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Sujet: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 15/2/2010, 16:50
Rappel du premier message :
Offensive de l'Otan en Afghanistan
[ 15/02/10
]
Les responsables militaires de l'Otan se disaient hier satisfaits au deuxième jour de leur offensive à Marjah, un bastion des talibans dans le sud de l'Afghanistan. Cette opération, annoncée depuis plusieurs semaines et présentée comme un tournant éventuel de la guerre, « progresse bien », a affirmé le conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama, le général James Jones, qui a ajouté : « c'est un moment important parce que c'est la première fois que nous regroupons tous les aspects de la nouvelle stratégie » de Barack Obama. Les talibans semblent n'opposer qu'une faible résistance en ayant recours aux mines et aux snipers. Ils n'ont jamais opposé de résistance frontale aux précédentes offensives, privilégiant une tactique de harcèlement avant de se replier dans les montagnes ou de se fondre dans la population. L'armée afghane, qui participe à l'opération Mushtarak aux côtés de 15.000 militaires américains et britanniques, a assuré que 20 talibans avaient été tués. Mushtarak, la plus ample offensive de l'Otan depuis le renversement des talibans en 2001, vise à restaurer l'autorité du gouvernement dans la province du Helmand.
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 7/4/2015, 13:03
Les confidences de Marc Trévidic à l'Obs (leNouvelObs.fr - Par Denis Demonpion - Publié le 04-04-2015 à 15h11)
Marc Trévidic est devenu un des visages de la lutte antiterroriste en France. (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA)Marc Trévidic est devenu un des visages de la lutte antiterroriste en France. (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA)
"Difficile de lutter contre une idéologie avec un code pénal". Ses regrets, les tensions avec sa hiérarchie, sa découverte de l'islamisme : au terme de son passage au pôle antiterroriste, le juge fait le bilan.
Figure emblématique du pôle antiterroriste du parquet de Paris, spécialiste des réseaux djihadistes, le juge d'instruction Marc Trévidic avait aussi mené d'autres affaires hautement médiatiques comme celle des moines de Tibhirine tués en 1996 en Algérie, l'attentat de Karachi en 2002 ou celui de la rue des Rosiers en 1982, pour lequel il a lancé début mars des mandats d'arrêt internationaux contre trois suspects.
A la veille de son départ contraint du pôle antiterroriste, une loi empêchant les magistrats d'exercer plus de dix ans d'affilée une fonction spécialisée, Marc Trévidic a accepté de dresser le bilan de son action. En exclusivité pour "l'Obs".
Vous vous apprêtez à quitter la section antiterrorisme du palais de Justice de Paris pour un poste de vice-président au tribunal de grande instance de Lille. Des regrets ?
Quand on est juge d'instruction, on a toujours le regret – ou bien est-ce la fatalité ? – de ne pas avoir été au bout de tel ou tel dossier faute de temps. Je pense en particulier aux enquêtes pour lesquelles on est tributaire de la bonne volonté d'autres pays, comme c'est le cas pour l'attentat de Karachi en 2002, ou l'assassinat du président rwandais à l'origine du génocide en 1994. Dans ces dossiers infiniment politiques, il y a des enjeux qui nous dépassent. Regardez celui de la rue des Rosiers [6 morts et 22 blessés en 1982, NDLR], des mandats ont été lancés contre trois suspects vivant à l'étranger – Norvège, Ramallah, Jordanie – mais combien de temps faudra-t-il avant qu'ils ne soient arrêtés et extradés ?
Et il y a des dossiers où les mis en examen et les parties civiles font tout pour freiner l'instruction par des demandes d'actes supplémentaires, les uns parce qu'ils redoutent un renvoi devant le tribunal, les autres parce qu'ils craignent qu'un non-lieu soit prononcé.
Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
A franchement parler, je suis un peu à saturation. Le rythme a été très élevé pendant dix ans. J'ai eu à traiter successivement des dossiers complexes. J'ai par ailleurs présidé de 2009 à mai 2012 l'Association française des magistrats instructeurs dont je suis toujours vice-président, au moment où Nicolas Sarkozy voulait la mort des juges d'instruction.
Je me suis beaucoup engagé dans ce combat car on voulait remplacer le juge par un système très dangereux, avec un parquet aux ordres. Et comme je ne fais pas les choses à moitié… Je me sens un peu à bout de souffle. Vous savez, quand vous avez plus de mal à trouver l'énergie pour faire votre travail, vous prenez plus sur vous. Il faut savoir reprendre de l'oxygène. On me propose un beau poste à Lille. Je n'ai pas à me plaindre et ne vais pas faire mon "Calimero".
LIRE :Le juge antiterroriste Marc Trévidic poussé vers la sortie
Comment êtes-vous devenu un spécialiste de la lutte antiterroriste ?
En 2000, alors que j'étais au parquet de Paris, à la 8ème section chargée des crimes et délits flagrants – le nom a depuis changé –, le procureur de la République Jean-Pierre Dintilhac m'a proposé de rejoindre le parquet antiterroriste. Il y avait quatre personnes. Irène Stoller, qui le dirigeait, s'occupait des Basques et des Corses, des dossiers très prisés. A l'époque, l'islam radical n'était pas la tête d'affiche. C'était néanmoins une période charnière. On réglait les dossiers liés aux attentats de 1995 à Paris – métro Saint-Michel, gare d'Orsay, Maison-Blanche. La première filière Ben Laden, auteur d'attentats en Tanzanie et au Yémen, faisait son apparition. Des personnes du monde entier s'entraînaient dans les camps d'Afghanistan. Ce n'est que le 11 septembre 2001, date des attentats contre les tours jumelles de New York, que le grand public a découvert l'ampleur du phénomène.
En mars 2003, j'ai été nommé juge d'instruction financier à Nanterre avant de passer dix mois à La Réunion. Puis, Jean-François Ricard étant parti en détachement, on m'a appelé pour le remplacer à l'antiterrorisme où peu de gens connaissaient l'islam radical. Or je pouvais opérer "clé en main", si je puis dire.
Quand on quitte une section aussi spécialisée, y a-t-il un passage de relais ?
En dix ans, j'ai essayé de faire partager mes connaissances à ceux qui étaient co-désignés avec moi. Mais je n'ai formé personne au sens strict. C'est une matière qu'on apprend par soi-même.
Vous-même, comment avez-vous fait ?
Quand j'ai commencé, il y avait assez peu de livres sur la montée de l'islam. Pas comme aujourd'hui où il en sort trois par mois.
J'ai lu entre autres "Djihad. Expansion et déclin de l'islamisme", de Gilles Kepel [publié en 2000 chez Gallimard, NDLR], et les écrits d'Abdallah Azzam, ce savant religieux palestinien présenté comme l'imam du djihad qui est mort dans un attentat à la bombe en 1989 au Pakistan. Je me suis aussi beaucoup documenté à partir des dossiers qui sont abreuvés de lettres et d'écrits salafistes. Cette littérature permet de comprendre leur formation, comment ils raisonnent et le bain dans lequel ils nagent. Sans ces connaissances religieuses, il est impossible de conduire un interrogatoire.
Vous avez lu le Coran ?
Bien sûr. J'en ai d'ailleurs plusieurs exemplaires dans différentes traductions. C'est comme ça que j'ai compris que les prévenus se réfèrent à peu près toujours aux mêmes sourates du Coran qu'ils connaissent par cœur. C'est comme si vous appuyez sur un bouton.
Que connaissiez-vous du Proche-Orient avant d'occuper ces fonctions ?
De 18 à 25 ans [il en aura 50 en juillet, NDLR], j'ai passé pas mal de vacances dans ces pays-là. J'éprouvais un attrait romantique pour le désert. On partait par petits groupes de 6 ou 7 personnes avec des agences de voyage comme Terre d'aventures ou Nomades. On dormait à la belle étoile. J'ai voyagé en Algérie, en Egypte que j'ai visitée moitié à dromadaire, moitié à vélo. C'est au monastère Sainte-Catherine qu'on a changé de moyen de locomotion. J'ai escaladé le Mont Moïse. J'ai aussi traversé le Sinaï à vélo. J'ai séjourné un mois et demi au Yémen. En Jordanie, j'ai beaucoup pensé à Lawrence d'Arabie. D'ailleurs, quand en 2013 j'ai publié mon deuxième livre "Terroristes. Les 7 piliers de la déraison" [éditions J.C. Lattès, NDLR], c'était un clin d'œil à ses "7 piliers de la Sagesse". Son livre montre la sagesse des tribus arabes par rapport à la folie de l'Occident. Mais le terrorisme illustre le renversement de ce schéma, auquel, il faut bien le dire, nous avons œuvré.
L'aide des Etats-Unis au djihadisme international dans sa lutte contre l'empire soviétique en Afghanistan a beaucoup contribué à l'explosion de l'islamisme radical. Certes il existait mais jusque-là de manière confidentielle. Souvenez-vous de l'accueil que le président américain Ronald Reagan a réservé en 1984 à des chefs moudjahidines reçus à la Maison-Blanche, qu'il a qualifiés de "combattants de la liberté". Cela constituait un sacré pilier de la déraison.
Quelles doivent être les qualités d'un juge antiterroriste ?
Il doit avoir une vue assez globale du phénomène et ne pas appréhender un dossier comme s'il était autonome. Les dossiers syriens qui nous sont confiés présentent de nombreuses similitudes. Il faut aussi avoir à l'esprit qu'on est là pour prévenir le terrorisme, pas pour l'accentuer. La matière est très délicate. Les juges ont à lutter contre un phénomène idéologique et il est très difficile de lutter contre une idéologie avec un Code pénal.
Vous vous êtes parfois heurté à votre hiérarchie. A cause de votre médiatisation ?
Sans doute. Il y a de ça. Mais ces différends appartiennent au passé. Je me suis bagarré pour que le juge d'instruction soit maintenu. Avec raison puisque la commission des lois de l'Assemblée nationale et des ministres de l'Intérieur, Manuel Valls puis Bernard Cazeneuve, ont sollicité mon avis sur des projets de loi antiterroriste.
Avez-vous été entendu ?
La création de l'infraction relative à une entreprise terroriste individuelle telle qu'elle figure dans la loi de novembre dernier est clairement une proposition que j'ai faite. Jusque-là on ne pouvait interpeller qu'une personne qui agissait en groupe. Or Al-Qaïda au Yémen appelait au djihad individuel. Il fallait adapter la loi à la stratégie d'en face.
Propos recueillis par Denis Demonpion
Biloulou
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 8/5/2015, 07:38
«Charlie Hebdo»: un chef d'al-Qaïda tué par un drone au Yémen (Par RFI - Publié le 07-05-2015 Modifié le 08-05-2015 à 05:43)
Nasser bin Ali al-Ansi avait revendiqué l'attentat de «Charlie Hebdo» en janvier 2015. AFP PHOTO / HANDOUT / SITE Intelligence Group
Un haut responsable d'al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) a été tué par un tir de drone américain au Yémen. L'information est donnée par l'organisation elle-même, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes. Nasser al-Ansi est connu pour avoir revendiqué l'attaque contre Charlie Hebdo, le 7 janvier dernier en France.
Nasser al-Ansi, stratège militaire du réseau extrémiste, était apparu dans plusieurs vidéos d'Aqpa. C'est lui qui, le 14 janvier, affirmait que son groupe avait mené, par l'intermédiaire des frères Kouachi, la tuerie de Charlie Hebdo une semaine plus tôt, pour « venger » Mahomet, caricaturé par le journal satirique français. L'homme est aussi connu pour ses discours faisant l'apologie des attaques en Europe et aux Etats-Unis. Il avait rendu Barack Obama responsable de la mort de deux otages occidentaux que son groupe détenait, lors d'une tentative de libération.
La mort d'Ansi a été annoncée par un responsable d'Aqpa, Abou al-Miqdad al-Kindi dans une vidéo diffusée sur Twitter, selon SITE. Le centre américain de surveillance des sites islamistes précise que « selon des informations de presse, Ansi a été tué par un raid de drone à Moukalla, une ville du gouvernorat du Hadramout au Yémen, en avril avec son fils et six autres combattants ». Le Pentagone, comme à l'habitude, n'a pas souhaité commenter ces informations.
Selon une biographie fournie en novembre 2014 par Aqpa, Nasser ben Ali al-Ansi est né en octobre 1975 à Taëz, au Yémen. Il a participé au « jihad » en Bosnie en 1995, avant de retourner au Yémen puis de se rendre au Cachemire et en Afghanistan. Il avait rencontré Oussama ben Laden qui l'avait chargé de questions administratives, avant de participer à davantage de camps d'entraînement où il avait excellé. Il a été emprisonné six mois au Yémen puis avait rejoint Aqpa en 2011.
Sa mort, pour laquelle Washington offrait une récompense de cinq millions de dollars, est un coup réel porté à l'organisation, qui a profité de la guerre civile au Yémen pour reprendre des positions. Cela signifie aussi que le Pentagone a continué de recevoir des informations en provenance de ce pays malgré la crise, et le retrait de ses marines.
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Béni soit Lawrence et son drone vengeur ! Allahou akbar !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 3/6/2015, 11:05
L'incroyable récit de l'homme qui a libéré les otages du Niger (leParisien.fr - Genève (Suisse), propos recueillis par MATTHIEU PELLOLI | 03 Juin 2015, 06h53 | MAJ : 03 Juin 2015, 07h13)
Genève (Suisse), le 27mai. Jean-Marc Gadoullet, 53 ans, ancien colonel du service action de la DGSE, s’est retrouvé au cœur des négociations pour faire libérer les otages français au Mali.
C'est grâce à cet ancien colonel de la DGSE que les cinq otages français salariés d'Areva et Vinci, enlevés par Aqmi en 2010 au Niger, ont été libérés. Un récit époustouflant.
Genève, Suisse. C'est là que notre journal a recueilli un témoignage rare et inédit. Celui de Jean-Marc Gadoullet, 53 ans, ancien colonel du 11e choc, le service action de la DGSE (les services de renseignement français), l'homme qui, de 2010 à 2013, a été l'artisan de la libération des sept otages d'Areva et de Vinci au Mali (les cinq Français Françoise et Daniel Larribe, Marc Ferret, Pierre Legrand, Thierry Dol, et deux otages togolais et malgache).
L'ex-militaire a les épaules larges et solides, mais il n'a rien d'une tête brûlée. L'élégance est très british -- chemise blanche, cravate et veston --, la voix douce. La barbe de trois jours n'est là que pour camoufler une cicatrice au menton. Deux présidents de la République ont épinglé sur l'uniforme de cet homme de l'ombre les plus hautes distinctions : la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Il parle pour la première fois à visage découvert et il raconte les coulisses, parfois vertigineuses, d'une négociation à hauts risques. Il n'esquive aucune question, l'occasion de comprendre que parfois les intérêts géopolitiques les plus pointus ne tiennent qu'à la réussite d'une rencontre d'hommes au milieu du désert.
VIDEO. Otages du Niger : le négociateur raconte les coulisses de la libération
Lorsque les otages sont enlevés, vous n'appartenez plus à la DGSE. Comment vous retrouvez-vous au cœur des négociations ? JEAN-MARC GADOULLET. C'est vrai, je ne suis ni membre des familles d'otages ni salarié d'Areva ou de Vinci et, depuis 2008, je n'appartenais plus à la DGSE. Néanmoins, je connais très bien le Sahel et les Touaregs. A la tête de Global D, j'avais élaboré le protocole de sécurité de sites Sogea Satom et Vinci au Mali. Je ne m'étais jamais occupé du site Areva au Niger, où les otages ont été enlevés, je ne me sentais donc pas impliqué. Mais, rapidement, via mes antennes, j'ai eu des informations. Les entreprises étaient inquiètes, elles m'ont fait confiance. J'ai conseillé de tenter de savoir si Aqmi voulait négocier. Très vite, la question centrale a été posée : comment établir une relation avec les ravisseurs. J'ai dit que le plus simple était de rencontrer directement Abou Zeid...
Aviez-vous l'expérience d'une prise d'otages ? Absolument pas ! J'ai connu des situations à risques, mais pas celle-ci, et j'espère n'avoir pas à le refaire. Lorsque, fin novembre 2010, Abou Zeid a accepté l'idée d'une rencontre, j'ai pris un coup au moral. Je restais Monsieur Personne... qui allait partir seul à la rencontre de l'émir incontesté d'Aqmi.
Pourquoi avez-vous accepté ? Est-ce mon ancien statut d'officier ? Est-ce l'habitude de protéger ma patrie, d'aider les ressortissants français ? Ou plutôt cet esprit d'équipe, acquis pendant plus de quinze ans aux côtés des hommes extraordinaires de mon unité ? Sans doute tout cela...
LES TÊTE-À-TÊTE AVEC LES RAVISSEURS
Comment vous êtes-vous organisé pour rejoindre le repaire d'Abou Zeid dès l'hiver 2010 ? De Bamako jusqu'aux otages dans le massif des Ifoghas, il y a plus de 1 500 km. Je suis parti en décembre, en pick-up avec deux guides touaregs, sans arme. Le risque, c'était les coupeurs de routes. Soudain, un moudjahid s'est interposé sur la piste. Son pick-up était caché sous un arbre. Il nous a fouillés car Aqmi redoutait que je sois truffé d'appareils permettant de les localiser... La pression était à son comble, mes guides aussi étaient nerveux.
Quel souvenir gardez-vous de votre première rencontre avec le chef d'Aqmi ? Consigne nous avait été donnée de rouler jusqu'à un dédale de rochers. Il y avait une sorte de canyon, dans chaque grotte, sur chaque arête, un combattant, tunique au vent. On se serait cru dans « Lawrence d'Arabie » ! Pour eux aussi c'était intense. Un m'a visé au lance-roquettes, il utilisait en fait sa lunette pour me regarder. Un émissaire arrivait. Un Français. J'ai été escorté devant plusieurs hommes assis en tailleur sur des tapis, autour de quelques plats. J'ai reconnu Abou Zeid.
Comment avez-vous mené les négociations ? Abou Zeid n'a pas bougé. C'est Barbe rouge, l'un de ses lieutenants, qui s'est levé pour s'adresser à moi en français. Après un long prêche, il m'a pressé : « Tu te convertis ou pas ? » J'ai répondu que j'étais croyant, catholique, et que je ne pouvais pas me convertir comme ça. L'échange était tendu. Puis Abou Zeid a parlé, son interprète traduisant dans un français impeccable : « Vous êtes qui, vous voulez quoi ? » J'ai répondu en français -- je ne parle pas arabe -- que je venais récupérer les otages. « La France n'aime pas l'islam », m'a arrêté Abou Zeid. J'ai objecté que c'était faux, qu'il y avait de nombreuses mosquées en France. Les lieutenants se sont cabrés, choqués que je tienne tête. La vérité, c'est que j'avais peur. La nuit est tombée, les phares se sont allumés. On m'a porté des coquillettes et un soda. On m'a proposé un lit de camp. Plus tard, Abou Zeid a voulu me parler à nouveau. Cette fois il était seul. Nous avons discuté une partie de la nuit.
Comment vous est-il apparu ? Abou Zeid mesure 1,50 m mais il est impressionnant. Il est froid, son regard perçant, mais il vous fixe rarement dans les yeux. Il ne quitte jamais son fusil-mitrailleur. D'un instant à l'autre, il peut vous exécuter -- c'est du moins sa réputation. Cette nuit-là, nous avons parlé de tout : de la vie, de ma famille, de ma carrière dans l'armée. Je lui répétais régulièrement que j'étais là pour récupérer mes amis. Il faisait des dessins dans le sable. Le lendemain, un lieutenant est venu avec la réponse d'Abou Zeid : un texte manuscrit en français, authentifié à l'encre rouge de son empreinte digitale. Il demandait la libération d'un petit trafiquant. C'était un test. Quelques semaines plus tard, ce trafiquant s'évadait de prison... La négociation pouvait continuer. Ils ont ensuite toujours été « réglo ».
LA RANÇON
Une rançon a t-elle été versée ? De nombreux paramètres entrent en compte. Les modalités d'échange sont variables. Je souhaite être extrêmement prudent afin de ne pas donner envie à des apprentis sorciers de s'inventer une capacité de négociation. En novembre 2013, deux journalistes de RFI au Mali ont été enlevés et exécutés par des sous-traitants d'Aqmi que les rumeurs de rançons avaient bêtement poussés à agir.
A propos des otages d'Arlit, les montants qui ont circulé sont-ils crédibles ? Certains médias ont avancé le montant astronomique de 90 M€, complètement farfelu. Pour les trois premiers otages libérés, l'ex-ambassadrice américaine au Mali a affirmé qu'une rançon de 12 M€ avait été payée. Cela n'engage qu'elle, je ne me rappelle pas avoir été en sa compagnie lors de l'opération...
La rançon est-elle versée sur un compte bancaire ou de la main à la main ? Je n'ai jamais parlé de rançon. Nous sommes tombés d'accord sur des éléments de négociation qu'il s'agissait ensuite de respecter quelle qu'en soit la nature -- médicaments, matériel médical, libération de combattants... La remise a été très cinématographique : par largage aérien. Le matin du jour J, nous avons confirmé par téléphone satellite en utilisant des codes -- « médecin » pour « escorte » ou encore « représentant Air France » pour « Abou Zeid ». Le largage a eu lieu au matin, l'avion s'est présenté dans l'axe du soleil levant.
LA LIBÉRATION DES OTAGES
Quel souvenir gardez-vous de la libération des trois premiers orages en 2011 ? Au début, Abou Zeid ne voulait libérer que les deux Africains. Je voulais absolument obtenir la libération de Françoise. La négociation n'avançait plus, il ne voulait rien entendre. Je lui ai dit : « Les hommes, c'est pas comme des pommes. » Cette phrase l'a marqué, elle a emporté sa décision. Il m'a dit : « D'accord, pars, tu as la femme. » Quelques jours plus tard, je récupérais les otages dans le désert, dont Françoise avec son ballot de vêtements. C'est une émotion extrêmement forte, que je n'oublierai jamais. J'ai dit : « Bonjour, je suis Jean-Marc, maintenant vous êtes libre. » Elle ne s'est pas du tout effondrée. Sa première pensée a été pour son mari : « Est-ce qu'on va le récupérer ? » Je lui ai promis qu'on ferait tout pour y arriver. Je lui ai demandé de ne parler à personne et de ne poser aucune question, consigne qu'elle a appliquée à la lettre. J'ai même réussi à la faire sourire, en lui parlant de la nourriture qui n'était pas terrible... et qui ne serait guère meilleure durant les trois jours de traversée du désert qui nous attendaient. La nuit -- luxe suprême ! --, je leur installais un petit matelas gonflable avec une couverture, un confort oublié pendant la captivité.
Paris VIIIe, le 26 février 2011. Françoise Larribe (ici avec ses filles à l’Elysée après sa libération) a été recueillie au milieu du désert par Jean-Marc Gadoullet. (LP/Olivier Corsan.)
La libération des quatre derniers otages en 2013 a-t-elle été aussi difficile ? Je n'étais pas physiquement présent lors de la phase d'extraction, contrairement à la première libération. En effet, après la mort d'Abou Zeid, je ne suis plus allé directement au contact d'Aqmi car le contact était solidement établi. Pour autant, les hommes que j'utilise, les réseaux que j'utilise ont été mis à contribution pour aider, faciliter, convaincre. La libération des otages s'est faite par l'intermédiaire du président nigérien, Mahamadou Issoufou, de son envoyé Mohamed Akoté et de la DGSE en s'appuyant sur la Défense.
DIRE LA VÉRITÉ
Pourquoi parlez-vous aujourd'hui ? Le temps a passé et il n'y a plus d'otages français au Sahel. Au total, j'ai rencontré sept fois Abou Zeid et pris d'énormes risques, j'ai même été blessé (voir la vidéo sur notre site). Le moment était venu pour moi de dire ma vérité, car j'ai été victime d'une terrible cabale médiatique de la part de gens qui ont cherché à ternir ma réputation.
C'est-à-dire ? Les négociations pour la libération des trois premiers otages se sont parfaitement déroulées : vite et dans le secret. Je ne suis jamais apparu. Mais le business des otages est sordide et mon arrivée a pu gêner des entreprises. J'ai donc dérangé cette économie du malheur qui aiguise bien des appétits. J'ai subi de plein fouet une cabale médiatique qui a bien évidemment eu un impact néfaste sur la suite des opérations. Ma réputation a été directement attaquée et bafouée, mais je m'en suis tenu à l'objectif à atteindre. Finir les négociations pour libérer les quatre derniers. Cela a été beaucoup plus long que prévu, mais nous y sommes parvenus.
Aujourd'hui, quelles sont vos relations avec Areva et Vinci ? Pas aussi bonnes qu'elles devraient l'être, au vu des risques pris et du dénouement heureux de l'histoire. Areva et Vinci me doivent de l'argent pour la mission que j'ai menée, mais surtout ils en doivent aux Touaregs. Je prépare une procédure d'arbitrage pour réclamer ce qui nous est dû.
Vous avez rencontré Abou Zeid et les combattants d'Aqmi. Que pensez-vous des jeunes Français qui partent faire le jihad ? J'avais promis à Barbe rouge que je m'intéresserais au Coran. Ce que j'ai fait. Je l'ai lu. Le danger n'est pas l'islam, c'est l'intégrisme et les intégristes. Les jeunes qui partent de France pour faire le jihad sont-ils convaincus par les thèses intégristes ? Je ne pense pas... Je crois plutôt qu'ils partent vivre une expérience et qu'il y a derrière ce départ beaucoup d'ignorance et, parfois, du désespoir. Dans le désert, je me souviens d'un jeune jihadiste qui était venu nous voir pour savoir à quoi ressemblait le monde extérieur. Il n'en avait finalement aucune idée.
MATTHIEU PELLOLI a écrit:
Un pur espion reconverti Jurassien par son père et corse par sa mère, père de deux grandes filles, Jean-Marc Gadoullet est un ancien officier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) reconverti dans la sécurité privée au Niger et au Mali. Un haut gradé au cuir épais, tanné sur les conflits de la planète. Aussi une tête bien faite, étudiant en classe prépa littéraire au lycée Henri-IV à Paris. Sévère à l'encontre des sociétés spécialisées dans la libération d'otages, il dirige aujourd'hui Opos (Opérations et organisations spéciales), une entreprise spécialisée dans les «protocoles de sécurité». De 2010 à 2013, Jean-Marc Gadoullet a été au cœur des négociations pour la libération des otages français au Mali. Fort de ses contacts chez les Touaregs, ses premières opérations aboutissent dès février 2011 à la libération de trois d'entre eux.
La suite est un écheveau difficile à démêler. Négociations parallèles, jeux d'influence, luttes entre réseaux franco-français, des éléments extérieurs parasitent le dossier. Jean-Marc Gadoullet -- victime selon lui d'une campagne de dénigrement -- est peu à peu écarté. Le ministère de la Défense prend le relais avec la société de sécurité Amarante. Les quatre derniers otages seront finalement libérés en octobre 2013. Aujourd'hui, Jean-Marc Gadoullet, toujours à la tête d'Opos, a aussi créé Icare en 2014, une fondation culturelle. Polyglotte -- il parle anglais, allemand et khmer --, ce cavalier émérite, passé par Saumur, parcourt régulièrement les steppes de Mongolie.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 08:08
202 -
Ça y est le terrorisme importé est en œuvre dans nos villes et comme l'a menacé Dèche il s'en prend aux symboles de la chrétienté en agissant avec grand culot dans la ville pontificale d'Avignon !
Nous sommes hélas sans nouvelles de la petite culotte. Le pire est à craindre.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 08:18
J'ai ma petite idée sur l'identité du terroriste présumé : أندري ?
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 09:01
Eddie a écrit:
Ça y est le terrorisme importé est en œuvre dans nos villes et comme l'a menacé Dèche il s'en prend aux symboles de la chrétienté en agissant avec grand culot dans la ville pontificale d'Avignon !
... Et l'info passe dans un canard qui s'intitule "le Midi Libre", si c'est pas de la provoc ! Quant à la malheureuse petite culotte, qui sait si elle n'en a pas vu d'autres.
Mab -un sarrasin collectionneur, et alors ?-
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 09:16
Merci, cher Eddie, pour cette nouvelle qui semblerait avoir été mise sous le boisseau par la presse internationale .
Je tiens tout de suite à vous rappeler la principale consigne gouvernementale : pas d'amalgame à caractère islamophobico-racisto-xénophobe !
Pour toutes ces raisons, je vais donc me rabattre sur la syntaxe journaleuse de cet article, et notamment sur cette p..... de mode à la con qui consiste à dire 'en" Avignon (origine : intellos du festival ? ) Aurait-on l'idée d'écrire qu'une culotte a été arrachée en Amiens ou en Agen ? Certainement pas!
Et je vous fais grâce du "sur" Avignon...
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 09:51
206 -
Mara-des-bois pardonneuse a écrit:
(...) Quant à la malheureuse petite culotte, qui sait si elle n'en a pas vu d'autres.
Mab -un sarrasin collectionneur, et alors ?-
Oui l'on est fondé à se demander si la foi chrétienne incline une fesse bafouée à tendre l'autre pour se faire battre à l'instar de la joue tendue ? Le SIF à l'air libre entre-il dans la sphère de la dhimmitude que des enragés de tous poils ourdissent à nous imposer ?
Je déplore l'absence de maître Andrew sur nos ondes car l'actualité de ce fait divers estival avignonnais donnerait l'occasion entre juristes de mener une disputatio doctrinale portant sur la qualification pénale à retenir pour faire entrer cette infraction dans le codex juris francaoui : la qualification de vol à l'arraché pourra-t-elle être retenue ? Que faudra-t-il mettre sous scellés judiciaires recevables en audience : le cul nu profané et / ou la petite culotte ? Un séant nu n'est certes pas incongru aux assises mais serait-ce faire preuve d'une administration sereine et dépassionnée de la justice qui ne dénaturerait pas le visage aux yeux bandés de Thémis?
Non, le droit n'est pas une production intellectuelle austère, mais un art qui n'ignore pas le sourire, soit-il celui du plombier et les magistrats sont régulièrement amenés à mettre la main sur des éléments sur lesquels l'on placerait parfois les pieds dans le but de mettre du plomb dans la cervelle des assujettis.
Rien que pour sanctionner les journaleux qui violent de français à l'arrache il condamner cette manière médiatiquement dérobée de martyriser la langue française devenue une linga franca pour les locuteurs de notre beau et vieux pays !
Cette orthographe m'arrache le cœur ! Mais que fait le Naja pour que ça cesse ?!
EddieCochran Admin
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 10:10
207 -
kalawasa favorable à un en neuf a écrit:
Merci, cher Eddie, pour cette nouvelle qui semblerait avoir été mise sous le boisseau par la presse internationale .
Je tiens tout de suite à vous rappeler la principale consigne gouvernementale : pas d'amalgame à caractère islamophobico-racisto-xénophobe !
Pour toutes ces raisons, je vais donc me rabattre sur la syntaxe journaleuse de cet article, et notamment sur cette p..... de mode à la con qui consiste à dire 'en" Avignon (origine : intellos du festival ? ) Aurait-on l'idée d'écrire qu'une culotte a été arrachée en Amiens ou en Agen ? Certainement pas!
Et je vous fais grâce du "sur" Avignon...
Cher Kalawasa je porte à votre attention le fait que l'Académie et l'usage littéraire valident la syntaxe "en Alger" ce qui en cette occurrence avignonnaise reste sur une relation étroite avé l'origine de l'homme de main au panier.
Pour les locuteurs qui ne voudraient pas rester en échec sur l'usage de notre langue : http://www.lexilogos.com/en_avignon.htm
En Arles oui, mais en Agen serait d'un ridicule !
EC siéou en Nissa-la-Bella.
kalawasa
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 10:19
Eddie a écrit:
Cette orthographe m'arrache le cœur ! Mais que fait le Naja pour que ça cesse ?!
Eh oui, mon cher Eddie, on n'a pas fini d'en parler . A ce propos, j'en encore suivi hier un débat avec le devenu-incontournable linguiste Alain Bentolila qui s'insurge de ne pas comprendre la prose d'environ 15% de ses étudiants Bac+5 !
On en parle...on en parle... : finalement, il vaut peut-être mieux en parler que d'agir, puisque, à chaque réforme, c'est pire!
kalawasa
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 10:29
Cher Eddie, simplifions , et ajoutons un "z" à tout .
En pareil cas, l'ancien provençal ajoutait un z. « Per esquivar hyat, deu hom pauzar z aprop a prepositio ». (Leys d'Amor). Ce z, qui n'est du reste que le d de la préposition latine ad, s'est conservé dans quelques phrases toutes faites : à-z-Ais, à Aix ; à-z-At, à Apt.
J'en parlerai à Najat
EddieCochran Admin
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 13/6/2015, 10:39
209 -
kalawasa indulgent avé les diseux a écrit:
(...) Eh oui, mon cher Eddie, on n'a pas fini d'en parler . A ce propos, j'en encore suivi hier un débat avec le devenu-incontournable linguiste Alain Bentolila qui s'insurge de ne pas comprendre la prose d'environ 15% de ses étudiants Bac+5 !
On en parle...on en parle... : finalement, il vaut peut-être mieux en parler que d'agir, puisque, à chaque réforme, c'est pire!
Nous restons quand même dans les clous de la règle des 80-20 de prosateurs estudiantins compréhensibles, ce qui ne déroge en rien à la norme puisque, pour amener le faible pourcentage des locuteurs du Volapük au même niveau que les autres, l'énergie à fournir excéderait celle qui a été nécessaire à former les 80 bien parlant.
kalawasa qui nous z a écrit:
Cher Eddie, simplifions , et ajoutons un "z" à tout .
Oui, moi z'aussi z'en parlerai z'à Nazat qui va z'à vau-l'eau.
(C'est surtout l'excellent Zed qui sera content.)
Zora232
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 15:11
Oui, moi z'aussi z'en parlerai z'à Nazat qui va z'à vau-l'eau.
...de son vrai nom Najat bent Kacem ,
une vraie Berbere mon tres chere Eddie
Zed
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 17:13
Zora232 a écrit:
Oui, moi z'aussi z'en parlerai z'à Nazat qui va z'à vau-l'eau.
...de son vrai nom Najat bent Kacem ,
une vraie Berbere mon tres chere Eddie
Moi j'aime les Berbères, mais eux ne s'aiment pas tellement pour s'avoir vendu a l'islam, pourquoi reculer?
Le Mithriacisme est supérieur en cent million de point a l'islam.
kalawasa
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 18:51
L'image N°1 n'empêchera jamais la N°2 !
Zed
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 19:08
Entre les deux photo je vois que ça va ensemble.
Dans la photo 1 on voit (malgré la burqa) encore trop de féminité, donc faut tout brûler.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 19:14
Quelle idée de faire du feu par un temps pareil...
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 14/6/2015, 19:24
Biloulou a écrit:
Quelle idée de faire du feu par un temps pareil...
Bah, c'est jusque les guimauves au four micro-onde, ça pas le même gout
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 15/6/2015, 15:29
Zed a écrit:
Entre les deux photo je vois que ça va ensemble.
Dans la photo 1 on voit (malgré la burqa) encore trop de féminité, donc faut tout brûler.
Oui : elle a un regard lubrique qui excite les pires tendances de l'homme: cette femme est le shaitan incarné : il faut l'aider !!!
Photo 2 : ils sont cons ou quoi ? on a jamais vu un drapeau abjurer son hérésie
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 15/6/2015, 15:33
Quantat a écrit:
Photo 2 : ils sont cons ou quoi ? on a jamais vu un drapeau abjurer son hérésie
Franchement, Quantat, je préfère cette photo à celle de l'"artiste" avant-gardiste français qui se torche avec le drapeau !
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 15/6/2015, 15:40
ça ma rappelle vaguement quelque chose cette histoire ... bah je trouve ça aussi con dans les deux cas ... (sauf que dans l'un je peux imaginer jeanne d'Arc à la place du drapeau... mon dieu je suis affligeant )
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 15/6/2015, 20:44
Tu as certainement déjà vu cette oeuvre d'art, Quantat...
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 16/6/2015, 16:13
C'est vraiment lamentable ... puéril d'un certain point de vue; inutilement insultant d'un autre
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 27/6/2015, 08:07
J'ai trouvé ce matin dans ma BAL ce curieux billet que je vous livre tel quel
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Islamisme : par laxisme et par idéologie, l’État est coupable ! (By administration26 juin 2015)
Le Parti du Café condamne avec la plus grande fermeté l’attentat islamiste en Isère, mais condamne surtout le laxisme de la République, des responsables politiques, des médias et des « intellectuels » qui n’ont jamais eu, à l’égard des dérives de l’islam en France, qu’une attitude de dhimmi.
Ils se moquent de vous, ceux qui osent vous raconter que l’islam n’a rien à voir avec l’islamisme ! Aujourd’hui, l’islamisme est une immense réalité dans l’islam, dans les groupuscules qui s’en revendiquent et dans de nombreux États qui appliquent strictement la charia. Les talibans, Al Qaïda, Boko Haram, l’État islamique, et l’Arabie Saoudite ou la Turquie : une même logique, appliquée avec plus ou moins de rigueur.
Au-delà de cette gangrène islamiste qui se répand partout dans le monde et qui massacre tous ceux qui sont différents d’eux en Orient, en Afrique et en Asie, il y a une réalité qui touche l’Occident en son coeur : la gangrène islamiste est aujourd’hui sous nos fenêtres.
Depuis plus de 50 ans, l’État Français est coupable d’avoir organisé, par laxisme et par idéologie, une immigration de remplacement, et laissé l’islamisme le plus radical s’infiltrer tranquillement dans toutes les sphères de la société française en désarmant le peuple français de toutes ses possibilités de défense psychique, culturelle et technique.
Aussi, Le Parti du Café prépare une grande campagne pour la légalisation du port d’arme, une mesure indispensable pour anticiper les jours sombres et restaurer la liberté fondamentale qui est celle de se défendre.
Le Parti du Café prépare le terrain pour renverser la vapeur de l’État providence qui attire à lui une immigration massive, et, par le capitalisme de connivence, entretien avec la misère dans des pays fourvoyeurs d’islamistes.
Le Parti du Café, enfin, prépare la reconquête localiste de la France, de ses traditions et de son art de vivre, fait de courtoisie, d’art de vivre et bon langage, à l’envers des barbaries totalitaires qui recouvrent de leur ombre notre magnifique pays.
Vivien Hoch, Président du Parti du Café
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 27/6/2015, 09:12
223 -
Biloulou a écrit:
J'ai trouvé ce matin dans ma BAL ce curieux billet que je vous livre tel quel
(...)
S'il s'agit d'un symbole phallique il est mâle en point.
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident 27/6/2015, 09:15
Eddie, inspiré, a écrit:
S'il s'agit d'un symbole phallique il est mâle en point.
Et dire que je voyais une theiere
Mab -beaucoup à apprendre-
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Sujet: Re: Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident
Lutte contre le terrorisme islamique - Défense de l'Occident