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 Québec Bashing!

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MessageSujet: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty26/9/2010, 02:41

Rappel du premier message :

Petit fil spécial et sans prétention pour Jacko ( ainsi qu'une grande dame présentement aux abonnés absents ) qui pourra trouver ici la borne d'incendie idéale pour se soulager des bobards fantaisistes sur la vraie nature du Québec et de ses célèbres huards qui le hantent!
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 14:59




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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 15:01

C'est tout toi pétard.

Avec ton copain francophone. Le seul coq qui pond des oeufs
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 15:14

T'es jaloux?
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 16:37


Le passé qui ne passe pas

Québec Bashing! - Page 3 204734
Pierre Foglia
La Presse


En octobre 1970, je n'avais pas 30 ans. J'avais déjà émigré deux fois, fait cent métiers, deux enfants, je venais de me séparer, j'habitais un deux pièces et demie sinistre sur le boulevard Saint-Joseph au coin de Fullum - ou était-ce au coin de la rue Messier, juste à côté de l'actuel centre sportif du Plateau? À cinq minutes à pied du Montréal-Matin où j'étais chef de pupitre aux sports.

C'est là que la police est venue me chercher, une nuit, juste avant les mesures de guerre. Le gardien est venu me dire que la police m'attendait à la porte. Deux taupins m'ont embarqué dans l'auto. Où on va?

On allait chez moi. Ils savaient où c'était. On est monté, ils ont fouillé, ç'a été vite fait, je n'avais rien, pas de meubles, pas de linge, un matelas à terre. Ont continué de fouiller pareil. Si c'était de la dope qu'ils cherchaient, ils ne pouvaient pas la trouver, elle était dans le tiroir de mon bureau, au journal. Celui qui était assis a sorti un classeur de sa serviette, comme s'il allait me proposer une assurance vie. Il a tiré de ce classeur la copie d'un article d'Allô Police. C'est vous, ça?

C'était moi. Deux ans auparavant. Dessiné - avec talent d'ailleurs - par un dessinateur de cour, on me représentait aux côtés de Gérard Pelletier, qui avait été cité comme moi au procès de Pierre Vallières. Le flic s'est mis à lire le passage me concernant: Un journaliste de 27 ans, Pierre Foglia, ancien membre du PSQ et du MLP, a dit regretter de n'avoir jamais fait partie du FLQ, sa situation familiale le lui interdisant. Notez au passage que je cultivais déjà ce sens de l'humour un peu tordu qui ne me vaudra jamais d'invitation, je m'en désole, au festival du même nom.

Ils ont fouillé aussi mon débarras au sous-sol, puis sont partis. Je suis retourné au journal boucler mes pages de sports.

Les flics se trompaient de deux ans. En octobre 70, je n'avais pas 30 ans, mais j'avais déjà fini de faire la révolution, j'étais passé à autre chose. Je n'étais plus là-dedans. J'étais dans le vélo, déjà. J'étais dans Jaune de Ferland et dans On The Threshold of The Dream des Moody Blues. J'étais dans Lucienne, la comptable du journal, et des fois dans sa soeur, qu'elle m'avait présentée au défilé de la Saint-Jean. J'étais au Chat noir, que fréquentaient aussi les felquistes, mais je n'en connaissais aucun. J'étais chez Pedro, où Patrick Straram, grand pourfendeur de bourgeois, était bien trop saoul pour en enlever un. J'étais encore plus souvent à la Hutte suisse, où se tenait le Foglia de l'époque, qui s'appelait Nick Auf der Maur. Il chroniquait à la Gazette (ou au Star?) et voyait à ma culture en me passant des Brautigan et des John Fante.

J'ai vécu la crise d'Octobre comme la plupart des gens autour de moi - comme la plupart des Québécois? J'ose le penser -, dans une intense exaltation, et cela pendant les 10 jours qui se sont écoulés après l'enlèvement de Cross, le 5 octobre 1970.

Le 16 octobre, notre exaltation a monté d'un cran avec l'entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre. Nous étions nombreux à croire (et à espérer) qu'on s'en allait vers quelque chose d'important, un embrasement d'où le Québec sortirait indépendant.

Le 17, tout s'est écroulé, tout est devenu glauque. On a retrouvé le cadavre de Pierre Laporte dans le coffre d'une voiture. Accident ou pas, nos héros étaient devenus des assassins. Ceux d'en face venaient de se trouver un martyr. Le pire des scénarios. Nous sommes plusieurs à avoir vu dans le cadavre de Pierre Laporte celui de l'indépendance.

Tous les 10 ans, la crise d'Octobre revient dans l'actualité. S'ajoutent alors de nouveaux faits, de nouveaux livres; des acteurs sortent de l'ombre en même temps que s'éloigne la vérité d'une époque, qui est dans les ombres, dans les plis, dans le crépusculaire. En général, le lourd (de conséquence), le grave s'atténue avec le temps, alors qu'ici c'est le contraire, le drame s'alourdit à chaque décade. Chaque fois, on réactualise, surtout on rééditorialise la crise d'Octobre. À la photo en noir et blanc, on ajoute les couleurs du présent, le jaune inquiet, le rouge hystérique, le mauve terroriste, comme si on nous disait: hé, les boomers, vous avez même raté votre 11 septembre; on va vous le rejouer, ne le ratez pas une autre fois.

Tous les 10 ans, on nous rejoue la crise d'Octobre de plus en plus fort, un son et lumières qui prétend nous éclairer sur notre passé alors qu'on nous renseigne surtout sur le présent, sur le changement des choses, des idées, des moeurs. Utile en cela, mais en cela seulement. C'est Faulkner qui a dit que non seulement le passé n'est pas mort, il n'est même pas passé.

C'était comment, la crise d'Octobre, grand-papa?

Jusqu'à la mort de Laporte, c'était le fun.

Ne faites pas cette tête-là. Quand Cross a été enlevé, le 5 octobre, le Québec n'a pas été plongé dans l'horreur, mais dans une intense excitation. Ce délégué commercial, on ne le tuerait pas, tout le monde savait ça.

Le moment le plus réjouissant, c'est quand, cédant à l'une des conditions de l'ultimatum des felquistes, Gaétan Montreuil a lu leur manifeste à la télé de Radio-Canada. Ce n'est pas le texte - un indigeste charabia - qui nous a réjouis, c'est d'entendre Montreuil le lire en se tordant la bouche, en s'arrachant la gueule à chaque mot. La chienlit, comme de Gaulle appelle le petit peuple de 68, la chienlit mettait les puissants à genoux.

L'impuissance de la police aussi. C'est toujours amusant quand la police se plante. Je me souviens d'une caricature de Girerd que je ne retrouve pas - lui non plus, même s'il se souvient de l'avoir dessinée, je viens juste d'en parler avec lui -, une caricature qui montrait une rose dans un vase, dans une vitrine, et sur le trottoir, devant cette vitrine, deux flics balourds qui cherchent les Rose.

Cette caricature dans La Presse, qui n'est pas un journal très favorable aux enlèvements, nous dit que l'humeur du temps s'y prêtait. Girerd n'eût pas dessiné un sourire et La Presse ne l'eût pas publié si une partie de la province n'eût pas déjà souri.

Je réitère: une intense exaltation.




Et puis Laporte est mort. Et l'indépendance aussi. Est-ce bien nécessaire de la retuer tous les 10 ans?
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 22:06

Cadiens bashing?


Je comprends pas tout, mais ces Acadiens sont cools en tabarslak…


Dernière édition par Pétard le 4/10/2010, 22:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty4/10/2010, 22:18

M'as te dire Jacko...

Si j'avais un seul gène de ces amérindiens maillé aux miens de celte, je serais fier comme t'as pas idée!

Et heureusement, c'est le cas.
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EddieCochran
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty5/10/2010, 00:20

55 -

Citation :
J'étais au Chat noir, que fréquentaient aussi les felquistes

Je me doutais bien que le Chat noir ourdissait des trucs...
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty5/10/2010, 15:45



Bonhomme strikes back / La réplique

Québec Bashing! - Page 3 Bonhomme-4

I was more amused than shocked by Maclean’s cover naming Quebec “the most corrupt province in Canada.” It certainly feels that way these days, and Martin Patriquin’s only challenge was to cram in a single story all the strands of allegations and shady shenanigans surrounding Quebec’s current Jean Charest government. All the facts in the story are public knowledge, and for the most part brought to light by an aggressive Quebec media and no less insistent opposition parties.

Granted, the blow—being named most corrupt province—was not as painful for me to take as for most of my brethren, since I am aware of Maclean’s penchant for take-no-prisoners covers. Thanks to the weekly’s headline writers, I have been informed these past few months that Lawyers are Rats, Hitler is Back, Toronto Sucks, New York is a Land of Constant Terror, Hillary Adopted an Alien Baby, and Bush was a new Saddam.

No wait! Maybe one of those titles came from another magazine. No matter. Having been a journalist for a couple of decades, I did try to find in last week’s issue the methodology used to grant Quebec its number one spot on the corruption scale. I was curious to know who was number two, and how wide the margin was—as in Maclean’s yearly university rankings. Did the writers use the number of corruption convictions of elected officials in each province since 2000? The cash amount proven to have changed hands illegally? Or, since no conviction is to be found in Quebec (yet?), the number of police inquiries in play? I was disappointed. Maclean’s has no comparison metrics whatsoever. The whole cover is based on opinion and perception alone. Hopes for a Pulitzer on this one are dim.

So, what is the fuss about? A screaming headline loosely based on facts? They’re a dime a dozen. They sell. And Maclean’s is in the selling business. So all would be forgiven, if it were not for Andrew Coyne’s scoop that Quebecer’s are impervious to “constructive criticism.” Let’s try.

Coyne to Quebec: I have some constructive criticism for you.

Quebec: Great, let’s hear it

Coyne: You are pathologically corrupt.

Quebec: Gee, thanks!

The story is not about the trifecta of: 1) alleged and probably rampant political-donation-for-contracts schemes of the current Quebec government; 2) alleged and demonstrably occurring strong-arm tactics and graft culture of one major element of one of many Quebec unions; and of 3) alleged and probably rife bidding-rigging system of a group of contractors (dubbed «the fabulous fourteen») in the Montreal area since earlier in the decade. That would have been sufficient for a cover.

No, Maclean’s writers purport to show—and clearly affirm—that Quebecers as a people are inherently, historically and systemically corrupt. “Deeply entrenched,” “inevitable” lack of ethics, with “roots of corruption [that] run deep,” “a pattern.” “A peculiar set of pathologies,” writes Coyne. “A long line of made-in-Quebec corruption that has affected the province’s political culture at every level,” writes Patriquin. (Yes, “every” level!)

Two arguments are marshaled to explain why Quebec stands “in a league of its own” in the corruption sweepstakes. The first is the size of government. The second is the corrupting impact of a nationalist culture intent on getting “loot” or “booty” from Ottawa.

Let’s deal with the voodoo economics first. According to Maclean’s, the bigger the size of government in the economy, the badder, and the sleazier. Quebec being the most left-of-centre government on the continent it should, of course, be the most corrupt. Am I allowed to use comparative figures in this rebuttal? Transparency International tracks corruption in the world. People are asked if they had to pay a bribe or if they feel that private companies have to. The last report, like the previous ones, does show correlation between size of government and graft: reverse correlation. European governments and the greatest spenders, Scandinavian governments, are deemed significantly cleaner than North American governments, who leave more of the economy to the private sector. Haliburton, anyone ? (A contender in my “best quote ever” file is from David Frum’s recent report on a major Republican consultant commenting on the last small-government Republican administration: “I thought we would get more done before becoming completely corrupt!”)

Then there is the “booty” paradigm. Here Quebec’s incessant requests combine with Canada’s victimization as the benevolent provider faced with ingrates. Pierre Trudeau can be thanked for having conceived and pushed this narrative. In 1950 he wrote that Quebecers “are turning into a disgusting bunch of blackmailers.” Ripping into the Meech Lake Accord 42 years later, he revisited the quote, in Maclean’s: “Things have changed since then, but for the worse.”

The “bidding war” tenet is now entrenched into the Canadian psyche. It will stay there, I am sure. But let me explain why it is wrong. Equalisation: yes, Quebec gets more in the aggregate—and less per person—than any other province. But newsflash: for decades we told Ottawa that we would rather have jobs than dole. And we tired of explaining that if the federal investment in the economy (capital, purchases, research, grants) were distributed in proportion to the population, Quebec would instantaneously knock off one point of unemployment off the chart, more so over the years, and get less equalisation.

Take energy, for instance. According to Stéphane Dion’s count, the federal purse sank $40 billion into Alberta’s tar sands industry. Fourteen of these billions came from Quebec. Add in the billions for Ontario’s CANDUs and Newfoundland’s sweet deal on Hibernia and you get quite a tab, a quarter of which was paid by the booty-hunters. Now let’s compare that with federal investment in Quebec’s hydro-power in the last, say, hundred years. The answer is zilch. (But we got Mirabel. Don’t get me started.)

There is an impact on Quebec. Call it blowback. According to a recent university study (not from a Quebec university), the loonie’s overvaluation, driven by oil gushing from Alberta and Newfoudland, has destroyed 55,000 jobs in Quebec manufacturing in just five years. A sign of things to come. But, not to worry, equalization growth has been capped for the future, so future oil damage to Quebec (and Ontario’s) manufacturing base will hardly be offset anymore.

The narrative is most entertaining when it comes to “buying” votes in Quebec. The Mulroney government will never shake the very political decision to grant Quebec’s Canadair, rather than Manitoba’s Bristol, the 1986 CF-18 maintenance contract. But does that reflect the whole picture? In November 1991, anti-booty nastiness in Parliament reached unprecedented heights. Then-Treasury Board President Gilles Loiselle, charts in hand, felt compelled to admit to MPs that transfers to other provinces had grown 7 to 10% in the last 15 years, but only 4% for Quebec. Only in Ottawa would a Quebec politician have to pledge to be stingy towards his home province.

Figures are clear for the referendum period. Yes, Ottawa illegally funded shady pro-Canada outfits during the campaign—that much has been proven. But the sums were paltry. Let’s look at the real figures. From its 1994 high point to the 1998 low point, federal capital investment—Ottawa’s most direct input—was reduced, overall, by 31 per cent in Canada. These were the dark days of deficit reduction. In Ontario, the reduction was 19 per cent. In Québec, 33 per cent. That makes Bonhomme Carnaval a pretty inept booty hunter.

But we’ve still got the dole, right? Consider this: In the same period, Ottawa moved to rein-in the financial flow to Quebec, over and above the severe across-the-board cuts in health, education and welfare funding. Respected economist Pierre Fortin figures that the EI reforms added a $100 million per year burden on Quebec. And the 1999 surprise reform of transfers wiped-out Quebec’s (and Newfoundland’s) redistributive advantage and reduced Quebec’s expected share of new funding by $1.8 billion over five years. And forget about compensation for GST harmonization or for the ice storm damage, where other provinces in strangely similar circumstances, and whose characters are not sullied on front pages, fared way, way better.

I lived these days from the inside (full disclosure: I was an adviser to Lucien Bouchard). We didn’t find no booty. We found a stubborn willingness on the part of the Chretien government to make things as hard as they could and to impede our (in the end successful) attempt at balancing our own books. Their take was that separatist politics hurt our economy—and they tried to make that happen. Our take was that a fiscally sound Quebec would be in better shape to become independent.

Among the Maclean’s issue’s most preposterous assertions is that Chrétien’s sponsorship scandal is a sign of Quebecers’ intrinsic black soul. Shouldn’t it be remembered that the Chrétien government was never elected by Quebecers? That was Ontario’s doing. We voted for something called the Bloc. For a long while, Chrétien’s only Quebec MPs were elected in non-francophone ridings, Chrétien himself having trouble keeping his own. When the sponsorship scandal broke, we coalesced around candidates whose slogan was “A clean party for Quebec,” and that was not the Liberals. In fact, in 2005, Quebeckers were so incensed about this scandalous Ottawa-based attempt at buying their loyalty, and grease the wheels of the rejected federal Liberal party in the process, that 55% were willing to secede from the corrupting machine then and there. (Sadly, separatists were not in power in Quebec City at that point to make it happen.)

I have a great idea for a Maclean’s cover. Picture a Bonhomme Carnaval with a halo. No, better yet, a crowd of such Bonhommes as far as the eye can see. The title: Quebecers: Canada’s resilient corruption-busters.

The story would go like this. Eliot Ness-type figures battling corruption are a staple of Quebec culture. It seems to be in the national Quebec genome to rise up against graft and sleaze. Not that they haven’t been duped. In the forties, they loved Maurice Duplessis because he denounced and ridiculed the corruption of the preceding Liberal government. But he then became an even greater corrupter himself. In the 1950s, they turned to the incorruptible inspector Pax Plante and crusader Jean Drapeau, who cleaned-up Montreal’s Mob and brothels with a vengeance. Drapeau became a hero, then an autocratic, visionary, and at times inept—but never corrupt—mayor. In the 1960s, the new white knight was René Lévesque, who championed procurement reform in a Liberal “équipe du tonnerre” that equipped Quebec for the modern world. The decade nearly was scandal-free. In the early 1970s collusion between a mob-related union, the FTQ-Construction, and the Quebec Liberal government saw the rise of new corruption-busters in a commission that was followed more closely than hockey night. Brian Mulroney and Lucien Bouchard’s careers take their roots in this largely successful cleansing effort. (One of those lost his way on the road to power and large envelopes with cash. The other did not and remains a symbol of integrity, even stinginess.)

In 1976, scandal odours polluted Robert Bourassa’s government. That factor contributed to his being named Quebec’s most despised politician (he would recover). He was replaced by Quebec’s most revered (to this day) politician, René Lévesque, who would shield Quebec politics from graft with the then-tightest financing law on the continent. In time, both France and Canada would copy its path-charting vision. It would take 15 years for the corrupt to find ways around it, which they did.

But from 1976 to the early 2000s, the ingrained, visceral, culturally nurtured aversion of Quebecers to graft prevailed, and only low-level, small-scale lobbying mischief was to be reported from Quebec City or Montreal. This quarter-century of relative cleanliness must have weakened the collective antibodies of honest Quebecers. They have been reawakened by the new slew of corruption described above.

How are Quebecers reacting? They are angry as hell. Over 80 per cent want a full inquiry, 58 per cent want Charest out, and fast. Engineers, policemen, attorneys associations, the Montreal city council, all scream for an inquiry and a robust clean-up. Journalists are all on the prowl, cheered ahead by readers and viewers. Like an endless crowd of furious holy Bonhommes, Quebecers can’t wait to throw the rascals out, and the corrupt in jail. If elections had been held any time in the last 18 months, they would have had their wish. It is only a question of time before the long history of integrity of Quebec prevails, once again.

In reacting to the corrupt-Bonhomme cover, Gilles Duceppe quoted a definition of xenophobia from the European Council: “a systematic or irrational hostility towards one or many individuals, mainly motivated by their nationality, culture, gender, religion, ideology or geographic origin.” So. Let’s address the core question. Are Maclean’s writers, Coyne in particular, and its editors who have published his piece as sound journalism and commentary, xenophobic about Quebec? The answer lies in this question: Had Coyne written that Jews were pathologically greedy, Blacks pathologically lazy or Newfoundlanders pathologically goofy, the copy would have been thrown out the window.

I will not win this argument in the English Canadian media because the standard for anti-Quebec writing has been lowered since 1990 to make Quebecers fair game for wholesale put-downs.

Jan Wong famously wrote in The Globe and Mail that the Dawson and Polytechnique killings found their roots in Quebec’s language laws. That prejudiced nonsense was backed by The Globe’s editors (to Jean Charest’s very great chagrin). Lawrence Martin based part of his book demonizing Lucien Bouchard on a psychologist’s opinion that the separatist leader was mentally deranged. (Wait—aren’t those synonyms: separatist and deranged?) Mordecai Richler’s book about Quebec, at 85 000 copies sold the most widely read treatise on Quebec in the ROC, asserted that 66 per cent of my fellow tribesmen were “highly anti-semitic.” More than in Germany in the early 1930s. Even Peter Gzowski defended him. Diane Francis lamented that separatist leaders couldn’t be arrested and hanged. She was named Woman of The Year by the Toronto version of Chatelaine.

These are not rednecks mumbling about the devilish threat of bilingualism and of the metric system in farms out west. These are mainstream, respected writers in Canada’s major media. And they jumped in, earlier this month, denouncing Quebec for attempting to blackmail the Harper government for a stake in a sports arena. The request is debatable—I criticized it on my blog—but the knee-jerk and accepted reaction in the Canadian press and political elites is not to reject the claim on its merits, but to insult Quebecers’ character as a whole.

This is where we are. This is xenophobia. This is what Maclean’s salesmanship rides on and perpetuates as we speak. Yes, I am in favour of the independence of Quebec. Like about half of my fellow francophones these days, I want my nation to be fully responsible for its successes and failures—equalisation payments be damned. But on the too-long road towards that day, I sometimes tire. Then, I simply pick up the Toronto press and smell the now run-of-the-mill disdain and contempt routinely showered upon Quebec, to remember another reason why I want out. I dream of living in a country that respects me. That, I do not have.

*****

Jean-François Lisée is the executive director of the International Studies Center of the Université de Montréal since its inception in 2004. Apart from having been an advisor to the Antichrist (Jacques Parizeau) and to the equally devilish Lucien Bouchard, he is a journalist and author. His last book (with Eric Montpetit) is entitled Imaginer l’après-crise. Although written by mere Quebecers, the book uses a good number of long words. Not only has Lisée received Quebec journalism awards—awarded for, to quote Jeffrey Simpson “what passes for journalism in Quebec”—but sure-fire Canadian ones, too, like the Governor General’s award for non fiction and a number of Canadian magazine awards. Including a silver award this past year for excellence in column writing for, among others, a column on corruption in Quebec. And he actually wrote this rebuttal, himself, in English. Hard to believe !

(PS: N’ayez crainte, c’est moi qui ai écrit cette condescendante bio. Je voulais rester dans le ton!)

(PS2. Une version remaniée, francophone, améliorée, de ce texte paraîtra dans le prochain numéro de L’actualité, avec une Une qui sera une pièce de collection !)
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty5/10/2010, 18:40

Québec Bashing! - Page 3 Cover_Bonhomme-420x573

La réplique du magazine L’actualité au dossier de Maclean’s, son équivalent anglais chez Rogers. En kiosque vendredi. Le magazine québécois, dirigé par Carole Beaulieu, présente un tour d’horizon complet de tout ce qui s’est dit et écrit au sujet de la une et du dossier de Maclean’s .

Sur une note relative, le premier ministre de Terre-Neuve et Labrador, Danny Williams, fréquent et virulent critique du Québec (because des chicanes énergétiques), s’est prêté à un jeu trèèèèèèèèès drôle : il a appris à insulter le Québec en français. This Hour has 22 Minutes (Via le blogue de Jean-François Lisée). Sur le site de l’émission .

Question : How do you say « Québec gets away with highway robbery » ?
Réponse : Les Québécois sont des voleurs…

Do you know the one about the Newfie who…

Ah, nevermind.



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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty9/10/2010, 01:14



Le milliard de Facebook

Ça doit faire drôle de recevoir une lettre qui dit: cher monsieur, veuillez nous verser un milliard soixante huit millions neuf cent vingt-huit mille sept cent vingt-et-un dollars et quarante-six cents.

Surtout quarante-six cents.

C'est la condamnation prononcée en Californie contre le Montréalais Adam Guerbuez en 2008, et rendue exécutoire la semaine dernière par la Cour supérieure de Montréal.

Gros fendant péteur de broue et de bretelles, Guerbuez a réussi à pénétrer sur Facebook pour faire envoyer des millions de courriels trafiqués pour vous vendre n'importe quoi. Vous savez, ces courriels signés par quelqu'un que vous connaissez, parfois même un ami, mais qui sont en fait des annonces de Viagra?

On ne sait pas le détail de son système, mais on sait qu'il faisait pas mal d'argent avec ça. Facebook a déclaré n'avoir jamais reçu un tel raz-de-marée de pourriels.

Eh oui! c'est un gars de chez nous qui a le record. J'espère que Maclean's va le noter.

* * *

Aux États-Unis comme ici, ces pratiques sont illégales. Sauf qu'aux États-Unis, on ne s'arrête pas aux demi-mesures.

La loi californienne (Facebook est établie en Californie) prévoit une compensation de 100$ par pourriel, sans plafond. Comme il en a produit 4,3 millions, la facture s'élève à 430 millions. Plus la même somme en dommages «majorés», c'est-à-dire punitifs. Converti en dollars canadiens, on arrive à 1 068 928 721,46$.

Notons que Guerbuez ne s'est pas défendu devant le tribunal californien. La mise en demeure ne laissait jamais entendre qu'il pourrait faire face à une telle condamnation, puisqu'on y disait seulement que Facebook avait perdu «au moins 5000$» à cause de lui. On se doute qu'il devait craindre bien pire.

Mais tout de même... un milliard...

Donc, le jugement est rendu en Californie en novembre 2008. Comme le défendeur a ses biens au Québec, Facebook a déposé une requête à Montréal pour rendre le jugement exécutoire ici et pouvoir saisir le délinquant.

C'est maintenant une formalité que de faire reconnaître les jugements étrangers sur notre territoire (et vice-versa). La courtoisie internationale, comme on dit, mais surtout les relations commerciales internationales en dépendent. Si le jugement a été rendu par un tribunal compétent sans irrégularité, c'est automatique.

On peut toutefois s'y opposer au motif que le jugement va contre «l'ordre public», notion vague à souhait que les tribunaux tentent de préciser au fil des ans. Les succès sont rares.

C'est tout de même ce qu'a tenté l'avocat de Guerbuez, Éric Potvin. Une condamnation aussi grossièrement disproportionnée par rapport aux dommages réels subis par Facebook devrait être jugée contre l'ordre public, a-t-il plaidé.

En effet, pourquoi internationaliser les délires juridiques et judiciaires au nom de la courtoisie internationale? Il y a quand même quelques limites à la courtoisie.

* * *

La juge Lucie Fournier a rejeté l'argument. Elle observe que la loi canadienne prévoit elle aussi des pénalités, et même de 200$ par pourriel. Mais la loi prévoit un maximum d'un million par jour de production de pourriels. Elle est donc balisée.

La juge observe aussi que le tribunal californien a refusé de tripler la condamnation, comme la loi le permet. La juge y lit une forme de clémence et de modération judiciaire.

La cour a déjà refusé de reconnaître un jugement du Texas qui condamnait à 9 millions une société qui avait vendu illégalement un produit de... 96$. Mais dans d'autres cas, on a jugé que la disproportion de la condamnation n'est pas un argument en soi. Les législateurs américains ont fait des choix que les tribunaux d'ici n'ont pas à réévaluer, notamment en ce qui concerne les condamnations pour dommages-intérêts par des jurys, sans commune mesure avec les condamnations canadiennes. Les juges d'ici n'ont pas à jouer aux gérants d'estrade.

Et puis, de dire la juge, il ne faudrait pas que le Canada devienne le refuge des fabricants de pourriels et de la fraude sur l'internet.

On veut bien. Les principes sont fort louables. On comprend aussi que l'injonction prononcée contre Guerbuez soit entérinée.

Mais... un milliard! La somme elle-même est si spectaculairement exorbitante qu'elle balaie toute idée d'équilibre, d'ordre et de justice.

On ne pleurera pas pour Guerbuez, qui se dit fier de son record et qui a déclaré faillite.

Mais cette affaire illustre à nouveau que les causes sympathiques font généralement du meilleur droit. Et qui veut avoir Adam Guerbuez comme ami Facebook?

Yves Boisvert
La Presse
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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty9/10/2010, 01:34



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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty17/10/2010, 16:17

Il y a 40 ans, le corps de Pierre Laporte était retrouvé mort

Québec Bashing! - Page 3 208076-voiture-laquelle-corps-ministre-pierre
La voiture dans laquelle le corps du ministre Pierre Laporte fut retrouvé, le 17 octobre 1970.

La Presse Canadienne

Il y a 40 ans, le 17 octobre, au coeur de la crise d'octobre 1970, le ministre Pierre Laporte était trouvé sans vie dans le coffre arrière d'une voiture, près de l'aéroport de Saint-Hubert, sur la rive-sud de Montréal.

Le ministre du Travail dans le gouvernement libéral de Robert Bourassa avait été enlevé sept jours plus tôt, devant sa résidence de Saint-Lambert, par des membres du Front de libération du Québec (FLQ).

La veille de la découverte du corps, le 16 octobre, le gouvernement fédéral de Pierre Trudeau avait promulgué la Loi des mesures de guerre.



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MessageSujet: Re: Québec Bashing!   Québec Bashing! - Page 3 Empty18/10/2010, 21:46





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