Les élections régionales françaises de 2010

Rappel du premier message :

Les prochaines élections régionales françaises doivent avoir lieu en mars 2010, et viseront au renouvellement des 26 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer. Depuis 2004, seules l'Alsace et la Corse ne sont pas gouvernées par la gauche. Le nombre de régions est discuté, le Comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_r%C3%A9gionales_fran%C3%A7aises_de_2010

emma a écrit:

Les barons socialistes sereins dans leurs fiefs

En mars 2010, une surprise de grande ampleur n'est pas à exclure... et il y en a beaucoup qui vont déchanter tant du côté de la rose que du côté de la majorité.

Aujourd'hui, le FN n'est plus un "complexe" chez beaucoup de Français... attention...

OmbreBlanche a écrit:

emma a écrit:

Les barons socialistes sereins dans leurs fiefs

En mars 2010, une surprise de grande ampleur n'est pas à exclure... et il y en a beaucoup qui vont déchanter tant du côté de la rose que du côté de la majorité.

Aujourd'hui, le FN n'est plus un "complexe" chez beaucoup de Français... attention...

Non, en effet. Le FN était donné à 6-7 % en PACA, il y a trois mois, il est désormais à 13-14 voire 15 %. Quant à Marine Le Pen, elle joue son avenir national. Si elle fait le meilleur résultat de sa formation dans le Nord-Pas-de-Calais, elle sera certainement désignée à la tête de son parti, avec de fortes chances de se retrouver au second tour face à Sarkozy en 1012, peut-être même en tête au premier tour (ce n'est pas à exclure).

La flamme frontiste renaît en Champagne

Le FN retrouve des couleurs sur ces terres viticoles. De quoi stopper les rêves de reconquête caressés par l'UMP.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/La-flamme-frontiste-renait-en-Champagne-153934/

Les électeurs du Front, déçus par la présidence Sarkozy, sont tentés de retourner au bercail. Dans de nombreuses régions, le FN pourrait dépasser les 10%: un score qui lui permettrait de se maintenir au second tour et ferait inévitablement perdre la droite. En Champagne-Ardenne, région sur laquelle l’UMP fonde quelques espoirs, le FN est ainsi annoncé à 13%. L’année 2010 pourrait être un bon cru dans la Marne, vieille terre frontiste asséchée un temps par la guerre Mégret-Le Pen. A 60 kilomètres de là, Bruno Subtil, tête de liste aux régionales, tire des tracts dans le local troyen du parti. Ici, ce sont les autocollants de Bruno Gollnisch qui décorent les murs jaunâtres de la permanence. "La succession n’est pas encore ouverte: pour l’instant, Marine ou Bruno, c’est le même combat", commente Subtil.

Régionales : Le pédagogue Philippe Meirieu fait ses classes (vertes)

http://www.libelyon.fr/info/2009/11/r%C3%A9gionales-philippe-meirieu.html

Le pédagogue Philippe Meirieu, tout juste désigné tête de liste Europe Ecologie en Rhône-Alpes, trempait hier un premier orteil dans le bain politique lors d'une conférence de presse de lancement de campagne. Il prévient d'emblée, pour prévenir les éventuelles maladresses qui pourraient lui être notifiées : "Je débute, je suis tout jeune" (en politique parce que dans la vraie vie, il a 60 ans). Jurisprudence Cohn-Bendit, il a tombé la cravate et enfilé un pull. Il dit : "j'ai rejoint Europe Ecologie pour faire de la politique autrement". Il parle debout. A côté de lui, quatre élus Verts parlent assis derrière une table… Il dit que l'écologie "ne doit plus être en marge de la politique mais au coeur". A ses côtés, l'élu régional Etienne Tête traduit en langage plus "politicien". Il explique pourquoi Europe Ecologie ne souhaite pas faire campagne avec les socialistes. "Etre avec eux, c'est être derrière eux, ce n'est pas notre conception du rassemblement". Les écologistes entendent par ailleurs présenter un programme sensiblement différent de celui des socialistes. Exemple : cesser le financement public des aéroports. Europe Ecologie espère pouvoir rejouer sur le succès des européennes où, en Rhône-Alpes ils étaient passés devant le PS. Avec l'idée, pour le second tour, d'inverser les rôles et de proposer aux socialistes de se "rassembler"… derrière eux.

Marie Bové, pas assez verte pour les régionales



http://www.liberation.fr/politiques/0101605806-marie-bove-pas-assez-verte-pour-les-regionales

«Cela a été un peu le couac, mais il faut décristaliser cette affaire de ma personne», minimisait hier Marie Bové, déjà fine politique. Samedi, les militants verts d’Aquitaine réunis en AG ont désigné la conseillère régionale verte Monique de Marco comme chef de file d’EE aux régionales. Mais ils ont surtout retoqué Marie Bové, 34 ans, militante du mouvement social et fille de José Bové, comme tête de liste en Gironde. Même déboire pour l’occitan David Grosclaude (Régions et peuples solidaires) en Pyrénées-Atlantiques. Alors que Cécile Duflot, patronne des Verts, Eva Joly et les frères Daniel et Gabriel Cohn-Bendit affichaient samedi à Paris «l’union sacrée» lors d’un raout des Amis d’EE, le même jour, à Bordeaux, les militants verts - principale force politique du rassemblement - ont «bazardé le deal passé entre verts et non-verts», dénonçait hier Noël Mamère, député-maire de Bègles. Cet accord prévoyait une juste répartition : le chef de file régional pour les Verts contre trois des cinq têtes de listes départementales aux Europe-écologistes. Furieux que certains attaquent «l’inexpérience» de Marie Bové et entretiennent la petite musique du népotisme à son sujet. Et ce dans une région où José Bové a été élu avec 17% des voix aux élections européennes.

Europe Écologie impose Marie Bové en Gironde

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-12-03/regionales-2010-europe-ecologie-impose-marie-bove-en-gironde/917/0/401135

Marie Bové sera finalement tête de liste Europe Écologie pour les régionales 2010 en Gironde. Verts et non-Verts sont parvenus à un accord mercredi soir à Bordeaux. "Je suis très contente", a renchéri Marie Bové.

Listes PS ratifiées : Frêche plébiscité, Dray évincé



http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20091205.OBS9753/listes_ps_ratifiees__freche_plebiscite_dray_evince.html

Dans le Languedoc-Roussillon, où Georges Frêche, président sortant et exclu du PS, se présentait, les listes ont été très largement ratifiées à 90,6%. Ainsi à 87% dans l'Hérault où il se présentait --étiqueté divers gauche-- et dans l'Aude, à 90% avec son camarade, l'ancien rugbyman Didier Codorniou, tête de liste régionale. Un plébiscite qui ne ravit pas le PS, et qui fait polémique. C'est un plébiscite "inacceptable" a fulminé le député socialiste Arnaud Montebourg, appelant au combat "pour les valeurs" qu'il a "toujours défendues comme militant, comme rénovateur, comme juriste ou comme parlementaire". Quant à l'intéressé, qui se dit "socialiste dans (son) cœur", il affirme: "A Paris, ils ont du mal à comprendre que les gens m'aiment", "ils ne comprennent rien à la France".

ils veulent tous la même place comme les gamins dans les bus


Publié le 06/12/2009 à 15:16 - Modifié le 06/12/2009 à 15:21 AFP
Régionales: pour Jean-Luc Mélenchon (PG), "ce sera l'Ile-de-France et rien d'autre"


Le président du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a annoncé dimanche à Crosne (Essonne) qu'il serait tête de liste "en Ile-de-France et dans aucune autre région" pour les élections de mars 2010, une place que lui refusent ses alliés communistes.
"Ce sera l'Ile-de-France et rien d'autre", a-t-il affirmé à l'AFP au terme de la convention nationale du PG, samedi et dimanche.
Le PCF refuse de lui donner la tête de liste dans la région capitale sous la bannière du Front de gauche (FG) qui réunit PCF, PG et Gauche unitaire.

"On discute à l'ancienne avec le PCF, avec la calculette", a ironisé l'eurodéputé qui préfère "affronter Huchon et sa gauche démocrate" plutôt que de se présenter dans une autre région.

Devant un parterre de 500 militants, celui qui fut sénateur PS de l'Essonne a rappelé son ambition de "constituer un bloc politique qui passe devant et en tête de la gauche".

Il a multiplié les appels du pied aux militants du Nouveau parti anticapitaliste qu'il invite à intégrer le PG, mais aussi des Verts, ayant proposé à Europe Ecologie un "accord préalable" de rassemblement entre les deux tours de scrutin. Il doit rencontrer mardi la numéro un des Verts Cécile Duflot.

Le Front de gauche doit présenter des candidats dans au moins 17 régions. "Il va manquer cinq régions où le PCF pourrait s'allier au PS", déplore Jean-Luc Mélenchon qui envisage "des formules d'unions entre le PG et d'autres partis de gauche, voire avec des associations locales".

Dans son discours de conclusion, il a proposé aux communistes "une alliance durable pour les trois élections qui suivront les régionales: cantonales, présidentielle et législatives, car le Front de gauche est un bien commun".

"Je ne veux pas qu'on me saoule avec des histoires d'ambition personnelle", a-t-il martelé avant de préciser: "les discussions à gauche ne doivent pas se faire sur la base du mépris".

A l'occasion de cette convention, le PG a présenté son nouveau logo, dans lequel a été introduit du vert et qui porte la formule: "écologie, socialisme, république.

Publié le 06/12/2009 à 09:38 - Modifié le 06/12/2009 à 09:52 Le Point.fr

ÉLECTIONS RÉGIONALES
La main tendue de Ségolène Royal au MoDem

Ségolène Royal a proposé publiquement samedi au MoDem une alliance de premier tour aux régionales, en lui garantissant "cinq places éligibles" en Poitou-Charentes. La socialiste répondait à "l'arc central" pour l'alternance suggéré par François Bayrou. "Pourquoi attendre les prochaines élections ?", a-t-elle demandé en relevant que "cinq places permettront de pouvoir constituer un groupe à la région". La responsable socialiste, qui a indiqué avoir fait cette proposition au MoDem local, dit espérer que "le MoDem central donnera son aval à cette innovation politique".

L'ancienne candidate à l'Élysée est "prête à rencontrer le président François Bayrou" et elle veut "faire de sa région un laboratoire du rassemblement, des altermondialistes au MoDem". Elle fait valoir les points communs avec le projet de Bayrou, citant "éducation, valeurs, développement durable, identité". Interrogée sur de possibles divergences avec la ligne de la direction du PS, elle a répondu : "Il faut bien qu'il y ait des pionniers."

"Il faut se rassembler, j'ai fait cette proposition aux partenaires de gauche, aux communistes, à un certain nombre de Verts, à la société civile", a poursuivi la présidente et candidate indiquant qu'il y aurait un ouvrier de New Fabris, équipementier automobile de Châtellerault, "en place éligible dans la Vienne".

François Bayrou n'a pas voulu réagir. "C'est tout ?", a en revanche déclaré un autre responsable du MoDem, Jean-Luc Bennahmias.

Ségolène Royal a par ailleurs indiqué à l'AFP qu'elle ne participerait pas à la convention nationale de ratification des listes PS qui doit se réunir samedi prochain à Tours.

Martine Aubry, numéro un du Parti, a constamment prôné le rassemblement de la gauche au premier tour, demandant à François Bayrou de la "clarté dans son projet politique".

L'ouverture au MoDem est défendue par un ancien lieutenant de Ségolène Royal, l'eurodéputé Vincent Peillon, avec qui elle s'est heurtée à Dijon, lors d'une réunion du courant l'Espoir à gauche.

la réponse du berger à la bergère

deux perdants ensemble, ça ne pourrait pas faire un gagnant
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Publié le 06/12/2009 à 12:28 - Modifié le 06/12/2009 à 14:24 Le Point.fr

ÉLECTIONS RÉGIONALES
Le MoDem refuse l'offre de Ségolène Royal



Le président du MoDem, François Bayrou, a décliné dimanche l'offre d'alliance de Ségolène Royal dès le premier tour des élections régionales de mars 2010 en France.

"Je réponds à tous ceux qui font ces offres d'ouverture : 'Cela n'est pas notre vision des choses. Nous sommes décidés à défendre la pluralité et le premier tour des élections, c'est le tour du pluralisme'", a-t-il fait valoir dans son discours de clôture du congrès de la formation centriste à Arras.

François Bayrou n'a pas cité nommément la présidente socialiste de Poitou-Charentes Ségolène Royal, qui a proposé cinq places éligibles sur sa liste aux candidats du MoDem.

"J'ai entendu les propositions diverses qui nous étaient faites. Elles sont nombreuses et toutes ne sont pas publiques : 'Venez chez nous, vous aurez X places et vous serez bien contents'", a dit François Bayrou.

Le président du MoDem, qui prône la constitution d'un "grand arc central" pour battre le président Nicolas Sarkozy en 2012, n'a pas écarté des rassemblements ultérieurs.

"On aura besoin de tout le monde, de toutes les sensibilités pour faire changer de direction à ce pays", a-t-il déclaré à la tribune sous les applaudissements des militants centristes.

voilà pourquoi elle proposait 5 places au Modem

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Publié le 06/12/2009 à 14:19 - Modifié le 06/12/2009 à 14:28 AFP
Régionales: Dominique Bussereau dénonce "la stratégie du coucou" de Ségolène Royal



Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports et chef de file UMP pour les régionales en Poitou-Charentes, a dénoncé dimanche à Cognac "la stratégie du coucou" de la présidente sortante Ségolène Royal, qui a proposé la veille cinq places sur ses listes au MoDem.
"C'est la stratégie du coucou: un coup, on sabre Vincent Peillon à Dijon, un coup, on casse le congrès du MoDem à Arras, vous allez voir qu'elle va demander aux Simpson" d'intégrer ses listes, a ironisé M. Bussereau, dans son discours de lancement pour la campagne des élections régionales.
"Comme on est challenger, on va y aller sur des idées nouvelles, on ne va pas faire les coucous", a renchéri M. Bussereau devant quelques centaines de militants.
Sur le registre de l'ouverture, le candidat UMP a également pris l'engagement, en cas de victoire, de confier la commission des Finances de l'assemblée régionale à l'opposition, "comme à l'Assemblée nationale", et la commission Environnement aux Verts.
Après avoir annoncé que deux membres des Verts (dont un conseiller régional sortant) et un militant syndical des New Fabris, l'équipementier automobile de Châtellerault (Vienne) figureraient sur ses listes, Mme Royal, candidate à sa succession, a proposé samedi cinq places éligibles au MoDem dans sa région (une seule élue actuellement: Elisabeth Delorme-Blaizot). Une offre rapidement refusée par la formation de François Bayrou.
M. Bussereau a également promis "une campagne de terrain", "sans défilé de ministres, sans Parisiens" et assuré qu'il préférait "faire le une de la Charente Libre plutôt que de Paris Match".
Plaçant sa campagne sous le signe du "partenariat" avec les autres collectivités territoriales ainsi qu'avec les institutions locales (Chambres d'agriculture, de commerce, des métiers, etc.), Dominique Bussereau a fustigé "le dialogue participatif" prôné par sa rivale, qu'il a qualifié de "nul, creux, bidon".

L'extrême gauche présentera des listes autonomes aux élections régionales de mars 2010

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/08/l-extreme-gauche-presentera-des-listes-autonomes-aux-elections-regionales-de-mars-2010_1277623_823448.html

Les militants NPA ont finalement décidé de présenter des listes autonomes aux élections régionales et de tourner le dos aux tentatives unitaires du Front de gauche. Et Lutte ouvrière a confirmé, lundi 7 décembre, partir sous ses propres couleurs en mars 2010. Près de deux tiers des militants, autour de deux textes, s'est prononcée contre une alliance avec le Front de gauche de Jen-Luc Mélenchon.
Voilà des semaines que les amis de M. Besancenot critiquaient le PCF en prédisant son ralliement au PS et tentaient d'entraîner avec eux Jean-Luc Mélenchon. Mais Marie-George Buffet a réussi à convaincre ses militants de partir sans le PS dans 17 régions sur 22, prenant un tournant nouveau. Il ne restait plus au NPA qu'à tenter de faire porter la responsabilité de la division aux autres, en exigeant une "totale indépendance" vis-à-vis du PS : pas de majorité avec les socialistes et pas de participation aux exécutifs. Les négociations se sont closes sur un refus du PCF. A LO, on n'a pas ces états d'âme. Ses militants ne veulent pas du Front de gauche et de sa stratégie de "nouvelle mouture d'union de la gauche". La porte-parole a répété que son organisation ne se faisait pas d'illusions : "Ces élections ne vont pas changer grand chose pour les travailleurs."

Le virage à hauts risques du Parti communiste

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/02/le-virage-a-hauts-risques-du-parti-communiste-par-sylvia-zappi_1274965_3232.html

Le Parti communiste français (PCF) a choisi l'autonomie pour les élections régionales des 14 et 21 mars 2010. Il a ainsi décidé de couper en partie les ponts avec le Parti socialiste. Les militants communistes viennent en effet de confirmer par un vote sans appel - 78,7 % - leur choix de constituer des listes "Front de gauche" pour les régionales. L'alliance avec le PS n'a été retenue que dans cinq autres régions - Basse-Normandie, Bretagne, Champagne-Ardenne, Lorraine et Bourgogne. En 2004, à l'inverse, le PCF était parti, dès le premier tour, avec le PS dans 14 régions.
Marie-George Buffet avait compris, au lendemain du scrutin européen du 7 juin, qu'elle ne pourrait plus revenir en arrière. Le relatif succès du Front de gauche, le plaisir pris par ses militants à faire campagne avec les amis de M. Mélenchon et à exister à nouveau, et le rejet - désormais viscéral - du PS, sont autant d'ingrédients de la nouvelle humeur politique de la base communiste dont elle doit tenir compte. Ses élus régionaux avaient beau être majoritairement pour la reconduction des alliances avec les socialistes, M^me Buffet devait se résoudre à prendre le tournant si elle voulait garder sa majorité.

Royal et Frêche seuls président de régions identifiés



A 100 jours des élections régionales, l'institut de sondage LH2 révèle que 70% des sondés ne connaissent pas le nom de leur président de région et identifient mal les domaines qui relèvent de la compétence régionale.

http://www.marianne2.fr/Royal-et-Freche-seuls-president-de-regions-identifies_a183043.html

«Pouvez-vous me donner le nom du président actuel de votre région ?» C’est une des questions qui a été posée, par téléphone, durant le mois de novembre à 5100 personnes. A trois mois des élections régionales, une chose est sûre, les présidents de régions ont encore quelques progrès à faire en matière de relations publiques. Des mandats de six ans, largement le temps de montrer sa pomme à l’électeur, et des niveaux de notoriété qui, en moyenne ne dépassent pas 30%. Un résultat qui cache de fortes disparités entre les régions, les scores s’échelonnant de 7 % à plus de 85 %. Le bonnet d’âne revient à François Bonneau, président de la région Centre cité par seulement 7% des sondés, élu, à sa décharge, il y a seulement deux ans. En haut de l’affiche C’est Ségolène Royal qui tire son épingle du jeu avec 85% de notoriété. Loin derrière, l’impétueux Georges Frêche en Languedoc-Roussillon est cité par 60% des personnes interrogées. 45% des personnes interrogées disent qu'elles se détermineront en fonction de la situation sociale et économique. Un quart seulement (25%) prendra principalement en compte le bilan du président sortant de la région et de sa majorité.


Régionales 2010 : notoriété des Présidents de Région et enjeux des élections - 7 décembre 2009 (résultats régionaux)

Régionales 2010 : notoriété des Présidents de Région et enjeux des élections - 7 décembre 2009 (résultats nationaux)

Régionales 2010 : notoriété des Présidents de Région et enjeux des élections - 7 décembre 2009 (synthèse des résultats)

http://www.lh2.fr/francais/sondages/sondages_1.php

Sondage en Rhône-Alpes : Europe Ecologie devant le PS



http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Politique/Regionales-2010/Sondage-Europe-Ecologie-devant-le-PS

Le PS ne se mettra pas sur la route de Frêche en Languedoc-Roussillon



Toujours influent dans sa région, le président sortant du conseil régional, exclu du parti en 2007, avait été soutenu, la semaine dernière, par près de 90% des socialistes locaux, lors du vote sur les listes.

http://www.liberation.fr/politiques/0101607570-le-ps-ne-se-mettra-pas-sur-la-route-de-freche-en-languedoc-roussillon

Le Parti socialiste a «pris acte», mardi lors de la réunion de son Bureau national, du vote des adhérents de Languedoc-Roussillon qui ont plébiscité Georges Frêche, jeudi dernier. L’issue de secours pour Solférino ? Le parti ne proposera ni investiture officielle ni liste alternative à celle du président sortant de la région, exclu du PS. Une décision prise à l’unanimité du BN, après un «débat». Epine dans le pied du PS, Georges Frêche avait été exclu du parti en 2007, après avoir notamment traité de «sous-hommes» des harkis et s'être aussi étonné de la proportion de joueurs noirs dans l'équipe de France de football. "C'est bien, je suis content de ce qui se passe, le bon sens reprend le dessus", a déclaré Georges Frêche.

Gilbert Montagné candidat

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/09/01011-20091209FILWWW00680-g-montagne-candidat-aux-regionales.php

Gilbert Montagné, chanteur populaire et secrétaire national chargé du handicap au sein de l'UMP, sera candidat sur la liste majorité présidentielle à une place éligible dans la région Auvergne, a-t-il révélé dansune interview au Monde.fr. "Mes pôles d'action ne seront pas seulement autour du handicap, même si je poserai le problème de la mobilité dans les zones rurales. Mon autre objectif sera de faire connaître le département de l'Allier comme il le mérite, pour que les gens viennent en tant que touristes, mais également pour s'y implanter", a-t-il assuré.

L'UMP veut "changer le monde"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/10/01011-20091210FILWWW00573-l-ump-veut-changer-le-monde.php

Pour accompagner des images de ses ministres, l'UMP a choisi un ancien tube de Luc Plamondon, composé en 1976 et intitulé «Tous ceux qui veulent changer le monde». Sur la vidéo apparaissent une vingtaine de personnalités, du secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand à l'ex-garde des Sceaux Rachida Dati, ainsi qu'une poignée de ministres comme Christine Lagarde (Economie), Eric Besson (Immigration), Xavier Darcos (Travail), Nadine Morano (Famille), Eric Woerth (Budget) ou Rama Yade (Sports). Toutes se prêtent au jeu du clip muscial, en interprétant quelques paroles et même, pour certains, en esquissant quelques pas de danse.

Royal-Bussereau, la bataille d'Heuliez



le 10 décembre 2009 à 11h32, mis à jour le le 10 décembre 2009 à 11:41

La présidente de la région Poitou-Charentes et son candidat rival de l'UMP s'accusent mutuellement de mensonges dans le dossier de l'entreprise en grandes difficultés.




La campagne régionale en Poitou-Charentes s'accélère autour du dossier Heuliez. Au même moment jeudi matin, sur deux médias, Ségolène Royal et Dominique Bussereau se sont accusé de mentir quant à la survie de l'entreprise spécialisée dans la construction de véhicules électriques. La présidente de Poitou-Charentes a en effet accusé "le pouvoir en place" de vouloir "freiner" Heuliez, le soupçonnant de vouloir favoriser "ses amis" Renault et Bolloré. Il y a "une agression permanente sur cette entreprise" avec "un Fonds d'investissement stratégique qui tous les jours ou presque est en train de dire qu'(elle) ne tient pas la route", a-t-elle déclaré sur Europe 1. "La question que je me pose c'est pourquoi est-ce que Heuliez est freinée aujourd'hui par le pouvoir en place ? Est-ce que c'est parce que ce ne sont pas les amis du pouvoir qui mettent en premier la voiture électrique sur le marché ?", a-t-elle demandé.

"C'est peut-être pour favoriser Bolloré, peut-être pour favoriser Renault qui a reçu lui 300 millions du contribuable français, peut-être parce que l'Etat a promis 5.000 euros pour les 50.000 premiers véhicules électriques HEC et qu'il n'a pas envie que ça aille sur Heuliez", a-t-elle accusé. "En voilà assez des déclarations, entre celles de Jean-Pierre Raffarin hier (mercredi) et celles de l'UMP qui déstabilisent une entreprise de 600 salariés", a-t-elle ajouté. Elle s'est félicitée d'avoir obtenu mercredi, lors d'une assemblée générale extraordinaire, "un engagement écrit pour la première fois" de Bernard Krief Consultant (BKC) qui doit apporter 16 millions d'euros à l'entreprise en difficulté, la région apportant pour sa part 5 millions.

"Si elle raconte des balivernes..."

La réaction du secrétaire d'Etat aux Transports ne s'est pas faite attendre. Ségolène Royal "ment effrontément" en affirmant qu'Heuliez est sauvé après l'engagement pris par le repreneur de l'équipementier automobile de lui apporter de l'argent rapidement. "Si elle raconte des balivernes, on saura s'en souvenir", a-t-il insisté sur i-télé. "Je suis assez inquiet parce que le repreneur, M. Petiet, pour l'instant, n'a pas mis le moindre fifrelin" dans Heuliez, a-t-il poursuivi. Le constructeur et équipementier automobile, qui avait été placé en redressement judiciaire, a été repris cet été par le cabinet de conseil Bernard Krief Consulting (BCK) présidé par Louis Petiet. La région Poitou-Charentes, présidée par Mme Royal et où est implanté Heuliez, avait promis d'apporter cinq millions d'euros et le Fonds 'investissement stratégique (FSI), mis en place par le gouvernement pour aider les entreprises, doit apporter 10 millions.

Mais le FSI a mis en doute ces dernières semaines le plan de sauvetage présenté par M. Petiet, lui reprochant de ne toujours pas avoir apporté les fonds promis. Si le plan de sauvetage réussit "c'est parce qu'in fine le FSI, c'est-à-dire l'investissement de l'Etat, viendra dans l'entreprise, ce ne sont pas les cinq millions d'euros de la région Poitou-Charentes (...) qui suffiront", a ajouté Dominique Bussereau, qui a souligné l'implication du gouvernement dans ce dossier.

Le sauvetage d'Heuliez, qui emploie environ 600 salariés et est spécialisé dans les voitures électriques, est devenu l'objet d'une passe d'armes entre la présidente PS de la région Poitou-Charentes et le gouvernement. Cette dernière a reproché jeudi au "pouvoir en place" de vouloir freiner Heuliez, le soupçonnant de favoriser les groupes concurrents, Renault et Bolloré.

PPDA voulait être numéro un de la liste UMP à Paris



http://www.rue89.com/2009/12/09/ppda-voulait-etre-numero-un-de-la-liste-ump-a-paris-129331

L'ancien présentateur vedette a refusé «de figurer à la deuxième place de la liste UMP à Paris, conduite par Chantal Jouanno». Chef de file du parti en Ile-de-France, Valérie Pécresse en personne lui avait fait la proposition. «Avec l'aval de l'Elysée», évidemment. sa «priorité» était de figurer en première position de la liste pour les régionales à Paris. Un membre de l'entourage de Valérie Pécresse a confié à Rue89 : «En réalité, ses prétentions étaient un peu trop élevées. Disons qu'il souhaitait être au-delà de la deuxième place…» Second, il avait déjà connu. C'était au début des années 70, lorsqu'il était vice-président des Jeunes républicains indépendants, proche du futur président de la République Valéry Giscard d'Estaing.

Des mandats amputés pour les futurs élus régionaux

La création en 2014 du conseiller territorial impose de raccourcir à quatre ans le mandat des conseillers régionaux élus l’année prochaine

http://www.la-croix.com/Des-mandats-amputes-pour-les-futurs-elus-regionaux/article/2405902/4076

C’est le premier des quatre textes législatifs qui réforment les collectivités locales à être débattu au Parlement. La création d’un conseiller territorial destiné à remplacer à partir de 2014 les conseillers régionaux et généraux, imposait de fixer à cette date la fin des mandats de ces élus. Le projet de loi examiné demain au Sénat prévoit donc de limiter à quatre ans le mandat des futurs conseillers régionaux qui seront élus au mois de mars prochain et à trois ans celui des conseillers départementaux élus en 2011. Pour le gouvernement, qui a demandé une procédure d’examen accéléré, il était indispensable que ce texte soit adopté le plus rapidement possible par les deux assemblées afin d’éviter d’encourir les foudres du conseil constitutionnel. Une précipitation qui agace d’autant plus les socialistes que le débat sur l’élection des futurs conseillers territoriaux a été repoussé, lui, après le scrutin de mars. Le texte ne ravit pas non plus les présidents de régions qui n’apprécient guère d’avoir à faire campagne pour un mandat tronqué et évitent pour l’instant d’évoquer la question. Par ailleurs, cette réforme aura pour conséquence de faire voter les Français le même jour pour les élections municipales et territoriales.

Martine Aubry vise le grand chelem

http://www.leparisien.fr/politique/regionales-aubry-vise-le-grand-chelem-12-12-2009-742508.php

La première secrétaire du PS, veut réussir le grand chelem aux régionales de mars prochain. Elle a souhaité «régionaliser» ce scrutin, à l'inverse de Nicolas Sarkozy qui veut, lui, «nationaliser» les élections régionales. «Nous avons un grand nombre de régions (20 sur 22) et nous devons toutes les garder, c'est évident. Mais nous pouvons toutes les gagner. Cela dépend de nous», a lancé la n°1 socialiste devant un millier de militants, réunis samedi, à Tours, pour la convention nationale du parti socialiste.

Cécile Duflot rêve qu'Europe Ecologie gagne "dix régions"

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/cecile-duflot-reve-qu-europe-ecologie-gagne-dix-regions-13-12-2009-743049.php

La secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot rêve qu'Europe Ecologie puisse gagner "dix régions" aux élections de mars prochain car "on vivrait tous mieux, c'est ma seule ambition", estime la tête de liste des écologistes aux régionales en Ile-de-France. Mme Duflot "joue la gagne" dans cette région, où elle espère devancer le président socialiste sortant, Jean-Paul Huchon, au soir du premier tour.

Les Français prêts à passer aux Verts

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/804571/mil.html

Le Sud-Ouest apparaît comme la zone la plus favorable à l'arrivée des écologistes au pouvoir dans les Régions avec 74 % d'opinions favorables, contre 57 % seulement dans le Nord-Est et 66 % en région parisienne. La différence générationnelle est très marquée. La proportion de personnes souhaitant voir des Verts diriger des Régions diminue à mesure que l'on avance en âge : 72 % des personnes de moins de 35 ans - avec un pic à 74 % chez les 25-34 ans - contre 61 % de celles de plus de 35 ans et 53 % seulement des plus de 65 ans. En définitive, se dessine assez nettement, à travers cette question, le profil des électeurs potentiels d'Europe Écologie : jeune, urbain et issu d'une catégorie professionnelle supérieure.

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Citation :

le profil des électeurs potentiels d'Europe Écologie : jeune, urbain et issu d'une catégorie professionnelle supérieure

Encore des couillons embétonnés qui sont bien incapables de distinguer la sarriette de la farigoulette ! Et ils espèrent diriger des provinces peuplées de paysans !

Qu'est-ce donc une catégorie professionnelle supérieure ? Une caste d'initiés autoproclamée qui s'octroie la science de la terre infuse par opposition aux ploucs qui cultivent la mère (et la mer) nourrissière et qui la connaissent et la respectent avec humilité ?

Que ces gobis restent en IDF et qu'ils nous foutent la paix !

[quote="EddieCochran"]44 -

Citation :

le profil des électeurs potentiels d'Europe Écologie : jeune, urbain et issu d'une catégorie professionnelle supérieure

une façon comme une autre de se ramener des voix, y en a qui vont penser qu'en votant "vert" ils vont devenir jeunes intelligents !!!! ........... une mode quoi ça va devenir chic et branché de voter vert !!!!

À 92 ans, Stéphane Hessel rejoint Europe Ecologie

http://www.liberation.fr/politiques/0101608379-a-92-ans-hessel-rejoint-europe-ecologie

Diplomate, ancien résistant et grand militant des droits de l’homme, Stéphane Hessel, 92 ans, va figurer sur la liste d’Europe Ecologie (EE) aux élections régionales à Paris.
«C’est la première fois de ma longue vie que je suis candidat, voilà pour moi une innovation», confiait hier à Libération celui qui, depuis des années, était un compagnon de route du Parti socialiste. Il figurera symboliquement en dernière place sur la liste EE conduite dans la capitale par Robert Lion, ancien haut fonctionnaire lui aussi proche du PS et ex-président de Greenpeace France. Stéphane Hessel explique sa décision de rejoindre les écologistes par deux raisons : «D’abord, le PS n’est pas allé au bout de la révolution dont il a besoin. Ensuite, la grande question pour l’Europe et le monde aujourd’hui est à l’évidence celle de l’environnement.»

emma a écrit:

À 92 ans, Stéphane Hessel rejoint Europe Ecologie
Diplomate, ancien résistant et grand militant des droits de l’homme, Stéphane Hessel, 92 ans, va figurer sur la liste d’Europe Ecologie (EE) aux élections régionales à Paris.
«C’est la première fois de ma longue vie que je suis candidat, voilà pour moi une innovation», confiait hier à Libération celui qui, depuis des années, était un compagnon de route du Parti socialiste. Il figurera symboliquement en dernière place sur la liste EE conduite dans la capitale par Robert Lion, ancien haut fonctionnaire lui aussi proche du PS et ex-président de Greenpeace France. Stéphane Hessel explique sa décision de rejoindre les écologistes par deux raisons : «D’abord, le PS n’est pas allé au bout de la révolution dont il a besoin. Ensuite, la grande question pour l’Europe et le monde aujourd’hui est à l’évidence celle de l’environnement.»

Il est certain que ceux pour qui la route du PS n'est pas à babord toute comme ils le souhaitent et qui ne sont pas à une imposture près, voient dans las partis écologistes une nouvelle escroquerie intellectuelle qui doit les enchanter.

Un ponte éminent de Greenpeace doit s'y trouver parfaitement à l'aise.

Le Parti Pirate sera présent aux Régionales de 2010

http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Breves/Begag-investi-par-les-militants-du-MoDem

Déjà présent au parlement européen, le "Parti Pirate" entend également s'inviter dans les conseils régionaux. Le Parti Pirate français, regroupant des internautes notamment hostiles à Hadopi, devrait être présent aux prochaines élections régionales de Mars 2010. Ce parti s'inspire directement de son homologue suédois, le Piratpartiet, premier parti pirate du monde dont l'un des membres siège désormais au parlement européen.

http://www.partipirate.org/

«Le cas Frêche» divise le MoDem languedocien



Les militants centristes seront consultés sur la stratégie d'alliance en janvier.

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/24/01002-20091224ARTFIG00016-le-cas-freche-divise-le-modem-languedocien-.php

Le «cas Georges Frêche» ne déchire pas seulement, ou plus seulement, le Parti socialiste. Il divise également le MoDem de Languedoc-Roussillon. Le parti centriste, comme le PS, compte en effet les «pro» et les «anti» Frêche. Le débat, qui n'aurait pu rester que local, a atteint son paroxysme au point que François Bayrou a dû se rendre lui-même à Montpellier, samedi dernier, pour tenter d'apaiser les tensions au sein de la fédération. Crédité, par la Gazette de Montpellier de 4 à 5 % d'intentions de vote, le parti centriste sait qu'il risque de ne pas être en mesure de se maintenir au second tour. Du coup, certains élus «orange» sortants sont tentés de négocier avec l'équipe de Georges Frêche. Pour tenter de «sauver leurs sièges» disent les «anti».