Pour les passionnés d'aviation

Rappel du premier message :

Vol d'essai.

Bernard Decré, président de l'association 'A la recherche de L'Oiseau-Blanc' a les yeux qui pétillent... A 70 ans, le fondateur du Tour de France à la voile et passionné d'aviation, voit quatre années de recherches sur le point d'aboutir.

De nouveaux éléments accréditent l'hypothèse que L'Oiseau-Blanc, l'avion de Nungesser et Coli, les deux aviateurs français disparus en mai 1927 lors de leur traversée de l'Atlantique nord, se serait écrasé près des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon. Une découverte qui pourrait bouleverser l'histoire de l'aviation mondiale... Car depuis toujours, l'exploit du premier vol transatlantique est attribué à l'Américain Lindbergh.

UNE MYSTÉRIEUSE ÉPAVE

Il y a quelques semaines, plongé dans les archives nationales américaines, Bernard Decré met la main sur une pièce de la plus haute importance : un télégramme daté du 18 août 1927, soit plus de trois mois après la disparition des deux aviateurs, provenant d'un navire des garde-côtes américains.

On peut y lire : 'Une paire d'ailes blanches reliées entre elles a été retrouvée dans l'ouest de Sable Island. Il pourrait s'agir de morceaux d'épave de l'avion de Nungesser et Coli.' La pièce de quinze pieds de long et de quatre de large a tout l'air d'appartenir à l'appareil des Français. Elle a été retrouvée à 180 kilomètres au sud-est des côtes de la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Le courant océanique du Labrador pourrait expliquer qu'elle ait dérivé aussi loin de Saint-Pierre-et-Miquelon

Un pilote marseillais pourrait voler la légende de Lindbergh

L'avion de la tentative de traversée de l'Atlantique Nord avec en médaillon à gauche le Valenciennois Charles Nungesser (pilote) et à droite le Marseillais François Coli (navigateur)



François Coli et son ami Nungesser seraient les premiers à avoir traversé l'Atlantique Nord

http://www.laprovence.com/article/region/un-pilote-marseillais-pourrait-voler-la-legende-de-lindbergh

Un scoop mondial qui va faire bouger l'histoire de l'aéronautique". C'est en ces termes que l'historien Bernard Decré qualifie sa découverte, il y a quelques semaines, dans les tiroirs poussiéreux du Nara (les archives nationales américaines), d'un télégramme expédié à son commandement par le capitaine d'un bateau des garde-côtes US. Télégramme daté du 18 août 1927 dans lequel cet officier dit se trouver à côté de deux ailes d'avion de couleur blanche flottant sur l'eau, situées l'une au-dessus de l'autre (donc très probablement reliées entre elles) et semblant provenir de l'avion que pilotaient les deux aviateurs français, Charles Nungesser et François Coli, lors de leur tentative de traversée de l'Atlantique Nord. Leur appareil baptisé l'Oiseau Blancétait effectivement un biplan immaculé. Le télégramme comporte également une indication de latitude et de longitude que Bernard Decré préfère pour le moment ne pas rendre publique, mais qui, selon lui, correspond aux effets du courant du Labrador dans la période de mai à août 1927. Les ailes dérivaient à l'ouest de Sable Island, là où Bernard Decré et son équipe avaient mené des recherches sous-marines au printemps dernier, au cours d'une seconde campagne de fouilles et d'investigations à terre et sous la surface. Une troisième campagne est d'ores et déjà à l'étude afin de tenter une nouvelle fois de repérer l'épave, ou ce qu'il en reste. Les deux aviateurs français s'étaient élancés le 8 mai 1927 de l'aéroport de Paris-Le Bourget, cap sur New York qu'ils devaient atteindre une trentaine d'heures plus tard, espérant ainsi réaliser la première liaison directe entre les deux villes et établir le record absolu de distance sans escale. Mais l'Oiseau Blanc et ses deux occupants avaient disparu, sans que personne ne sache ce qu'ils étaient devenus. Onze jours plus tard, l'Américain Charles Lindbergh réalisait la traversée dans le sens Ouest-Est, seul à bord de son petit monomoteur Spirit of Saint-Louis, et entrait dans la légende.

Ryan Air suit la politique de pub de Benetton .....

Plus d'une centaine de passagers mécontents ont refusé pendant plusieurs heures de sortir d'un avion de la compagnie irlandaise à bas prix Ryanair détourné dans la nuit vers l'aéroport de Bierset à Liège, exigeant d'être ramenés chez eux en France, a-t-on appris mercredi matin auprès de la police et des pompiers.

Après l'atterrissage, les passagers, pour la plupart des touristes français qui rentraient de vacances au Maroc et devaient atterrir à Beauvais, au nord de Paris, sont restés assis dans l'appareil en guise de protestation. Plongés dans l'obscurité pendant quatre heures, les pilotes et le reste de l'équipage ayant quitté l'avion dès l'atterrissage, les passagers ont finalement accepté de sortir vers 03H30.

"La négociation était tellement difficile, qu'on n'était pas sûr qu'ils allaient descendre", a raconté un pompier. Selon lui, les responsables de l'aéroport de Liège tentent d'organiser une navette en bus pour les ramener chez eux. Les passagers ont expliqué que l'appareil avait quitté Fes, au Maroc, avec trois heures de retard, mardi à 19H15 locales, et n'avait pu atterrir comme prévu à Beauvais car l'aéroport était fermé.

L'avion avait finalement atterri à l'aéroport de Liège vers 23H30 locales. "Les pilotes et l'équipage ne sont plus là. Ils nous ont abandonnés ici", a raconté une passagère, Mylène Netange. Selon un autre passager, Reda Yahiyaoui, qui voyage avec sa femme et leurs deux enfants âgés de deux mois et trois ans, il n'y avait rien à boire dans l'avion et les toilettes avaient été verrouillées. (belga)

Air France met en cause Airbus dans l'accident du Rio-Paris
il


Dans un mémorandum transmis à la justice et révélé vendredi dans la presse, Air France décline toute responsabilité dans l'accident du vol Rio-Paris et accuse Airbus et Thalès d'être restés sourds à ses alertes sur les sondes Pitot.

La défaillance de ces sondes de mesure de vitesse est considérée comme un élément contributif de l'accident de l'Airbus A330 d'Air France, qui a fait 228 morts le 1er juin 2009 au large du Brésil.

Libération cite des échanges entre Air France et Airbus compilés dans un dossier aux allures de contre-attaque de la compagnie, critiquée pour son absence de réactivité après les multiples cas de givrage des sondes Pitot AA.

Air France, dont l'accident du Rio-Paris est le plus mortel de l'histoire, écrit qu'Airbus et Thalès l'ont laissée, malgré de multiples avertissements, "sans recommandations ni solutions pérennes palliant ce problème".

Un porte-parole d'Airbus a renvoyé aux enquêtes judiciaire et technique en cours et à la recherche des boîtes noires, que de longues recherches n'ont pas permis de retrouver.

"Sans les boîtes noires, la cause de l'accident tragique du vol Air France 447 ne peut pas être identifiée", a-t-elle dit.

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a répété depuis le début de l'enquête qu'il serait impossible de déterminer précisément les causes de l'accident sans les boîtes noires.

Un porte-parole de Thalès a également renvoyé à l'enquête du BEA. Air France n'a pu être jointe dans l'immédiat.

Il est apparu que les sondes AA de Thalès donnaient, en cas de givrage, des informations de vitesse erronées, perturbant ainsi l'équipage. Quinze incidents de ce type sont apparus sur des vols A330 dans les dix mois précédent l'accident, sans qu'Air France ne remplace ces sondes.

Un rapport d'experts judiciaires dans le cadre de l'instruction à Paris a mis en cause la maintenance des sondes par Air France. Selon Libération, la moitié des incidents liés aux sondes Pitot en 2008-2009 ont eu lieu sur Air France.

"GRANDE INQUIÉTUDE" UN AN AVANT L'ACCIDENT

Dans les mois suivant l'accident, la compagnie a accéléré le remplacement des sondes AA en même temps qu'Airbus puis l'Agence européenne de sécurité aérienne recommandaient leur remplacement par des sondes Goodrich, jugées plus fiables.

Le mémo transmis à la justice rappelle que de très nombreuses communications ont eu lieu entre Air France et Airbus au sujet des sondes.

Air France alerte Airbus suite à deux premiers incidents, en juillet 2008. Après de nouveaux incidents, elle exprime sa "grande inquiétude" dans un nouveau mail deux mois plus tard.

La compagnie demande alors si les sondes BA fabriquées par Thalès seraient plus résistantes aux risques de givrage.

Airbus répond que ces sondes ne devraient pas apporter "une amélioration significative". Un an plus tôt, l'avionneur avait pourtant recommandé dans une note technique le remplacement des sondes AA par les BA, censées limiter le risque de givrage.

En novembre 2008, Air France demande à Airbus l'autorisation de remplacer ses sondes par des Goodrich, sans toutefois envoyer une "requête de changement" officielle.

En avril 2009, après de nouveaux incidents, Air France demande une solution "le plus vite possible". Airbus propose alors d'expérimenter la sonde BA.

Air France engage alors un programme de remplacement de ses sondes mais l'A330 du Rio-Paris ne recevra pas à temps ses nouvelles sondes.

Un autre document joint au mémorandum rappelle qu'entre 1994 et 1996, après plusieurs incidents sur l'ancien modèle de sonde Goodrich, Airbus avait imposé à l'entreprise américaine de fabriquer de nouvelles sondes. L'avionneur n'en a pas fait de même avec Thalès, malgré 23 incidents de sondes AA en cinq ans.

Clément Guillou, avec Lionel Laurent, édité par Patrick Vignal

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Citation :

La défaillance de ces sondes de mesure de vitesse est
considérée comme un élément contributif de l'accident de l'Airbus A330 d'Air France (...)
Un porte-parole d'Airbus a renvoyé aux enquêtes judiciaire et technique en cours et à
la recherche des boîtes noires, que de longues recherches n'ont pas permis de retrouver.

On a pas dû assez sonder...

Airbus reçoit la plus grosse commande de l'histoire de l'aviation
(Point.fr - Publié le 12/01/2011 à 10:34, par Thierry Vigoureux )


La compagnie indienne Indigo va passer la plus grosse commande d'avions civils de l'histoire de l'aviation © AP / Sipa

Airbus reçoit la plus grosse commande de l'histoire de l'aviation

En s'engageant à signer pour 180 Airbus A320, le moyen-courrier concurrent du Boeing 737, la compagnie indienne low cost IndiGo va passer la plus grosse commande d'avions civils de l'histoire de l'aviation. Cette transaction, déjà figée par un protocole d'accord, devrait être finalisée en juin au salon du Bourget. Au tarif catalogue, cela représente 16,4 milliards de dollars, mais il est évident que, pour un tel contrat, l'acheteur ne paye pas le prix fort. Des remises conséquentes sont accordées, d'autant plus qu'IndiGo est cliente d'Airbus. Elle avait déjà passé une mégacommande de 100 Airbus de la famille A320 au salon du Bourget 2005.

Un total de 180 A320 représente pour Airbus six mois continus de production. Heureusement, IndiGo ne demande pas à être livrée ainsi, ce qui serait ingérable sur le plan de l'exploitation. D'autre part, cela interdirait à Airbus de livrer d'autres clients pendant une demi-année. Il est vraisemblable que le rythme des livraisons à IndiGo sera inférieur à un appareil par semaine et s'étalera donc sur plusieurs années.
Le deuxième point fort de cette annonce est le choix par IndiGo, pour 150 exemplaires, de la nouvelle version A320 Neo, qui remporte son premier contrat. Celle-ci, équipée de nouveaux moteurs, avait été concrétisée par Airbus fin novembre dernier. IndiGo devient donc la compagnie de lancement de l'A320 Neo à peine quelques jours après sa commercialisation. Cette version offre des économies de consommation, donc de pollution, de 15 % par rapport aux appareils actuels. L'A320 Neo sera livrable à partir du printemps 2016 avec, au choix, le moteur LEAP-X de CFM International (construit à 50 % par Snecma) ou PurePower PW1100G de Pratt & Whitney. IndiGo ne s'est pas encore prononcée sur le modèle de moteur. Trente A320 seront livrés en version classique car la compagnie indienne ne peut attendre cinq ans, tirée par une croissance importante.

Une low cost courtisée par Air France
IndiGo, cette low cost indienne, est une jeune compagnie. Cette société privée, filiale du groupe touristique InterGlobe Enterprises, a commencé ses opérations le 4 août 2006. Son siège est à Gurgaon, une des six plus grandes villes indiennes. Ses créateurs ne nous sont pas inconnus. En 1995, Rakesh Gangwall avait été appelé par Christian Blanc, le président d'Air France, pour entrer dans son équipe et opérer le redressement d'Air France. Cet Américain d'origine indienne avait été débauché d'US Airways pour mettre en place le yield management à Air France. Cette technique de gestion de la recette unitaire d'un vol consiste à découper un avion en de multiples classes de tarifs et de les faire varier en fonction du remplissage pour optimiser le profit. Les low cost utilisent largement ce système, clé de la rentabilité.

SkyTeam, l'alliance aérienne d'Air France, est à la recherche d'un partenaire dans le sous-continent indien, très prometteur en termes de trafic. Star Alliance est déjà mariée avec Air India, et Oneworld avec Kingfisher, une autre low cost. Restent Jet Airways et IndiGo. Cette dernière vient de donner un fort signe extérieur de puissance avec sa mégacommande.

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Alllons-nous voir dans peu de temps les voyages aériens en Europe quasi monopolisés par des compagnies indiennes low cost ?

Crash Rio-Paris : des éléments de l'avion localisés
(Par D.H. (avec agence), le 03 avril 2011 à 22:51)



Les recherches dans l'Atlantique pour retrouver des débris du vol Rio-Paris d'Air France (4 juin 2009) © TF1/LCI

Des éléments de l'avion d'Air France, qui s'est abîmé au large du Brésil en juin 2009 faisant 228 morts, ont été localisés, a annoncé dimanche soir le BEA chargé de l'enquête technique. Les enquêteurs ont désormais "espoir" de retrouver les boîtes noires.

L'avion AF447 reliant Rio à Paris s'était abîmé au large du Brésil le 1er juin 2009 faisant 228 morts (des passagers de 32 nationalités, dont 72 Français et 59 Brésiliens) et aucun survivant. Depuis, 4 phases de fouilles en mer ont eu lieu pour retrouver l'épave, laissant inexpliquées jusque là les cause de cette tragédie.

Une 4e phase d'opérations de recherches, lancée le 25 mars, qui s'est révélée payante. Des éléments de l'avion d'Air France, qui s'est abîmé au large du Brésil le 1er juin 2009 faisant 228 morts, ont été localisés "dans les dernières vint-quatre heures", a annoncé dimanche soir le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête technique. "Ces éléments ont été identifiés par les enquêteurs du BEA comme appartenant à l'épave de l'avion A330-203, vol AF 447", accidenté dans le 1er juin 2009, ajoute l'organisme français.

Les enquêteurs ont "espoir" de retrouver les boîtes noires de l'avion, le champ de débris étant "relativement concentré", a ajouté le directeur du BEA.

"C'est une excellente nouvelle qui récompense notre ténacité" pour apprendre "la vérité sur ce crash", a réagi sur LCI Robert Soulas, vice-président de l'association des victimes du crash. Selon lui, "il va s'écouler environ 2 ou 3 semaines" avant de pouvoir rapatrier les éléments retrouver, le temps pour un bateau capable de les transporter aille sur place.

Il y a deux semaines, Airbus puis Air France ont été mis en examen comme personne morale dans l'enquête sur la catastrophe du vol Rio-Paris.

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Qu'il me soit permis d'ajouter à la déclaration de M. Robert Soulas, sans oublier l'émotion liée à cette découverte, que c'est surtout une excellente nouvelle pour les experts et enquêteurs et c'est leur ténacité qui est récompensée en tout premier lieu.

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Citation :

Les enquêteurs ont "espoir" de retrouver les boîtes noires de l'avion, le champ de débris étant "relativement concentré", a ajouté le directeur du BEA.

Espérons que les techniciens pourront exploiter ces boîtes oranges qui
baignent dans leur jus depuis pas mal de temps.

Biloulou a écrit:

Il y a deux semaines, Airbus puis Air France ont été mis en examen comme personne morale dans l'enquête sur la catastrophe du vol Rio-Paris.

Puissance immanente du miracle inattendue: il suffit de mettre Air France en examen pour que les boites noires se mettent spontanément à venir parler.
Avant on n'avait pas prié assez pour les retrouver!
GIBET

GIBET a écrit:

Puissance immanente du miracle inattendue: il suffit de mettre Air France en examen pour que les boites noires se mettent spontanément à venir parler.
Avant on n'avait pas prié assez pour les retrouver!
GIBET

Bonjour Gibet !

Si les boîtes noires se sont mises à parler elles ont dû dire quelque chose comme un glou glou glou bien discret car on ne les a pas encore retrouvées.
Et si elles parlent... il se pourrait que ce soit pour dénoncer le choix d'Air France de continuer à utiliser des sondes de pression dynamique made in France peu fiables pour ne pas employer leurs équivalents US largement éprouvées. Au pénal, une bien mauvaise chose pour Air Fance que ces retrouvailles...

Une sorte de nouveau scandale du sang contaminé, quoi.

Nanocomplot ? Miracle de la Puissance immanente ? Comme quoi l'agnosticisme peut aussi devenir une croyance comme les autres...

Crash du Rio-Paris: une des boîtes noires de l'avion repêchée
(BEA - publié le 01.05.2011, 20h07)

Après presque deux ans d'attente, la lumière va peut-être enfin être faite sur le crash Rio-Paris. Une des deux boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France, qui s'était abîmé en mer au large du Brésil le 1er juin 2009, a été repêchée dimanche, a annoncé le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
La catastrophe avait fait 228 morts.

«L'équipe d'enquête a localisé et identifié le module mémoire de l'enregistreur de paramètres à 10H (GMT) (midi à Paris) ce matin. Il a été remonté à bord du navire Ile de Sein par le robot Remora 6000 à 16h40 (soit 18H40 heure de Paris)», indique le BEA dans un communiqué.

Les enquêteurs avaient annoncé mercredi avoir retrouvé le châssis de la boîte noire mais sans le module mémoire, contenant les précieuses données du vol qui pourraient permettre d'expliquer la catastrophe. Le module s'était détaché du chassis sans doute au moment de l'impact sur l'eau. Le BEA avait annoncé début avril avoir localisé le champ de débris de l'appareil avant de lancer la semaine dernière la phase de repêchage.

Les dernières images du cockpit commencent à être déchiffrées. On peut y reconnaître très nettement la chef de cabine principale et mieux comprendre la distraction des PNT.

Comme je n'y connais rien de rien en bestioles volantes, je vais poser une question naive : est-ce qu'elle ne parait pas en super bon etat, la boite noire (qui est orange, je vous ferais dire), pour un matos qui a passé deux ans à 4 km de profondeur dans l'eau salée ?


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Comme je n'y connais rien de rien en bestioles volantes, je vais poser une question naive : est-ce qu'elle ne parait pas en super bon etat, la boite noire (qui est orange, je vous ferais dire), pour un matos qui a passé deux ans à 4 km de profondeur dans l'eau salée ?
Mab

C'est fait pour...

Biloulou a écrit:

C'est fait pour...

Pour rester dans l'eau aussi longtemps que les gens jouent à cache cache avec le puzzle de l'avion ?
Et la mer est au courant, donc, elle n'erode rien tant que la partie n'est pas finie ?


Mab -pourquoi on ne construit pas les avions avec de la boite noire, alors ?-

Mara-des-bois a écrit:

Mab -pourquoi on ne construit pas les avions avec de la boite noire, alors ?-

Parce que le noir fait sinistre.

Ungern a écrit:

C'est vrai pour un corps,c'est vrai pour un canon du 16° siècle ...

Ce n'est pas vrai pour les noyés.
Et je n'ose pas imaginer une femme du XVIe, meme canon, sortie de l'eau.


Mab -il flotte comme de l'ironie, sur ce fil-

Oui, il paraît que sur les photos (non publiées) de l'Airbus, les cadavres paraîssaient en fort bon état. L'eau à quelques 3 ou 4 dégrés c'est plus froid que le frigo et, en plus, isole de l'oxygène...

Enfin, on verra dans quelque temps avec Ben Laden ?

Ungern a écrit:

Désolé Mara,mais un noyé de 15 jours est très bien dans l'eau .

Bon, on va causer serieux, alors.
Tu generalises sans doute un cas particulier; il faut savoir que meme sous l'eau, la decomposition suit son chemin, meme si les petites betes sont d'environ deux tiers moins nombreuses qu'à l'air libre, elles sont bel et bien là.

Ne confonds pas les tourbieres et l'eau de mer, Ungern. Comme dit Biloulou, la temperature de l'eau peut jouer et permettre de retarder les effets, mais meme à 4°, on se decompose (deux fois moins vite, je crois, mais le coup du corps intact, ce n'est pas vrai). Et puis dans le cas present, on parle de corps ayant subi un crash d'avion. Pour memoire, les corps recuperés environ 1 semaine apres le naufrage du Titanic par les bateaux envoyés sur place etaient en decomposition (on parle d'une eau à -1° et des cadavres flottant entre deux eaux), certains suffisamment pour que l'inhumation se fasse dans la mer.
Bon etat signifie, d'apres ce que j'ai compris, ayant l'aspect d'un corps humain malgré deux ans dans l'eau et non "parfaitement reconnaissable".
Pour l'identification, j'aurais tendance à miser sur les passeports, les effets personnels et les dossiers medicaux bien que ce soit horriblement prosaique et que je ne sois pas une specialiste de la chose -en revanche, j'ecoute les specialistes )


Mab

J'avais pire mais je vais vous la faire poétique

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GIBET a écrit:

J'avais pire mais je vais vous la faire poétique

Une de tes victimes ?


Mab

Et de deux !

J'ai l'impression que Mab nous joue son petit complot... je ne serais pas étonné qu'on entende parler d'elle dans la boîte des enregistrements vocaux qui vient d'être remontée, elle aussi (la boîte, ne me faites pas dire autre chose que ce que j'ai dit)....