Good Morning Israël

En fin de semaine dernière ont été publiés les lauréats des Ecoles d’Officiers de l’Armée de terre, et il s’avère qu’une bonne partie d’entre eux est issue des Yishouvim de Judée-Samarie. La cérémonie de clôture du Stage d’Officiers s’est déroulée dans la fameuse Base d’Instruction « Bahad 1 », qui est composée de deux bataillons, « Dekel » et « Hadass ». Lorsque les noms des valeureux lauréats ont été cités, il était possible d’apercevoir une kippa crochetée sous le béret de nombreux d’entre eux. Le général Samy Tordjman a remis à tous les nouveaux et jeunes officiers leur nouveau grade de lieutenant et « commandant de détachement ». L’un des officiers promus est issu d’une famille juive chassée du village d’Atzmona, dans le Goush Katif, en 2005, et qui réside aujourd’hui à Shomriya. Un autre de ces jeunes officiers distingués est habitant d’Efrat, dans le Goush Etzion. L’un des heureux pères a déclaré « sa fierté de voir ces jeunes pleins de motivation religieuse et militaire, alors que les habitants des Yishouvim sont si souvent montrés de manière négative dans les médias israéliens ». Même la localité de Itzhar, qui fait parfois les « gros titres » de la presse pour les altercations de certains jeunes avec des soldats de Tsahal, a été à l’honneur avec deux de ses jeunes qui ont achevé leur stage d’officier avec distinction, l’un d’eux venant du « Nah’al Haredi », bataillon orthodoxe de Tsahal. On ne sait pas encore quel est le pourcentage de Juifs des Yishouvim qui a entamé le nouveau stage, mais il est fort probable que la proportion de ces jeunes sera encore plus importante, ce qui est de bon augure pour l’avenir de Tsahal et du pays en général.

A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, la Commission parlementaire de l’Alya et de l’Intégration a tenu à honorer toutes ces femmes courageuses qui ont pris part au combat et à la résistance contre les nazis au péril de leur vie.
La Présidente de la Commission, Lia Shemtov (Israël Beitenou), a rappelé « que cette séance entrait aussi dans le cadre de la commémoration du 65e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie ». Les organisatrices de la séance, en présence de la ministre de l’Intégration, Sofia Landver et des députées Marina Solodkine et Faïna Kirschenbaum, ont reçu des « anciennes combattantes », la plupart octogénaires et décorées de nombreuses médailles. Elles ont rendu hommage à ces « 30.000 femmes courageuses qui prirent part à la lutte contre le nazisme ».
Roman Igal, Président de l’Organisation des Partisans, a raconté comment l’une de ces femmes lui avait sauvé la vie. Shaul Dalel, directeur du Département des Insignes et Décorations au ministère de la Défense, a remis une décoration aux anciennes combattantes présentes. Prenant la parole, Lia Shemtov a remercié ces « ‘femmes-vétérans’ pour leur courage et leur idéal pour lutter contre le fascisme » et leur a souhaité une bonne santé.

La France a organisé à Paris, en début de semaine (lundi 8 et mardi 9 mars), une conférence internationale sur l’accès au nucléaire civil à laquelle ont participé 65 pays dont Israël. Cet événement soutenu par l’OCDE et l’AIEA avait pour objectif de promouvoir l’usage du nucléaire à des fins pacifiques.
Ce congrès comprenait plusieurs sessions au cours desquelles les participants ont débattu de l’usage civil de l’énergie nucléaire et ont parlé notamment de la production d’électricité.
Le ministre des Infrastructures nationales Ouzi Landau a été invité par Nicolas Sarkozy à prendre part à l’événement après avoir rencontré, il y a quelques mois, Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer. Lors de l’entretien, Landau avait émis l’idée d’une coopération régionale entre Israël et la Jordanie pour la construction d’une centrale nucléaire civile bénéficiant de l’aide technologique et du contrôle de la France.
Et quelques mois plus tard, au cours de la Conférence, Landau a présenté officiellement son projet. Dans le discours qu’il a prononcé, le ministre israélien a déclaré qu’Israël souhaitait construire une centrale nucléaire pour produire de l’électricité, en coopération avec ses voisins, afin de procurer cette énergie devenue de plus en plus nécessaire et de réduire la pollution régnant dans la région.
Landau s’est engagé, au nom de son pays, à ce que cette centrale soit soumise à un contrôle international. Israël se serait déjà adressé à la France pour obtenir son aide dans l’édification de cette centrale qui serait utilisée également par la Jordanie.
Avant de s’envoler pour l’Europe, Ouzi Landau a déclaré à la presse locale qu’Israël souhaitait faire partie du cercle des Etats produisant de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire. Il a précisé: « Nous nous devons d’envisager des options sûres dans ce domaine, et les moins polluantes possibles, pour obtenir cette énergie. Dans une région comme le Proche-Orient, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Avec l’ouverture d’une telle centrale, Israël jouirait d’une plus grande autonomie énergétique ». Il a encore souligné que la technologie nucléaire avait de nombreux aspects positifs permettant de satisfaire des objectifs pacifiques et de favoriser la coopération.

Les conséquences de la Shoah sont encore palpables et certains rescapés souffrent encore aujourd’hui de séquelles, après avoir connu et subi les horreurs du régime nazi et la Seconde Guerre mondiale.
Pour tenter de les dédommager quelque peu, l’Allemagne a décidé de verser au cours de l’année 2010 la somme totale de 77 millions de dollars pour financer le fonctionnement des services sociaux au profit des survivants nécessiteux à travers le monde. Cette décision a été prise mercredi à l’issue des consultations annuelles sur la question, entre la commission chargée de réclamer des dédommagements et les représentants du gouvernement allemand, qui se sont tenues à Berlin.
La moitié de ces subventions sera réservée aux rescapés vivant en Israël et qui ont besoin d’une assistance à domicile ou d’un financement pour l’achat de nourriture et de médicaments. Le montant de la somme a augmenté de 85 % par rapport au budget accordé l’an dernier aux survivants.
L’essentiel de la subvention est réservé aux personnes issues de l’ancien URSS, qui ont été persécutées par les Nazis mais n’ont pas été reconnues à l’époque comme des rescapés de la Shoah parce qu’elles n’avaient pas été soumises directement au régime nazi.
Le directeur du comité exécutif de la Claims Conference Reouven Merhav a souligné dans ce contexte que cela ne faisait que quelques années que l’Allemagne avait reconnu son devoir moral envers les rescapés de l’ex Union soviétique poursuivis par les Nazis. Il a encore précisé que cette décision n’était pas contestée en Allemagne et elle est soutenue notamment par la Chancelière Angela Merkel. Il a ajouté que ces nouvelles dispositions permettraient de clore les pourparlers menés depuis longtemps entre son organisation et les autorités allemandes sur la question.
Les sommes précitées s’ajoutent à celles qui sont versées chaque année par l’Allemagne, dans le cadre de programmes divers, aux rescapés de la Shoah du monde entier, qui s’élèvent au total à 400 millions d’euros.

Pour les Israéliens qui aiment la mode dite populaire, l’ouverture d’un magasin de la chaîne H&M à Tel Aviv, ce jeudi, est un événement et ils ne vont pas manquer de s’y précipiter pour acheter des vêtements à des prix qualifiés de raisonnables.
Les mouvements de gauche européens sont prêts, de leur côté, à manifester devant plusieurs boutiques H&M du Vieux Continent pour protester contre l’ouverture de ce nouveau magasin à Tel Aviv et contre les projets de la compagnie, qui envisage d’installer d’autres boutiques dans des villes israéliennes.
Les militants anti-israéliens ont appelé le public à boycotter la chaîne qui allait vendre ses vêtements « dans un pays accusé de crimes par la commission Goldstone et par diverses organisations ».
Parmi les contestataires, le « Comité exécutif des Juifs Européens pour une Paix Juste » dont le président est le Suédois Dror Feiler. Cette organisation prétend que l’ouverture de ces nouveaux magasins est destinée à « détourner l’attention des crimes de guerre d’Israël » et demande à la direction d’H&M de suspendre toute activité commerciale dans ce pays « tant qu’il n’obéira pas aux lois internationales et maintiendra son occupation ».
Ce mouvement de protestation a commencé l’an dernier, lorsque H&M a annoncé son intention d’ouvrir des magasins en Israël. Il a alors été accusé par les militants anti-israéliens d’encourager l’installation de « colonies » dans les « territoires ». Mais l’état-major de la chaîne en Europe ne semble pas s’émouvoir outre mesure de ces protestations. Le PDG de H&M, Rolf Eriksen, a estimé que tout se passerait bien et a ajouté qu’il comptait bénéficier de l’expérience de ses associés israéliens.
La première boutique de H&M a vu le jour en 1947 en Suède et à l’heure actuelle, la chaîne compte plus de 1 750 points de vente répartis dans 35 pays avec plus de 70 000 employés.