Les élections régionales françaises de 2010

Rappel du premier message :

Les prochaines élections régionales françaises doivent avoir lieu en mars 2010, et viseront au renouvellement des 26 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer. Depuis 2004, seules l'Alsace et la Corse ne sont pas gouvernées par la gauche. Le nombre de régions est discuté, le Comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_r%C3%A9gionales_fran%C3%A7aises_de_2010

Régionales en Franche-Comté : Alain Joyandet veut mettre fin à la fracture rurale












Jura
Ce vendredi, dans le Haut Doubs et le Jura,
Alain Joyandet lançait la campagne électorale de sa liste « Franche
Comté, saisis ta chance ». Fiscalité, ruralité et sécurités, tels sont
les grands thèmes du projet de la majorité présidentielle pour ses
élections régionales.
Le chef de file de la liste
majorité présidentielle, actuel secrétaire d’Etat à la francophonie et
à la coopération, a choisi de lancer sa campagne dans le milieu rural.
Une démarche symbolique pour souligner l’importance qu’il entend donner
à la ruralité lors de son mandant. « Je constate une vraie fracture
entre les zones urbaines et l’ensemble de notre ruralité qui a besoin
d’être modernisée, d’être équipée » explique Mr Joyandet. Concrètement,
il propose de donner un accès internet haut débit à 100% des communes
francs comtoises, de créer des espaces publics numériques accessibles à
tous, de développer des maisons de services publics dans les principaux
bourgs du territoire, de soutenir la création de 10 maisons de santé ou
encore de lancer un plan logement équitable et de mettre en place un
plan financier de soutien au commerce indépendant de proximité en
milieu rural. Autre cheval de bataille d’Alain Joyandet et de son
équipe, la fiscalité. « Il faut stopper la folie des impôts et réduire
le train de vie des élus de la région. Nous nous engageons pour
l’ensemble du mandat sur le principe de 0% d’augmentation de la
fiscalité régionale, tout en préservant le service public » explique
t’il. Pour ce faire, Alain Joyandet entend faire des économies et
« mieux gérer les deniers publics ». « Il faut mettre fin aux dépenses
superflues de la majorité socialiste verte ; Il n’est pas admissible
que depuis 2004, le budget communication ait doublé. Depuis 2004, les
Socialistes et les Verts ont augmenté les impôts de + 40% »
s’indigne-t-il.

Un plan de relance régional
Dès
son arrivée à la tête de la région Franche Comté, Alain Joyandet
financera un plan de relance régional. Un dispositif qu’il enrichira
sans alourdir les charges. Même si pour l’heure, le secrétaire d’Etat
ne donne aucune donnée chiffrée, il énonce tout de même quelques
chantiers comme, la mise en place d’équipements pour accueillir les
aînés. Le thème de la sécurité, très cher à l’UMP, est également
évoqué. « Le rôle de la collectivité régionale est de répondre aux
inquiétudes exprimées par nos aînés, les jeunes ou encore les chefs
d’entreprises » argumente t’il. Ainsi plusieurs dispositifs seront mis
en place pour assurer une meilleure sécurité dans des domaines aussi
variés que la fiscalité, l’emploi, la vie quotidienne. Parmi les
initiatives proposées : la création de 3000 emplois en entreprises pour
les jeunes au chômage, l’installation de vidéo protection dans 100% des
lycées et des gares, la création de résidences adaptées pour les
personnes âgées ou encore la création d’un programme d’actions pour les
familles touchées par la maladie d’Alzheimer. Alain Joyandet le dit
« Nous tiendrons parole ». Dont acte.

http://www.pleinair.net/detail_48_36986-Regionales-Alain-Joyandet-veut-mettre-fin-a-la-fracture-rurale.html

Besançon : Le programme de Marie-Guite Dufay




Le 20 février, la présidente sortante PS du conseil régional a présenté le programme de ses listes aux régionales.



A
trois semaines du premier tour des élections régionales, Marie-Guite
Dufay a présenté au petit Kursaal à Besançon le programme de sa liste
d'union PS, MRC, PRG et divers gauche, liste "Une Franche-Comté
d'avance, juste, écologique et innovante".
La présidente sortante du conseil régional a choisi pour
slogan "regarder la Franche-Comté dans les yeux" en assurant ne
promettre que ce qu'elle peut réaliser avec ses équipes.


Avec un programme tourné vers l'emploi et l'économie. Marie-Guite
Dufay affiche son souhait de créer un service de formation public
régional, de conforter l'apprentissage et la situation des étudiants.


Elle souhaite également pratiquer une politique large de réduction
du coût des transports, notamment du TER, en proposant chaque trajet
domicile/travail pour un montant de 1 euro.
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/besancon--le-programme-de-marie-guite-dufay-61232898.html

«J'espère que vous avez rangé vos portables et caché votre sac à main!»


Libération.fr - il y a 40 min
Visé
par des accusations, en partie démenties, sur son passé judiciaire, le
candidat socialiste du Val-d'Oise a ironisé jeudi soir lors d'un
meeting à Sarcelles en compagnie de l'ancien Premier ministre Laurent
Fabius.

Peillon exhume le passé judiciaire de Devedjian




il y a 26 min





il pour il, dent pour dent. La loi du talion semble piloter les débats
de la campagne des régionales. Dernier épisode en date : la sortie de
Vincent Peillon, jeudi, sur LCI. Au cours d'un débat, dans lequel était
évoquée l'affaire Ali Soumaré, Vincent Peillon a sorti de sa poche une
coupure de presse relatant un fait divers ayant valu en 1965 une
condamnation par un tribunal correctionnel à Patrick Devedjian ainsi
qu'à l'ancien ministre de l'Economie Alain Madelin.


http://www.lefigaro.fr/politique/2010/02/26/01002-20100226ARTFIG00409-peillon-exhume-le-passe-judiciaire-de-devedjian-.php

Télécharger la coupure du journal "Le Petit Varrois" en PDF en cliquant-ici!

Ce que peut espérer le Front national



Ecrit par Raphael Leclerc
dans National
, le 25/02/2010






A moins d’un mois du premier tour des élections régionales, un sondage publié par Opinion Way
le 20 février confirme la tendance d’autres instituts: le FN ne décolle
pas dans cette campagne, se situant bien loin des 14,7% réalisés en
2004. Avec 9% des intentions de vote, le parti de Jean-Marie Le Pen
semble avoir perdu de sa flamme alors que ce scrutin sera selon toute
vraisemblance le dernier combat politique de son leader historique.
Malgré un poids politique déclinant depuis avril 2002 (14,7 % en 2004
donc; 10,88% en 2007; 9,8% en 2009), le FN entend démontrer que l’après
«Jean-Marie» peut être envisagé avec sérénité.
Ce scrutin régional, le FN souhaiterait d’abord qu’il soit le point
de départ d’une reconquête, qu’il démontre dans les urnes les limites
du siphonage sarkozyste. Au cœur de la logique frontiste, il y a la
certitude que le débat sur l’identité nationale ne peut au final que
lui servir. Une enquête Ifop
confirme que le débat sur cette thématique a vraisemblablement
repositionné le parti frontiste. Ainsi, 43% des Français estiment que
le débat a permis de recentrer le FN dans le débat public.
Pourtant, la pression sur l’identité nationale ne s’accompagne pas
d’une montée en puissance des thèmes frontistes. A l’inverse, le recul
des idées défendues par le FN au sein de la population est manifeste
comme l’a démontré la récente enquête de TNS Sofres publié au mois de janvier 2010: le sentiment d’adhésion aux idées exprimées par le FN a chuté de 8 points depuis décembre 2006.
Réalisée en plein débat sur l’identité nationale, le scrutin
régional est donc un test national à la fois pour le FN et pour l’UMP
dans la perspective de 2012. On note tout d’abord que l’électorat FN,
d’habitude si déterminé dans ses choix, exprime une incertitude
(relative) dans la détermination de son vote (62%, contre 69% au PS et
à l’UMP selon un sondage TNS Sofres). Cette faiblesse actuelle est également mise en lumière par l’enquête CSA
de février. Alors que l’UMP craignait un retour au bercail
d’ex-frontistes convertis au sarkozysme en 2007, seul un nombre
extrêmement limité d’électeurs sarkozystes de 2007 affirment vouloir se
reporter sur le FN lors de ces régionales (4%).
Pour le FN, ce scrutin a aussi pour objectif de redynamiser le tissu
électoral frontiste en faisant monter en puissance des figures locales.
Pour cela, les dirigeants ont fait émerger des nouvelles têtes pouvant
s’imposer comme lieutenants de demain aux côtés de Marine Le Pen. Parmi
eux, on citera Patrick Binder en Alsace (plus de 18% selon l’Ifop)
ou Steve Briois qui épaule Marine Le Pen dans le Nord. Leur mission
pour ces élections régionales: assurer le maintien au second tour et
faire basculer l’élection lors de triangulaires comme semble en mesure
de le faire Jean-Marie Le Pen en Paca, qui avec 17% des intentions de
vote (16%, +1% par rapport à la liste Bompard selon l’étude de Ifop/Public Sénat du 22 février) entend jouer son rôle préféré de trublion.
Depuis le mois d’octobre 2009, les intentions de vote en faveur du
FN n’ont jamais excédé les 10% selon Opinion Way. Le FN, comme de
coutume, parle déjà d’un résultat surprise à même de faire mentir les
sondages. Mais, en observant les précédents scrutins, il apparaît que
l’écart entre les estimations du FN et les résultats finaux ne cessent
de s’amenuiser. Le mythe des «voix cachées» semble avoir vécu.
Raphael LECLERC pour Délits d’Opinion

Régionales en Ile-de-France : les tensions entre Pécresse et Karoutchi s'invitent au tribunal

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-27/info-lepoint-fr-regionales-en-ile-de-france-les-tensions-entre-pecresse-et/917/0/428658

Après l'affaire Soumaré, voici peut-être l'affaire Karoutchi. Patrick Dray, le directeur de campagne de Valérie Pécresse, a déposé une plainte "pour diffamation" contre www.lesindiscrets.com. Ce site Internet spécialisé dans les "confidentiels" politiques s'acharnerait, selon lui, contre la tête de liste de la majorité en Ile-de-France, en publiant de fausses informations." En privé, les partisans de Pécresse vont plus loin : ils soupçonnent Roger Karoutchi, candidat malheureux aux primaires UMP pour la désignation de la tête de liste, de faire circuler ces fausses rumeurs, dans l'unique intention de savonner la planche à son ex-rivale. "Dans son entreprise de déstabilisation, Karoutchi est assisté de David-Xavier Weiss", jure un proche de la candidate. David-Xavier Weiss n'est autre que l'actionnaire (à 30%) de The politic family , la société éditrice du site lesindiscrets.com, et ancien directeur de cabinet de Karoutchi. Le camp Karoutchi est persuadé que Pécresse, consciente de ne pouvoir l'emporter face au président sortant, le socialiste Jean-Paul Huchon, lorgnerait la présidence du groupe UMP à la région, aujourd'hui occupée par leur mentor.

Sarkozy convoque les candidats UMP d'Ile-de-France pour un recadrage

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-25/recadrage-info-lepoint-fr-regionales-en-ile-de-france-sarkozy-va-recevoir/917/0/428147

Nicolas Sarkozy avait promis de ne pas se mêler des régionales qui se dérouleront les 14 et 21 mars... C'était avant que la campagne de l'UMP en Ile-de-France ne tourne à la catastrophe... Le chef de l'État a donc changé d'avis : il va recevoir mardi matin à l'Élysée Valérie Pécresse, candidate UMP à la présidence de la région, et toutes les têtes de liste départementales pour un recadrage en règle. Ils devront notamment s'expliquer sur l'affaire Ali Soumaré.

Régionales en IdF : Pécresse 32%, Huchon 25%, Duflot 15%

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/regionales-en-idf-pecresse-32-huchon-25-duflot-15-selon-l-ifop-27-02-2010-830824.php

Valérie Pécresse, chef de file de l'UMP en Ile-de-France, arriverait en tête au premier tour des régionales, avec 32% des voix, mais le total des voix de gauche le 14 mars dépasserait nettement celui de la droite. Au second tour, la liste conduite par M. Huchon recueillerait 55% des intentions de vote et celle de Mme Pécresse 45%.

Un escadron féministe à l'assaut de Georges Frêche

http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/03/un-escadron-feministe-a-l-assaut-de-georges-freche_1313779_1293905.html#xtor=AL-32280340

La procédure d'exclusion ouverte contre les socialistes candidats derrière Georges Frêche a fait une première victime. Présidente de l'Observatoire de la parité du Languedoc-Roussillon, Geneviève Tapié ne pourra recevoir, le 6 mars à Budapest, le prix que le Parti socialiste européen (PSE) avait prévu de lui décerner. L'impétrante étant "réputée exclue du Parti socialiste" puisque candidate (en dernière position) sur la liste Frêche dans l'Hérault, la direction du PS a opposé son veto, comme le lui permet le règlement du PSE. La distinction, décernée au titre de "la socialiste européenne ayant, au cours de l'année 2009, le plus oeuvré pour renforcer la place des femmes dans la vie publique et promouvoir les valeurs de démocratie", ne lui sera donc pas attribuée. Le PS "balaie d'un trait dix ans de travaux incontestables d'une association placée au coeur d'un réseau d'adhérents et de sympathisant réunissant plus de 1 500 personnes" s'indigne M^me Tapié, à qui la décision de la rue de Solferino a été annoncée par Zita Gurmaï, présidente du PSE-Femmes.

Cette décision risque d'envenimer un peu plus les relations entre les deux camps socialistes du Languedoc-Roussillon. Elle intervient alors que Martine Aubry veut mettre à profit la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, lundi 8 mars, pour se rendre à Montpellier dans le cadre de la campagne des régionales. La première secrétaire a prévu de faire le voyage en compagnie d'une délégation de dirigeantes socialistes - dont Elisabeth Guigou, Marylise Lebranchu, Adeline Hazan ou Aurélie Filippetti - afin de soutenir Hélène Mandroux, investie par le PS. Ce projet n'est pas du goût de M^me Tapié. "On n'a pas le droit d'utiliser cette journée pour en faire un show politique", estime cette figure féministe de la région, par ailleurs viticultrice à Nissan-lez-Ensérune (Hérault). M^me Tapié prend la défense du président de conseil régional. "Certes, Georges Frêche n'est pas féministe, concède-t-elle, mais il a toujours soutenu les mouvements féministes lorsqu'il était maire de Montpellier."

Geneviève Tapié« Au PS ou pas, je continue mon combat ! »

http://www.midilibre.com/articles/2010/03/03/VILLAGES-Au-PS-ou-pas-je-continue-mon-combat-1132645.php5

"Je devais recevoir ce prix à Budapest des mains de la présidente du Parti socialiste européen Femmes, Zita Gurmaï ; et samedi soir j'ai reçu un mail me signalant qu'il n'était plus question qu'on me le remette car j'étais exclue, comme cinquante-huit autres de mes collègues, du Parti socialiste étant candidate sur la liste de Georges Frêche. Et que pour cela, le Parti socialiste français s'opposait formellement à la remise de cette distinction. Et comme les conditions d'attribution de ce prix exigent que le lauréat soit membre d'un parti socialiste européen, ce que je ne suis plus depuis le 23 février - date de mon exclusion après plus de trente-huit ans de militantisme -, j'ai été évincée . Je suis très pessimiste. Le PS va aller jusqu'au bout. Et je suis certaine que le bureau national ne nous réintégrera pas. C'est la logique du parti qui prévaut aujourd'hui. La machine de guerre du PS est en route et elle est prête à tout broyer dans la région. Aubry va venir, elle célébrera cette journée qui ne saurait être encensée qu'une fois par an. Puis elle repartira, se fichant bien de la parité."

Le blog de Geneviève Tapié : http://placeauxfemmes.midiblogs.com/

Citation :

Les listes UMP données en tête au premier tour













archives
F2







Les listes UMP arrivent en tête des intentions de vote au premier tour des régionales, selon un sondage publié jeudi



Les
listes UMP-Nouveau Centre-MPF-CPNT recueilleraient 30%, devant les
listes PS à 28%, selon cette enquête TNS-Sofres Logica pour France
Télévisions, Radio France, Le Monde.

Le rapport de forces reste inchangé par rapport à la première vague de
cette enquête sur le premier tour des régionales en février.





Quand TNS Sofres ajoute aux listes UMP les listes Divers droite créditées de 1%, on obtient un total de 31%, inchangé.

Aux intentions de vote pour les listes PS (28%, inchangé), l'institut
ajoute 2% des listes Divers gauche, ce qui donnt un total de 30% (+2).

Les Verts-Europe-Ecologie, à 12%, perdent un point, le FN à 8%
abandonne un demi-point, le Front de Gauche (Parti communiste et Parti
de gauche) à 7% gagne un point, tandis que le MoDem ne bouge pas à 4%.
L'extrême gauche recule: 2,5% pour L0 (-0,5) 1,5% pour le NPA (-2).
L'Alliance écologique indépendante perd un point à 1%. Une rubrique
"autres listes" est créditée de 3% (+2).

Le scrutin semble intéresser davantage les électeurs: ceux qui se
disent intéressés gagnent 4 points à 40%, les autres en perdent autant
à 51%. De même la certitude de choix des électeurs se renforce, passant
à 63%, quatre points de mieux.

Les électeurs se détermineront d'abord en fonction de problèmes locaux
(55%, +3), ceux qui seront motivés d'abord par le niveau national
passant à 42% (-3).

14% disent vouloir manifester leur soutien au gouvernement et à Nicolas
Sarkozy, 32% lui marquer au contraire leur désapprobation, mais la plus
grande part (51%) ne lient pas leur vote à leur opinion vis-à-vis de
l'exécutif.

Pour ce qui est de la qualité de la campagne, ce sont les Verts qui
arrivent en tête: 32% des personnes interrogées pensent qu'ils mènent
une bonne campagne, contre 24% pour le PS et 23% pour l'UMP, suivis par
le Front de gauche à 16%.


http://info.france2.fr/elections/regionales-2010/les-listes-ump-donnees-en-tete-au-premier-tour-61514486.html

La droite conserverait l'Alsace

Les prévisions passent et ne se ressemblent pas. Selon un sondage TNS-Sofres Logica publié samedi, la majorité présidentielle remporterait les élections régionales en Alsace, conservant ainsi la seule région, avec la Corse, encore aux mains de la droite depuis 2004. Et ce, quelque soit le cas de figure.

http://www.lejdd.fr/Politique/Elections-regionales-2010/Actualite/La-droite-conserverait-l-Alsace-177196/

Selon un sondage TNS-Sofres Logica, diffusé samedi par les médias locaux, l'UMP pourrait finalement conserver l'Alsace et priver ainsi le Parti socialiste d'un grand chelem tant espéré. Les listes du sénateur de la majorité, Philippe Richert, obtiendraient en effet 41% des voix au premier tour. Celles du socialiste Jacques Bigot et du candidat Europe-Ecologie, Jacques Fernique, remporteraient chacune 17%. De son côté, le Front national emmené par Patrick Binder ne réunirait que 9% des voix et ne serait dont pas en mesure de se maintenir au deuxième tour. Une claque pour le parti d'extrême-droite qui chute dans les intentions de vote puisqu'en 2004, il avait obtenu 18,58% des voix. Mauvais sondage également pour le Modem, mené par l'ancien secrétaire national des Verts Yann Wehrling, qui n'est crédité que de 4% des voix. L'ancien président du conseil général du Bas-Rhin, Philippe Richert, sortirait vainqueur d'un duel face à une alliance PS-Europe Ecologie, mais aussi d'une triangulaire avec le Front national. Si trois listes se maintiennent au second tour, l'UMP l'emporterait 47% contre 44% pour la gauche et 9% pour l'extrême-droite. Par contre, emmenée par le leader des Verts Jacques Fernique, et non par le PS, la liste de l'opposition n'obtiendrait que 42% contre 49% pour la majorité. Dans l'hypothèse d'un simple duel au deuxième tour, l'UMP sortirait aussi gagnante 53% à 47% face à une liste de gauche menée par Jacques Bigot, et 55% contre 45% face à une alliance emmenée par Jacques Fernique. Pourtant, les choses pourraient encore évoluer car 15% des personnes interrogées se déclarent toujours indécises. Et 53% d'entre elles ne s'intéressent que peu, voire pas du tout, aux élections régionales.

Pour qui les médecins vont-ils voter ?

Un médecin sur trois envisage de voter UMP lors des Régionales, selon un sondage Ifop réalisé pour Le Quotidien du médecin.

http://lci.tf1.fr/politique/2010-03/pour-qui-les-medecins-vont-ils-voter-5760651.html

Les médecins pourraient, lors des Régionales, sensiblement modifier leur vote. Traditionnellement à droite, ils ne sont qu'un sur trois (33%) à vouloir voter UMP lors du scrutin et les trois quarts (73%) portent un jugement négatif sur la politique de santé de l'exécutif. La gauche est même majoritaire (50,5%) chez les médecins si l'on additionne les intentions de vote en faveur des Verts (22%), du PS (21%), du Front de gauche (5%), du NPA (2%) et de LO (0,5%). Par ailleurs, 9% des médecins veulent voter pour une liste MoDem, 3,5% pour le Front national et 3% pour "une autre liste". Seul un médecin sur quatre (26%) approuve "la politique de santé et de protection sociale menée par le président de la République et le gouvernement". Chez les médecins libéraux, les jugements positifs ont chuté de 36 points depuis le début du quinquennat, passant de 57% (septembre 2007) à 21%. La cote de confiance de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est également effondrée chez les médecins libéraux, passant de 62% en mai 2007 à 18% près de trois ans plus tard.

Les régionales, dernier pari d'Emile Servan-Schreiber

Le deuxième fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber a lancé en janvier dernier PrédiPOL, un site où les internautes parient sur le résultat des élections régionales.

http://www.la-croix.com/Les-regionales-dernier-pari-d-Emile-Servan-Schreiber/article/2417404/25041

Pull siglé Obama, paillasson aux couleurs du drapeau américain : Émile Servan-Schreiber, 47 ans, ne cache pas son intérêt pour les États-Unis. C’est là-bas qu’est née une idée simple et surprenante, celle de parier sur des élections. Les élections régionales se prêtaient à merveille à ces critères. C’est ainsi qu’est né le site PrédiPOL, qui réunit environ 2 500 parieurs. Émile Servan-Schreiber cite l’exemple de la région Languedoc-Roussillon : «Georges Frêche a fait sa remarque sur Laurent Fabius le jour où on a démarré PrédiPOL. Au fur et à mesure que la polémique enflait, la cote de Georges Frêche ne cessait de monter. Et une semaine plus tard, un sondage confirmait qu’il était ultra-favori, ce que nous savions déjà grâce à nos prévisions.» Mal connus en France, ces paris, aussi appelés « marchés prédictifs », sont de plus en plus populaires aux États-Unis.

Profil type du candidat aux élections régionales

http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/09/profil-type-du-candidat-aux-elections-regionales_1316575_1293905.html

En 2004 pas moins de 178 élus nationaux (128 députés et 50 sénateurs) figuraient sur les listes pour les régionales. Ils ne sont plus que 129 en 2010 (98 députés et 31 sénateurs). Comme si, pour la martingale mandat national-mandat local, la mairie ou le département pesaient plus lourd que la région. En revanche, le nombre de membres du gouvernement (19) concourant sur les listes régionales reste inchangé. A peine 22 % des candidats du PS et 5 % des candidats de la majorité ne possèdent aucun autre mandat. Entre 2004 et 2010, le nombre de listes est passé de 226 à 254, entraînant une progression de 17 % du nombre de candidats : 20 584 contre 17 658. A droite, la majorité présidentielle, en regroupant l'ensemble de ses composantes, y compris le MPF et CPNT, "siphonne" les listes divers droite. La situation est beaucoup plus éclatée dans le camp adverse. L'extrême gauche représente à elle seule 16 % du total des listes. En s'alliant avec le Parti de gauche dans le Front de gauche et en adoptant une stratégie d'"autonomie" vis-à-vis du PS, le PCF est deux fois plus présent qu'en 2004. Le MoDem, quant à lui, pour sa première participation aux régionales, présente plus de listes que feu l'UDF, en 2004. D'un scrutin à l'autre, un invariant : l'âge moyen des candidats s'établit à 50 ans. La benjamine est une candidate écologiste dans le Bas-Rhin : Coline Quenderff (18 ans) ; le doyen est également un écologiste, dans les Yvelines : Georges Bodu (97 ans). Les tranches d'âge 35-50 ans (31 % des candidats) et, surtout, 50-65 ans (42 %, alors qu'elle ne représente que 23 % de la population nationale) sont surreprésentées. Les cadres et professions libérales représentent 22 % des candidats, alors qu'ils ne constituent que 8 % de la population active. Viennent ensuite les professions intermédiaires (21 %), alors que la proportion d'employés (18 %) et d'ouvriers (4 %) reste stable. Ces chiffres cachent cependant de fortes disparités. Cadres et professions libérales sont encore plus surreprésentés sur les listes de l'UMP (43 %), du PS (41 %), d'Europe Ecologie et du MoDem (35 %). Seule l'extrême gauche présente une plus forte proportion d'employés (28 %) et d'ouvriers (12 %). Alors que les retraités sont, eux, surreprésentés sur les listes du FN (30 %) et sur celles du Front de gauche (20 %).

Régionales : près d'un Français sur deux n'irait pas voter



http://www.lepoint.fr/actualites/2010-03-10/regionales-pres-d-un-francais-sur-deux-n-irait-pas-voter/1037/0/432066

Près d'un électeur sur deux boudera les urnes dimanche prochain lors du premier tour des élections régionales françaises, selon un sondage Ifop pour la Lettre de l'opinion. Si 53% des personnes interrogées disent qu'elles participeront au scrutin, 47% répondent qu'elles s'abstiendront, soit neuf points de plus qu'au premier tour des précédentes régionales. La plupart des instituts de sondage s'accordent sur une forte abstention, qu'ils attribuent au désenchantement des Français envers les dirigeants politiques, un phénomène accentué par la crise économique et sociale.

Elections régionales: UMP en tête en Rhône-Alpes




Monde - France 20:15 La liste UMP, conduite par Françoise Grossetête, a devancé en Rhône-Alpes avec 27% des voix la liste PS conduite par Jean-Jack Queyranne (25%) dimanche au premier tour des élections régionales, selon l'estimation de l'institut TNS-Sofres-Logica.


Elections régionales: UMP en tête en Alsace




Monde - France 20:14 La liste UMP conduite par Philippe Richert en Alsace est arrivée largement en tête devant les listes PS et Europe écologie, avec 35% contre respectivement 20,5% et 14,5%, dimanche au premier tour des élections régionales, selon une estimation TNS-Sofres.

Le nombre de cons étant infini,
l'UMP part avec un sérieux avantage...

Excusez-moi de demander pardon car je ne comprends rien à la politique ni en France ni ailleurs, mais...

Mais il me semble avoir entendu tous les médias annoncer à l'unisson que les régions de la majorité présidentielle étaient réduites à zéro, que les socialistes étaient assurés d'un raz-de-marée dès le premier tour, que le Front National n'était plus qu'un petit tas de cendres déjà froides et beaucoup d'autres choses que je n'ai pas pris la peine de retenir.

Comme je n'ai pas suivi les résultats, est-ce que tout s'est passé comme prévu ?

Plus ou moins.

Il y a 50 % d'abstention .

Et le FN peut faire des triangulaires .

Quand au Modem , Bayrou a voté pour lui .

Biloulou a écrit:

Excusez-moi de demander pardon car je ne comprends rien à la politique ni en France ni ailleurs, mais...

Mais il me semble avoir entendu tous les médias annoncer à l'unisson que les régions de la majorité présidentielle étaient réduites à zéro, que les socialistes étaient assurés d'un raz-de-marée dès le premier tour, que le Front National n'était plus qu'un petit tas de cendres déjà froides et beaucoup d'autres choses que je n'ai pas pris la peine de retenir.

Comme je n'ai pas suivi les résultats, est-ce que tout s'est passé comme prévu ?

Ah oui, moi aussi j'ai entendu un truc comme ca, Biloulou. Mais je suis loooiinn, alors j'ai peut-etre mal pompris.
Plus ou moins.

Il y a 50 % d'abstention .

Et le FN peut faire des triangulaires .

Quand au Modem , Bayrou a voté pour lui .
Ben mince alors, il ne va pas rester grand chose pour la goche.

Ungern a écrit:

Le nombre de cons étant infini,
l'UMP part avec un sérieux avantage...

Decidement, heureusement qu'il y a Ungern pour relever la moyenne intellectuelle des Francais.

Sylvette a écrit:

Biloulou a écrit:

Excusez-moi de demander pardon car je ne comprends rien à la politique ni en France ni ailleurs, mais...

Mais il me semble avoir entendu tous les médias annoncer à l'unisson que les régions de la majorité présidentielle étaient réduites à zéro, que les socialistes étaient assurés d'un raz-de-marée dès le premier tour, que le Front National n'était plus qu'un petit tas de cendres déjà froides et beaucoup d'autres choses que je n'ai pas pris la peine de retenir.

Comme je n'ai pas suivi les résultats, est-ce que tout s'est passé comme prévu ?

Ah oui, moi aussi j'ai entendu un truc comme ca, Biloulou. Mais je suis loooiinn, alors j'ai peut-etre mal pompris.
Plus ou moins.

Il y a 50 % d'abstention .

Et le FN peut faire des triangulaires .

Quand au Modem , Bayrou a voté pour lui .
Ben mince alors, il ne va pas rester grand chose pour la goche.

J'ai honte, si, si. A vrai dire, je trouve que ce n'est pas si mal l'alternance, regardez grace au POTUS..

Ungern a écrit:

Plus ou moins.
Il y a 50 % d'abstention .
Et le FN peut faire des triangulaires .
Quand au Modem , Bayrou a voté pour lui .

Oui... je viens d'entendre quelques résultats et il me semble que c'est grandement moins que plus, en tout cas le raz-de-marée c'était plutôt pour l'abstention et les votes résiduels n'ont rien de glorieux, pour les partis traditionnels, du moins !

Pour le Modem il y a au moins deux votes qui se sont ajoutés à celui de François Bayrou : Marielle de Sarnez plus une jeune femme de mes relations.
À moins qu'il y ai eut une nouvelle trahison, bien sûr.

Fichtre ! Pour l'abstention vous frôlez maintenant les 54%
(Je suis en train de me dire que le grand perdant de ce scrutin c'est... les médias ! )

Biloulou a écrit:

Fichtre ! Pour l'abstention vous frôlez maintenant les 54%
(Je suis en train de me dire que le grand perdant de ce scrutin c'est... les médias ! )

Restons démocrates, il suffit de priver de droits civiques tous les "non votants" aprés tout ils ne paraissent pas en eprouver le besoin!!!!