Les élections régionales françaises de 2010

Rappel du premier message :

Les prochaines élections régionales françaises doivent avoir lieu en mars 2010, et viseront au renouvellement des 26 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer. Depuis 2004, seules l'Alsace et la Corse ne sont pas gouvernées par la gauche. Le nombre de régions est discuté, le Comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_r%C3%A9gionales_fran%C3%A7aises_de_2010

Biloulou a écrit:

Fichtre ! Pour l'abstention vous frôlez maintenant les 54%
(Je suis en train de me dire que le grand perdant de ce scrutin c'est... les médias ! )

Restons démocrates, il suffit de priver de droits civiques tous les "non votants" aprés tout ils ne paraissent pas en eprouver le besoin!!!!

BRANMAKMORN06 a écrit:

Restons démocrates, il suffit de priver de droits civiques tous les "non votants" aprés tout ils ne paraissent pas en eprouver le besoin!!!!

Il y a de l'idée... et ce ne serait pas immérité...

(Quoique... Non, rien)

Europe Ecologie, troisième force politique en France mais talonnée par le FN















Monde - France 23:39
Europe Ecologie, malgré un net tassement après son énorme succès des européennes, a confirmé dimanche sa place de "troisième force politique", toutefois talonnée par le FN, et se veut désormais "incontournable" pour le PS, en vue d'une victoire de la gauche en 2012.
A l'annonce des premières estimations, les 400 personnes réunies au Divan du monde, entre déception et satisfaction mitigée, ont longuement applaudi les quelque 12,5% d'Europe Ecologie (16,2% aux européennes), avant de huer et siffler le score du Front national (11,7%).
"La stratégie de Sarkozy de siphonner le FN a échoué", a lancé Noël Mamère, mais "l'écologie politique est désormais une réalité" même si ce n'est "pas un raz de marée".
EE "est la troisième force politique", a affirmé sur TF1 Daniel Cohn-Bendit pour qui "il y aura une vague rose-verte-rouge, puisque aucune force politique (de gauche) ne pourra seule remporter une région".
"C'était l'élection la plus difficile, celle de la confirmation, nous avons réussi", a dit Cécile Duflot à son arrivée dans la salle parisienne, sous les "Cécile, Cécile".
"Avec presque 14% et le taux d'abstention d'aujourd'hui, on fait autant d'électeurs qu'aux européennes!", a renchéri Noël Mamère pendant que Denis Baupin assurait que les écologistes allaient "doubler le nombre de conseillers régionaux" (168 actuellement).
Face à l'enthousiasme des dirigeants après les 1,57% de Dominique Voynet à la présidentielle 2007, les résultats sont toutefois en-deça des espérances de beaucoup. La présidence de l'Alsace dont ils rêvaient, leur échappe, avec 15% (PS à 20%). En Rhône-Alpes, Philippe Meirieu fait un très beau score à 17%, mais loin des derniers sondages (21%).
En Languedoc-Roussillon, seule région où EE dépasse le PS, la barre des 10% semble hors d'atteinte pour le maintien.
Et en Ile-de-France, Cécile Duflot perdait trois points sur le score de Cohn-Bendit (20,9%) aux européennes. "Ne vous embourgeoisez pas, 17% en Ile-de-France, c'est exceptionnel, Europe Ecologie devient une force incontournable", a lancé, aux militants déçus, Pascal Durand, délégué national.
Les écologistes, pour une "proportionnelle stricte", abordent donc sereinement les négociations avec le PS qui devaient commencer vers 23h00 dans un hôtel parisien.
Pour Jean-Marc Brûlé, un des négociateurs EE, le PS doit "rompre avec l'hégémonie" en vue de la présidentielle. "Ils ont l'occasion de le prouver", "s'il y a une seule région où ça ne fusionne pas, ce sera une croix jusqu'en 2012 pour eux", prévient-il.
Refusant d'être cantonnés au développement durable, les "écolos" veulent des postes de vice-président dans les conseils régionaux, notamment sur les transports, les lycées ou l'activité économique.
Après "l'exploit" des européennes, les écologistes ont "réussi la deuxième étape" en étant "en situation de se maintenir presque partout", explique Daniel Boy, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).
Pour le politologue, "le pari de Cohn-Bendit qui est +on n'est plus des auxiliaires du PS, ils ont absolument besoin de nous et donc en 2012 il nous faut 30, 40, 50 circonscriptions gagnables+, est un pari qui commence tout de même à avoir une certaine allure".
Cette "troisième étape" sera "la plus dure" car l'appareil des Verts est "vieillot et biscornu" et beaucoup de "Verts de base" sont "gravement réticents" à une reconstruction globale, analyse-t-il.
Dès le 22 mars, lendemain du second tour, "Dany" doit d'ailleurs lancer un nouvel appel, 42 ans après celui de Nanterre et Mai 68, pour qu'Europe Ecologie se structure durablement.

Régionales: l'UMP devance le PS en Ile-de-France




Monde - France 21:23
La liste UMP, conduite par la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, devance avec 29% des voix la liste PS menée par le président sortant Jean-Paul Huchon (25%) au premier tour des
élections régionales en Ile-de-France, selon une estimation de l'institut TNS-Sofres. La liste Europe Ecologie, conduite par la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, arrive en 3e position avec 16,5% des voix. La liste FN, conduite par Marie-Christine Arnautu, ne pourrait se maintenir, avec 8,3% des voix.
La liste du Front de gauche, conduite par le numéro 2 du PCF Pierre Laurent, obtiendrait 6,7% des voix. Debout la République, conduite par Nicolas Dupont-Aignan, était créditée de 4,1%, juste devant la liste MoDem d'Alain Dolium (4%). La liste du NPA, conduite par Olivier Besancenot, ferait 3% des voix. La participation est estimée à seulement 43,5%.

Régionales: l'UMP en tête en Corse




Monde - France 21:24
La liste UMP est arrivée en tête du premier tour des élections territoriales en Corse dimanche devançant celle des nationalistes modérés, selon une estimation diffusée à 20H00 par France Bleu Frequenza Mora, France3 Corse et l'institut MediaTerra. L'UMP, dont la liste est conduite par le président de l'assemblée de Corse sortante Camille de Rocca Serra, obtient 21,2% des voix, selon cette estimation. Elle devance la liste nationaliste Femu a Corsica (Faisons la Corse) de Gilles Simeoni (17,8%) et celle du député radical de gauche Paul Giacobbi soutenue par le Parti socialiste (16%).
Le Front de gauche se classe quatrième avec 10,6%, talonné par les indépendantistes de la seconde liste nationaliste, Corsica Libera (9,8%). La liste soutenue par le PRG, emmenée par le maire de Bastia Emile
Zuccarelli, obtient 8%, selon cette estimation. En dessous du seuil de 7% permettant de se maintenir au second tour arrivent ensuite la liste sociale-démocrate du maire d'Ajaccio Simon Renucci (6,5%), le Front national (4,1%), une liste soutenue par le MoDem (3,4%), la liste écologiste (1,6%) et une liste de centre-droit (0,5%). La participation, selon la préfecture de Corse, a été de 64%

Le FN "est toujours une force nationale" selon Jean-Marie Le Pen












Monde - France 21:24
Jean-Marie Le Pen, président du Front national, a estimé dimanche sur TF1 que le FN avait "démontré" lors du premier tour des élections régionales qu'il était "toujours une force nationale, et probablement de plus en plus grande".
"Le FN était annoncé comme vaincu, mort, enterré par le président de la République, eh bien il a démontré qu'il était une force nationale, et probablement de plus en plus grande", a déclaré M. Le Pen. Le premier tour a été marqué par un regain du Front national qui devrait avoisiner les 12%.
Pour son dernier combat électoral, le leader du FN et tête de liste en Paca a réussi son pari en recueillant 20% dans cette région.




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Régionales: la liste Royal (PS) en tête en Poitou-Charentes




Monde - France 21:21
La liste PS conduite par Ségolène Royal arrive largement en tête dimanche au premier tour des régionales en Poitou-Charentes, selon des estimations TNS-Sofres et Opinionway, qui la créditent de près de 40%
des voix, contre environ 30% pour la liste UMP. La liste du parti majoritaire est dirigée par le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Selon les deux instituts, la liste Europe Ecologie est en mesure de se maintenir pour le second tour, après avoir obtenu entre 11,5 et 12,4% des suffrages.
Le Front national n'arrive pas à franchir la barre des 10% et obtient entre 7,7% (TNS-Sofres) et 8,3% des voix (Opinionway). Le Front de gauche fait un peu moins de 5% selon les deux instituts, le MoDem entre 4 et 5%. Enfin le NPA et Lutte ouvrière remportent respectivement 2 et 1% des suffrages, selon les deux instituts de sondage.

Sarko l'a "dans le fondement" .
Carla aussi .

Tout le monde est content !

De toutes manières, avec la bande de tocards qu'il y a de droite à gauche en passant par le milieu, hein, faut pas attendre de miracles non plus !

Ungern a écrit:

Sarko l'a "dans le fondement" . Carla aussi .
Tout le monde est content !

Tout le monde ?
Voui... enfin, ceux pour qui l'assouvissement des haines personnelles tient lieu de dessein politique...

Ahh mais il est revenu le Chanoine!!!

Bonjour!

-----

J'avais commence un message ce matin dans le sens du votre justement et puis je me suis dit que je comparais une fois de plus la France aux US et que c'etait peut-etre trop, mais bon, j'y retourne alors...

Il semble qu'en France comme aux Etats Unis, beaucoup de Francais soient desabuses par les partis politiques (d'ou la creation aux Etats Unis du Tea Party). Les Francais se disent que de toutes facons peu importe qui est a la barre ca ne change pas grand chose. Alors ceux qui vont voter sont les plus motives politiquement.

Sylvette a écrit:

Ahh mais il est revenu le Chanoine!!!

Bonjour!

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J'avais commence un message ce matin dans le sens du votre justement et puis je me suis dit que je comparais une fois de plus la France aux US et que c'etait peut-etre trop, mais bon, j'y retourne alors...

Il semble qu'en France comme aux Etats Unis, beaucoup de Francais soient desabuses par les partis politiques (d'ou la creation aux Etats Unis du Tea Party). Les Francais se disent que de toutes facons peu importe qui est a la barre ca ne change pas grand chose. Alors ceux qui vont voter sont les plus motives politiquement.

L'abstention peut aussi être un choix politique...

Citation :

Martine
Aubry prend la tête de la "gauche rassemblée"





PARIS (Reuters) - Martine Aubry a pris la tête d'une gauche qu'elle veut
"rassemblée" en vue du second tour des élections régionales, appelant
les électeurs à la mobilisation pour bâtir une "France plus juste".


Martine Aubry, qui a pendant la campagne endossé le costume de chef
de l'opposition, a jugé que les Français avaient "exprimé leur refus
d'une France divisée, angoissée et affaiblie et leur souhait d'une
France plus juste et plus forte".
"Pour faire gagner l'espoir,
nous vous attendons dimanche prochain", a déclaré le premier secrétaire
du PS, saluée par de longs applaudissements à son arrivée à la tribune
installée au siège national du parti, à Paris.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100314/tts-france-regionales-ps-aubry-ca02f96.html

... Sainte Martine, priez pour nous ...

Citation :

L'Élysée songe déjà à une réforme du mode de scrutin.



Le fort taux d'abstention du premier tour des élections régionales, où
plus d'un électeur sur deux ne s'est pas rendu aux urnes, "démontre la
nécessité de réformer le mode de scrutin", estime-on à l'Elysée.


Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy,
on souligne en outre que deux partis ont accusé un "fort recul", le
Front national, et le MoDem de François Bayrou, qui a vu fondre ses
électeurs par rapport à la présidentielle de 2007.

Le résultat est
une "forte bipolarisation" pour un deuxième tour où "la majorité
présidentielle va défendre le même programme qu'elle a défendu ces
derniers mois face à un Parti socialiste condamné à échanger des idées
contre des places" avec ses alliés, ajoute-t-on.
On fait valoir
enfin que, par rapport à l'UMP et l'UDF en 2004, il y a plus de listes
majorité présidentielle en tête au soir du premier tour, "ce qui
démontre l'utilité de l'union dès le premier tour".
On s'abstient
néanmoins de tout pronostic pour le deuxième tour.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100314/tts-france-regionales-sarkozy-ca02f96.html

Citation :

Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on souligne en outre que deux partis ont accusé un "fort recul", le Front national...

Attendez, je vais me frotter les yeux...

Pour le reste, oui, il y a des questions à se poser.

Mais au fait, j'ai déjà entendu dire à répétition que ça avait été le tout dernier scrutin pour les régions. Est-ce exact ?

Le chanoine a écrit:

Sylvette a écrit:

Ahh mais il est revenu le Chanoine!!!

Bonjour!

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J'avais commence un message ce matin dans le sens du votre justement et puis je me suis dit que je comparais une fois de plus la France aux US et que c'etait peut-etre trop, mais bon, j'y retourne alors...

Il semble qu'en France comme aux Etats Unis, beaucoup de Francais soient desabuses par les partis politiques (d'ou la creation aux Etats Unis du Tea Party). Les Francais se disent que de toutes facons peu importe qui est a la barre ca ne change pas grand chose. Alors ceux qui vont voter sont les plus motives politiquement.

L'abstention peut aussi être un choix politique...

Si l'on considere que tous les partis etaient representes (sauf erreur), Chanoine, vous le creez quand le Tea Party Francais?

Citation :

PARIS - Le Front national provoquera des triangulaires dans les 12
régions où il a dépassé la barre des 10% au premier tour des élections
régionales, a annoncé sa vice-présidente Marine Le Pen.

(Heu... je crois que j'ai fait une fausse manoeuvre... )

Merci pour l'éclaircissement, OmbreBlanche !

Tu sais, moi et la politique... c'est une quête perpétuelle d'explications...

La gauche au sommet, désaveu pour la majorité.

La gauche a signé dimanche un succès écrasant aux dépens de la majorité présidentielle au premier tour des élections régionales, marqué par une abstention sans précédent, proche de 54% en métropole.

Jamais pareille démobilisation n'avait caractérisé une élection régionale en France. L'abstention avait atteint 37,9% au premier tour du précédent scrutin en 2004, qui s'était soldé par un raz-de-marée de la gauche sur les 26 régions françaises, la droite ne conservant que l'Alsace et la Corse.

La Corse pourrait basculer à gauche et une bataille serrée s'annonce en Alsace, ce qui laisse entrevoir à l'opposition le "grand chelem" espéré.

Le bloc de gauche, avec 50% des suffrages - dont 29,38% au Parti socialiste - s'adjuge un score historique sous la Ve République, alors que la droite parlementaire s'étiole.

"Symboliquement, c'est essentiel d'être devant, c'était la dernière ligne de résistance de l'UMP", juge Jérôme Fourquet (Ifop).

Pour Gaël Sliman (BVA), "c'est une énorme claque pour l'UMP".

Aux régionales de 2004, le bloc de gauche avait recueilli 39,1% des voix contre 33,7% à la droite parlementaire au premier tour. Aux élections européennes de juin 2009, l'UMP s'était placée en tête avec 27,8%, contre 16,48% à la gauche.

L'UMP et ses alliés, des souverainistes du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers à La Gauche moderne de l'ex-socialiste Jean-Marie Bockel, subissent dimanche un désaveu avec un score de 26,18%.

Europe Ecologie, après sa percée aux élections européennes de juin 2009, conforte son statut de troisième force politique du pays avec un score de 12,46%, en deçà toutefois des 16,2% engrangés l'an dernier.

LE FN REVIENT DANS LE JEU

Le Front national, qui comptait se refaire une santé après une série de contre-performances électorales, réussit un score au-delà de ses prévisions avec 11,74% : il est en mesure de jouer les trouble-fête dans 12 régions où il peut provoquer des triangulaires traditionnellement fatales à la droite.

Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, s'adjuge plus de 20% des voix en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le parti d'extrême droite ne retrouve pas toutefois l'étiage le plus favorable. Au premier tour en 2004, il avait obtenu 14,7%. En 2002, Jean-Marine Le Pen avait accédé au second tour de la présidentielle avec 16,86%, mais il n'avait recueilli que 10,44% à celle de 2007.

Le Front de gauche, alliance entre les communistes et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, réussit à glaner 6% des suffrages. Le baptême du feu du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot dans une élection nationale - il était présent dans certaines régions aux européennes - est cuisant, avec un faible score aux alentours de 2,5%.

Le Mouvement Démocrate (MoDem) s'effondre sous la barre des 5%, à 4,3%. Son score était de 8,46% aux européennes. Son dirigeant François Bayrou, pour autant, ne renonce pas à son combat.

"C'est une déception, c'est un désagrément, c'est un passage rude, mais ce n'est pas une honte", a-t-il dit.

L'UMP, qui avait misé sur l'union dès le premier tour, en a appelé aux abstentionnistes car elle dispose de très peu de réserves de voix pour le second tour du 21 mars.

"Rien n'est joué pour le second tour dans de nombreuses régions", a souligné le Premier ministre, François Fillon, lors d'une brève allocution à Matignon.

"Tout reste ouvert parce que les électeurs ne sont la propriété d'aucun parti", a-t-il ajouté, avec une invite appuyée aux électeurs d'Europe Ecologie et à ceux d'extrême droite.

FIASCO POUR LE PS EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

Les listes de la majorité sont en tête notamment en Île-de-France, en Franche-Comté, en Auvergne ou dans le Centre mais sont désavantagées arithmétiquement pour le second tour.

La stratégie de la droite, dictée par Nicolas Sarkozy, "n'a pas été payante", estime Brice Teinturier, directeur général adjoint de TNS Sofres.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a appelé les électeurs à "amplifier le mouvement" dimanche prochain pour "faire gagner la gauche rassemblée".

La présidente sortante de Poitou-Charentes Ségolène Royal, qui engrange près de 39% des suffrages avec une liste incluant des candidats du Mouvement Démocrate et des Verts, a voulu pour sa part prendre acte d'"un vote sanction sévère" contre "le système Sarkozy qui épuise la France".

Des négociations devaient s'engager dès dimanche soir entre le PS, qui conforte son rôle de leader de l'opposition, et Europe Ecologie. Les listes doivent être déposées mardi avant 18h00 (17h00 GMT).

"La droite sera déçue sur notre manière de faire une alliance", a prévenu l'eurodeputé Vert Daniel Cohn-Bendit.

Avant d'adresser ce message au PS : "Nous serons dans le respect des uns et des autres en fonction des rapports de force."

Pour Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, "les réserves existent", "ce sera très serré dans de nombreuses régions".

En Languedoc-Roussillon, l'une des régions-phares du scrutin, la liste divers gauche de Georges Frêche obtient 34,3%, loin devant la liste UMP de Raymond Couderc (19,6%). C'est un fiasco pour la liste d'Hélène Mandroux, investie par le PS contre Georges Frêche, qui est éliminée avec 7,7%.

Le président sortant, vilipendé par le PS pour ses dérapages verbaux, a salué "une prime aux hommes de terrain, non pas aux faux-culs".

En Île-de-France, la liste de la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse est en tête avec près de 27,8% des voix, devant celle du président socialiste sortant Jean-Paul Huchon (25,3%) et la liste menée par la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot (16,6%).

Sur les huit ministres engagés comme tête de liste dans le scrutin, aucun ne semble en mesure de faire gagner son camp.

Reuter

Moi je ne vote plus, j'en ai ras le bol de ces guignols, pas un pour racheter l'autre. La dernière fois que j'ai voté, c'était pour Mr Sarkozy, sur la longueur, j'estime que c'est un dingue. Ca m'a écoeuré, fini les urnes pour moi et à voir les abstentions, je pense ne pas être la seule à être overdosée.

Pour le peu que j'en connaisse c'est en effet un succès écrasant pour les déçus des grands partis et un désaveu pour ces mêmes grands partis, quel que soit le triomphalisme orienté et déplacé de ce rédacteur de Reuters.

Malba a écrit:

Moi je ne vote plus, j'en ai ras le bol de ces guignols, pas un pour racheter l'autre. La dernière fois que j'ai voté, c'était pour Mr Sarkozy, sur la longueur, j'estime que c'est un dingue. Ca m'a écoeuré, fini les urnes pour moi et à voir les abstentions, je pense ne pas être la seule à être overdosée.

Malba!!!???? toi voter pour Sarkozy???
je ne l'aurais jamais cru si quelqu'un d'autre l'avait dit

Malba a écrit:

La dernière fois que j'ai voté, c'était pour Mr Sarkozy, sur la longueur, j'estime que c'est un dingue.

Si tu nous expliquais ton revirement ....

Pourquoi est ce que tu as voté pour lui ?
Pourquoi est ce que tu penses qu'il est dingue ?
De quand date ta conversion ?

Merci .