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Re01
Nombre de messages : 921 Date d'inscription : 09/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:36 | |
| Le deuxième colloque international sur la femme et la résistance prévu dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis Chahid El Hafed.- Le deuxième colloque international sur la femme débutera, dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis, sous le thème "la femme et la résistance", avec la participation de plus de 130 personnalités féminines internationales, a annoncé jeudi la secrétaire générale de l'Union de la femme sahraouie, Mme Fatima El-Mahdi.
Mme El-Mahdi a indiqué, dans une déclaration à SPS, que les travaux du colloque de deux jours, qui seront animées par des personnalités politiques et des femmes juristes de différents pays du monde, débattront "des expériences de la résistance de la femme dans plusieurs pays dont la résistance contre l'occupation par le Maroc du Sahara Occidental." Des délégations féminines de haut niveau venues de pays d'Amérique Latine dont le Mexique, le Salvador, la Colombie, le Chili, Cuba, le Pérou et le Venezuela, des délégations politiques, des parlementaires femmes et des présidentes d'organisations africaines prendront part à cette rencontre. Ce colloque sera rehaussé par la présence de plusieurs organisations et instances arabes et européennes de la femme notamment d’Afrique du sud, d'Espagne, de France, d'Allemagne, de Grande-Bretagne, d'Italie, ainsi que des journalistes femmes, a précisé Mme El Mehdi. (SPS) | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:37 | |
| Avoir un bouc émissaire, c'est très confortable L'agression marocaine contre le peuple de l'ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, est contre les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies qui condamne toute agression et toute action violente contre un autre pays ou peuple. Parmi ces principes se trouve le droit légitime des peuples de disposer d'eux-mêmes. A cela s'ajoute que cette agression est non seulement injustifiée mais cruellement démesurée. Un sentiment partagé par tous les pays, les observateurs et les responsables politiques du monde. Mais le régime marocain ne s'attendait pas à ce que le peuple sahraoui s'oppose à cette agression en la rendant infructueuse et couronnée d'un échec total jusqu'au point de mettre à sac le régime agresseur.
Aujourd'hui, le peuple marocain peine à cicatriser ses blessures de la guerre absurde contre les sahraouis. La libération de plus de 2000 prisonniers de guerre marocains est la preuve de l'extrême violence de cette guerre et l'échec cuissant de l'aventure militaire de la monarchie alaouite au Sahara.
Avec cet échec, les amères désillusions et la cuissante défaite militaire et diplomatique sue le dossier du Sahara Occidental, l'aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes, la montée de la pauvreté, les ravages de la corruption sur l'économie du Maroc, le monde s'écroule sous les yeux des responsables marocains,.
Un régime n'est écouté que s'il est fort de l'aval de sa propre société. Cela rend difficile la tâche de reconnaître devant le peuple marocain que l'entreprise du Sahara est une agression injuste et injustifiée contre un peuple qui revendique ses droits. Alors, il faut trouver un bouc émissaire pour purifier ses fautes. Ce bouc émissaire est l'Algérie.
Si l'ennemi est l'Algérie, pourquoi Rabat ne refuse pas de s'asseoir avec les dirigeants du Front Polisario pour négocier? Pourquoi la communauté internationale ne demande pas à l'Algérie de négocier avec le Maroc une solution pour le problème du Sahara Occidental?
L'usage de la tactique du bouc émissaire vise à orienter la diversion de tous les marocains et leur faire oublier les déboires de leur régime, une diversion qui joue sur le fragile imaginaire marocain, pour empêcher le peuple de voir l'absurdité de cette agression, ses répercussions sur la réputation du Maroc dans le monde, la défaite cuissante de l'armée marocain face aux téméraires combattants sahraouis, le déficit de vision politique des autorités de Rabat et le manque de stratégie diplomatique au niveau régional.
Les Marocains s'adonnent avec délectation à la culture du bouc-émissaire qui dispense de poser les vraies questions et donc d'avoir le courage d'aller vers les vraies réponses. C'est la soumission à une injection, l'acceptation de l'inacceptable, l'obéissance à une autorité même quand celle-ci impose des méthodes de nature à détruire la vie et l'éthique. Cette soumission est largement exploitée par le régime pour intensifier sa propagande. En plus du sempiternel argument de l'intégrité territoriale, les prédateurs de Rabat rabâchent que le Maroc est désormais démocratique ou en train de l'être grâce à la farce jouée par l'intronisation de Mohamed VI. Une simulation de transition qui n'a pas atteint les objectifs qui lui ont été assignés.Le citoyen marocain en paie les conséquences, mais il regardera toujours vers l'Algérie pour la désigner coupable de tous ses maux. | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:38 | |
| Réconforter les familles des prisonniers sahraouis
Une délégation, dirigée par Brahim Sabbar a informé les familles des prisonniers politiques sahraouis des résultats de sa visite aux camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés, et sa participation aux activités de la célébration du 34ème de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique.
La délégation composée de 11 membres, regroupant les différentes villes des territoires occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc, est dirigée par l'ex prisonnier politique et disparu, Brahim Sabbar, Naama Asfari, en plus d'autres militants et ex-détenus, Lamjaid Sidahmed, Ahmed Sbai, Brahim Ismaili, Atikou Baray, Mohamed Tahlil, Mbarkalina Baali accompagnée de sa fillette, (Aza Saleh), Yzana Ameidan, Banka Cheikh et Hamia Ahmed Mussa, rappelle-t-on
Une autre délégation de 7 membres, qui s’était rendue en octobre dernier aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter ses proches a été arrêtée à son retour à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison de Salé. Elle est menacée de comparaître devant une cour martiale marocaine, dont la date n’a pas encore été déterminée.
Mme Degja Lechgar, la seule femme dans cette délégation, a été récemment mise en liberté provisoire en raison de son état "critique" de santé à cause des dures conditions dans lesquelles elle se trouvait aux côtés des prisonnières de droits communs, rappelle-t-on, encore.(SPS) Photo : Dernière photo du "groupe des sept" avant leur arrestation à l'aéroport de Casablanca | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:38 | |
| Un brin de lâcheté Il paraît que les jeunes RME du Maroc vivent dans l`imaginaire du royaume enchanté où tout est beau et rose. Tout ce qu'ils savent dire, c'est que le Maroc est le plus beau pays du monde, le pays le plus émergent en Afrique, le premier pays démocratique dans le monde. Ce Maroc qui est une destination touristique très prisée par les pédophiles européens ! Ce Maroc où l’asservissement de jeunes domestiques fait rage parce que l'on exploite la détresse des pauvres gens, parce que l’état ne protège pas le faible.
Ces jeunes semblent être dans un état d'extase propre de ceux qui ont consommé la pilule qui porte ce nom. Ils pensent que le soutien européen a été gagné à force d'avancer au niveau politique et social, alors que tout le monde sait que l'Europe fait des faveurs au Maroc parce qu'elle a peur de lui, parce qu'il a des armes redoutables qui sont l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme.
Ces jeunes qui viennent dans ce blog pour insulter ses frères sahraouis, parlent le langage des dépêches mensongères de la MAP dont la mythomanie a été dénoncée maintes fois par tous les blogueurs démocrates marocains. Une agence qui, comme tous les sites et forums marocains, qui sont tous gérés par des cadres des services de propagande, cultive la haine des sahraouis et des algériens pour détourner leur attention de la vérité et des problèmes quotidiens du peuple marocain : chômage, pauvreté, misère sociale.
Ils reprochent aux sahraouis d'être soutenus par l'Algérie. C'est mieux quand même qu'être soutenu par les Etats-Unis et Israël qui font des massacres des arabes en Palestine et en Irak leur but sacrosaint.
La propagande du régime marocain est bien orchestrée jusqu'au point de se trouver même dans les forums algériens, mais ses exposés ne sont que des psittacismes usés à force de les répéter. Toujours les mêmes arguties : le Maroc n’a jamais été colonisé contrairement à l’Algérie, alors que Ceuta et Melilla sont là bien vivantes, le Maroc peut se prévaloir de 1200 ans d’histoire, au moment où les véritables populations autochtones, les amazighs sont réprimées et marginalisées, les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf sont des prisonniers, alors qu'ils vont et viennent tous les jours dans le cadre des visites programmées par l'ONU, etc.
Le Maroc n'a jamais essayé d'affronter l'Algérie à cause de son soutien au Front Polisario et au principe d'autodétermination au Sahara Occidental. Si à leur yeux l'Algérie est l'ennemi du Maroc, pourquoi c'est aux sahraouis que les autorités marocaines s'en prennent? N'est-ce pas là un brin de lâcheté? | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:39 | |
| La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique dénonce la nouvelle vague d'agression marocaine contre le peuple sahraoui Budapest (Hongrie) .- La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) a dénoncé vendredi la nouvelle vague d'agressions marocaines contre les civils sahraouis dans les villes occupées de Dahkla, Bojador et El Aaiun et qui a fait plusieurs blessés dont des activistes des droits humains.
La fédération constate que la répression marocaine à l’encontre des Sahraouis n’a pas pris fin depuis 2005, date du déclenchement de la résistance pacifique dans les territoires occupés du Sahara Occidental, selon un communiqué publié vendredi au siège de FMJD, dont une copie est parvenue à SPS. FMJD "n’oubliera jamais les crimes commis contre le peuple sahraoui, depuis l’occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc, le 31octobre 1975", a indique le communiqué, ajoutant que les forces marocaines "n’ont jamais hésité à faire usage des plus douloureuses méthodes de torture et de bombardements contre le peuple sahraoui". La FMJD a enfin appelé "tous les pays membres et organisations d'amitié à dénoncer les crimes commis contre le peuple sahraoui qui lutte pour l’instauration d’un Etat libre et indépendant au Sahara Occidental". (SPS) | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:40 | |
| Groupe parlementaire vénézuélien au Parlement Latino-américain condamne la "brutale" répresssion marocaine Caracas, 19/03/2010.- Le Groupe Parlementaire vénézuélien dans le Parlement Latino-américain, a condamné ce jeudi la brutale répression marocaine subi par la population civile sahraouie dans les villes dE Aaiun et Dakhla dans les territoires occupés du Sahara Occidental, selon rapporte l'ambassade sahraouie à Caracas. Le Groupe a condamné "la répression brutale contre la population civile sans défense du Sahara Occidental qui réclame le droit légitime à son libre autodétermination, un droit reconnu par les résolutions des Nations Unies sur la décolonisation des territoires illégalement occupés". "Nous nous joignons à l'appel de la communauté internationale pour demander l'intervention urgente du secrétaire général de l'ONU pour protéger les sahraouis dans les territoires occupés par le royaume du Maroc", a demandé le groupe dans sa note De plus, ils exigent la liberté des prisonniers politiques sahraouis soumis aux conditions d'emprisonnement "inhumaines dans les sinistres prisons militaires du royaume du Maroc". Entre-temps ils ont assuré qu'ils enverront une copie de cet Accord aux ambassades du Royaume de l'Espagne et de la République Sahraouie dans La République Bolivarienne du Venezuela, à la Table Directive Régionale du Parlement Latino-américain et à l'honorable monsieur Ban ki - moon, Secrétaire général des Nations Unies. (SPS). | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:40 | |
| Gabon : Ali Bongo Ondimba, en visite officielle au Maroc. L'heure est aux retrouvailles avec un vieil ami, le Roi du Maroc Mohamed VI, un frère d’enfance au rêve commun réalisé, celui de notamment succéder aux papas, même si la méthode et la manière n’ont guerre été similaires, seul compte dans cette ambition en commune, la capacité d’être parvenu à ses fins, disons, même à tous les prix, si nécessité fait loi.
Ce sont donc des retrouvailles de trois jours de deux fils d’anciens dirigeants amis et complices, qui décident de s’inscrivent dans la logique de leurs devanciers. Cette visite officielle entamée dans l’après midi de lundi dernier, est bien plus qu’une simple visite de travail officielle, présentée comme étant, la première du genre d’Ali Bongo Ondimba depuis son investiture en octobre dernier. Il s’agit au premier chef, d’une rencontre amicale et familiale, habillée pour la circonstance des apparats officiels. Et pour le bonheur des caméras et micros, le Roi du Maroc, recevra dans les cadres de ses attributs, son hôte de haute marque, en vue de coller aux exigences protocolaires. Ali Bongo Ondimba échangera par la suite avec le premier ministre marocain Abbas El Fassi, puis avec les présidents des deux chambres du parlement, Mustapha Mansouri et Mohamed Cheik Biadillah. La coopération entre les deux pays qui ne souffre qu’aucun nuage, sera repassée au peigne fin, idem pour les intérêts des deux familles dans leurs pays respectifs, qui seront revisités pour la circonstance. Pour ce qui est particulièrement de l’investissement du Maroc au Gabon, citons sa forte présence dans les secteurs clés de la vie économique et sociale gabonaise, à l’exemple du tissu économique, avec notamment la très récente prise de la part du lion, dans les capitaux de l’Union Gabonaise de Banque. Au plan social, évoquons la grande implantation de la puissante colonie marocaine au Gabon dans la petite et moyenne industrie. Autre volet du plan social, l’implication de la colonie marocaine dans les activités de conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, au plan socio économique, la prise de Gabon Télécom, en charge de la gestion des télécommunications, tant au plan national, qu’à l’international. Le Gabon est considéré comme terreau favorable à l’investissement, par la fédération marocaine des chambres de commerce, d’industrie et de services. Selon des données datant de 2008, le Maroc avait importé du Gabon, un volume de 290 millions d’euro, contre 17,6 millions d’euro en volume d’exportation pour la même année 2008. | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 19/3/2010, 22:41 | |
| Délégation sahraouie achève sa visite au Méxique vendredi 19 mars 2010La délégation sahraouie présidée par Bachir Mustafa Seyed, membre du Secrétariat National du Front Polisario a achevé ce mercredi une visite au Mexique, a informé l'Ambassade sahraouie au Mexique.
Lors de son séjour Bachir Mustafa Seyed et la délégation qui l'a accompagné ont participé au XIV Séminaire international sur "les partis et la nouvelle société", a tenu des rencontres avec presque 20 délégations qui représentaient des pays et des partis, ainsi que des organisations régionales.
D'autre part, des réunions ont été réalisées avec de hautes personnalités politiques et juridiques mexicaines, des interviews avec la radio et la télévision. Les activités ont été culminées avec une rencontre avec le Sénateur Carlos Navarrete, président de la Table Directive du Sénat de la République du Mexique et le Sénateur Salomón Jara, Président de la Commission Relations Extérieures - Afrique du Sénat, ainsi qu'une rencontre avec Monsieur Jesús Ortega, Président du Parti de la Révolution Démocratique et une autre avec la Députée Maestra Ifigenia Martínez Hernández, présidente du Groupe d'Amitié Mexique-République Sahraouie.
Durant les rencontres, Bachir Mustafa Seyed a expliqué la situation actuelle du conflit entre la République Sahraouie et le Royaume du Maroc, spécialement, la situation dans les territoires occupés, les détentions et les violations des droits de l'homme contre la population civile sahraouie.(SPS) | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 20/3/2010, 23:54 | |
| M. Abdelaziz appelle à l'élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits de l'Homme au Sahara occidental Alger, 20/03/2010.- Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a appelé, vendredi à Alger, à l'élargissement des prérogatives de la MINURSO à la protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental et a dénoncé l'occupation marocaine des territoires sahraouis et la violation de la légalité internationale et des résolutions de l'ONU, dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux du 9e congrès du FLN.
Il a, par ailleurs, dénoncé le pillage et l'exploitation par les autorités marocaines des richesses du peuple sahraoui et la construction du mur militaire d'une longueur de 2700 Km pour séparer les terres et le peuple du Sahara Occidental. Pour ce qui est de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental, le président sahraoui a insisté sur l'aspect pacifique de la résistance dans les territoires sahraouis occupés, devant la poursuite des graves violations marocaines des droits de l'Homme au Sahara Occidental. M. Abdelaziz a également lancé un appel au Maroc "pour ouvrir une nouvelle page, dans laquelle seront consacrés, le respect de la légalité internationale, le droit international, le bon voisinage et le respect mutuel afin de parvenir à une solution juste qui assure au peuple sahraoui son droit inaliénable à l'autodétermination". Le président a souligné la "disposition" de la partie sahraouie à coopérer avec tous les pays maghrébins pour la construction de l'édifice Maghrébin sur "des bases solides et ancrées pour l'instauration de la paix, la sécurité et la prospérité dans la région". (SPS) | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 20/3/2010, 23:54 | |
| Le Maroc, traqué par la résolution 1871 du Conseil de Sécurité Le Maroc est soumis ces temps-ci à de bien mauvais vents. Rabat s'était accomodé au statu quo qui le faisait gagner du temps, mais la volonté de la communauté internationale de mettre fin au conflit n'est plus en mesure de permettre cela. La visite de l'envoyé spécial Christopher Ross en est le témoin et dans un mois il doit présenter son rapport au Conseil de Sécurité de l'ONU avec des faits palplables sur l'avancement du dossier.
Les autorités de Rabat se sentent acculés par le responsable onusien et traqués par la résolution 1871 qui préconise une "solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", une résolution embarrassante pour les responsables marocains. Ils voient la fin de leur occupation du Sahara Occidental, ce pays si riche en ressources naturelles et la fin de leur rêve de devenir la première puissance régionale. Ils se débattent comme des chiens aux abois.
Là, aucun conseiller ne peut secourir le roi Mohamed VI. Comme d'habitude, il fait recours à la même ordonnance qu'il utilise en général à chaque fois qu'il ressent que ses prétensions expansionnistes sont menacées. Il appelle le lobby sionniste américain à la rescousse. Alors ils annoncent que des sénateurs ont présenté une motion qui décrit l'autonomie comme seule solution ou qu'une délégation française de haut niveau a prévu de se rendre aux territoires occupés du Sahara Occidental. Ils veulent faire pression sur l'lenvoyé spécial au même temps qu'ils l'agacent avec des interminables rencontres avec des personnages fantôches comme Ould Errachid, Biadillah, Mansouri, et la liste est longue.
A court d'arguments, Rabat, au lieu de se remettre en cause, opte pour la fuite en avant. Alors, il s'adonne à ce qu'il maîtrise le plus : les déclarations de mépris. Traqué par le droit international, le Maroc se trouve dans l'état de l'animal blessé. Il peut devenir dangereux. Photo : Carte des pays qui reconnaissent la RASD | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 20/3/2010, 23:55 | |
| Droits de l’homme au Sahara Occidental Les Sahraouis subissent sévices et tortures Des militants sahraouis, en visite en Algérie et dans les camps des réfugiés sahraouis, ont témoigné jeudi au siège du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), à Alger, sur les « sévices », la « torture » et l’« oppression » infligés à la population sahraouie dans les territoires occupés et au Maroc. Constitués en délégation, ces membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara occidental occupés, ont, lors d’une conférence de presse, attiré l’attention de la communauté internationale et les Nations unies sur ce que le peuple sahraoui subit « à huis clos » en raison du black-out total imposé par les autorités marocaines. « Le peuple du Sahara occidental ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance », insistera Sidi Mohamed Daddach, président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (Codapso). Tout en rendant hommage à l’Algérie, cet ancien condamné à mort, qui a été libéré en 2001, réaffirmera la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable. Mme Soukeina Jeddehlou a, pour sa part, qualifié de « tragédie » et de « souffrances » ce que vit le peuple sahraoui dans les villes occupées du Sahara occidental.
« Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle témoigné. « A l’heure où je vous parle, des enfants, des filles et des vieillards, sont agressés dans nos villes occupées », témoigne de son côté Awlad Cheikh Mahdjoub. Etant enlevé et torturé à l’âge de 14 ans, cet autre militant a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les pires humiliations dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980. Cheikh Mahdjoub estime lui aussi que l’« oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ». Il a aussi appelé à revoir les prérogatives de la Minurso en intégrant la question des droits de l’homme. Abondant dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout. « Ces photos prouvent mes paroles », dit elle en exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Comme pour ses compatriotes, Mme Khneibila est déterminée à poursuivre son combat afin d’arracher l’indépendance du Sahara occidental. « Même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat », rassure-t-elle. « Nous sommes un peuple pacifique, et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté. Pour le chef de la délégation M. Daddach, la focalisation sur la question des droits de l’homme est la seule solution pour mettre fin au conflit. « Le citoyen sahraoui est un homme de paix, nous voulons résoudre le conflit pacifiquement », a-t-il concluSource : Journal DZ | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 20/3/2010, 23:57 | |
| Mohamed VI laisse faire les requins du nouveau Makhzen Le règne de Mohamed VI a porté, depuis son accession au pouvoir en 1999, le grand slogan de " la nouvelle ère " et ceci pour convaincre les marocains de sa volonté de rompre avec la vieille ère, celle de son père, Hassan II, le plus grand boucher de toute l'histoire du Maroc. Non sans raison son époque a été appelée "les années de plomb". L'entourage du roi a tenté l'impossible pour vendre cette appellation et lui donner un contenu consistant. Surtout durant les 2 premières années du règne du nouveau souverain. L'éviction de l'âme damnée de Hassan II , le sinistre bourreau Driss Basri a compté pour beaucoup dans l'affirmation de l'appellation ainsi promue.
Et puis depuis 5 à 6 ans, le roi semble avoir laissé faire tous les requins du nouveau makhzen et de la jeune génération des golden boys qui pillent l'argent du pays sans vergogne.
Consacrant, lui, l'essentiel de son temps et de son énérgie exclusivement aux grands chantiers économiques destinés à procurer du travail aux jeunes générations .
Ainsi, de grands ouvrages - barrages, autoroutes, aéroports, gares de chemins de fer, sites touristques de standing et autres constructions de logement pour les plus démunis- occupent l'essentiel des activités du roi.
Laissant ainsi à ses collaborateurs et aux agents du makhzen ancien et nouveau, la totale lattitude, de s'enrichir sans vergogne sur le dos du peuple, de pourrir encore davantage la justice marocaine déjà mal en point depuis l'indépendance du pays.
Cette justice qui continue plus que jamais à protéger les forts, les riches et les puissants et à mépriser le petit peuple.
Cette justice avec tous ses départements qui continue comme par le passé à condamner à bout de bras , les mouvements de protestation sociale et de revndications populaires.
L'appareil sécuritaire, lui, s'occupe de cogner beaucoup plus fort que du temps de Hassan II et de réprimer avec une violence inouïe toute vélleiété protestatrice.
Si le roi Mohamed VI demeure aujourd'hui, un recours pour l'ensemble du peuple marocain pour ce qui est des atteintes à ses droits sociaux et démocratiques, ce même peuple s'interroge sur la distance que prend le souverain à l'égard des graves atteintes aux droits de l'homme et sur son détachement que nul ne comprend vis à vis de la persistance des injustices et de la répression. Comme son détachement des grands évènements où il doit représenter son pays, en invocant toujours des "raisons de calendrier", alors qu'on le voit souvent occupé dans ses loisirs. | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 20/3/2010, 23:57 | |
| Le Maroc veut brouiller les pistes samedi 20 mars 2010Par Mohammed Larbi L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental prépare activement ce qui tiendra de base de travail pour la prochaine réunion régulière du Conseil de sécurité autour de ce conflit. La réunion en question se tiendra à la fin du mois d’avril prochain, mais l’on sait d’ores et déjà qu’elle examinera un rapport de M. Christopher Ross, avec en premier lieu, l’échec de la rencontre indirecte entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, en raison de l’obstination du premier à vouloir imposer des conditions préalables, alors même que la résolution de l’instance onusienne est claire sur la question. Pas de condition préalable, y est-il stipulé, et les négociations en question doivent déboucher sur l’exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l’autodétermination. L’autre volet de ce rapport comportera les conclusions, du moins les discussions, que M. Ross a eues avec les dirigeants marocains et du Front Polisario, ainsi qu’avec les autorités algériennes et mauritaniennes régulièrement consultées sur cette question. L’on apprendra ainsi que le Maroc persiste dans sa position de blocage, puisque le roi Mohammed VI a souligné à Christopher Ross que, pour le Maroc, le principe d’un référendum, « minoritaire au demeurant dans la pratique des nations » est « définitivement écarté », défiant ainsi la légalité internationale. L’appréciation de pratique minoritaire est fausse bien entendu, car les cas d’occupation, sauf en Palestine et évidemment au Sahara occidental, sont rares sinon inexistants.
Il n’est pour cela que de consulter les annales de l’ONU qui traitent la question du Sahara occidental sous l’angle de la décolonisation et qualifient le Maroc de puissance d’occupation. Si l’on s’en tient donc à l’agence officielle marocaine MAP, c’est une fin de non recevoir que se voit opposer l’émissaire de l’ONU. Comme à son habitude, le Maroc n’a pas manqué d’attaquer l’Algérie portant à son endroit de graves accusations connues au demeurant. Il a aussi accusé l’Algérie d’être « l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine ». C’est pourtant le Maroc qui avait demandé en décembre 1995 le gel des activités de l’UMA (Union du Maghreb arabe), et depuis cette date, il n’y a plus eu de sommet maghrébin. Plus que cela, le Maroc avait conditionné la relance du processus maghrébin à ce qui est tout simplement la reconnaissance du fait accompli colonial, à travers ce qu’il appelle le respect de son intégrité territoriale. C’était en 2002, et un observateur a même fait valoir que cette question ne se posait pas, puisque les frontières du royaume, telles que reconnues internationalement, ne sont pas menacées. Ou encore que Rabat déclare qu’il n’y aura pas de normalisation des relations entre l’Algérie et le Maroc, sans le règlement de la question du Sahara, entendre par là que l’Algérie continuera à soutenir la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses doits nationaux. Bien entendu, de telles accusations ne sont pas nouvelles, et elles n’ont jamais été prises en considération. Ce qui est à retenir par contre, c’est le blocage marocain. | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 21/3/2010, 22:07 | |
| M. Jean Ping réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination Addis-Abeba, 20/03/2010.- Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a réaffirmé vendredi son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à l’issue de la réception à Addis-Abeba de l’ambassadeur de la RASD, Sidi Mohamed Omar, qui lui a remis se lettres de créances en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République sahraouie auprès de l’Ethiopie et de l'Union africaine.
Le diplomate sahraoui a transmis à son interlocuteur, la gratitude du Gouvernement de la RASD pour le rôle joué par l'Union africaine, de soutien à la cause du peuple sahraoui. Il a en outre, informé le président de la commission africaine des derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment les négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, la résistance pacifique des Sahraouis dans les territoires occupés et la détérioration de la situation des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara Occidental.. Pour sa part, Jean Ping s'est félicitée de la position de la RASD, qui continue à remplir ses engagements en tant que membre fondateur de l’Union africaine, réaffirmant son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables de l'Union africaine et de Baba Omar, vice-président de la mission sahraouie auprès de l’Ethiopie. (SPS). | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 21/3/2010, 22:08 | |
| L’ambassadeur de la RASD en Algérie: «Le Maroc tourne le dos aux résolutions internationales» dimanche 21 mars 2010«Le Maroc tente de tourner le dos aux décisions internationales, aux résolutions du Conseil de sécurité et au droit du peuple sahraoui à l’autorité nationale» mais «cela ne change rien à la nature du combat et du conflit», déclare en marge de la visite à Alger d’une délégation de militants sahraouis des droits de l’Homme dans les territoires occupés, l’ambassadeur de la RASD en Algérie. Précisions du diplomate aux propos tenus jeudi dernier par le Roi Mohamed VI à M. Christopher Ross, l’envoyé spécial de M. Ban Ki-moon : «Le Sahara Occidental est devant un processus de décolonisation dont l’entière responsabilité incombe à l’Organisation des Nations unies» qui doit «appliquer ses décisions et ses sanctions économiques sur le Maroc pour permettre au peuple sahraoui de pratiquer son droit à l’autodétermination qui sera couronné sans équivoque par l’indépendance».
Ces précisions faites, l’ambassadeur a poursuivi la tournée des 12 militants sahraouis (8 femmes et 4 hommes) accompagnés de Mme Winnie Mandela, l’ex-épouse de M. Nelson Mandela et d’une délégation de femmes politiques et parlementaires de l’Amérique latine (Venezuela, Mexique, Cuba et Colombie) présidée par Mme Ida Dotti, de l’Institut national de la femme, des droits de l’homme et de la liberté. Première escale, le siège de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH). Les «hôtes» de la mecque des révolutionnaires ont été reçus ensuite à l’APC d’Alger centre et au Parlement (Assemblée populaire nationale et Conseil de la nation). Partout ce fut le même accueil, les mêmes émotions. Mme Mandela s’est dite «très honorée de se retrouver en Algérie et parmi les militants sahraouis» dont le défenseur des droits de l’homme Sidi Mohamed Dadach, qui a reçu de la part de M. Zitouni, le président de l’APC d’Alger centre, une attestation de citoyen d’Honneur. « On doit à l’Algérie, qui a soutenu et appris aux Sud- Africains à lutter contre le racisme, notre victoire dans notre lutte contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, et cela nous rend responsables vis- à-vis de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance», dit-elle estimant que «le peuple sahraoui dont la lutte dure depuis quarante ans connaîtra, également, et bientôt, la victoire et l’indépendance». «Nous userons de tous les moyens et toutes les pressions pour libérer la dernière colonie en Afrique», conclut-elle.
Dans son allocution, l’ancien détenu politique dans les prisons marocaines où il passé 24 ans avant d’être libéré en 2001 et lauréat du prix Thorolf Rafto 2002, a exprimé sa reconnaissance au soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Il a appelé la communauté internationale à «faire pression sur Rabat pour permettre aux six activistes sahraouis détenus dans la prison de Salé et qui font une grève de la faim depuis jeudi, de bénéficier d’un procès équitable». Selon lui, sa présence en Algérie a un objectif «mettre fin à l’embargo contre le peuple sahraoui et soutenir la femme sahraouie dans sa lutte quotidienne pour l’autodétermination de son peuple».
Mme Dotti prône un soutien même financier à la cause sahraouie. S’exprimant au nom de tous ses confrères latino-américains, elle a rappelé que «tout peuple a le droit d’être libre». Les femmes politiques et parlementaires de France, Grande-Bretagne, Espagne, Afrique du Sud et de pays latino-américains participeront à une conférence internationale de solidarité avec la résistance des femmes sahraouies qui aura lieu aujourd’hui à l’Aurassi. Elles prendront part demain à un colloque international organisé par l’Union nationale des femmes sahraouies dans les camps de réfugiés sahraouis.
Source : Liberté, Horizons | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:21 | |
| M. Abdelaziz : l'impasse actuelle est le résultat de l'obstination de la position marocaine Chahid El Hafed, 21/03/2010.- Le président sahraoui et secrétaire général du front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz a affirmé dimanche à Chahid El Hafed que "l'impasse dans laquelle se trouve la question du Sahara Occidental est le résultat de l'obstination de la position marocaine", appelant l'ONU à contribuer à la consolidation du processus des négociations.
A l'issue de ses entretiens avec l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara Occidental, le président sahraoui a regretté cette situation et déclaré que "l'impasse actuelle est due à l'obstination du gouvernement marocain dans sa position", a fait savoir M. Mohamed Khadad, coordinateur du Front Polisario auprès de la Minurso.
Le président Sahraoui a appelé la France, dont une délégation s'apprête à effectuer une visite dans la région, "à être partie prenante à la solution plutôt que de faire partie du problème, d'autant que ce pays est membre du conseil de sécurité et le berceau de la proclamation universelle des droits de l'homme".
Lors de ces entretiens, M. Abdelaziz a réaffirmé la position du Polisario en faveur des démarches onusiennes pour la finalisation du processus de décolonisation du Sahara Occidental", réitérant "son soutien absolu" aux démarches de M. Ross et aux négociations qu'il supervise pour trouver "une solution à même de garantir l'autodétermination au peuple sahraoui conformément aux résolutions onusiennes".
Le président sahraoui a indiqué que "la question du Sahara Occidental est une question de décolonisation". "le Maroc est une force d'occupation pour le Sahara Occidental et cet occupant n'a aucune souveraineté sur le territoire", a-t-il estimé.
Le peuple sahraoui "est le seul décideur et il représente la première et dernière référence autour de cette question", a-t-il ajouté.
Pour M. Abdelaziz, "le referendum est un passage obligé, un impératif dicté par l'expérience onusienne" et par "la logique de notre temps qui fait du referendum une tradition démocratique pour régler de tels conflits".
"Le referendum n'est pas révolu comme pense le Maroc", a souligné le président sahraoui, ajoutant que "l'annexion des territoires des autres, la spoliation des richesses naturelles et la violation des droits de l'homme sont des pratiques illégales et immorales".
Il a en outre évoqué lors de ses entretiens avec M. Ross la question des droits de l'homme, appelant à la nécessaire "libération des détenus politiques sahraouis et au respect des libertés fondamentales au Sahara Occidental".
Il s'est interrogé sur la position du conseil de sécurité onusien et son mutisme face aux violations commises par l'occupant marocain, appelant le conseil de sécurité à "agir pour prendre des décisions fermes dans le cadre de cette question". (SPS) | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:22 | |
| La «conviction» de M. Ross Jusqu'à présent, M. Christopher Ross, et contrairement à son prédécesseur Van Walsum trop pressé de réaliser la mission à peine cachée fixée par les capitales occidentales qui soutiennent le Maroc dans le conflit du Sahara Occidental, fait preuve d'une prudence extrême dans ses déclarations publiques. En s'imposant cette réserve, l'ancien diplomate américain a sans doute dans l'esprit la manière grossière et peu professionnelle avec laquelle Peter Van Walsum avait ruiné son rôle de médiateur en exigeant - comme le demande Rabat - des dirigeants du POLISARIO qu'ils renoncent au référendum d'autodétermination où toutes les options, y compris l'indépendance, seraient soumises au peuple sahraoui.
L'émissaire de l'ONU sait pertinemment qu'il n'est pas judicieux pour un médiateur de trop s'avancer face à des protagonistes qui ont des positions diamétralement opposées et qui ne sont pas conciliables. Cette attitude est au fond un recul au regard des résolutions déjà adoptées par l'ONU au sujet de l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. C'est tout de même beaucoup mieux que la posture d'un Van Walsum qui par une déclaration a cru qu'il est possible d'annuler le droit international au nom du réalisme. Il n'en reste pas moins que les déclarations de Christopher Ross traduisent davantage un constat d'impasse qu'un semblant de percée dans la résolution de la crise. «C'est mon intime conviction que, grâce à la bonne volonté de chacun, nous parviendrons à résoudre cette question qui pèse sur la région depuis 35 ans», a-t-il déclaré au terme de sa visite à Rabat. Objectivement - et les propos des dirigeants marocains durant son séjour l'attestent -, rien ne vient étayer cette «conviction».
Le message des dirigeants marocains est très clair : ils ne veulent pas d'un référendum. En termes simples, ils rejettent toutes les résolutions de l'ONU qui depuis des dizaines d'années - et avec l'approbation du Maroc - étaient toutes tendues vers l'organisation du référendum d'autodétermination. Le nom même de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental) est tendu vers cet objectif même si on lui confie actuellement la mission de veiller au «gel» du conflit. La «conviction» de M. Christopher Ross paraît de ce fait une formulation diplomatique vague et n'indique pas qu'une sortie de crise est possible. Quand l'envoyé personnel de Ban Ki-moon rencontrera les dirigeants sahraouis, il entendra, sans surprise, des responsables fermement décidés à demander à l'ONU d'appliquer ses propres résolutions sur la question du Sahara Occidental.
En bon diplomate, M. Ross répètera son discours sur la «bonne volonté de chacun». Mais sur le fond, les choses n'avancent pas. Les soutiens occidentaux du Maroc ont neutralisé l'ONU en évitant pendant de longues années que les résolutions de l'ONU soient appliquées. Leur discours était qu'aucune solution ne devait être imposée aux parties. Ils ont essayé grossièrement avec Van Walsum d'imposer le plan d'autonomie marocain aux Sahraouis. Les Sahraouis ont montré qu'ils ne sont pas dupes de la manœuvre et l'ont récusé. Toute la politique des Occidentaux - et on peut supposer que M. Christopher Ross y est aussi sensible que Van Walsum même s'il fait preuve de plus de tact - consiste à travailler au corps les Sahraouis pour renoncer d'eux-mêmes aux résolutions de l'ONU sur l'autodétermination. Jusqu'à présent, cette démarche se heurte au refus, légitime, des dirigeants sahraouis qui refusent une sortie du droit au nom d'une présumée «réalité du terrain». Le discours équilibriste de Christopher Ross pourrait ne pas tenir longtemps… | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:23 | |
| Sahara Occidental: le Maroc refuse tout référendum M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental, qui doit élaborer un rapport en avril au Conseil de sécurité, est au Maghreb jusqu’au 25 mars. Durant son séjour, le troisième, depuis sa désignation à son poste en janvier 2009, M. Ross tentera de convaincre le Front POLISARIO et le Maroc qui ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’ONU, sans aboutir à une avancée réelle, de se retrouver «dès que possible» et «sans conditions préalables» autour d’une table pour mettre un terme au dernier conflit colonial en Afrique.
Les Sahraouis sont prêts à reprendre le chemin des négociations si le Maroc assume ses responsabilités. Deux propositions pour régler le conflit (une marocaine et une sahraouie) sont sur la table. Selon M. M’hamed Khaddad, un membre de la délégation sahraouie aux négociations, le Maroc avait accepté de discuter de la proposition sahraouie avant de se rétracter malgré les promesses qu’il a données au SG de l’ONU et aux membres du Conseil de sécurité qui dans leur résolution 1871 ont demandé aux deux parties (le Maroc et le POLISARIO) de poursuivre leurs négociations pour parvenir à une «solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».
Rabat « impose » comme unique solution « une autonomie du Sahara Occidental sous sa souveraineté. Depuis peu, elle dégaine en entendant le mot «référendum». Selon MAP, l’agence marocaine, Mohamed VI a déclaré à M. Ross qu’il écarte le principe même de référendum. Khalid Naciri, son ministre de la Communication, use, pour ne pas faillir à la règle, de la tactique du bouc émissaire. «Le Maroc reste plus qu’ouvert et est résolument désireux de tourner la page du tunnel dans lequel la diplomatie algérienne nous a conduits», dit-il avant d’accuser l’Algérie d’être «l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine». Le porte-parole du gouvernement a reproché à Alger de ne pas avoir invité le Maroc à la conférence sur le terrorisme au Sahel, une région avec laquelle notre voisin de l’Ouest n’a aucune frontière. En attendant que Rabat se pose les vraies questions, le Royaume doit préparer des réponses sur le sort des milliers de disparus sahraouis et à l’appel que lui lanceront des centaines de femmes cette semaine pour qu’il laisse les défenseurs des droits de l’homme visiter les territoires occupés pour «voir» les «exactions auxquelles se livrent ses soldats contre des citoyens pacifistes coupables du seul tort d’attachement à la légalité internationale et aux chartes des Nations unies et de l’Union africaine». | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:24 | |
| Maroc : solidarité avec les travailleurs en lutte ! Par Mahmoud Tawri
Les mouvements sociaux s’amplifient sur l’ensemble du pays. Les travailleurs et citoyens marocains en lutte ont besoin d’un soutien international indéfectible.
Depuis juillet dernier, 850 travailleurs de l’Office chérifien des phosphates (OCP) sont en lutte continue contre leur licenciement abusif par leur employeur, géant groupe étatique qui domine le marché mondial du phosphate.
L’OCP, à travers sa filiale Smesi, n’a pas hésité à licencier les 850 travailleurs parce qu’ils ont décidé de créer un bureau syndical pour défendre leurs droits.
Derrière cette décision, la direction de l’OCP veut surtout augmenter sa rentabilité et remettre en cause tous les acquis sociaux des phosphatiers gagnés dans le passé et imposer une précarité à outrance, notamment en multipliant les CDD par l’intermédiaire des sociétés d’intérim.
Un comité de solidarité national (CSOS) a vu le jour, regroupant des représentants des travailleurs en lutte et des militants de différentes villes du Maroc et de différentes forces de la gauche radicale. Plusieurs initiatives ont été prises : manifestations et rassemblements notamment à Khouribga, ville minière et centre de production du phosphate, à Casablanca devant le siège de l’OCP, et à Rabat devant le ministère de tutelle et le siège du Parlement.
Une caravane de solidarité a également été organisée par l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et a connu un net succès.
Le pouvoir marocain, face à ces revendications légitimes, n’a apporté qu’une seule réponse : la répression (des dizaines de blessés et plusieurs poursuites judiciaires). Le pouvoir au Maroc prouve encore une fois qu’il n’a pas changé de nature, dix ans après la mort de Hassan II : une dictature répressive qui défend les intérêts du grand capital, emprisonne les militants (le groupe des étudiants de Marrakech – groupe de Zahra – et d’autres détenus politiques croupissent encore dans les geôles du pouvoir marocain), bafoue la liberté d’expression et interdit les journaux indépendants (fermeture de Journal Hebdo, titre phare de la presse indépendante), etc.
Dans le contexte actuel marqué par une situation économique qui se dégrade et des inégalités sociales qui ne cessent de se creuser, et face au non-respect continu des droits fondamentaux des classes laborieuses, les luttes sociales au Maroc s’amplifient. Les travailleurs de l’OCP continuent de se battre, convaincus que seule la lutte paie. Le combat des diplômés chômeurs, organisés dans plusieurs associations, dure depuis des années, malgré la répression féroce et les procès iniques. Les habitants des quartiers populaires à Casablanca, les sans-logis à cause des intempéries, s’organisent pour exiger que l’État prenne ses responsabilités. Le mouvement étudiant, malgré la répression et les arrestations, se bat contre la réforme de l’enseignement qui a transformé les universités en des usines à chômeurs ou à main-d’œuvre pas chère et corvéable à souhait.
Le mouvement de grève dans l’Éducation nationale, à Zagora et ailleurs, revendique sans relâche la gratuité de l’enseignement.
Les militants politiques et syndicalistes, des droits humains (notamment l’AMDH), les altermondialistes (Attac-Maroc) luttent au quotidien contre les politiques libérales préconisées par les institutions financières internationales et mises en œuvre par le gouvernement marocain ; contre la politique répressive du pouvoir ; pour défendre les intérêts des classes populaires.
Face à cette situation, la solidarité internationale doit continuer et s’amplifier car il s’agit d’un moyen de pression important sur le pouvoir marocain, mais également un élément important d’encouragement des travailleurs en lutte. | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:25 | |
| Conférence internationale de femmes: Appel à l'application des résolutions afférentes à la question sahraouie Alger, 21/03/2010.- Les participantes à la conférence internationale de solidarité avec la résistance des femmes sahraouies ont exhorté, dimanche à Alger, le secrétaire général de l'ONU et les membres du Conseil de sécurité à l'application immédiate des résolutions onusiennes afférentes à la question sahraouie et appelé à l'organisation d'"un référendum intègre pour l'autodétermination du peuple sahraoui".
Dans la déclaration sanctionnant les travaux de la conférence dite "déclaration d'Alger", les participantes issues de 22 pays africains, européens et latino-américains ont exhorté le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon et les membres du Conseil de sécurité à l'application de toutes les résolutions onusiennes afférentes à la question sahraouie et à l'organisation d'un référendum transparent et régulier qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Elles ont également appelé les présidents du conseil de l'Europe, de la Commission européenne et du Parlement européen à revoir leurs relations avec le Maroc qui occupe illégalement le Sahara occidental et viole les droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés.
Dans ce sens, les femmes solidaires avec la résistance des femmes sahraouies ont exhorté les présidents de l'Union africaine (UA), de la Commission africaine et du Parlement européen à intervenir rapidement concernant la situation du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés.
Après avoir "vivement" dénoncé les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis, les participantes ont appelé à la protection des citoyens sahraouis à travers l'élargissement des prérogatives de la Minurso.
Pour mettre un terme au pillage excessif, illégal et organisé des richesses du Sahara occidental par les autorités marocaines, les participantes ont demandé l'annulation de toutes les conventions commerciales et économiques signées avec le Maroc qui enfreignent les frontières terrestres et marines du Sahara occidental.
S'agissant des aides internationales, elles ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à leur diminution notamment en ce qui concerne la santé, l'éducation et la formation.
Elles ont, enfin, salué la résistance de la militante sahraouie Aminetou Haïdar visant à concrétiser les revendications justes du peuple sahraoui. (SPS) | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:25 | |
| Sommet UE-Maroc : accords pour renforcer le néo-colonialisme et la dictature La Confédération Générale du Travail de l’Andalousie, devant le sommet qui a lieu en Granada 7- 8 mars, entre l'Union Européenne et le Maroc, veut faire la déclaration suivante :
L'UE prétend développer l'accord bilatéral de zone de libre marché avec le Maroc, articulé à travers ce que a été le Processus de Barcelone et les politiques de l'Euromed, en intégrant chaque fois plus au Maroc sur le marché européen, ce qui signifie une seconde colonisation économique.
L'UE impose un modèle économique basé à la privatisation des services publics et la diminution des frais sociaux, la flexibilité et la précarité du marché du travail et le recul et l'annulation des droits syndicaux pour favoriser les délocalisations et la pénétration des entreprises européennes et multinationales. Les résultats de ce modèle dans un pays comme le Maroc où les droits syndicaux et la protection sociale sont minimales ou inexistantes, sont criminels. Exemple de ce modèle imposé, est le licenciement de 850 travailleurs des mines de Khouribga ou le licenciement de 550 travailleurs de Delphi Tanger simplement pour avoir créé un syndicat et exiger des droits reconnus par le code du travail marocain
L'Union Européenne non seulement ferme les yeux devant une situation de violation continue des droits des travailleurs, sans libertés syndicales, ni C.N.S.S., avec des journées de travail de 60 heures, sans contrôle de sécurité et hygiène… ( situation des ouvriers/ères agricoles, textil, tele marketing…), mais il la promeut et il se profite d'elle (par exemple, installation de la Renault dans la Zone Franche de Tanger).
L'UE promeut un modèle de développement déprédateur de l'environnement, avec des projets touristiques qui détruisent l'environnement comme la société espagnole FADESA en Saidia ou le projet de Larache.
L'UE permet et collabore avec la violation continue des droits humains par l'état marocain, en lui donnant le rôle de gendarme de l'Europe, en lui vendant des armes et du matériel répressif, en dissimulant que le Maroc a aujourd'hui une constitution antidémocratique qui place au roi au-dessus de la volonté populaire, un Parlement comparsa (rejeté par le peuple marocain avec une abstention supérieure à 70 %) et une justice au service du pouvoir. La Monarchie alauite est caractérisée par la répression des mouvements populaires comme Sidi Ifni, Sefrou, Tamassint, etc. ; par l'existence de nombreux prisonniers politiques, par la fermeture de périodiques et par le dédain des revendications populaires.
L'état marocain, continuateur de l'état colonial, nie les droits des peuples qui composent le Maroc, en niant sa diversité, en ne reconnaissant pas les droits du peuple amazigh, en essayant de lui arracher les terres communales et ses ressources naturelles, et maintient occupé par la force le territoire du Sahara Occidental en refusant de respecter le droit d'autodétermination du peuple saharaui.
L'état marocain maintient à une grande majorité de son peuple en situation de pauvreté, d'analphabétisme, absence de services éducatifs, sanitaires, sociaux, logement, etc., Spécialement dure c’est la situation des jeunes diplômés chômeurs qui combattent par un emploi digne, à travers l’ANDCM et d'autres associations. 4 diplômés en chômage de l'ANDCM (association qui fonctionne depuis 1992 sans être légalisé) de Taroudant ont mené une grève de faim de 52 jours, en exigeant de mettre en terme le clientelisme dans les embauches et en demande d'un poste de travail digne, devant l'indifférence des gouvernements « humanitaires » de l'UE et de l'état marocain.
Nous voulons aussi indiquer qu'on ne trouve pas dans l'agenda du sommet la reconnaissance de la dette historique du colonialisme européen (concrètement du français et de l'espagnol) avec le peuple marocain quant à l'occupation violente de son territoire et à l'exploitation de ses ressources naturelles et spécialement en ce qui concerne l'utilisation de gaz toxiques contre la population civile par l'armée espagnole dans la guerre du Rif. La monarchie alauite silence ce sujet parce qu'elle a été et est complice du colonialisme européen.
Depuis la CGT, nous appelons à soutenir les importantes luttes des travailleurs et du peuple marocain et spécialement, celle des 850 travailleurs licenciés des mines de phosphates de Khouribga qui sont 8 mois en lutte et celle des camarades de l'ANDCM, organisation jumelée avec la CGT. Notre solidarité totale avec la lutte de l'ANDCM de Taroudant.
- Par la solidarité avec les luttes de peuple marocain
- Par la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis
- Par la reconnaissance des droits du peuple amazigh
- Par le respect à l'autodétermination du peuple saharaui
- Par le respect des libertés démocratiques et syndicales au Maroc | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:27 | |
| Avortement clandestin au Maroc : le poids de la honte Environ 600 interruptions volontaires de grossesse seraient pratiquées chaque jour
Par Stéphanie Plasse
Au Maroc, l’avortement clandestin est un fléau. Face à la pression sociale, de nombreuses femmes interrompent leur grossesse au péril de leur santé. Un acte pourtant interdit par la loi et condamné par le Coran.
Quotidiennement, des centaines de Marocaines avortent clandestinement. Mariées, célibataires, étudiantes, cette pratique touche les femmes de toutes les strates de la société. Pour échapper à la honte d’une naissance illégitime, elles se rendent dans les cabinets des gynécologues, des médecins généralistes, des sages femmes, aux conditions sanitaires parfois douteuses, pour avorter. Une activité lucrative pour les professionnels de la santé qui n’hésitent pas, moyennant 1500 à 5000 dirhams à interrompre leur grossesse. « Certains vivent essentiellement de cette pratique », note le Pr Chafik Chraïbi. Ce professeur de médecine et chef de service de gynécologie obstétrique à l’hôpital de Rabat a vu passer de nombreuses femmes avec des problèmes de santé (hémorragie, infection…) suite à des tentatives d’avortement pratiquées « à la sauvette » par des médecins mais également des « faiseuses d’ange » [1]. Face à ce constat, Chafik Chraïbi a décidé de fonder en 2007 l’association de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) qui préconise la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse pour certains cas médicaux et sociaux précis : malformations fœtales, pathologies psychiatriques, viol, inceste, mineurs, les femmes âgées de plus de 45 ans. « Je n’encourage pas à la libéralisation des mœurs, je veux agir en promouvant l’éducation sexuelle dans les écoles, les moyens de contraception… », explique Chafik Chraïbi. Une pratique taboue D’après ce professeur de médecine, 600 avortements clandestins seraient pratiqués quotidiennement au Maroc. Un chiffre difficilement vérifiable. A ce jour, la seule étude sur ce sujet a été menée par l’Institut national des statistiques et d’économie appliquée de Rabat (INSEA). Elle indique que 10% des femmes mariées ont eu recours à l’avortement et 75% des mères célibataires ont pensé à interrompre leur grossesse. L’échantillon étudié comprenait 4553 femmes, âgées de 15 à 49 ans. Du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les statistiques sur l’avortement sont rares. Le seul rapport existant est daté de 2003 et concerne toute l’Afrique du Nord. Il révèle qu’un million d’avortements étaient pratiqués dans cette partie du continent. « Chaque pays doit nous envoyer ses chiffres mais le Maroc ne nous les donne pas et on les attend toujours », confie un employé de l’OMS. Dans le pays de Mohammed VI, l’avortement est puni par la loi. Dans le Code pénal marocain (VIII), il est considéré comme un crime « contre l’ordre des familles et la moralité publique ». Une femme qui a recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), ou tente de le faire, encourt deux ans de prison. Les peines les plus lourdes sont réservées aux exécuteurs, ceux qui « par aliment, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen » ont pratiqué ou tenté de pratiquer un avortement, encourent de un à cinq ans d’emprisonnement. Elles peuvent atteindre dix à vingt en cas de mort de la patiente. Pour certains observateurs, cette loi ne correspond pas aux aspirations du Maroc en termes d’évolution des mœurs. « La justice est inadaptée à la société marocaine. Notre pays s’ouvre, se modernise et se libéralise », s’insurge Chafik Chraïbi, qui lors de conférences avoue avoir rencontré des procureurs plutôt récalcitrants à une modification de cette loi. « Les instances religieuses se sont montrées paradoxalement plus ouvertes », note-t-il. Religion et déshonneur A la suite d’une rencontre avec Saâdeddine Elotmani, le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD, islamique), une journée d’étude sur l’avortement a été menée au Parlement. « Le parti s’est dit prêt à tolérer l’avortement avant la huitième semaine d’aménorrhées dans certaines circonstances médicales et sociales », souligne Chafik Chraïbi. Une avancée pour le président de l’AMLAC qui prévoit de tenir un Congrès sur l’avortement clandestin à Rabat le 23 et 24 avril prochain. Au Maroc, les naissances illégitimes sont réprouvées par le Coran et constituent pour la famille un déshonneur. « Tout ça c’est triste, mais comment faire ? La religion nous l’interdit et cela est très mal perçu par les autres familles qui traiteront l’enfant de bâtard. Sans parler des frères, des pères et des oncles qui risquent de tuer la femme à cause du déshonneur qu’elle jette sur la famille », observe Sofya Amina, une jeune marocaine, membre du groupe Facebook intitulé “Et si on légalisait l’avortement”. Dans certains cas, la jeune fille enceinte informe sa mère de sa grossesse qui « l’accompagne se faire avorter afin qu’on la débarrasse de cette honte », ajoute Chafaki Fayssal, un autre membre de ce groupe. Les “filles-mères” au banc de la société Certaines Marocaines, qui ne veulent pas ou ne peuvent pas avorter par manque de moyens financiers, sont rejetées par leurs familles et se retrouvent seules. Des associations ont été créées pour leur venir en aide. A Agadir, Oum el Banine (la maison des enfants) accueille chaque année cent jeunes femmes, de leur 8ème mois de grossesse jusqu’à ce que l’enfant ait trois ans pour certains cas. La plupart d’entre elles ont été quittées par leur conjoint après avoir appris qu’elles étaient enceintes. « Ce ne sont pas des prostituées mais elles ont juste été naïves de croire au prince charmant », explique Majhouba Edbouche, la directrice de cette association. Dans ce foyer, les femmes sont suivies « médicalement et psychologiquement ». Elles peuvent apprendre à faire le ménage et la cuisine en vue d’une prochaine intégration professionnelle. Quarante jours après leur accouchement, les “filles-mères” peuvent louer des chambres, et une crèche est mise à leur disposition afin de les libérer pour leur permettre d’aller chercher du travail. A Oum el Banine, une attention toute particulière est portée à la réconciliation familiale. A la naissance de l’enfant, une rencontre est organisée avec les parents et le conjoint. « Les familles rejettent la fille parce qu’elles ne sont pas sensibilisées. C’est à la société civile mais avant tout à l’Etat de régler ce problème en instaurant des lois qui protègent la femme mais aussi les enfants. Au Maroc, l’avortement et les “filles-mères” ne sont pas des problèmes mais un phénomène », conclut la directrice du centre. Comme en Tunisie, le débat sur l’avortement clandestin pourrait aboutir sur un texte de loi légalisant l’IVG. Un grand pas pour le Maroc et pour ces femmes qui interrompent leur grossesse et se mettent en danger pour échapper à la pression sociale. | |
| | | Re01
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:28 | |
| Les Dirhams des banques seraient-ils tous passés dans le béton ? Le manque de liquidités des banques marocaines actuellement est-il une cause de trop grande confiance de ces dernières dans la valeur immobilière, celle de la promotion et de la construction ? Le lien de cause à effet semble évident au premier abord, sans oublier en parallèle le manque d’entrées financières de nombreux autres secteurs du développement au Maroc comme le tourisme, sans oublier la manne financière des MRE, depuis le vent de crise.
Plus d’argent, plus de crédits, moins de projets qui arrivent, moins d’acheteurs extérieurs étrangers qui amènent de l’argent frais, moins de béton à couler, moins de travail… etc, etc, etc….
Le scénario à moindre échelle de ce qui se passa dans les grosses banques qui gèrent la planète aux USA comme en Europe semble arriver de manière plus interne au Maroc avec toujours un décalage de réactivité.
L’optimisme du Maroc malgré ses annonces rassurantes depuis fin 2008 se confirmera-t-il dans les mois à venir ou les caisses de Rabat permettraient-elles de relancer une machine nationale demain, au cas où… ? | |
| | | Re01
Nombre de messages : 921 Age : 71 Localisation : Mataró - España Date d'inscription : 09/12/2008
| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental 22/3/2010, 23:29 | |
| Maroc : un chrétien américain dépose une plainte devant la Cour de Justice de Rabat
Selon un membre de l’Union Mondiale des Chrétiens Marocains (UMCM), un chrétien américain résidant à Amezmiz (45km de Marrakech) et dont le nom figure sur la fameuse liste du Ministère de l’intérieur, vient de déposer une plainte devant la Cour Administrative de justice de Rabat.
La séance plénière se déroulera ce mercredi 24 mars. A noter que l’avocat du plaignant a envoyé une invitation à l’Ambassadeur des Etats-Unis, ainsi qu’à Jean-Luc Blanc, Président de l’Eglise Evangélique au Maroc (EEAM). L’information n’a pas été confirmée par l’Ambassade américaine ou l’EEAM. | |
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| Sujet: Re: Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental | |
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| | | | Nouvelles violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental | |
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