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| Le Café Littéraire | |
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Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Le Café Littéraire 5/1/2009, 05:03 | |
| Rappel du premier message :Vous avez adoré, détesté, un livre ou un auteur et vous souhaitez le recommander ou le déconseiller ? Alors c'est par ici que ça se passe... | |
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Auteur | Message |
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Charly
Nombre de messages : 23689 Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 2/6/2012, 14:52 | |
| Quand les camps de prisonniers allemands aux Etats-Unis étaient soumis aux ordres d'une hiérarchie interne nazie... A partir de 1942, 380 000 soldats allemands ont été capturés par les Alliés et furent envoyés aux États-Unis dans des camps de prisonniers. Parmi les soldats allemands, nazis et anti-nazis s'affrontent. C'est ce que Daniel Costelle relate dans "Prisonniers nazis en Amérique" en s’appuyant sur de très nombreux témoignages oraux recueillis dans les années 1970 (Extrait 1/2).
"Ces camps sont soumis à l’autorité d’une hiérarchie parallèle qui va jusqu’à s’arroger des pouvoir de justice, une justice expéditive s’entend." Crédit German Federal Archive/Friedrich Franz Bauer
Bien que les États-Unis soient entrés en guerre en décembre 1941, la question du sort des prisonniers de guerre allemands capturés par les Alliés ne se pose réellement pour eux qu’à partir de mai 1943 avec la reddition de l’Afrikakorps, fort encore de 150 000 hommes, au cap Bon en Tunisie. Puis viennent les soldats faits prisonniers en Italie, au rythme de 20 000 par mois. Après le débarquement en Normandie, les chiffres passent à 30 000 par mois. Ils augmentent encore dans les derniers mois de la guerre, alors que le système militaire allemand entre en voie de décomposition.
(...) À la fin de la guerre, les États-Unis détiennent sur leur sol 425 000 prisonniers, parmi lesquels une forte majorité d’Allemands.Le chiffre est considérable, mais doit cependant être relativisé au regard des masses de prisonniers aux mains de l’Armée rouge. Rien que durant la bataille de Berlin, ce sont quelque 500 000 officiers et soldats allemands qui sont faits prisonniers par les Soviétiques. À ces prisonniers, l’arrivée aux États-Unis fait l’effet d’un choc. La distance les en séparant n’était pas seulement celle d’un océan. La propagande de Goebbels avait dressé un véritable mur entre la population allemande et les États-Unis, systématiquement et continuellement dénoncés comme une ploutocratie dont le président était un triste sire aux mains des Juifs.
(...) Comme dans tout camp de prisonniers de guerre, l’organisation interne relève des officiers. En réalité, ces camps sont soumis à l’autorité d’une hiérarchie parallèle qui va jusqu’à s’arroger des pouvoir de justice, une justice expéditive s’entend. En clair, les nazis en prennent le contrôle et y font régner leur loi. Il y a d’abord les doutes qui pèsent sur les conditions dans lesquelles certains prisonniers sont tombés aux mains de l’ennemi. Ont-ils été réellement contraints à la reddition ? Ou bien leur capture dissimule-t-elle une désertion camouflée ? L’augmentation régulière du nombre des prisonniers à mesure de la dégradation de la situation militaire suscite les soupçons des irréductibles. Certains de ces hommes ne cachent d’ailleurs pas leur soulagement, voire tiennent des propos défaitistes. D’autres, comme le lieutenant von Arnim, aide de camp du dernier gouverneur de Paris, sont accusés d’avoir désobéi au Führer. Contrairement aux ordres d’Hitler, Paris n’a pas brûlé. (...).
Reste le cas de ceux qui sont soupçonnés d’avoir livré à l’ennemi des informations dont il a pu ensuite se servir contre les intérêts du Reich, notamment pour cibler des bombardements. Le compte de ces suspects est vite réglé. Des tribunaux secrets, les Kangaroo Courts, prononcent la sentence. On retrouve ensuite les victimes mortes dans des conditions qui ne cherchent même pas à camoufler l’assassinat. Chacun doit savoir ce qui l’attend s’il dévie de la loyauté due au Reich. Ces crimes ne restent pas tous impunis. Dans un camp de l’Oklahoma, l’exécution d’un prisonnier soupçonné d’avoir fourni des renseignements sur le camouflage de Hambourg destiné à tromper les pilotes de bombardiers alliés est suivie de la pendaison de cinq de ses codétenus accusés d’avoir décidé, puis perpétré l’assassinat.
Dans d’autres camps, en revanche, les autorités choisissent de fermer les yeux. Elles vont d’ailleurs souvent très loin dans le souci de ne pas s’immiscer dans les affaires internes des prisonniers. Lors de défilés organisés à l’occasion de fêtes nazies, comme l’anniversaire du Führer ou la commémoration du putsch du 9 novembre 1923, ceux-ci peuvent chanter le Horst Wessel Lied sans que personne ne s’en émeuve. Le tableau devient proprement surréaliste lorsque la Swastika peut flotter au-dessus des camps au su et au vu de tout le monde. Pour éviter la multiplication des meurtres, l’administration américaine finit cependant par décider d’ouvrir des camps où les antinazis pourront trouver refuge. Force est de constater que seule une minorité des prisonniers de guerre allemands opte pour cette solution.
Les autres restent jusqu’au bout sous l’emprise du régime nazi et de son idéologie. C’est dire aussi le peu de succès rencontré par les programmes de rééducation mis en place par les autorités américaines pour les purger de ces miasmes et leur enseigner les vertus de la démocratie. Avec la cessation des hostilités à l’Ouest en mai 1945, les prisonniers de guerre allemands ont fini, au propre comme au figuré, de manger leur pain blanc. Les autorités américaines n’ont plus à redouter des mesures de rétorsion d’un pouvoir qui a disparu. Mais, peut-être plus encore, les prisonniers sont victimes du choc subi par les Américains lorsqu’ils découvrent en avril et en mai 1945 les horreurs des camps de la mort nazis. C’est l’époque où prévaut la thèse de la responsabilité collective. Tous les Allemands, quels qu’ils soient et où qu’ils soient, seraient coupables de ces abominations.
Dès lors doit cesser le traitement somme toute douillet dont les prisonniers avaient bénéficié depuis leur arrivée aux États-Unis. Traduction immédiate de ce nouvel état d’esprit, les rations alimentaires quotidiennes sont amputées de manière drastique. D’un avis unanime, partagé par tous les détenus aussi bien des camps nazis que des camps antinazis, les derniers mois sont très durs. Car le départ approche. Les États-Unis n’ont aucune raison de garder sur leur sol des centaines de milliers de prisonniers. À la différence de leurs alliés européens, ils ne sont pas confrontés à un programme de reconstruction pour lequel ils pourraient être employés. Le transport de centaines de milliers d’hommes mobilisant une logistique lourde, l’opération prend plusieurs mois. Pour la majorité d’entre eux, le départ des États-Unis ne signifie pas le retour immédiat en Allemagne. Beaucoup rejoignent en France les centaines de milliers de prisonniers de guerre allemands occupés à la reconstruction du pays, mais aussi au déminage des anciennes zones de combat, un travail éminemment dangereux où plus de 2 500 d’entre eux laisseront la vie.
_____________________
Extrait de Les prisonniers nazis en Amérique, éditions Acropole (31 mai 2012)
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 2/6/2012, 17:12 | |
| Si c'est du Daniel Costelle, c'est du solide. Écrivain et réalisateur de films pour la télévision, il a été chargé par Antenne2 , fin des années 80, si mes souvenirs sont bons, de réaliser un film sur les apparitions de Fatima en 1917, au Portugal. Agnostique convaincu, il a néanmoins été fortement secoué par ce qu'il a vu et entendu, au point d'écrire un livre sur l'histoire de son tournage : "Fatima - un miracle et trois secrets" - Éditions François Bourin. La 4e de couverture : En 1917, à Fatima, la Vierge apparaît à trois petis bergers portugais. Depuis, des foules entières se pressent à longueur d'anné vers ce lieu saint. Pourtant, à l'époque, les six apparitions de la vierge avaient été pour les trois enfants une longue et pénible épreuve. On ne les prit au sérieux que lorsque le soleil se mit à "danser" devant une foule médusée.
Daniel Costelle, l'un des réalisateurs les plus connus de la télévision française - on lui doit notamment "Les Grandes Batailles", "L'Histoire de l'Aviation, "le Souffle de la Liberté" - nous raconte ici comment il a été amené à tourner un film sur Fatima et pourquoi il a voulu écrire la premières grande histoire de ces trois enfants et des trois fameux secrets laissés par la Vierge. Il nous dit aussi ses doutes et ses certitudes, en apportant à ce dossier extraordinaire - auquel le récent voyage du pape Jean-Paul II donne toute son actualité - un éclairage nouveau qui passionnera les croyants et les autres.
Homme de télévision, Daniel Costelle a écrit plueieurs ouvrages, dont dernièrement "Ma vie pleine de trous" en collaboration avec Alphonse Boudard. +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Tiens, si Windows 7 accepte mon logiciel de reconnaissance de caractères, je vais vous transcrire le dernier chapitre qu'il appelle "Daniel", juste deux pages, où il nous livre son avis personnel. Ne quittez pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 2/6/2012, 17:20 | |
| Pourquoi dit-on "ne quittez pas" lorsque nous sommes au téléphone ... fr.answers.yahoo.com/question/index?qid... - ฝรั่งเศส - แคช - แปลหน้านี้ 8 คำตอบ - 13 ธ.ค. 2009 คำตอบยอดฮิต: Pour que la personne qui est de l'autre côté ne croit pas qu'elle est soudain devenue sourde. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 2/6/2012, 17:39 | |
| Donc, voici le dernier chapitre "Daniel" du bouquin susmentionné de Daniel Costelle, pages 234 à 236
Je ne crois pas qu'il y ait eu apparition dans le sens que je viens d'évoquer, à la manière d'une navette spatiale divine. Il n'y a jamais eu, j'imagine, de manifestation de ce genre, pas plus à Fatima qu'à Lourdes ou qu'au Mexique. Cela n'a probablement jamais existé. Nos petits bergers de Fatima ont-ils assisté à une descente du ciel de la Vierge? J'en doute. Ce qui leur est arrivé est, me semble-t-il, beaucoup plus étrange, plus profond et plus bouleversant. Ils ont tout simplement vu la Vierge.
Elle était là, depuis le commencement des temps et je suis persuadé qu'elle y est encore, exactement à la même place, comme d'ailleurs un peu à côté ou dans l'autre endroit où ils l'ont vue au mois d'août 1917. Elle est partout. Elle est là près de moi quand j'écris ces lignes, elle sera près de vous qui les lirez, dans le métro, assise à vos côtés ou souriant à travers la glace malgré les graffitis et la monotonie des longues et sombres stations, elle est dans l'avion et dans votre maison, elle est dans les arbres et dans l'air, elle est l'arbre, elle est l'oiseau et le nuage et l'herbe et l'écureuil. Parce qu'elle est Dieu. Elle est une manifestation de Dieu.
Elle est la toute petite idée que nous pouvons nous faire de cette présence immense et indicible et complètement hors de portée de notre imagination la plus extravagante. Les musulmans ont été dotés d'une meilleure approche que la nôtre, plus abstraite, sans doute plus conforme à ce qui pourrait être une tentative de compréhension de l'incompréhensible. Eux peuvent voir un signe, une calligraphie superbe dont l'entrelacs infini déroute et trans-porte l'esprit vers l'infini. En d'autres temps et d'autres lieux, nos bergers auraient peut-être pu voir Zeus grondant sur son nuage ou un tigre magnifique ou un temple sublime dressant son architecture de lumière jusqu'au ciel.
Mais les trois enfants de Fatima ont vu la Sainte Vierge avec son beau sourire, comme celui de leur maman, dans son beau manteau brodé d'or, comme celui des statues qu'ils avaient vues dans leur église. Elle était près d'eux, mais pas trop, au-dessus d'un petit arbre, c'est la plus belle image mentale qu'ils étaient capables de comprendre, ces petits bergers qui voyaient quelque chose d'indéfinissable et d'inimaginable que nous avons baptisé Dieu ou le Très-Haut ou Yahvé ou Allah ou le Grand Manitou ou l'Esprit de la Montagne.
Tout le problème est de voir. Voilà la clé de ce récit, la clé de tout le message de Fatima. Je suis conscient de la prétention qui est la mienne en voulant la donner, cette clé, et j'attends les accusations de sacrilège ou d'iconoclastie. Mais je suis sûr que tout le problème est là. Que Dieu est partout et tout près, que nous sommes opaques, enfermés à double tour dans notre voyage, les por¬tes sont cadenassées et les fenêtres obstruées, et seuls quelques êtres tellement simples, tellement disponibles, tellement gentils et ouverts, arrivent, grâce à cette foi absolue, élémentaire, qui les submerge en permanence, à voir.
Ils passent tout doucement de l'autre côté du miroir, ils entrent comme dans une eau cristalline et pure en relation naturelle avec le surnaturel. Le vent souffle où il veut, et même les ébats enfantins des petits adeptes de saint François n'offrent pas une garantie de succès. On ne se décrète pas simple en esprit. Qu'on fasse ce qu'on peut, c'est de toute manière le bon chemin; mais les élus le sont d'une manière étrange et, comment dire, personnelle. C'est d'eux-mêmes que cela vient, et c'est tout le mystère de nos rapports avec le divin, tout le mystère de cette organisation énigmatique qui relie l'homme à Dieu.
Comment s'y prendre? Comment rejoindre cette toute petite cohorte d'êtres qui du Tibet au milieu du désert ou sous les branches des oliviers du Portugal sont quelques instants passés de l'autre côté? Je ne sais pas. La seule chose que je puisse faire, c'est répéter ce qu'a dit la petite Jacinta avant de mourir : « Si les hommes savaient ce qu'est l'éternité, ils feraient l'impossible pour changer de vie. »
("Fatima : un miracle et trois secrets" - Daniel Costelle, éditions François Bourin) | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 8/6/2012, 21:52 | |
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| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/6/2012, 10:30 | |
| - OmbreBlanche a écrit:
- [b]> J'aime bien Guillaume Musso.
Mais tu en as parfaitement le droit ! Cela dit, je crains bien d'etre dans le camp de ceux que tu emmerdes ++ Mab |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/6/2012, 18:19 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
Cela dit, je crains bien d'etre dans le camp de ceux que tu emmerdes ++ > Je ne demande rien d'autre à un écrivain que de me raconter une histoire, pas de me prendre la tête avec des théories psycho-sociologiques à la con.
Oui, j'aime bien Musso. J'aime aussi Bernard Werber, Maxime Chattam ou Harlan Coben. Et d'autres du même acabit.
Moi, les écrivains exhibitionnistes qui se dévoilent et racontent leur vie pendant 300 pages, ça me fait chier !
Voilà pourquoi j'adore les romans policiers, d'espionnage, les thrillers et la science-fiction. Un livre, pour me plaire, il doit m'emmener loin, me faire rêver. Quand je lis, je dois pouvoir m'évader par l'esprit. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/6/2012, 18:31 | |
| - OmbreBlanche a écrit:
- Mara-des-bois a écrit:
Cela dit, je crains bien d'etre dans le camp de ceux que tu emmerdes ++ > Je ne demande rien d'autre à un écrivain que de me raconter une histoire, pas de me prendre la tête avec des théories psycho-sociologiques à la con.
Oui, j'aime bien Musso. J'aime aussi Bernard Werber, Maxime Chattam ou Harlan Coben. Et d'autres du même acabit.
Moi, les écrivains exhibitionnistes qui se dévoilent et racontent leur vie pendant 300 pages, ça me fait chier !
Voilà pourquoi j'adore les romans policiers, d'espionnage, les thrillers et la science-fiction. Un livre, pour me plaire, il doit m'emmener loin, me faire rêver. Quand je lis, je dois pouvoir m'évader par l'esprit. Je te recommande fortement Ayla l'enfant de la terre, le premier (car il y en a d'autre)
C'est un véritable magnifique clin d'oeil a l'humanité et sa provenance. | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/6/2012, 22:31 | |
| 87 - - Mara-des-bois a écrit:
- OmbreBlanche a écrit:
- [b]> J'aime bien Guillaume Musso.
Mais tu en as parfaitement le droit ! Cela dit, je crains bien d'etre dans le camp de ceux que tu emmerdes ++
Mab Hasard, c'est tombé ce soir dans une de mes b.a.l.es avant que je ne me connecte sur LP. Signe du C.iel quand on s'en prend à un Nissart ? ( Quand le scandale aura éclaté, je mettrai sous le clapet magique) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 09:17 | |
| - Eddie a écrit:
- Hasard, c'est tombé ce soir dans une de mes b.a.l.es avant que je ne me connecte
sur LP. Signe du C.iel quand on s'en prend à un Nissart ? Celui ci, vous pourriez l'extrader sans grande perte si vous ne vous basiez que sur la qualité litteraire. Mais peut etre est il sympa ? Et peut etre en plus paie-t-il ses impots en France ? Enfin, ne me dites pas que vous n'avez pas produit autre chose que Musso en matiere de, heu... genie litteraire ? Et maintenant, la fessée (vous n'imaginiez pas que j'allais laisser passer les putes et les salopes aussi facilement ?) : Que se passe-t-il quand un homme ouvre sa braguette? - Son cerveau montre le bout de son nez... Anonyme |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 10:39 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 11:09 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
Que se passe-t-il quand un homme ouvre sa braguette? - Son cerveau montre le bout de son nez...
les femmes aiment bien les hommes qui ont un cerveau. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 11:18 | |
| - Anonyme a écrit:
- Que se passe-t-il quand un homme ouvre sa braguette?
- Son cerveau montre le bout de son nez... Anonyme
C'est trivial à en pleurer. Melle Anonyme, voudriez-vous me passer votre mouchoir ? | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 15:07 | |
| 92 - - Mara-des-bois en plein déballage a écrit:
Que se passe-t-il quand un homme ouvre sa braguette? - Son cerveau montre le bout de son nez...
Anonyme Alors ça, si ça devait m'en toucher l'une, ne ferait pas bouger l'autre ! | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 10/6/2012, 15:12 | |
| Donc les Français (selon Mab) ont le gland en forme de nez (c'est pour mieux te sentir, disait le loup) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 14/8/2012, 20:09 | |
| Petite bibliotheque d'été sans pretention :
"L'arbre aux haricots", de Barbara Kingsolver. Ne vous fiez pas au nom de l'auteur, à faire avorter une couvée de singes en plein vol, le livre vaut le detour. J'ai renoncé à une apres midi de plage pour le finir, c'est dire... Bourré de bonnes intentions, à l'evidence ecrit par une dame anti-conso-j'aime-ma-planete-plus-que-mes-voisins-sauf-s'ils-sont plus-pauvres-que-moi; le ton mais pas tout à fait la saveur des "Beignets de tomates vertes" de la mère Flagg (alors là, j'ai a-do-ré)... Et ce n'est pas mal du tout. Le pire des comportements humains y est abordé sans complaisance mais sans voyeurisme. Un bébé indien martyrisée, fourguée dans la voiture d'une looseuse, sur le parking d'un bar pourrave au fin fond des Etats Unis et l'aventure commence. La suite, "Les cochons au paradis" n'est en revanche pas terrible...
"Le mystere du lac", de Robert McCammon Et allez, encore dans l'Americain ! Quand c'est bon, pourquoi se priver... Les auteurs français portés aux nues par les ventes ont trois mots de vocabulaire ou sont chiants à mourir, je ne boude donc pas mon plaisir. Cory est un gamin d'Alabama qui raconte son été 64 au bord des eaux qui charrient du cadavre menotté au volant d'une voiture, du crocodile animé des plus mauvaises intentions, du vaudou censé le contenir. Dans mon tiercé de tete de juillet.
"Brooklyn Follies" de Paul Auster Le meilleur livre du mois d'aout (et nous arrivons au 15, peu de chances d'etre depassé vu ce qui se profile). Nat est un sexagenaire desabusé en froid polaire avec sa fille et son ex-femme, qui n'a aucune illusion sur le retour de son cancer et decide finir sa vie à Brooklyn. Oui, je sais, Brooklyn est legerement aux Etats Unis... Peut etre suis-je une monomaniaque qui s'ignore. J'assume. Or donc, j'ecrivais -avant que vos allusions ironiques ne me coupent- que, Brooklyn. Et puis un neveu brillant et raté, une petite fille rescapée d'une secte, une grande folle dingue de bouquins et une Jeune Mere Sublime. A lire absolument.
Mab |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 14/8/2012, 20:14 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
- Les auteurs français portés aux nues par les ventes ont trois mots de vocabulaire ou sont chiants à mourir...
Je ne saurais dire pour les auteurs français de l'heure mais je sais cependant que nombre de traducteurs français sont à applaudir pour la qualité de leur part de l'oeuvre originale qu'ils nous livrent! |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Nouvelles littéraires 4/9/2012, 18:20 | |
| - Citation :
- > Mardi 4 septembre 2012 à 18:27 Guysens
Les pamphlets antisémites de l'écrivain Céline vont être réédités au Québec
Selon l'Express, les éditions québécoise Huit vont publier prochainement les pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, qui n'avaient fait l'objet d'aucune réédition depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 5/9/2012, 19:24 | |
| - Citation :
- Tyler Hamilton détaille le système de dopage Armstrong dans un livre
internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga)
Publié le Mercredi 5 Septembre 2012 à 15h38
L’ancien coureur cycliste américain Tyler Hamilton, coéquipier de Lance Armstrong, détaille le système de dopage au sein de leur formation, notamment la manière dont ils s’approvisionnaient en EPO lors du Tour de France, dans un livre dont le Times a publié des extraits mercredi. Hamilton et Armstrong avaient « deux ans d’avance sur ce que les autres faisaient en termes de dopage », affirme ainsi l’ancien coureur de l’US Postal, dans un ouvrage à paraître intitulé « In The Secret Race : Inside the Hidden World of the Tour de France : Doping, Cover-ups and Winning at All Costs » (Dans les coulisses de la course : au sein du monde caché du Tour de France : dopage, dissimulations et gagner à tout prix). Agé de 41 ans, Hamilton a épaulé Lance Armstrong lors des Tours de France 1999, 2000 et 2001, les trois premiers des sept que le Texan a remportés. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 15/9/2012, 18:09 | |
| L’arche de Socrate Petit bestiaire philosophique Normand Baillargeon Aden Bruxelles, 2012, 256 pages
La réputation de pédagogue de Normand Baillargeon n’est plus à faire. Maître de la vulgarisation philosophique, l’auteur du Petit cours d’autodéfense intellectuelle (Lux, 2005) a brillamment contribué, depuis une dizaine d’années, à rendre la philosophie populaire au Québec.
Dans L’arche de Socrate. Petit bestiaire philosophique, publié aux éditions belges Aden (négligentes quant aux coquilles), Baillargeon poursuit son entreprise de façon très originale. Il s’agit, cette fois, de présenter de grands problèmes philosophiques en réunissant « quelques-uns parmi les plus notables des animaux qui peuplent la pensée et l’imagination des philosophes ». La méthode est simple, efficace et amusante. Chaque chapitre s’ouvre sur une courte histoire, enchaîne avec la présentation du problème soulevé et de l’animal qui l’illustre et se conclut sur une brève discussion, le tout accompagné d’une courte biographie du penseur concerné.
- Spoiler:
Anne, par exemple, hésite entre aller au restaurant ou manger chez elle. Incapable de se décider, elle finit par mourir de faim. On retrouve, ici, le célèbre âne de Jean Buridan, qui meurt de faim parce qu’il n’arrive pas à choisir entre deux bottes de foin équidistantes. Baillargeon nous apprend, au passage, que cette fable provient en fait d’Aristote, mais qu’elle a probablement été attribuée à Buridan qui réfléchissait, au xive siècle, au concept de libre arbitre, un des problèmes les plus difficiles de la philosophie.
Avec la chauve-souris de Thomas Nagel, Baillargeon illustre la critique du réductionnisme, cette thèse qui consiste à « réduire le mental au physique ». Le fait qu’il soit impossible, pour un humain, de savoir ce que cela fait, de l’intérieur, d’être une chauve-souris montre que l’esprit n’est pas réductible à une description physicaliste. Vraiment passionnant.
Les lecteurs rencontreront aussi, dans cette « méningerie », selon le beau néologisme de Jacques Prévert, le chat de Martha Nussbaum (concept de « capabilités »), le cochon de John Stuart Mill (théorie morale de l’utilitarisme fondée sur le bonheur et non sur le plaisir), les dauphins de Thomas White, qui sont des « personnes », un cheval qui épelle des mots et plusieurs autres, dont l’écureuil de William James. Ce dernier illustre la théorie pragmatiste. Si un écureuil est sur un tronc d’arbre et qu’un homme, de l’autre côté de l’arbre, cherche à le voir en tournant autour du tronc alors que la bête tourne aussi, peut-on conclure que l’homme tourne autour de l’animal ? À la réflexion, cette question s’avère oiseuse, mais elle permet justement, par là, d’établir les bases du pragmatisme.
Il y a, dans cet ouvrage, trois sortes d’animaux : ceux qui servent à illustrer une thèse philosophique, ceux qui nous imposent de réfléchir au « statut ontologique » des animaux et aux rapports que l’humain doit entretenir avec eux (grands singes, dauphins) et ceux qui ont été invoqués par les scientifiques (le chat de Schrödinger, le papillon de Lorenz), avant d’être récupérés par les philosophes.
Le maître du jeu, quant à lui, malin comme un singe, comme d’habitude, s’amuse et nous instruit en nous divertissant. On aurait juste aimé qu’il se mouille un peu plus à l’heure d’évaluer la pertinence des thèses présentées. « Et toi, Normand, qu’en penses-tu personnellement ? », se demande-t-on souvent en le lisant.
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| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Le monde des livres 30/9/2012, 08:59 | |
| Michaël de Saint Cheron nous livre ici une passionnante étude de huit de ces intellectuels parmi les plus importants de la littérature française du siècle passé, dans leurs rapports avec le destin juif. Huit ? Il faudrait dire dix peut-être, tant Zola d’une part et Malraux d’autre part apparaissent fréquemment entre les lignes. Mais l’auteur a déjà consacré un livre entier sur les liens forts et méconnus de Malraux avec les Juifs et Israël et il a organisé l’an dernier à Jérusalem un séminaire très apprécié sur ce thème. C’est, parmi les auteurs ici analysés, Jorge Semprún, lui aussi un temps ministre de la Culture (en Espagne) qui dialogue le mieux avec Malraux, mais un Malraux qui aurait connu les camps... Je veux ici rendre hommage au merveilleux et fraternel Jorge Semprún que nous avons eu l’honneur, très peu de temps avant sa mort, de recevoir à la Commission politique du CRIF. « Longue vie à la mémoire juive de notre mort » a-t-il écrit dans un de ses derniers articles, en se référant à ces enfants juifs arrivés d’Auschwitz à Buchenwald, qui seront peut-être les derniers porteurs directs de la mémoire de la Shoah. Surprise de voir le nom de Marguerite Yourcenar, auteur admirable des Mémoires d’Hadrien, qu’on ne relie pas d’habitude à un engagement politique quelconque, participer avec les autres écrivains de ce groupe. L’empathie et la connaissance profonde qu’elle éprouvait pour le monde grec n’étaient-elles pas exclusives d’une amitié pour le peuple juif ? Je me souvenais de phrases méprisantes sur le Rabbi Akiba, si loin de l’idéal hellénisant de l’empereur. Hadrien, ce sommet de la gloire romaine, homme exceptionnel de culture et de modération pendant le règne duquel eut cependant lieu, lors de la révolte de Bar Kochba, le plus massif massacre de Juifs dans l’histoire avant la Shoah... Marguerite Yourcenar était donc une lectrice attentive du livre sur l’extase de Dov Baer de Lubavitch, fils et successeur du fondateur du Habad. Michaël de Saint Cheron rappelle l’amitié que Camus, au-delà de sa métaphysique paulinienne, a constamment exprimée pour les Juifs et pour l’Etat d’Israël ; il décrit en détail les premiers contacts d’Elie Wiesel, jeune journaliste alors muré dans son silence, avec l’illustre François Mauriac, aux antipodes de lui, qui va le révéler à son devoir d’écriture. Il parle avec admiration et affection de Maurice Blanchot, qui dans le travail même de son écriture acérée voulut préserver le « lieu de garde de l’événement absolu de l’histoire », ce qu’on appelait alors l’Holocauste, et dont on retrouve le point d’ancrage, cohérence d’une vie, entre engagement à l’extrême droite antisémite avant-guerre, amitié indestructible avec Levinas, engagement pour la résistance pendant la guerre, fraternité profonde avec les Juifs et Israël, qui le poussera vers 1970 à couper avec ses amis de l’extrême-gauche pour cause de détestation d’Israël. Sont présentées aussi, dans leur détail diachronique, les relations de Péguy, Claudel et Sartre avec le destin juif. Péguy, d’une sincérité et d’une force prophétique, s’enrichit d’engagements complémentaires (Dreyfus, socialisme, christianisme, Jeanne d’Arc, patriotisme...) dans lesquels l’amitié pour les Juifs fut constamment au premier plan. Comme Nietzsche, une exégèse biaisée l’a fait passer mensongèrement pour un écrivain d’extrême droite. Claudel, poète théologien depuis sa conversion spectaculaire, a regardé l’histoire juive sous un prisme chrétien. Antidreyfusard, maréchaliste, il manifesta pour le judaïsme et pour Israël une amitié croissante, pas forcément éclairée. Enfin Sartre, dont les différentes étapes de relations avec le judaïsme sont utilement analysées dans leur contexte historique depuis les Réflexions sur la question juive, dont le regard extérieur fut critiqué, mais dont les fulgurances sont encore valables aujourd’hui, jusqu’aux approfondissements de la vieillesse, notamment sous l’influence de Benny Levy, où Sartre se rapproche de Levinas. En ces temps où Céline est devenu un pilier de la littérature française qu’on a failli honorer officiellement, où Drieu la Rochelle bénéficie d’une promotion littéraire remarquée, et où Jean Marie Le Pen dit son admiration pour Brasillach, il est rassurant de lire ces études sur des grands écrivains interpellés par le destin juif et y réagissant avec empathie. Bien sûr, l’aspect religieux, voire eschatologique, de leurs réflexions est daté en France où la déchristianisation a avancé à grands pas. Bien sûr aussi, la réflexion sur la Shoah se heurte avec les années au risque de désactualisation muséographique. Surtout, la situation du Moyen-Orient est décrite de plus en plus par un narratif en noir et blanc discréditant par avance pour une partie de l’opinion toute défense d’Israël. Mais il n’en reste pas moins que le destin juif est profondément inscrit au fond du destin européen et français, et qu’il est bon de le rappeler par la voix de quelques-uns des plus illustres représentants des lettres françaises. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 30/9/2012, 09:17 | |
| Avant c'était sa bite ,maintenant c'est son appartenance ethnique . Je savais pas qu'on savait changer de monomanie "comme çà" ... | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 30/9/2012, 09:33 | |
| Les choses peuvent aller l'amble ... Tu as encore tellement de choses à apprendre Ungern ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 9/10/2012, 18:07 | |
| Puisqu'on est dans le placement de produit «Cul» au travers des fils de LP, en voilà un qui est un tipeu cavalier: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Café Littéraire 16/10/2012, 19:15 | |
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| Sujet: Re: Le Café Littéraire | |
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| | | | Le Café Littéraire | |
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