Douce France - Nouvelles

Rappel du premier message :

991 -
J'essaie de gagner de la place...

GIBET - p. 99
Sujet: Re: Douce France - Nouvelles Jeu 23 Sep 2010 à 19:11
Cher GIBET bonsoir/jour,
Permettez-moi de vous remercier d'avoir apporter ici l'éclairage du technicien sur une question d'actualité polémique qui concerne indirectement La Poste par le biais d'un de ses ex ministres mis en cause par un polytechnicien aigri, mais néanmoins très souriant.
Au passage il était intéressant de rappeler que le timbre postal est une créance matérialisée par la vignette non oblitérée marquée d'une valeur (ou ayant valeur de pour les rouges et verts ordinaires) que le public qui en possède détient sur La Poste.
J'ai une question : en est-il de même pour les vignettes d'un millésime dont l'émission est arrêtée ? Si oui quid des valeurs en francs ?

Citation :

C'était oublier dans tout cela que la Poste était une administration sous budget annexe dans laquelle ne rentrait aucun impôt des contribuables depuis 1920 et que les comptes de cet Entreprise ne s'alimentaient qu'avec ses ressources propres, et devaient être présentés obligatoirement en équilibre. Cela n'empêchait pas l'État de taper royalement dans les caisses de la Poste ou du téléphone pour quelques milliards de francs ...que ces deux services renflouaient pas les emprunts PTT ou par diffusion de bons du Trésor.
Ce faisant La Poste et le Téléphone s'endettaient......

J'avais cru comprendre qu'au sein du défunt ministère des Postes et Télécommunications, jusqu'en 1991 environ avant la création de deux EPIC distincts La Poste et France Telecom, les résultats de activité postale ont servi à financer le développement de la branche "téléphone"*. Ce qui a asséché les possibilités financières conséquentes dont l'activitée postale avait besoin pour répondre aux défis posés par la mise en concurrence interne et externe depuis la directive courrier de 1997 (que la France donneuse de leçons a mis un temps fou à appliquer de façon erratique) et le Marche Unique de 1986.
Petite anecdote : dans la fin des années 1980 le ressenti de la performance postale était tellement négatif parmi les postiers, alors que les télécoms avaient le vent en poupe, que lorsqu'on demandait à un postier quel était son métier il ne répondait pas : " je travaille à la Poste" mais disait "Je travaille aux PTT", une appellation ancienne mais qui induisait le côté dynamique des télécommunications alors en plein boum.
Un peu de pipeau à feuilleter :
http://www.geopost.fr/jahia/webdav/site/geopost/shared/documents/LAPOSTE_Corp_3105.pdf

Ah bon ?
Et si tu tournes l'esprit de l'autre côté, c'est mieux ?  

[quote="Biloulou"]

chat noir a écrit:

Le 31 décembre , les frontières européennes s ouvriront totalement pour les roumains et les bulgares, ils pourront venir y travailler en toute légalité.
40 % des chomeurs sont les jeunes, l école est une catastrophe, les banlieues sont sinistrées, la violence est devenue banale.
Je vais me retirer quelques jours pour les fetes, sur les terre de madame, et commencer à réfléchir à tout ce qui nous attend.
Joyeux Noel , et bonne année la France.

Bon voyage, bonne réflexion, joyeuses fêtes et... bises à Béné, et aux enfants !   
(Isra,Wissam, Naël, si je ne me trompe... c'est ça ?)

[/quo

Oui, c est çà, tu n as pas oublié.
Merci Bil, de meme pour toi et ta famille.

Lawrence a écrit:

 

Le 31 décembre , les frontières européennes s ouvriront totalement pour les roumains et les bulgares, ils pourront venir y travailler en

toute légalité.

...t'oublies les ukrainien(es)s ,les polonais(es) , les belges et tant d'autres....

Joyeux Noel  la France qui a de la chance parcequ'ici chez nous c'est avec plaisir que nous accueillons les chomeurs

espagnole(es)et si cette femme blonde tient tellement à ce que les français(ses) travaillent elle n'a qu'à les envoyer au Mali

ils y trouveront  tout ce qu'y faut pour la satisfaire 

710 -

kalawasa a écrit:

Restrictions, restrictions, OK, bon, d'accord,  mais faut quand même pas pousser , surtout quand l'avenir de la FRANCE est en jeu !

J'adore ce nouvel épisode de la guerre des boutons inter-armées ! Les initiés subodoreront avé le sourire
que le biffin bien renseigné M. le comte-poireau a vicieusement savonné en vache le plancher de l'amiral
pour que celui-ci tombe en disgrâce et laisse la bannette chaude du CEMA aux petits copains terriens qui
attendent d'être aux manettes, disons sur les freins, pour ralentir au maximum le naufrage des moyens
militaires des forces terrestres imposés par nos brillants va-t-en-guerre qui nous gouvernent à la dérive
et nous mènent en bateau ivre, médusés  sur notre radeau d'emmerdes quotidiennes...

Fin de vie : le débat sur le suicide assisté est relancé
(LeFigaro.fr - Par Stéphane Kovacs - Mis à jour le 16/12/2013 à 19:55, publié  le 16/12/2013 à 17:33)




VIDÉO - Un panel citoyen, mis en place par le comité d'éthique, préconise pour les patients en fin de vie «la possibilité de se suicider par assistance médicale», avec des «nuances».

Ils ont découvert «l'existence de tout un univers de lois et de réglementations sur la fin de vie». En quatre week-ends d'auditions, après «plusieurs témoignages poignants», ce panel de 18 citoyens «représentatifs» de la population, sélectionnés par l'Ifop, s'est fait une idée: «La possibilité de se suicider par assistance médicale constitue un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible», a-t-il tranché. Même si les citoyens s'opposent à une inscription de l'euthanasie dans la loi, ils proposent des «exceptions d'euthanasie». C'est aller nettement plus loin que les deux précédentes réflexions d'experts sur le sujet, le rapport du professeur Didier Sicard, remis fin 2012 au président de la République, et l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), rendu public en juin dernier… «C'est peut-être ça la réalité de la France profonde!», s'exclame un participant.

Le CCNE, qui a lui-même organisé cette «conférence de citoyens» à la demande de François Hollande, doit désormais «rendre un rapport - et non pas un avis - fin janvier ou en février», a précisé son président, Jean-Claude Ameisen. Avant que le chef de l'État, qui a promis une loi sur le sujet, ne se prononce à son tour sur cette question délicate.

Les soins palliatifs, «une cause nationale»

Les Français sollicités sont unanimement favorables à un «aménagement» de la loi Leonetti, qui, depuis 2005, régit la fin de vie, en interdisant l'acharnement thérapeutique et en autorisant l'administration d'antidouleur jusqu'à «abréger la vie». «Les soins palliatifs constituent à nos yeux une avancée considérable de la médecine», ont-ils souligné lundi, lisant les uns après les autres des passages de leur «avis citoyen». Mais «seules 20% des personnes qui devraient en bénéficier y ont accès, avec de lourdes inégalités territoriales», pointent-ils. Il s'agit donc d'en faire «une cause nationale», en «encourageant leur développement».

À propos des «directives anticipées», c'est-à-dire la possibilité laissée à chacun de préciser par écrit ses volontés concernant sa fin de vie, les citoyens ont également constaté «une large méconnaissance du grand public». Leur note propose l'organisation d'une «campagne d'information», la mise en place d'«un fichier informatique national» et la mention de l'existence de ces directives sur la carte Vitale, afin qu'elles aient «une valeur opposable à la volonté de la famille».

«Ouvrir les portes, mais pas en grand»

Autre question «particulièrement complexe à appréhender», la sédation - l'injection d'un antidouleur «même si cela peut avoir pour effet d'abréger la vie». Les citoyens évoquent un «véritable trouble entretenu par notre perception d'un cadre légal - défini par la loi Leonetti - insuffisamment clair et peu appliqué car laissant une part trop importante à l'interprétation du corps médical et excluant le patient de ses implications». Ils notent que «certaines équipes médicales craignent au final d'être accusées d'avoir provoqué la mort du patient». Les citoyens proposent donc «l'autorisation de la sédation en phase terminale».

Si la légalisation du suicide médicalement assisté est préconisée, c'est «avec des nuances» : cet acte devrait, selon le panel, «s'inscrire à la fois dans des procédures et un accompagnement médical». Il ne pourrait «en aucun cas relever de la sphère marchande et de structures privées». Par ailleurs, il ne pourrait concerner que «des personnes en fin de vie ou atteintes d'une maladie incurable ayant manifesté leur volonté et dont la conscience est formellement constatée par un collège d'au moins deux médecins».

«Les mesures contenues dans la loi Leonetti, les avancées en matière de soins palliatifs et l'ouverture au suicide assisté permettent d'écarter l'euthanasie comme solution pour la fin de vie», affirment les citoyens. Toutefois, lorsqu'il «n'existe aucune autre solution», lorsque «le consentement direct du patient ne peut pas être recueilli», ils se déclarent favorables à «une exception d'euthanasie». Ces cas, précisent-ils, «strictement encadrés, seront laissés à l'appréciation collégiale d'une commission locale qu'il conviendra de mettre en place». En fait, résume un participant, «il faut ouvrir les portes, mais pas en grand».

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J'ai été presque toute la journée au volant et les bulletins d'information à la radio ne parlaient que du "suicide assisté".
Il a fallu que, en fin de journée, l'interview d'un des "citoyens" pour savoir que, tout d'abord, l'unanimité s'était faite autour de l'accompagnement dont la société était redevable au malades condamnés :

1. Soins paliatifs
   
2. Sédation en phase terminale
   
3. Et enfin, en tout dernier lieu, le suicide assisté
   

Cela ne me fait pas oublier le ridicule de prétendre que ces vingt personnes constituaient un panel représentatif de la population française...

kalawasa a écrit:

(...) Et je ne vois pas au nom de quoi on ne pourrait pas accompagner ce malade  vers une fin digne et sans souffrances inutiles . (...)

Sans souffrances inutiles je sais ce que c'est : soins paliatifs, sédation...
Mais fin digne, c'est quoi ?

(J'ai déjà entendu des médecins, même de gros pontes, rétorquer : est-ce digne de se faire piquer comme un chien ?)

Biloulou a écrit:

(J'ai déjà entendu des médecins, même de gros pontes, rétorquer : est-ce digne de se faire piquer comme un chien ?)

Je m'attendais à tout, sauf à celle-là ! Pour moi, votre gros ponte est un gros con ! Oui, j'ai déjà fait piquer une dizaine de chiens et de chats en fin de vie, alors que beaucoup les laissent crever misérablement pour éviter de payer le véto !Moi j'appelle ça "crever comme un chien" . Et quitte à passer pour un con, je vous signale que j'ai toujours ramené leurs cadavres  pour les enterrer "DIGNEMENT" chez moi !!!


                                          Kalawasa, fou furieux!

Évidemment, je comprends.

Faut dire que la phrase que j'ai reproduite se situait à la fin d'un exposé... ou interview... je ne sais plus, ou certains avançaient (je caricature un peu) que la dignité consistait à faire pipi et caca sans devoir demander de l'aide... ce à quoi des médécins ont rétorqué que ce n'était pas vraiment là qu'ils situaient la dignité.

Il n'est pas facile de tirer des conclusions au départ de quelques mots pêchés dans un exposé, comme il est difficile de reproduire cet exposé dans son entièreté .

kalawasa a écrit:

Biloulou a écrit:

(J'ai déjà entendu des médecins, même de gros pontes, rétorquer : est-ce digne de se faire piquer comme un chien ?)

Oui, j'ai déjà fait piquer une dizaine de chiens et de chats en fin de vie. Et quitte à passer pour un con, je vous signale que j'ai toujours ramené leurs cadavres  pour les enterrer "DIGNEMENT" chez moi !!![/b]


                                          Kalawasa, fou furieux!

...  un cimetière de chiens à la maison  !?  

L'euthanasie, c'est comme l'avortement,
et l'avortement c'est comme la branlette .

Des petits êtres qui gisent au fond d'un mouchoir (dans le meilleur des cas...).

Résumé de la pesée de Biloulou ...

?

Benoît XVI a haussé le ton samedi contre l'esprit de "tolérance" des sociétés modernes qui justifie l'avortement, les manipulations embryonnaires ou l'euthanasie, et a appelé les catholiques à un réveil des consciences pour "défendre la valeur de la vie humaine". Benoît XVI a appelé à la mobilisation générale pour faire barrage aux attaques contre la vie.


Benoît XVI a lancé samedi un puissant appel à la mobilisation sans compromis des chrétiens pour faire barrage “aux multiples attaques“ contre le droit à la vie. Il recevait en audience les participants au Congrès international de l’Académie pontificale pour la vie réuni sur le thème ‘la conscience chrétienne pour soutenir le droit à la vie’. Le pape a ainsi dénoncé l’avortement, “l’eugénisme subtil“ et le “pouvoir des plus forts qui paralyse les gens de bonne volonté“ dans une “société chaotique et violente“. “La conscience chrétienne“ doit “militer en faveur du droit à la vie“, a expliqué Benoît XVI. “C’est un droit qui exige d’être soutenu par tous, parce que c’est un droit fondamental par rapport aux autres droits humains“, a-t-il poursuivi. Ainsi, “le chrétien est appelé à se mobiliser pour faire front aux multiples attaques auquel est exposé le droit à la vie“, a lancé le pape. “Il sait pouvoir compter sur des motivations qui ont des racines profondes dans la loi naturelle et qui peuvent donc être partagées par toutes les personnes qui ont une conscience juste“.

...Science sans conscience est     

Benoît XVI a haussé le ton samedi contre l'esprit de "tolérance" des sociétés modernes qui justifie l'avortement, les manipulations embryonnaires ou l'euthanasie, et a appelé les catholiques à un réveil des consciences pour "défendre la valeur de la vie humaine".
Benoît XVI a appelé à la mobilisation générale pour faire barrage aux attaques contre la vie.


-il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux  : c'est le suicide ...  

A.Camus.

722 -

kalawasa qui a piqué la mouche a écrit:

Biloulou a écrit:

(J'ai déjà entendu des médecins, même de grosses pontes, rétorquer : est-ce digne de se faire piquer comme un chien ?)

Je m'attendais à tout, sauf à celle-là ! Pour moi, votre gros ponte est un gros con ! Oui, j'ai déjà fait piquer une dizaine de chiens et de chats en fin de vie, alors que beaucoup les laissent crever misérablement pour éviter de payer le véto !Moi j'appelle ça "crever comme un chien" . Et quitte à passer pour un con, je vous signale que j'ai toujours ramené leurs cadavres  pour les enterrer "DIGNEMENT" chez moi !!!


                                          Kalawasa, fou furieux!

Cher kalawasa,

J'ai connu les mêmes durs moments de prise de décision au nom de la dignité humaine afin de donner une fin
de vie comparable à celle d'un gros ponte en faisant piquer mes chiens et mes chats dont les laboratoires
ne voulaient plus. Mais je les ai toujours fait piquer par des serpents car j'estime qu'il faut rester dans
un cadre naturel et non pas recourir à des procédés technologiques qui n'ont rien à voir avé la conscience
écologique des animaux.

C'est probablement un peu angoissant au moment de l'injection du venin mais si l'ont fait ça dans
les règles dont la première consiste à ne pas se faire choper soi-même par le reptile ça agit de façon
foudroyante et sans bobo. La seule fois où le processus d'euthanasie compatissante connut une issue
douloureuse pour le pauvre animal fut lorsque je voulu faire une entorse à mon principe de trépas
écosystémique en faisant mordre la bête par ma belle-mère qui était une sacrée langue de vipère
dont les propos venimeux étaient pourtant redoutables. A mon grand étonnement l'efficacité ne fut pas au
rendez-vous et j'ai dû me contraindre à faire bosser en heure sup un cobra royal ce qui me coûta 75%
de récompenses supplémentaires en souris dont il était friand, ce qui contraria ma mangouste qui se
sentant privée d'une bonne part de son dessert en muridés m'étrangla ce con de naja pendant qu'il roupillait
en pleine digestion. Fort heureusement que je connaissais un excellent sellier qui me confectionna
une superbe paire de mocassins avé la peau du lapidae imprudent. C'est fou la séduction qu'exercent
mes chaussures sur les dames, peut-être est-ce le cerveau reptilien des filles d’Ève qui est en cause.

Pardon je digresse (à chaussures), revenons donc à nos moutons.

Comme le serpent syndiqué coûte très cher en France et que sa rentabilité est basse je me vois à présent
contraint d'envoyer mes animaux à euthanasier en Syrie où ils sont pris en charge dans le cadre de la
destruction onusienne des stocks de sarin. Le sarin ça gaze très fort sur le petit animal de compagnie,
mais l'inconvénient c'est que la faible capacité pulmonaire et de surface de peau réduite de ces petites bêtes
font que la destruction des millions de mètres cubes de bon sarin syrien prendra un temps fou avé
cette méthode. A terme il faudra songer à quelque chose de plus industriel, je suis en contact avé la firme
allemande Beyer qui a une espertise reconnue dans le domaine de l'euthanasie de masse.

Pour minimiser les coûts d'acheminement je m'appuie sur la filière des nombreux jeunes de ma région qui
se rendent en Syrie pour y faire leurs premières armes dans la vie.

C'est du gagnant gagnant et personne ne pourra plus soutenir que la guerre des hommes ne soit pas
profitable à nos chers animaux de compagnie qui comptent sur notre compassion quand l'heure fatidique
de la sortie approche.

Si ce témoignage vous a plu et ému, ne manquez pas de me faire part de vos suggestions pour arriver
à perfectionner le système, peut-être que nous-mêmes humains aurions beaucoup à y gagner. MERCI.

Je me posais la question; pourquoi nos élus étaient si réticent pour renvoyer les roms chez eux. ils ont réussi a faire inscrire les musulmans sur les liste électorales, mais ils risquent encore de leurs manquer des voix pour battre le FN, alors maintenant ils font la chasse aux roms, qui ont les papiers de Français, tous les moyens leurs sont bons , non pas pour la grandeur de la France, mais pour pouvoir garder leurs privilèges

Après 15 ans de rue, il ouvre son snack à Saint-Raphaël
(Varmatin.com - Publié le dimanche 12 janvier 2014 à 18h00)

 

Emmanuel Lavolaine, sa fille Lou et sa femme Cathy. Ils gèrent leur snack « Chez Manu », à Saint-Raphaël,
à côté de la mairie, depuis trois ans et viennent d'acheter leur appartement. Philippe Arnassan

Comme quoi. L'amour donne des ailes. C'est le cas pour Emmanuel Lavolaine, qui après une jeunesse d'errance et d'alcoolisme, a rencontré son âme sœur, Catherine, qui lui a fait remonter la pente.

Pour elle, avec elle, plus d'alcool, plus de nuit dans la rue mais un avenir qu'il voit en rose, avec leur fille, Lou. Emmanuel et Cathy gèrent leur snack « chez Manu », depuis trois ans, à deux pas de la mairie de Saint-Raphaël.En plein cœur de la ville. Là où justement, Manu faisait la manche.

Ses déboires ont commencé bien jeune, entre le bar de nuit que tenaient ses parents, une mère alcoolique puis le décès de son père. À 15 ans, déjà serveur, il commence une longue relation avec l'alcool. Qui l'entraîne à falsifier des chèques pour payer ses bouteilles. De petites escroqueries en passages en prison, il n'a pas vu passer une adolescence agressée.

« Les gens sont gentils et donnent »

« J'étais alcoolo, imbibé du matin au soir, dans une brume permanente, envie de rien, seul. Je faisais la manche devant le bureau de tabac à Fréjus-plage, le soir devant le petit casino, l'après-midi, je descendais les bagages des personnes âgées par l'escalier de la gare SNCF pour gagner quelques euros. J'étais toujours propre, gentil, avec un petit mot sympathique et les gens me donnaient un petit quelque chose. Devant le Monoprix, je demandais gentiment aux clients s'ils pouvaient me donner une baguette, un bout de jambon. Les gens sont très gentils et m'ont toujours donné ».

Pour dormir, il y a eu un petit logement social jusqu'à ce qu'il brûle puis il atterrit à l'hôtel Astoria qu'il cherche à aménager en abri pour les sans domicile fixe avec l'aumônerie de l'église. « On a un peu squatté à l'hôtel moderne ». Les dix années qui suivent, c'était sur la plage, au parking, entre deux trottoirs. Sans but. Pas de domicile, pas d'emploi, un cercle vicieux. « Je n'avais plus rien à perdre, pas envie de me relever. Boire pour avoir le courage de faire la manche pour pouvoir boire. Pour moi, j'étais irrécupérable ».

À force de traîner dans le froid, il a fini à l'hôpital, à bout de force, très amaigri. Après plusieurs opérations, il part en cure de désintoxication. Et là, le déclic, lorsqu'il rencontre Cathy qui va lui changer la vie.

« L'amour nous a portés »

« L'amour nous a portés. J'avais envie de tenir le coup pour elle. Son père, sa famille nous ont aidés, protégés. Financièrement, psychologiquement. Jusqu'à ce qu'on soit suffisamment forts, reconstruits pour voler de nos propres ailes. On travaillait, on a mis de l'argent de côté ».

Pour revenir à Saint-Raphaël. Car c'est là qu'il veut prouver qu'il est quelqu'un. Qu'il travaille, élève sa fille et que c'est possible de s'en sortir, même en revenant de loin, avec de la volonté, de l'amour, un bon coup de pouce aussi. Mais de sa vie d'avant, presque tous ses amis de la rue sont morts.

Cathy cuisine des frites maison dans leur « ciné gourmand chez Manu » et ils viennent d'acheter leur appartement. « Maintenant, c'est le bonheur. Ce commerce m'a donné de l'assurance, on est chez nous, je n'ai plus besoin de boire. C'est la plus belle des vies que j'ai eues ».

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Ca c'est le véritable savoir-vivre : prendre sa vie en main, faire des projets, agir. Avec un peu de cette poudre de perlimpinpin qui transforme tout : l'amour.
(Non, André, ce n'est pas ce à quoi tu penses...)

kalawasa a écrit:

Biloulou a écrit:

Ca c'est le véritable savoir-vivre : prendre sa vie en main, faire des projets, agir. Avec un peu de cette poudre de perlimpinpin qui transforme tout : l'amour.

C'est beau et émouvant comme du Hollande ...Snif....

Je ressens là une certaine moquerie...  

Biloulou a écrit:

Je ressens là une certaine moquerie...  

Et moi une moquerie certaine.


Mab   

Si j'avais un chapeau je l'ôterais. Si si ! 

A défault de leur donner du travail, un sport en vogue dans les banlieues, après le foot de rue, la boxe de rue.
çà occupe et çà permet de se défouler,