Les "Tea Party"

Rappel du premier message :

Sarah Palin prête à mener la «révolution des patriotes»
(Par Laure Mandeville, le 08/02/2010 à 17:11)



Sarah Palin lors de la convention nationale des «Tea Party» samedi, à Nashville dans l'État du Tennessee. Crédits photo : AP

L'ex-candidate républicaine et son «bon sens» font un tabac à la convention des «Tea Party» à Nashville.
Ils l'attendaient tous avec une impatience presque frénétique. «Leur» Sarah. Leur nouvelle étoile. Leur référence dans un monde décidément «trop politiquement correct» pour eux. Cette «voix du bon sens et des valeurs conservatrices», comme ils disent, qui parle à leurs tripes et fait écho à leurs inquiétudes sur les «dérives libérales et socialistes du pays».

C'est donc un tonnerre d'applaudissements électriques qui a accueilli l'ex-candidate républicaine à la vice-présidence sur le ticket de John McCain, quand elle est apparue dans un tailleur noir sobre, rayonnante et impeccablement coiffée, sur la scène de l'hôtel Opryland, où se tenait le dîner de clôture de la convention des «patriotes» du mouvement des «Tea Party». «L'Amérique est prête pour une nouvelle révolution», a-t-elle lancé, en commençant par souhaiter «bon anniversaire à Ronald Reagan», qui aurait fêté samedi son 99e anniversaire s'il avait toujours été de ce monde.
L'allusion à l'ancien président républicain qui avait lancé en 1980 la révolution conservatrice américaine, en rassemblant sur le thème de la baisse des impôts et d'un État minimal, n'était pas anodine. «Quelle inspiration formidable de voir de vraies gens, pas des politicards», a poursuivi Sarah Palin, sous les bravos de l'auditoire. «Le mouvement des «Tea Party» est magnifique, c'est l'avenir de la politique américaine», a dit l'ancien gouverneur de l'Alaska, appelant ce mouvement conservateur anti-establishment surgi du pays profond à ne pas faire attention aux critiques des grands médias, qui s'acharnent selon elle à le marginaliser. «On s'en fiche !», a-t-elle insisté. Tous ses mots visaient à présenter la convention et elle-même comme les représentants du «pays réel», par opposition à Washington. L'Administration est «hors du coup», a martelé Palin.

Le chanteur John David avait chauffé la salle, en chantant : «Je suis un homme américain, je vais hisser le drapeau, j'ai des étoiles dans les yeux et je ne vais pas m'excuser.» Les gens s'étaient ensuite pris la main pour une prière, récitée par une femme rousse appelant «Dieu à protéger Sarah et sa famille», après avoir affirmé que «l'Amérique est un pays judéo-chrétien, n'en déplaise à notre président actuel». Mais tous ces «hors-d'œuvre» n'étaient rien en comparaison de Sarah, plat de résistance de la soirée.

«Ou est la voix forte ?»
Sur le ton de la conversation à bâtons rompus qu'elle affectionne, l'ancienne gouverneur de l'Alaska s'est livrée à une critique en règle de l'Administration Obama, ironisant sur un président qui continue de «blâmer» George W. Bush pour ses échecs «au lieu d'être à l'écoute du pays». Vilipendant «le plan de relance de 820 milliards de dollars» du printemps, Palin a critiqué sans ménagement le «manque de transparence» de l'attribution des fonds. «L'Administration n'est même pas en mesure de nous dire combien cet argent a créé d'emplois», s'est-elle moquée. En écho aux revendications centrales du mouvement des «Tea party», elle a appelé à la rigueur budgétaire et à la réduction drastique de l'influence de l'État, n'hésitant pas à plaider pour des investissements dans le nucléaire, le pétrole et le charbon, dans un pied de nez aux projets verts d'Obama.

Il n'y avait rien de nouveau dans ses propos, sinon l'insistance avec laquelle elle a cherché, assez habilement, à démonter la politique étrangère du président, le présentant comme un homme irresponsable, incapable de lutter contre le terrorisme. Sarah Palin, dont la méconnaissance crasse des relations internationales avait fait les choux gras de la presse pendant la campagne, a semblé indiquer qu'elle travaillait ses dossiers. «L'Amérique a besoin d'un commandant en chef, pas d'un professeur de droit», a-t-elle lancé, critiquant l'empressement avec lequel le pouvoir a assuré en décembre les droits de l'apprenti terroriste nigérian Abdulmutallab (qui a tenté de faire exploser un avion entre Amsterdam et Detroit) au lieu de «penser à la protection de ses citoyens». «Où est la voix forte» destinée à soutenir les Iraniens qui risquent leur vie à Téhéran, s'est également étonnée Sarah Palin, rappelant que l'Amérique devait appuyer les mouvements démocratiques au lieu de courtiser les dictateurs. «Il faut savoir reconnaître nos amis et nos ennemis», a-t-elle dit.

À Nashville, la politicienne était dans son élément au milieu de ces patriotes qui affichent sans complexes leur passion de la nation et brandissent la Constitution des Pères fondateurs en même temps que la Bible. Mais elle s'est gardée de revendiquer la tête du mouvement, jugeant que ce dernier n'avait pas besoin «de roi ou de reine» pour rendre «le pouvoir au peuple».[i] Sarah Palin a en revanche engagé les activistes à s'investir dans la bataille des primaires, pour les élections de mi-mandat, et à soutenir les [i]«vrais» conservateurs. «Il faut de la compétition, c'est cela la démocratie», a-t-elle dit, appelant le Parti républicain à prendre «la mesure du mouvement “Tea party”».
Cette position de «leader spirituel» informel, sans vrai lien institutionnel avec les «Tea Party», est évidemment une position confortable pour Sarah Palin, alors que personne ne sait ce qu'il va advenir de cette ébullition populiste et révolutionnaire de droite. La convention a fait apparaître de profondes divisions dans le mouvement. Consciente de l'hésitation, Sarah Palin a appelé les «Tea Party» à se concentrer sur les élections pour démontrer «leur force montante». «S'il y a de l'espoir au Massachusetts, il y en a partout», a-t-elle dit, enthousiaste.
Boostés, les invités se disaient ravis. Certains ont même crié «Sarah présente toi !», quand l'organisateur de la convention, Judson Philipps, lui a posé la question d'une éventuelle candidature présidentielle en 2012. Elle a souri sans répondre. «Elle est tellement vraie, tellement réelle», s'émerveillait l'infirmière Delane Stewart. «Elle est comme nous, comme toutes les mères et toutes les épouses des familles moyennes américaines.»

LIRE AUSSI : Le mouvement des Tea Partry lance un défi à Washigton

Ungern a écrit:

Oui elle veut bien admettre qu'un noir puisse descendre d'un arbre,
mais pas d'un arbre généalogique .

Courtoisie: nom féminin. Civilité relevée d'élégance ou de générosité.

Attitude de politesse raffinée conforme à la tradition et à la bonne éducation, aux usages mondains.


A mon avis, notre ami Ungern semble souffrir de quelques lacunes à ce niveau-là...

Pourquoi les "Tea Party" sont un mouvement réactionnaire et illégitime :

Le 4 novembre 2008, le peuple américain a élu le président Obama et donné au Congrès une majorité démocrate parce qu'ils approuvaient son programme.

En outre, l'élection de 2008 peut se lire comme une sanction sévère à l'encontre d'une idéologie trop conservatrice d'un parti républicain qui se caractérise, entre autres, par un mépris total du rôle du gouvernement.


En effet, qu'attendent les Américains de l'administration Obama ?

- D'abord que leur gouvernement anticipe et réponde efficacement aux crises et qu'il contrôle la flambée des coûts des soins de santé ainsi qu'il recherche une solution efficace pour faire face à un désastre écologique.

- Mais aussi qu'il coopère avec les autres pays du monde à la régularisation du système financier international.

Évidemment, cette ligne politique jugée "hérétique" déplait pour tous les quelques activistes réactionnaires et anti-gouvernementaux des Tea Party et manipulés par de puissants groupes d'intérêts privés et qui font leur beurre à Wall Street.

Alors ils peuvent bien sortir leurs sondages trafiqués qu'ils veulent, le peuple américain n'est pas dupe et il sait ce qu'il espère du président Obama et quelle Amérique il veut.

Relisez donc l'excellent ouvrage de Paul Krugman : "L'Amérique que nous voulons". Tout y est.

Ombre,tu es un mystère pour moi ....

Soit tu commences à comprendre "tout" .
Soit tu files "schyzo" (mais généralement ça commence plus tôt en âge ...) .

Aux Etats-Unis, la montée en puissance du mouvement "Tea Party" contrecarre les plans des républicains pour emporter la mise lors des élections de mi-mandat, le 2 novembre prochain. En témoigne la victoire de Christine O'Donnell dans la primaire du Delaware.

Christine O'Donnell a fait très fort : cette jeune quadra au passé politique inexistant a beau avoir un petit air de ressemblance avec Sarah Palin, l'égérie du parti républicain, elle n'aurait jamais dû battre le vétéran Mike Castle, descendant direct de Benjamin Franklin et deux fois gouverneur de l'Etat. Et pourtant, elle l'a proprement blackboulé en gagnant la primaire à droite avec 53% des suffrages. C'est donc elle qui défendra les couleurs du Grand Old Party lors des élections de mi-mandat pour le Sénat.

Curieusement, les premiers à s'en réjouir sont... les Démocrates ! Selon tous les sondages, Christine O'Donnell n'a en effet aucune chance de battre le candidat démocrate Chris Coons le 2 novembre. Et voilà que, en dépit de quelques autres batailles incertaines, le rêve des Républicains de reprendre la main au Sénat s'évapore, en même temps que le perspective de bloquer l'action de Barack Obama pour les deux années restantes de son mandat.

Un mouvement populiste aux racines anciennes

Mais qui est cet épouvantail à électeurs modérés ? Une militante du Tea Party, ce mélange improbable de puritanisme et de libertarianisme mâtiné de néo-conservatisme, sans réel programme si ce n'est l'exigence de moins d'Etat et de moins de taxes. Le nom du mouvement fait référence à la Tea Party de Boston, un épisode historique de la Révolution américaine, qui vit des habitants de Boston vider des tonneaux de thé à l'eau pour protester contre les privilèges dont jouissait la Compagnie anglaise des Indes orientales vis-à-vis des marchands de thé locaux.

De la ferveur révolutionnaire des origines, les militants actuels du Tea Party n'ont gardé que la ferveur et ont manifestement abandonné les idéaux révolutionnaires. Conglomérat d'organisations sans réelle coordination, mais capable de se mobiliser comme un seul homme, il se manifeste surtout par un conservatisme étroit, une franche bigoterie et, surtout, une opposition de principe et systématique à tout ce que Barack Obama a pu réaliser ou proposer.

Le Tea Party a pris un tel essor, plus grand encore que la Christian Coalition qui avait si bien servi l'élection puis la ré-élection de George W. Bush, qu'il en devient un défi pour les Républicains. Car le Tea Party est en passe de réussir l'OPA parfaite sur le parti avec Sharron Angle au Nevada, Rand Paul au Kentucky ou encore Joe Miller en Alaska. Et l'ancienne candidate à la vice-présidence, Sarah Palin, a bien compris tout l'intérêt qu'il y avait à courtiser cette ultra-droite en s'affichant ostensiblement sur toutes les tribunes que lui offre le mouvement.

L'excellente image dont jouit Sarah Palin, prêtresse des valeurs familiales, au sein du Tea Party n'est sans doute pas pour rien, d'ailleurs, dans la désignation de Christine O'Donnell. Jouant sur les mêmes ressorts et bénéficiant du soutien appuyé de l'ancienne gouverneure de l'Alaska, elle a réussi à s'imposer avec un discours frôlant l'indigence. Il a fallu que ses adversaires républicains rappellent ses positions très conservatrices en matière de morale sexuelle et, accessoirement, révèlent l'ampleur de ses dettes, pour que les électeurs puissent se forger une idée du personnage. Mais cela n'a manifestement pas déplu...



Républicains au bord de la crise de nerfs

Dans l'état-major républicain, on voit poindre le danger. Et l'on observe aussi la montée des divisions internes. Ainsi faisant écho notamment au président du parti républicain du Delaware Tom Ross, l'ancien stratège de Georges W. Bush, Karl Rove, déclarait-il mardi que Christine O'Donnell était "inéligible" avant de se ramasser une volée de bois vert d'un bataillon entier de commentateurs conservateurs, explique le Washington Post. "Je n'ai jamais entendu Karl Rove aussi remonté contre un démocrate qu'il l'a été envers Christine O'Donnell la nuit passée", rétorquait par exemple l'animateur Rush Limbaugh.

Pour éviter que le feu gagne toute la maison, le Comité sénatorial national républicain a tenu a mettre les choses au point : le NRSC fait totalement confiance à tous les nominés républicains, "et ceci inclut Christine O'Donnell du Delaware", déclarait son président, John Cornyn.

Le 2 novembre, la peur ne sera pas seulement dans le camp démocrate. Et à l'heure des décomptes, c'est peut-être l'unité du GOP qui sera l'objet de toutes les attentions, un an avant l'ouverture de la course à l'élection présidentielle.

Thomas Nagant




http://www.rtbf.be/info/monde/etats-unis/usa-les-candidats-du-tea-party-font-fremir-les-republicains-255025

Alors Ungern ton travail dans les prisons te donne de bons contacts

Quel bel argumentaire!

Journalistes et blogueurs s’emploient aujourd’hui à fouiller les archives de l’internet à la recherche de perles émanant des lèvres de Christine O’Donnell, la candidate soutenue par Sarah Palin et le Tea Party qui a surpris l’establishment républicain en remportant hier la primaire du parti pour l’élection sénatoriale du Delaware.

Des perles, il y en a plusieurs, mais je passerai sur celles remontant aux années 1990, l’époque où elle faisait campagne contre la masturbation et la théorie de l’évolution, entre autres, pour m’intéresser seulement à celles des dernières années. En 2008, la politicienne en herbe a notamment accusé Obama d’être anti-américain.

La Preuve? Le démocrate, comme plusieurs membres de son parti, s’était opposé à l’adoption d’une loi faisant de l’anglais la langue nationale des États-Unis :



Merci à Richard Hétu, La Presse

Fustigé par Christine O’Donnell et ses alliés conservateurs pour ses critiques de la veille, l’ancien stratège républicain Karl Rove a renouvelé aujourd’hui ses attaques contre la candidate de son parti pour l’élection sénatoriale du Delaware :

Mais elle est mignonne comme tout !
J'ai toujours trouvé Sarah Palin lourde et un peu vulgaire (un petit côté porno mal assumé), mais je n'osais pas le dire; celle-ci est mieux, meme sa voix est plus agreable.


Mab, conquise

Le Comité sénatorial du Parti républicain a annoncé qu’il ne contribuera pas au financement de la campagne de Christine O’Donnell, la candidate du Tea Party qui a secoué l’establishment républicain hier soir en remportant la primaire du parti pour l’élection sénatoriale du Delaware face à Mike Castle, ex-gouverneur et actuel représentant de l’État.

Karl Rove

Citation :

«Pourquoi a-t-elle trompé le public au sujet de son éducation universitaire? Pourquoi a-t-elle mis deux décennies pour payer ses dettes d’étudiante afin de pouvoir obtenir son diplôme universitaire? Comment a-t-elle gagné sa vie? Pourquoi n’a-t-elle pas intenté une poursuite contre un groupe de réflexion conservateur bien connu?»

O’Donnell a utilisé un nouveau mot, un-factual, pour dire que Rove mentait, ce matin, lors d’une entrevue sur ABC. Elle a également dénoncé le «cannibalisme républicain» qui lui aurait fait perdre des appuis face au démocrate Coons.

Pétard a écrit:

Christine O’Donnell, la candidate du Tea Party qui a secoué l’establishment républicain.

Alors qu'elle a fait campagne contre la masturbation !

Ungern a écrit:

Alors qu'elle a fait campagne contre la masturbation !

... Intellectuelle, peut etre ? Si tant est qu'une republicaine puisse tenir un discours different de son mâle attitré (je ne sais pas, je n'ai que les exemples de mesdames Bush)

A propos, Christine est mariée ? Elle a des enfants ? Un chien ?


Mab

Ungern a écrit:

Alors qu'elle a fait campagne contre la masturbation !

Ce qui est marrant c'est que mieux encore que le choix de Rand Paul, celui de la candidature d'O'Donnell démontre ce qui en est de l'intelligence de la piétaille du parti Repu$ américain.

Comme ce parti a nombre de fidèles admirateurs dans ces fils, il serait intéressant de connaître leur opinion à ce sujet...

Mais c'est certainement trop demander...

Mara-des-bois a écrit:

Un chien ?

Contre la jambe droite, exclusivement!

Pétard a écrit:

celui de la candidature d'O'Donnell démontre ce qui en est de l'intelligence de la piétaille du parti Repu américain

Pourquoi tu places systematiquement le debat sur le plan de l'intelligence ?
Comme si tu etais incapable d'admettre qu'on puisse fonctionner differement de ce que tu approuves....

Je trouve que tu deviens de plus en plus intolerant; fais attention, tu vas finir juif, chretien, musulman, ou pire, aigri.



Mab -tu ne trouves pas Christine jolie ?-

Mara-des-bois a écrit:

-tu ne trouves pas Christine jolie ?-

Si, mais bête à manger du foin!

Peut-être que Secrétaire à l'agriculture, dans une administration Palin...

Pétard a écrit:

Si, mais bête à manger du foin!

Mais enfin, quelle importance, c'est une femme, voyons.


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Pourquoi tu places systematiquement le debat sur le plan de l'intelligence ? Comme si tu etais incapable d'admettre qu'on puisse fonctionner differement de ce que tu approuves....

Bien sûr Mab, bien sûr...

D'ailleurs tous ceux qui me connaissent savent à quel point j'approuve M.Rove! Pourtant, bien qu'il pense toujours différemment de ce que je pense, il va encore plus loin que moi dans sa critique de la belle.

L'intelligence, la raison, c'est ce qui différencie l'humain du chien...

Citation :

Mais enfin, quelle importance, c'est une femme, voyons.

Tu vois où en sont rendus les Repu$?

Moins de 24 heures après avoir annoncé qu’il ne contribuerait pas au financement de la campagne de Christine O’Donnell, le Comité sénatorial du Parti républicain renverse sa décision : la favorite du Tea Party, qui a secoué hier soir l’establishment républicain en remportant la primaire du parti pour l’élection sénatoriale du Delaware, recevra du Comité la somme maximale que celui-ci verse à ses candidats, soit 42 000$.

Dans une entrevue diffusée ce matin sur Faux News, O’Donnell a par ailleurs réagi au refus de l’homme qu’elle a défait, Mike Castle, de lui apporter son appui en affirmant qu’elle n’en avait pas besoin puisqu’elle jouit du soutien de Sarah Palin.

Citation :

L'intelligence, la raison, c'est ce qui différencie l'humain du chien...

A l'avantage certain du chien.

Citation :

A l'avantage certain du chien.

Évidemment, c'est lui qui vient!

Moi j'ai une secrétaire qui a un chien très méchant ;
quand ils jouent à la baballe,le chien ne cesse de lui lancer la baballe dans un endroit difficile d'accès .

Sale bête !

Quand Karl Rove se rétracte

Tout bien considéré, Christine O’Donnell a des chances d’être élue sénatrice des États-Unis par l’électorat du Delaware, a déclaré aujourd’hui l’ancien stratège républicain Karl Rove, qui avait affirmé le contraire la veille et l’avant-veille :


Après avoir mis en doute l’intégrité de la candidate favorite du Tea Party et qualifié plusieurs de ses déclarations de «cinglées», Rove avait été critiqué par plusieurs ténors conservateurs, dont l’animateur de radio Rush Limbaugh, qui a déclaré qu’il lui revenait de juger quel candidat républicain était susceptible d’être élu, une responsabilité pour laquelle Rove n’est de toute évidence pas qualifié…

La liste des déclarations soi-disant cinglées d’O'Donnell est longue. Notons que l’ex-championne de l’abstinence sexuelle a prêté foi durant les années 1990 à l’une des théories de conspiration préférées de la droite américaine selon laquelle Vince Foster, un ancien membre de l’administration Clinton, ne s’était pas suicidé mais avait peut-être été victime d’un meurtre impliquant le président.

Elle a également déclaré qu’il y avait autant de preuves, sinon plus, de la véracité du récit biblique sur la création qu’il y en avait de la véracité de la théorie de l’évolution.


Merci à Richard Hétu, La Presse.

C'est pas que je jubile mais faut être un peu «débile» pour se trouver disciple ou admirateur d'un parti Repu$ américain investi et dominé par une bande de cinglés évangélistes, dominionistes, et jovialistes ahuris armés par la NRA et achetés par les frères Koch!

Bon retour au Moyen-Âge, les rigolos, et sincères félicitations pour votre mise-à-niveau à l'égal du plus pur islamisme fondamental du fin fond des pays en 'stan!

Sans doute impressionné ou consterné par le succès du rassemblement organisé à Washington le 28 août par Glenn Beck et baptisé Restoring Honor (rétablir l’honneur), l’animateur du Daily Show Jon Stewart a convoqué hier soir les Américains à une manifestation appelée Rally to Restore Sanity (le rassemblement pour rétablir la santé mentale) le 30 octobre à Washington. On peut voir ici une vidéo de l’annonce de Stewart et obtenir plus d’infos sur le rassemblement ici.

L’animateur a précisé qu’il fournirait aux manifestants des affiches, contrairement à Glenn Beck, qui avait demandé à ses fans de ne pas sortir les leurs. Stewart a donné un exemple des messages qu’il inscrirait sur ses affiches :

Citation :

“9/11 was an outside job”

“I Disagree With You But I’m Pretty Sure You’re Not Hitler”

Pour ne pas être en reste, l’animateur Steve Colbert de Comedy Central tiendra le même jour à Washington une manif baptisée March to Keep Fear Alive (manif pour maintenir la peur).