Lettres d'Amour en Somalie

Somalie : les shebab imposent de nouvelles conditions drastiques aux ONG

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hdsiXVVmAc3Iy2P0QF231hqzTxsA

Les insurgés islamistes shebab ont rendu public une nouvelle réglementation imposant des conditions drastiques aux organisations humanitaires travaillant dans les zones sous leur contrôle dans le centre-sud de la Somalie, comme licencier tout leur personnel féminin. Il exige en particulier de toutes les organisations humanitaires qu'elles se séparent d'ici trois mois de leurs employés femmes et que ces dernières soient remplacées par des hommes, sauf dans les hôpitaux et les centres de santé. Les ONG doivent "prendre leur distance avec tout ce qui est susceptible de d'interférer avec la religion islamique", comme "prêcher des valeurs chrétiennes, promouvoir le sécularisme, la démocratie, et toute valeur opposée aux enseignements de l'Islam". Il leur est strictement interdit "d'importer de l'alcool, tout type de films, de promouvoir l'adultère ou d'appuyer la création d'associations de femmes". Les samedi et dimanche ne pourront pas être considérés comme des jours de repos hebdomadaire. Les célébrations de fêtes nationales étrangères, de Noël, du jour de l'an, ou par exemple des "journées de la femme" ou "de la lutte contre le sida" sont également proscrites.

La saison des pirates est rouverte

Canot de pirates somaliens photographié en septembre 2008.


Depuis le début du mois d'octobre, ils s'aventurent de plus en plus au large des côtes somaliennes.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/05/01003-20091105ARTFIG00007-la-saison-des-pirates-est-rouverte-.php

Six attaques réussies depuis le début du mois d'octobre, avec kidnapping des équipages et demandes de rançon. Deux cargos, un porte-containers, deux bateaux de pêche et un voilier de plaisance, avec un couple britannique à bord. Ils font partie des quelque 150 marins aujourd'hui retenus en otages en Somalie. Dimanche dernier, ce sont les commandos marines norvégiens qui affrontent des hommes armés à bord d'un boutre, à 20 kilomètres des côtes somaliennes. Les Norvégiens étaient basés sur la frégate Fridtjof Nansen, appartenant à la force européenne antipirates Eunavfor. Bilan : deux morts. Lundi, deux nouvelles attaques ont lieu à 670 km environ des côtes du Kenya. Un cargo américain, le Harriette, et un pétrolier néerlandais, le Jo Cedarqui, essuient des tirs d'armes automatiques de pirates montés sur de petits bateaux rapides. Une trentaine de navires de guerre battant pavillon de seize pays différents sillonnent les zones à risques. En tête, l'opération «Atalante» de la force européenne Eunavfor, première mission conjointe des marines de l'UE, et son pendant américain la Task Force 151. Les navires engagés dans l'opération de l'Otan en Afghanistan prêtent aussi main-forte, ainsi que plusieurs pays engagés à titre individuel, Russie, Japon, Malaisie, Corée du Nord, Arabie saoudite. Mais que faire des pirates, une fois capturés ?

Alakrana : Ultimatum des pirates somaliens et tension extrême à Bermeo

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20091107/165456/fr/Alakrana--Ultimatum-des-pirates-somaliens-et-tension-extreme-a-Bermeo

Trois marins du thonier Alakrana de Bermeo ont été débarqués jeudi sur la côte somalienne par les pirates qui les retiennent en otage depuis le 2 octobre. «Si dans trois jours les deux pirates emprisonnés en Espagne ne sont pas libérés, ils nous disent qu'ils tueront ces trois marins et qu'ils continueront jusqu'à la fin» déclarait avant-hier sur les ondes de Radio Euskadi, le patron de l'Alakrana, Ricardo Blach. La ministre espagnole de la Défense a exclu l'hypothèse d'une libération des deux pirates somaliens incarcérés en Espagne pour avoir participé à l'assaut de l'Alakrana. Hier matin, les familles des pêcheurs très inquiètes ont vivement critiqué le Gouvernement espagnol et exigent la libération des deux pirates somaliens emprisonnés. Désormais, en plus de la demande de rançon (4 millions de dollars selon certaines sources), les pirates exigent comme préalable la libération de leurs compagnons.

Ils vont finir par s'attirer une force occidentale patronnée par les USA qui vengera en Somalie l'honneur perdu de l'Afghanistan .

Bientôt une douzaine de porte avions, mais que font nos gars à Djibouti....

Ungern a écrit:

Ils vont finir par s'attirer une force occidentale patronnée par les USA qui vengera en Somalie l'honneur perdu de l'Afghanistan .

Lawrence a écrit:

Bientôt une douzaine de porte avions,

La Somalie est la troisième puissance militaire mondiale .
Il faudra au minimum 40 jours de bombardement pour envisager un débarquement .

Source : Pentagone Desinformation Network

Ungern a écrit:

Ils vont finir par s'attirer une force occidentale patronnée par les USA qui vengera en Somalie l'honneur perdu de l'Afghanistan .

Bonjour Ungern !
L'honneur perdu de l'Afghanistan ? Ah ?!

(Oui, bon... )

Non ...
Je pensais à " L'honneur perdu de Katarina Blum" (Anna Schygulla) ....
Chacun met son honneur où il veut .
Parfois même dans sa poche de veston .
Là où il met son portefeuille ....

Des poches ?
Ah oui, sous les yeux, à force de regarder...

Abdirahman Hussein lapidé pour adultère

http://www.web-libre.org/breves/Abdirahman-Hussein,10116.html

Un homme de 33 ans, Abdirahman Hussein, coupable d'adultère, a été exécuté par lapidation face à une foule de 300 personnes dans la ville de Merka. Sa maîtresse, enceinte, subira le même sort, mais seulement après avoir donné naissance à leur enfant. "Il hurlait et le sang a jaillit de sa tête face aux jets de pierres, après sept minutes, il a cessé de bouger", a témoigné l'une des personnes présentes à la BBC. Le mois dernier, deux hommes ont été lynchés à coups de pierres dans la même ville après avoir été reconnu coupable d'espionnage. Dans la ville méridionale de Kismayo, l'an dernier, une jeune fille de 13 ans a été massacrée à coups de pierres pour adultère. Selon les organisations des droits de l'homme, la jeune fille avait été violée !

Dans la ville méridionale de Kismayo, l'an dernier, une jeune fille de 13 ans a été massacrée à coups de pierres pour adultère. Selon les organisations des droits de l'homme, la jeune fille avait été violée !

Rappel des faits :

La milice al Shabab, l’un des groupes armés qui régentent la Somalie, a exécuté par lapidation Aisha Ibrahim Duhulow en l’accusant d’adultère, alors qu’elle s’était plainte d’avoir été violée. Amnesty International est en mesure d’affirmer que la jeune fille était âgée de treize ans.

Accusée d’adultère en violation de la charia, la loi islamique, Aisha Ibrahim Duhulow a été mise à mort lundi 27 octobre 2008 par un groupe de 50 hommes qui l’ont lapidée en deux temps dans un stade de la ville portuaire de Kismaayo, dans le sud du pays, devant un millier de spectateurs. Lapidée une première fois, elle a été déterrée, mais des infirmières ayant constaté qu’elle était encore vivante, elle a été remise en terre pour être achevée. Un membre de la milice al Shabab, qui contrôle la ville et qui a condamné Aisha Ibrahim Duhulow à mort, a tué un jeune garçon par balle, alors que certains spectateurs tentaient de venir en aide à la jeune fille.

http://www.afrik.com/article15600.html

Kismaayo

Là, évidemment, aucune force internationale n'est mandatée par l'ONU pour mettre un point final à une telle sauvagerie ; ce serait une atteinte à la liberté de religion, notamment....

Moi j'y crois pas à toutes ces bonnes femmes qui disent qu'elles ont été violées ....

Il faut le témoignage de 2 femmes pour contrebalancer celui d'un homme !

Tu penses que le mec va dire qu'il a rien fait ...

Et ça va encore être sur la bonne femme que ça va retomber ....


D'ailleurs si elles n'exitaient pas tant les hommes sous leurs Burqua ,ça n'arriverait pas ( certaines ont le grillage de leur Burqua en dentellles! Où se cache le vice !!!! .....) .

Opération EU NAVFOR Somalie / Atalante - Lutte contre la piraterie



L'Union européenne mène depuis le 8 décembre 2008 une opération militaire pour contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes de la Somalie.

http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/piraterie/dossiers_de_reference/operation_eu_navfor_somalie_atalante_lutte_contre_la_piraterie

Le Conseil de l’UE a adopté le 10 novembre 2008 l’action commune concernant la mise en place d’une opération militaire, Atalante, à l’appui des résolutions du CSNU relative à la lutte contre la piraterie en Somalie. Elle prévoit le déploiement d’une force navale au large des côtes somaliennes, pour une durée de 12 mois à partir de la déclaration de capacité opérationnelle initiale. Le 15 juin 2009, le Conseil de l'UE a décidé de prolonger l'opération Atalante pour une période d'un an à compter du 13 décembre 2009, date actuellement prévue de fin de l'opération. Cette opération, qui est la première opération navale de l'Union européenne, s'inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Le contrôle politique est exercé par le Conseil européen, via le COPS (Comité politique et de sécurité) qui exerce également la direction stratégique. Au total une dizaine de pays participent à l’opération Atalante. Actuellement, 9 nations apportent une contribution opérationnelle permanente à l’opération : les Pays-Bas, l’Espagne, l'Allemagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Suède, la Belgique et le Luxembourg. Plus d'une vingtaine de bâtiments et aéronefs participeront à l'opération européenne, soit plus de 1 800 militaires. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’une frégate pendant toute la durée de l’opération et la participation ponctuelle d’un avion de patrouille maritime, ATL 2, basé à Djibouti. La France propose également un soutien logistique à l’opération avec son dispositif prépositionné à Djibouti. La force navale européenne opère dans une zone couvrant le Sud de la mer Rouge, le golfe d’Aden et une partie de l’océan Indien comprenant les Seychelles, ce qui représente une surface comparable à celle de la mer Méditerranée. Elle conduit des missions d’accompagnement des navires du PAM et des missions de présence et de dissuasion dans la zone d’opérations d’EUNAVFOR incluant les eaux territoriales somaliennes, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Des pirates interceptés puis relâchés par la marine belge

Les preuves étaient insuffisantes pour retenir les pirates présumés.



http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Des-pirates-interceptes-puis-rel-ches-par-la-marine-belge-17626545

La Louise-Marie avait été appelée lundi à la rescousse après que des pirates eurent tenté sans succès de s'emparer d'un navire de pêche français, le Cap Saint-Vincent, à 400 milles nautiques au large de la Somalie, a raconté le capitaine de frégate Jan De Beurme. Après avoir vérifié qu'il ne s'agissait pas des membres de la bande de pirates qui s'étaient emparés du navire belge Pompei à la mi-avril avant de le relâcher fin juin contre rançon, le commandant De Beurme les a libérés au terme de 24 heures faute de preuve. «La Belgique est un Etat de droit qui respecte les procédures», a souligné l'officier belge.

Si je comprends bien, ils avaient attaqué le navire sans arme ? (parceque si il y avait des armes,il y avait des preuves....)

C'est un peu "Sans arme,sans haine,sans violence" ...

C'est p'tet la même bande ....
Des sournois ....

Bonjour Ungern
Est-ce-que les lois de la Marine n'exigent pas qu'on les pende
"haut et court"?

Effectivement,je m'étais déjà posé cette question .

A mon avis c'est une tradition et non une loi .

Par contre un capitaine reste seul maître à bord et pour autant que ce soit son équipage qui ai attrapé les pirates (ca ne doit pas arriver tous les jours...),il pourrait selon cette tradition pendre les pirates .

Maintenant il a intérêt à avoir un bon avocat à son retour ...
Pas maître Collard,parce qu'il ne pourra pas dire qu'il les a pendu à l' insu de son plein gré ...

Ou bien exiger une rançon pour les rendre à leur pays?

Privés d'Etat depuis 1991, les Somaliens ont adopté le billet vert

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/09/prives-d-etat-depuis-1991-les-somaliens-ont-adopte-le-billet-vert_1264547_3234.html

En Somalie, l'Etat est mort en 1991, mais la monnaie locale, le shilling, lui a survécu, même si l'essentiel des transactions s'y réalise en dollars. L'école ? Dix dollars par mois en moyenne, payables en liquide, avec un billet impérativement imprimé après 2001 - une mesure antifaux -, et sans la moindre déchirure - il perdrait de sa valeur. Les cartes prépayées pour le téléphone portable? En dollars également. Des cigarettes dans la rue ? Cette fois, le paiement se fait en shillings somaliens. Un sac de riz ? En shillings encore. Les taxes prélevées par le gouvernement fédéral de transition (TFG) qui, soutenu par les Nations unies et quelques pays étrangers (dont la France), n'occupe que des poches à Mogadiscio ? Elles ne se conçoivent qu'en dollars. Ce sont donc, pour l'essentiel, les petites opérations qui sont réalisées en shilling, tandis que le dollar domine. L'importance du billet vert n'est pas due à la rareté des shillings, mais au principal pilier de l'économie somalienne : les virements faits par la diaspora aux parents et amis restés sur place, en Somalie. Chaque année, selon les estimations, entre 500 millions et 1 milliard de dollars sont ainsi transférés, en grande partie des pays du Golfe ou des Etats-Unis. Pour faire parvenir ces sommes, tous les expéditeurs ont recours à des "hawalas", des sociétés somaliennes spécialisées dans cette activité. Les hommes d'affaires somaliens qui ont, depuis la fin de l'Etat, transformé Mogadiscio en plate-forme d'import-export à destination de toute la région, ont ainsi contribué à la "dollarisation" de l'économie locale. Mais ils sont aussi responsables des soubresauts du shilling. En l'absence de banque centrale, les commerçants ont pris rapidement l'initiative, en coopération avec des chefs de guerre, de faire imprimer des shillings somaliens. En 2000, 30 milliards de shillings imprimés au Canada ont été importés par voie aérienne par un groupe d'hommes d'affaires. Pour fabriquer des shillings, il suffit désormais d'acheter du papier à billets en Chine ou en Malaisie et d'imprimer sur place des shillings sur une imprimante laser de qualité. Une innovation technologique devrait encore bouleverser le système : Dahabshiil vient de mettre en service un système de paiement électronique, le Epay, utilisable à partir des téléphones portables (1,8 million d'utilisateurs en Somalie), qui devrait permettre de transférer des dollars partout dans le pays en liant les numéros de téléphone à des comptes bancaires virtuels... libellés en dollars.

Shilling somaliens

Des pirates somaliens s'emparent d'un navire chargé d'armes

Des pirates se sont emparés d'un navire battant pavillon des Emirats arabes unis et chargé d'armes à destination de la Somalie en violation de l'embargo des Nations unies.

Un superpétrolier hongkongais a en outre essuyé des tirs à un millier de milles nautiques de Mogadiscio, distance où les pirates n'étaient encore jamais passés à l'action. Le bateau chargé d'armes navigue sous le faux nom d'Al Mizan. Détourné dimanche, il mouille désormais à Garacad, dans le nord de la Somalie. "C'est l'un des transporteurs d'armes réguliers qui violent l'embargo des Nations unies en Somalie", selon un représentant du Programme d'aide aux gens de mer d'Afrique de l'Est. Le navire "circule dans nos eaux depuis longtemps, et apporte illégalement des armes pour massacrer des Somaliens", a ajouté un pirate contacté par téléphone satellitaire.

Madrid veut que l'UE bloque les ports de Somalie d'où partent les pirates

http://www.romandie.com/infos/news2/091111212819.jpth2kjj.asp

L'Espagne veut que les forces navales de l'Union Européenne fassent le blocus des ports de Somalie d'où la grande majorité des attaques de pirates ont été déclenchées dans l'Océan indien, a annoncé mercredi la ministre de la Défense, Carme Chacon. Des pirates somaliens ont attaqué lundi sans succès un pétrolier battant pavillon de Hong Kong à quelque 1.000 milles marins (1.850 km) des côtes de leur pays, battant ainsi un record en termes de distance. Mardi, deux porte-conteneurs, l'un battant pavillon danois et l'autre des îles Marshall, ont été attaqués, également sans succès, dans l'Océan indien par des pirates somaliens. L'attaque du porte-conteneurs danois MV Nelle Maersk était survenue elle aussi à environ 1.000 milles marins à l'est de Mogadiscio. La seconde attaque s'était déroulée un peu plus tard, à environ 530 milles (un millier de kilomètres) à l'est de Dar es Salaam. Les pirates recourent habituellement à des "vaisseaux amiraux" pour se rendre à des centaines de milles en pleine mer et ensuite passer à l'attaque à bord de petites embarcations. "Ce ne sont pas des pirates romantiques tels que certains pourraient être conduits à se l'imaginer", a insisté Mme Chacon. "Ils le font pour obtenir des rançons et ils ont des liens avec des cabinets juridiques sophistiqués à Londres", a ajouté la ministre, jugeant que la communauté internationale devrait faire davantage pour suivre les circuits empruntés par l'argent remis aux pirates en échange de la libération de leurs otages.

Un Somalien recherché arrêté

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/11/01011-20091111FILWWW00437-un-somalien-recherche-arrete.php

Un Somalien recherché par les Etats-Unis pour terrorisme a été arrêté dans un centre pour demandeurs d'asile aux Pays-Bas. "A la demande de la justice américaine, un Somalien de 43 ans suspecté de participation au terrorisme a été arrêté dimanche dans le centre de demandeurs d'asile de Dronten" (nord des Pays-Bas), a indiqué le parquet national. Les Etats-Unis le soupçonnent d'avoir "financé l'achat d'armes pour des terroristes" et d'avoir "aidé d'autres personnes à gagner en 2007 et 2008 la Somalie, où ils ont participé au jihad". "Ces Somaliens auraient été entraînés dans des camps des shebab (insurgés islamistes). L'un d'entre eux a commis un attentat suicide en octobre 2008 dans la région autonome du Puntland avec un camion bourré d'explosifs", a précisé le parquet. Le suspect, qui a quitté les Etats-Unis en novembre 2008, vivait auparavant à Minneapolis. Il résidait probablement aux Pays-Bas depuis décembre 2008.

La Somalie trop dangereuse pour recevoir la visite de la Coupe du monde

http://www.lemonde.fr/sport/article/2009/11/13/la-somalie-trop-dangereuse-pour-recevoir-la-visite-de-la-coupe-du-monde_1266908_3242.html

La Somalie, pays ravagé par une féroce guerre civile depuis 1991, s'est offusquée, vendredi 13 novembre, par la voix de sa fédération de football, de ne pas être au programme de la tournée du trophée de la Coupe du monde. Le fameux trophée de 6,175 kg d'or 18 carats et de malachite verte a quitté Zurich en septembre et fait étape actuellement au Kenya. Cette tournée dans plus de cinquante pays africains culminera avec son arrivée en décembre en Afrique du Sud, où se déroulera le Mondial 2010, une première pour le continent africain. La décision d'éviter la Somalie a provoqué la colère de la fédération de football de ce pays de la Corne de l'Afrique. "Je ne sais pas pourquoi ils ont marginalisé la Somalie, a déclaré son vice-président, Ahmed Nur Abdule. Nous faisons partie de la famille de la FIFA (Fédération internationale de football), mais nous nous sentons abandonnés." Le championnat de football en Somalie est interrompu depuis 2006, lorsque que les Tribunaux islamiques, défaits depuis, avaient pris le contrôle de la majeure partie du centre et du sud du pays. A l'époque, ces derniers avaient procédé à des arrestations d'habitants surpris en train de regarder une rencontre de la Premier League anglaise. Le groupe des shebabs, des insurgés islamistes radicaux qui contrôlent actuellement de larges portions du territoire somalien, imposent généralement aux amateurs de football d'abandonner leurs shorts pour jouer en pantalon.

La rue Hamarjajab, Mogadiscio.

Survivre à Mogadiscio, capitale en guerre permanente

De jeunes garçons somaliens déplacés font la queue le 15 novembre 2009 devant un centre de distribution d'aide alimentaire de CAACID, une organisation soutenue par l'ONU et l'Union européenne.



Champ de batailles depuis dix-huit ans, la capitale somalienne est toujours peuplée de civils pris entre deux feux. « La Croix » publie en exclusivité un reportage dans l’une des villes les plus dangereuses au monde.

http://www.la-croix.com/Survivre-a-Mogadiscio-capitale-en-guerre-permanente/article/2401857/4077

Dans une capitale détruite par dix-huit années de guerre civile et dont plus de la moitié de la population a fui, la mort est une compagne quotidienne. Selon les Nations unies, la guerre en Somalie a entraîné, ces trois dernières années, plus de 3 000 morts et elle a contraint à la fuite un million et demi de personnes. À la merci des affrontements entre les milices qui soutiennent le gouvernement fédéral de transition (TFG) et les extrémistes islamistes « chebabs », le centre de Mogadiscio est réduit à un amas de décombres. Les maisons et les rares commerces encore ouverts sont sous la menace permanente des tirs de roquette et des obus de mortier qui, chaque jour, fauchent des civils. À quelques dizaines de mètres de là, sur Makkah Al-Mukarramah, l’avenue qui sépare le nord et le sud de la capitale, les troupes gouvernementales et les miliciens chebabs combattent pour le contrôle des zones vitales de la ville. S’il perdait le contrôle de l’aéroport et du port, le TFG serait vaincu par les rebelles. Ni l’élection à la présidence de l’ancien leader des Tribunaux islamiques, cheikh Chérif Cheikh Ahmed, ni l’instauration de la charia comme loi du pays n’ont convaincu les chebabs d’abandonner les armes. Les rebelles, qui ne cachent pas leurs affinités idéologiques avec Al-Qaïda, sont décidés à renverser ce qu’ils considèrent comme un gouvernement fantoche aux ordres de l’Occident. «Si nous avions reçu ne serait-ce que 30 % des 250 millions d’euros promis par l’Union européenne, aujourd’hui, les chebabs ne seraient pas là», assure le vice-premier ministre Abdurahman Aden Ibbi. Les rebelles islamistes contrôlent désormais une bonne partie de la Somalie méridionale et les deux tiers de la capitale. En dépit de l’impopularité du TFG, l’éventualité d’une chute de Mogadiscio est envisagée avec crainte par une grande partie des civils, à l’image de Farhan Osman Hassan, secrétaire de l’Elman Football Club. Vainqueur des cinq dernières éditions du championnat de foot, son équipe fournit huit joueurs à l’équipe nationale somalienne. Plus de 800 jeunes s’entraînent chaque jour dans le cadre du club. «Nous essayons de leur proposer une alternative à la guerre, explique Farhan Osman Hassan. Cela nous a valu des problèmes avec les chebabs et les autres milices islamiques. Ils n’aiment pas ce que nous faisons, trouvant que cela distrait les jeunes des idéaux du djihad.»

L'Espagne fait le bonheur des pirates somaliens

Le thonier espagnol escorté par deux frégates, le 17 novembre.



Le gouvernement a payé 2,7 millions d'euros la libération des marins du thonier espagnol Alakrana. La rançon la plus élevée jamais versée dans les eaux somaliennes.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/19/01003-20091119ARTFIG00415-l-espagne-fait-le-bonheur-des-pirates-somaliens-.php

Moins de 24 heures après la libération des 36 marins séquestrés par des pirates somaliens, la polémique fait rage à la Chambre des députés espagnole. L'opposition de droite demande des comptes au gouvernement de José Luis Zapatero sur sa gestion de la crise. Après 47 jours de négociations, le gouvernement socialiste a fini par verser la rançon exigée par les preneurs d'otages, soit quelque 2,7 millions d'euros. il s'agirait de la rançon la plus élevée jamais versée dans les eaux somaliennes pour la libération d'un navire. Une partie de la presse espagnole s'en prenait hier aux méthodes de l'exécutif : «L'Espagne qui s'est pliée au chantage des bandits a subi une humiliante victoire des pirates somaliens», pouvait-on lire dans El Mundo . Le thonier espagnol Alakrana avait été capturé, début octobre, au large de la Somalie, alors qu'il naviguait dans des eaux non protégées par les forces de sécurité européennes de l'opération «Atalante». Deux jours plus tard, la marine espagnole avait arrêté deux pirates, Abdu Willy et Raageggesey Adji Haman, soupçonnés d'avoir participé à l'abordage du navire ibérique. Très vite, la polémique a éclaté sur l'opportunité de procéder à leur transfert en Espagne alors que le gouvernement devait entamer des négociations avec les bandits. A Harardhere, village côtier somalien où le bateau était retenu captif, le versement de la rançon a été salué dans une ambiance festive. L'événement a suscité l'enthousiasme de commerçants, premiers fournisseurs des pirates, et ravivé la flamme de jeunes hommes avides de rejoindre les rangs des pirates.

Les Européens accroissent leur engagement militaire

http://www.la-croix.com/Les-Europeens-accroissent-leur-engagement-militaire/article/2401867/55351

Les ministres européens des affaires étrangères et de la défense ont décidé de former 2 000 soldats somaliens, tout en poursuivant l’opération anti-piraterie dans l’océan Indien. Depuis décembre 2008, l’opération Atalante mobilise plus de 1 800 militaires de sept États membres pour lutter contre les pirates des temps modernes qui écument le golfe d’Aden. Plusieurs abordages ont été empêchés, des arrestations ont régulièrement lieu, mais les pirates somaliens ont étendu leur champ d’action à des zones lointaines de l’océan Indien, jusqu’à proximité des Seychelles et de Madagascar. De nombreux pirates proviennent, à l’origine, de groupes d’entraide qui cherchaient à défendre les ressources halieutiques somaliennes en l’absence de garde-côtes. Ils se sont ensuite «professionnalisés», voyant leurs moyens décuplés par l’argent extorqué. Pas plus tard qu’hier, une rançon de 4 millions de dollars (2,6 millions d’euros) a été versée pour la libération du thonier espagnol Alakrana, capturé le 2 octobre avec ses 36 membres d’équipage. Une dizaine d’autres bâtiments, allant du thonier au chimiquier de 22 000 tonneaux, restent retenus. «Ce ne sont pas des pirates romantiques comme certains pourraient l’imaginer, déclarait la semaine dernière la ministre de la défense espagnole, Carme Chacon. Ce sont d’authentiques organisations criminelles qui se concentrent sur la prise de tous types de navires de commerce, chalutiers, navires appartenant à la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). Ils le font pour obtenir des rançons et ils ont des liens avec des cabinets juridiques sophistiqués à Londres.»

Outre une prolongation du mandat de l’opération Atalante, les ministres des affaires étrangères et de la défense de l’Union ont franchi un pas supplémentaire hier, en décidant d’aborder l’aspect terrestre de la crise somalienne. Pas question d’envoyer des troupes occidentales en Somalie – le fiasco de l’opération américaine «Restore Hope» en 1993 est dans toutes les mémoires. Mais pas question non plus que la Somalie devienne un refuge pour Al-Qaida, réduisant à néant les efforts déployés en Afghanistan. Tandis que Washington a reconnu avoir fourni «des armes et des munitions» au gouvernement fédéral de transition (TFG), en dépit d’un embargo onusien, l’Union européenne s’est engagée hier à assurer la formation de 2000 soldats légalistes. Une centaine de militaires européens, dont 30 Français, devraient être envoyés en Ouganda, le pays qui dirige la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), pour entraîner pendant un an ces combattants. La France, qui a ardemment plaidé pour que l’UE monte une telle opération, est déjà, dans le cadre d’un accord bilatéral, en train de former 500 soldats somaliens sur sa base de Djibouti.

Les "Jackass somaliens" provoquent un tollé



: http://observers.france24.com/fr/content/20091123-jackass-somaliens-reputation-communaute-media-immigration-youtube-minneapolis

Un groupe d’adolescents d’origine somalienne habitant la ville de Minneapolis a focalisé l’attention des médias locaux après avoir publié une vidéo sur YouTube dans laquelle ils s’attaquent - pour rire - aux passants de leur quartier. "Madbi001" n’a pas du tout fait rire le public de YouTube avec ses six minutes d’images postées le 17 novembre. Le buzz a même été si mauvais que la vidéo - une compilation de saynètes où les jeunes bousculent des passants en les prenant par surprise - a rapidement attiré l’attention de la presse locale. Les plaisantins appartiennent à la communauté somalienne de Minneapolis et de Saint-Paul. Les villes jumelles du Minnesota ont accueilli une grande partie des Somaliens qui ont émigré aux États-Unis pour fuir la guerre civile qui sévit dans leur pays depuis le début des années 1990. Le nombre d’habitants originaires de Somalie qui y vit est aujourd’hui estimé à environ 70 000 personnes. Le Somalien Abdulkadir Mohamed habite à Minneapolis depuis une dizaine d’années. Il est l’auteur du blog Royale Somali. "Ces adolescents tentent de reproduire ce qu’ils voient à la télé où dans les jeux vidéo. Bien évidemment, cela ne justifie en rien leurs actes. Comme cela a été souligné dans la presse, ils voulaient copier "Jackass" [une émission de télé américaine qui met en scène des jeunes qui exécutent des cascades dangereuses ou absurdes]. Ces jeunes font honte. Ils ne respectent ni les personnes âgées, ni leurs voisins. Pis : ils ne respectent aucune forme d’autorité. Ce n’est ni la première ni la dernière fois que des jeunes se filment en train de faire les andouilles. Mais une certaine presse de droite se plaît toujours à relayer ce type d’informations concernant la communauté somalienne. Ces mêmes médias en avaient par exemple fait des tonnes quand des Somaliens avaient "disparu" pour, soi-disant, participer aux entraînements des milices Shebab."

Deux journalistes enlevés en Somalie ont été relâchés

Le photojournaliste Nigel Brennan et la journaliste pigiste Amanda Lindhout ont déclaré avoir subi des tortures physiques et morales pendant leur captivité. Ils avaient été enlevés près de Mogadiscio en août 2008. Brennan a précisé qu'après les deux premiers mois, où les geôliers avaient été relativement corrects, il avait été séparé d'Amanda Lindhout et enchaîné à la suite d'une tentative d'évasion. "Enfermé dans une pièce, avec très peu de lumière, je n'étais capable de rien faire. Pas le droit de sourire, pas le droit de rire - c'est vrai qu'il n'y avait pas de quoi. Amanda a eu des moments très durs, je le sais (...) Elle a été battue, nous avons été torturés tous les deux, mentalement et physiquement (...) Ils disaient qu'Al Chabaab voulait nous acheter 500.000 dollars." Amanda Lindhout a déclaré que sa rançon avait été fixée à un million de dollars par les ravisseurs et que ceux-ci étaient furieux parce que l'argent n'arrivait pas assez vite. "J'ai été battue, torturée. C'était une situation extrêmement, extrêmement difficile", a-t-elle raconté, en larmes.

Amanda Lindhout avant



Nigel Brennan et Amanda Lindhout après



La Somalie arrive en tête des pays les plus corrompus du monde

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=11504764

La Somalie arrive en tête du classement des pays les plus corrompus du monde établi par l'organisation Transparency International (TI). Afghanistan, Birmanie, Soudan et Irak suivent de près. Les pays pauvres et en guerre sont les plus vulnérables face à la corruption.