Good Morning Israël

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Une cérémonie au cimetière de Netanya marquera mercredi les 62 ans de l’assassinat de Baroukh’ Mizrahi z.l., arabe converti au Judaïsme, qui milita dans les rangs du Beitar et combattit dans ceux de l’Irgoun, avant d’être assassiné près du village de Sah-Nour en Samarie, juste après s’être marié.
Né dans une famille musulmane connue de Safed, en 1927, Hamouda Abou El-Inyan avait été influencé par l’entourage juif de son domicile, et notamment par Maoz Beitar qui se trouvait non loin de là où il habitait. Il décida un jour de se convertir au Judaïsme, prit le nom d’Avraham Ben Avraham, et voulut participer à la lutte des sionistes pour chasser l’occupant britannique. Il prit le nom de résistant clandestin de « Baroukh Mizrahi ». Après une opération contre les Forces Britanniques, il fut pris avec des centaines d’autres combattants de l’Irgoun et du Leh’i, et interné dans un camp en Erythrée (Afrique), gardé par des jeunes soudanais à la gâchette facile.
Mizrahi fut un jour gravement blessé par les tirs de l’un des gardiens, et plusieurs de ses amis tués. Ce grave incident indigna la communauté internationale, qui un an à peine après la fin de la Guerre Mondiale, constatait que des Juifs internés dans des camps étaient ainsi traités par leurs gardiens. Le Grand Rabbin d’Israël, Rav Itshak Halevy Herzog, se rendit à son chevet, et Mizrahi lui fit promettre de ramener sa dépouille en Israël au cas où il mourrait à l’étranger. Les Britanniques firent alors un geste et permirent qu’on le rapatrie pour être soigné en Eretz Israël. Il guérit, fut maintenu en liberté surveillée, et sommé de venir se présenter chaque semaine chez un policier arabe à Beit Lid.
Après le plan de partition de novembre 1947, les mouvements clandestins juifs intensifièrent leur lutte contre les terroristes arabes, et notamment deux bandes qui sévissaient principalement à Jérusalem et en Galilée. D’origine arabe, Baroukh Mizrahi fut naturellement désigné pour accomplir une mission périlleuse, et introduire une voiture piégée dans le QG du chef terroriste Fawji Al-Kawkaji à Jénine. Le 22 avril 1948, il prit l’autobus vers la Galilée afin d’y rencontrer le complice qui lui remettrait le véhicule et les explosifs. Mais lors du voyage, l’autobus fut soudain arrêté à un barrage dans lequel se trouvait malencontreusement le policier arabe chez qui il devait se rendre régulièrement pour pointer à Beit Lid!! Il fut pris et amené à Jeba’ pour y être sommairement jugé par Al-Kawkaji lui-même. Il fut exécuté immédiatement et son cadavre jeté dans une grotte.
Dix neuf ans plus tard, pendant la Guerre des Six jours, la Division Blindée 45 prit le contrôle du nord de la Samarie, dont le village de Jeba’. Les soldats réussirent à localiser la grotte en question et y trouvèrent les ossements de Baroukh Mizrahi. Il eu droit à des funérailles solennelles au Vieux cimetière de Netanya, en présence du chef de l’opposition de l’époque, Menah’em Begin z.l. et d’anciens combattants de l’Irgoun.
N’ayant pas eu le temps de fonder une famille, Baroukh Mizrahi z.l. fut plus tard « adopté » par la communauté de Sah-Nour (expulsée par Ariel Sharon en 2005), et les visiteurs de la région entendaient les récits sur la vie et l’héroïsme de ce « Guer Tzedek », ce Juste converti, qui avait sacrifié sa vie pour la renaissance d’Israël.

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L’unité de renseignement 8/200 étend son recrutement aux religieux ultra-orthodoxes h’aredim dans le cadre du programme spécial “Binah Beyarok” . Ce programme spécial permet de capter les talents de dizaines d’étudiants de yeshivoth comme par exemple Hebron, Ponevitch, Ateret Israël en transposant leur cadre de vie au sein de l’institution militaire…
Parmi les conditions particulières de ce service glatt kasher (niveau supérieur de cacheroute); pas de mixité, garantie d’un environnement stérile selon le terme employé, (pas de femmes au sein de l’unité ou dans l’environnement direct de l’unité, pas d’ordres venant de femmes officiers), temps d’étude consacré à l’étude de la Guemara en plus des 3 prières par jour, menus spéciaux…
Une centaine d’étudiants apporteront cette année aux unités ad hoc leur aptitude au pilpoul (méthode d’analyse par itération). Les cadres des unités concernées se disent très satisfaits de ces recrutements spéciaux, en hausse de 50% en 2010. Le pilpoul (dérivé du mot pilpel, poivre, littéralement « raisonnement aiguisé ») est une méthode introduite vers 1500 en Pologne, qui consiste en une étude systématique du Talmud. C’est une sorte de gymnastique intellectuelle entre deux étudiants, un maître et un étudiant, etc. qui relève du postulat que les contradictions et les différents avis émis par les maîtres du Talmud ne peuvent être qu’apparents. Pour résoudre cette contradiction, l’élève doit parvenir à démontrer que les deux avis émis ne sont pas contradictoires. Il s’agit d’étudier des textes particulièrement ardus dans leur interprétation.
Le pilpoul a souvent été critiqué et même interdit par des rabbins qui le considéraient plus comme un exercice de vaine rhétorique que comme une recherche approfondie.
ISRAELVALLEY PLUS
Revue de Presse 01net.com : « Le Mamram, l’unité spécialisée dans les services des technologies de l’information (dont la protection des communications et des systèmes) forme chaque année 300 spécialistes par le biais de son école interne (School for Computer Professions). Ses diplômés sont particulièrement recherchés dans l’industrie, y compris à l’étranger.
Des réseaux d’anciens nés au sein de l’armée
Le rôle de Tsahal va même au-delà de la simple formation technique : elle agit comme un instrument de brassage où naissent des liens étroits entre les jeunes ingénieurs prometteurs. Une fois l’armée quittée, ces liens persistent durant toute leur carrière.
L’armée contribue ainsi à créer un très efficace « réseau d’anciens » . Un ingénieur formé dans les rangs du Mamram aura certainement moins de difficultés à recruter ses premiers experts, et bénéficiera des conseils d’entrepreneurs plus aguerris étant passés par la même unité, et probablement de leurs connexions dans le monde du capital risque. De nombreuses start up dans la sécurité sont d’ailleurs cofondées par d’anciens ingénieurs s’étant rencontrés dans les rangs de l’armée.
Sans négliger pour autant la qualité de la formation technique, c’est sans aucun doute ce lien social que Tsahal contribue à créer et à entretenir qui sert le mieux les start up israéliennes. Le réseau facilite grandement le passage à l’acte, de la bonne idée d’un ingénieur à une entreprise bien dirigée, conseillée et dotée d’assez de financement pour survivre à sa période de recherche et développement ».

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Etant donné l’interdiction promulguée par la police contre le sacrifice de l’agneau pascal sur le mont du Temple, en raison des menaces islamiques, des membres actifs affiliés aux associations de défense du droit des Juif d’accéder au lieu le plus saint du judaïsme ont décidé d’organiser une présentation de ce sacrifice dans la Vieille Ville.
L’opération est destinée à donner une idée concrète de la tradition en vigueur jusqu’à la destruction du Temple par les Romains, en l’an 3828 de l’ère hébraïque. Pour beaucoup, l’idée est théorique et confuse. Yéhouda Glück, l’un des organisateurs de l’événement, s’est exprimé au micro d’Aroutz 7.
« Il s’agit d’un des préceptes les plus rigoureux de la Torah. Le contrevenant risque la peine de retranchement. Je suis très étonné qu’un Etat qui se veut libéral soit effrayé par des menaces de violence. Pourtant, avant l’inauguration de la Hourva, des menaces ont été proférées mais personne ne s’en est ému outre mesure. »
Il est ensuite passé au côté pratique de ce commandement:
« On prend un mouton ou une chèvre sur le Mont du Temple. Il faut construire un autel, même petit et même provisoire, mais assez rapidement. Il est bien évident qu’il faudrait a priori construire un autel de taille respectable et somptueux. On procède à l’abattage, on verse le sang puis on se rend sur les hauteurs pour prier. Ce commandement peut être pratiqué même en l’absence du Temple. La Mishna en a déjà fait état. »
Il rapporte que des rabbins des milieux orthodoxes ont approuvé sa démarche et auraient même enjoint aux fidèles de leurs communautés de s’inscrire à la participation du sacrifice de Pessah. En effet, le texte de l’Exode prévoit qu’afin de pouvoir prendre part au sacrifice, il faut faire intégrer un groupe de pèlerins associés qui font l’acquisition d’une bête. Avant de pouvoir en consommer, il faut faire partie à l’avance d’un tel groupe et faire partie de ses propriétaires. De la sorte, il n’est pas nécessaire de consommer de grandes portions de viande, mais sa consommation doit être terminée avant minuit.
Glück relève les contradictions de l’attitude de la Cour Suprême: « Je comprends d’autant plus difficilement le dernier mot du tribunal, qui pourtant avait semblé favorable à notre démarche, après avoir exigé du Parquet de se justifier, qu’il a autorisé les Juifs à prier sur le Mont du Temple, en vertu de la liberté de culte. Or, il s’agit également ici d’une question de culte.
Quand il est question des Chrétiens, malgré les menaces que font peser sur eux les Musulmans, la police met tout en œuvre pour leur permettre d’effectuer leur procession en l’honneur de la Pâque chrétienne. Ils devraient s’y rendre ce samedi et le dimanche qui suivra. Ils tiendront dans leurs mains des branches de palmier. Il ne viendrait pas à l’idée de quiconque d’interdire cette manifestation religieuse chez la police. ».
Les associations se contenterons cette année de reproduire les gestes du sacrifice de manière symbolique, dans la cour qui jouxte le synagogue reconstruite de la Hourva, deux fois détruite et trois fois construite, présentant une similitude remarquable avec le Temple, deux fois détruit et bientôt, selon la tradition, trois fois construit.
« Bien entendu, il ne s’agira que d’un abattage profane, et non pas d’un sacrifice, car il est interdit de l’exécuter en dehors de l’enceinte. Mais nous prierons devant le Maître du monde pour que nous puissions rapidement reprendre les sacrifices », a-t-il conclu.

Happy Passover!