. Par exemple : une entreprise chimique comme Solvay, qui dépense un demi-milliard d’euros chaque année en achat de gaz, pourrait économiser 300 millions avec lez gaz de schiste. La facture énergétique pourrait être également allégée de 10 milliards d’euros.
Il ne s’agit pas de nier les risques, mais ce qui nous semble bizarre à Challenges c’est cette idée de ne rien faire. Surtout que la France dispose d’un autre atout, au-delà des gisements potentiels : des entreprises très en pointe sur ces technologies. Il y en a bien sûr les deux multinationales de l’environnement (Veolia et Suez Environnement) pour le traitement des eaux polluées, Vallourec pour les tubes des forages profonds, Saint Gobain pour les matériaux de fracturation… C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Jean-Louis Beffa, ancien patron de Saint Gobain, s’active le plus en coulisse : « C’est un déni scientifique qui s’apparente à la position de la religion catholique vis-à-vis de Galilée », regrette-t-il. En matière d’obscurantisme, il n’a pas tort.
Cet article pourrait aussi s'intituler "L'obscurantisme c'est maintenant"
Invité Invité
Sujet: Re: La France de M. Hollande 15/9/2012, 09:24
Biloulou a écrit:
Cet article pourrait aussi s'intituler "L'obscurantisme c'est maintenant"
Pour avoir suivi une emission tres instructive sur l'exploitation du gaz de schiste aux Etats Unis, sur les consequences sur notre environnement (celui qui nous est indispensable), voyant les reactions consternées des americains peu et mal informés qui avaient autorisés les dites exploitations sur leurs terrains, je trouve tout à fait raisonnable la position hollandesque : tant qu'on ne trouvera pas un meilleur moyen de nous en proteger, pas touche.
Apres que ce gouvernement comme le precedent n'investisse pas dans la recherche, ça... C'est une constance non pas frnaçaise, mais des politiques français qui plutot que de s'attaquer aux vrais soucis, colmatent les breches de leur incompetence en visant le social à grands frais et à court terme davantage que l'emploi sur le long terme.
Je trouve l'article de Challenges remarquablement orienté pro-multinationales au niveau politique, puisque les consequences catastrophiques de l'exploitation du gaz de schiste actuellement y sont à peine evoqués (oh ils ne peuvent pas nier les risques, bon, ok ok... mais le Dieu pognon attend, lui !). Quant à la comparaison mettant en scene le Vatican versus Galilée, je rappelle que ce ne furent pas les theses de Galilée qui lui valurent de se faire taper sur les doigts mais de ne pas s'etre plié à une decision de la justice -qui comme chacun sait, est aveugle.