Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| Lettre entrouverte à Quantat | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Lettre entrouverte à Quantat 22/12/2010, 00:12 | |
| Rappel du premier message :
Préface
C'est une nique amicale à Dragon, ce titre calembourois, sans tenir compte des sentiments de chacun en son endroit, ce n'est pas un sarcasme ou autre raillerie, en tout cas.
Sujet d'introduction
Tu as éveillé mon attention (donc ma curiosité - excuse le pléonasme) sur la sémantique lacanienne, ce verbe inattendu. Devrais-je plutôt parler de sémiologie (au sens de Saussure) ?
Je ne vois pas Jacques comme un philosophe, et pourtant...
Corps du sujet
C'est quoi la différenciation entre subjectivité et intériorité ?
Pour ma part, je ne faisais pas encore de distinguo (au sens didactique, concedo et nego, je... concédais. Je te lis, ici et là, et je me demande qu'est-ce que je devrais nier de ce que je comprenais.
Je le sais maintenant, tu es lacanien (je pense encore « lacaniste » parce que j'aime distinguer ce que je préfère de l'ensemble), mais je ne crains pas d'être « scolarisé » peu à peu par tes réponses, je suis né éclectique.
Je vais prendre ce qui fait écho dans mon vécu - ici intellectuel. (Ce n'est pas André qui s'objectera, lui qui est par ce qu'il commet. De lui aussi j'ai à apprendre.
J'ai une oeuvre à écrire. (Mon égocentrisme profond lui est dévolu.) |
| | |
Auteur | Message |
---|
Zora232
Nombre de messages : 9176 Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 13:59 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
- andre a écrit:
- Pour ma part, je n'ai aucun interdit, je m'autorise tout.
Quel dommage. Dans une autre vie, peut etre, gouterez-vous le plaisir des transgressions.
Encore que l'homosexualité est en parfois une. Etes vous homosexuel, mon bon André ?
Mab, qui vous cherche desesperement une excuse ( ) Homoséxuel? Le grand Robert y connait pas ce mot , par contre j'y trouvé Homo tiré du grec Homos ? Malin ! , Robert car Homo est un mot savant qu'on peur raccoller à n'importe quel autre mot ex:Homocentrique ,Homocèrque ,Homogramme etc... etc ... Vu le respect que j'ai pour Robert , Homoséxuel est pas français en cherchant bien en philologie j'ai trouvé un mot grec pedairastea qui signifie amour (entre jeunes garçons)et plaidos commerce charnel non naturel (sodomiser une femme , lui sucer le cul ou le clito-vagin ou qu'elle meme suce le pénis etc ......). Par contre y'a plein d'adjécifs ; commençons par le guru pédéraste toute pratique séxuelle non naturelle là t'as grand choix ( chochotte , ,lope , pédale, ,pédé, ,tante , tantouse , ( tapète , tata , pédé actif , pédé passif) , et enfin " la conférie de la pédale" . Avec les avancées de la téchnologie y'a des hommes qui se font sodomiser par des femmes , ya meme des robots sodomisateurs . Les plaisirs y'en a de toutes sortes et genres et faut pas en priver les ........ la débauche est pérmise par le charter des droits de l'homme en vol vers l'hommerie comme dirait un de mes Amis. Bonne continuation ...
Dernière édition par Zora232 le 23/12/2010, 14:05, édité 1 fois | |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 13:59 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 14:22 | |
| - Zora a écrit:
- Par contre y'a plein d'adjécifs ; commençons par le guru pédéraste toute pratique séxuelle non naturelle là t'as grand choix (...)
Ce n'est pas un choix, c'est une liste non exhaustive d'insultes, ça. L'homosexualité, contrairement à ce que repandent les traumatisés de tous les styles, n'est pas une tare. Simplement, comme j'ai observé que souvent, ces messieurs manifestent de diverses façons leur degout de la femme (sauf lorsqu'ils lui pretent une vie sexuelle eteinte), j'ai me suis dit que, peut-etre, André... Et ce n'etait ni moqueur ni injurieux. Mab |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 14:39 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
- Zora a écrit:
- Par contre y'a plein d'adjécifs ; commençons par le guru pédéraste toute pratique séxuelle non naturelle là t'as grand choix (...)
Ce n'est pas un choix, c'est une liste non exhaustive d'insultes, ça.
L'homosexualité, contrairement à ce que repandent les traumatisés de tous les styles, n'est pas une tare. Simplement, comme j'ai observé que souvent, ces messieurs manifestent de diverses façons leur degout de la femme (sauf lorsqu'ils lui pretent une vie sexuelle eteinte), j'ai me suis dit que, peut-etre, André... Et ce n'etait ni moqueur ni injurieux.
Mab Ne pas choisir c'est déja un choix , et si vous trouvez que les femmes qui refusent de se faire sodomiser ou de faire des pipes à des voyoux ont une vie séxuelle éteinte vous devriez aller voir un psychiatre ou un psychanalyste* parceque je commence à douter , mais une foi sans le doute n'est pas une foi !n'est ce pas ? Alors vous moquer ou injurier c'est pas à moi de juger ? C'est à vous !... *Psychiatrie c'est moins onéreux et plus éfficace car médicamenteuse , psychanalyse très chère et inutile avec les borné(es) qui se croient sains .Allez y vérifier aucun psychanalyste digne de ce nom n'aimerait à soigner les sodomites vu l'odeur ... Soignez vous bien. | |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 14:39 | |
| PS/* André n'a jamais manifésté de dégout pour la femme , j'ignore pas ce que vous vouliez dire . Si cela peut vous contentez sachez que je réspécte vos opinions nauséabondes que vous adréssiez à Zora.
Dernière édition par Zora232 le 23/12/2010, 14:45, édité 1 fois | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 14:40 | |
| - HugoLotte a écrit:
- JeMeMoi.
Le Je est l'entité naissante, formée dès la rencontre utérine jusqu'à sa sortie du premier « tunnel » existentiel qui ait une lumière au bout (pas étonnant si on se sent « tunnellés » ici et là dans nos vies, limités et aspirés.
Le Me est le Je « pédagogié » (« élevé », « dressé », « normalisé »), devant répondre d'abord à des attentes, les premières sont parentales ensuite scolaires, amplifiant ensemble l'attente sociale qui est le maitre d'oeuvre de la citoyenneté.
Le Moi est ce que l'ensemble JeMe (prémices, comme d'une semence dont attend le fruit, et prémisses comme éléments d'un syllogisme de l'étant [« la convergence des ayant été » lacanien, car le Moi doit « faire-avec », il ne peut plus nier, renier et surtout pas dénier sans problématique névrotique - pour ce que je comprends], la synthèse est à se formuler encore, elle peut trahir la logique inhérente, une « Loi » ontologique, de la thèse et de l'antithèse) découvre au diapason de sa prise de conscience, qui varie dans le temps, ce n'est pas aussi linéaire qu'un théorème - il appert que des vies sont arrivées à leur extrême-onction ignorantes d'elles-mêmes, sinon d'avoir obéies, à l'Extérieur et à ses besoins qui privilégient le groupe, la masse inertielle.
La Vie rebondit entre le Je, originel, le Me éduqué et le Moi explorateur de lui-même. Ce que tu appelles ici le "je" correspond -il à l'être humain dans sa "matérialité", l'être de chair et d'os ? Ce que tu nommes le "me" pourrait correspondre à ce qu'on appelle la personnalité: l'ensemble des masques que nous portons pour répondre aux exigences sociales (?) Le "moi" est-il l'être humain dans sa dimension symbolique ( l'ordre de la connaissance)? Toutefois l'idée de synthèse me laisse perplexe: Hegel évoque quelque chose de cet ordre (le premier Lacan aussi; mais il a abandonné cette piste "optimiste") | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 15:13 | |
| Zora, il ne faut pas abuser de lait fermenté de chamelle, on te l'a dejà dit.
Joyeux Noel à toi aussi.
Mab |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 15:32 | |
| « Ce que tu appelles ici le "je" correspond -il à l'être humain dans sa "matérialité", l'être de chair et d'os ? »
C'est le résultat biochimique de la gestation - cette alchimie génétique durant laquelle l'Esprit entre dans la Matière, mais le Cocher est ivre (« ... dans le naufrage de l'ivresse, on peut observer que l'amour-propre est le seul sentiment qui surnage - Balzac).
Le Je est le caractère, la fondation, ce qui précède ce que tu as compris déjà :
« Ce que tu nommes le "me" pourrait correspondre à ce qu'on appelle la personnalité: l'ensemble des masques que nous portons pour répondre aux exigences sociales (?) »
Exactement ça. On « dompte » le Je car l'« éducation » est une attente, le moyen de parvenir à une fin. La fin est extérieure au sujet, mais prétendant encore le servir intégralement. L'éducation intègre l'Autre dans le Je, comme le sucre se dilue dans l'eau (qui ne sera plus jamais elle-même).
« Le "moi" est-il l'être humain dans sa dimension symbolique ( l'ordre de la connaissance)? »
C'est la conscience du Je, un retour sur sa « nature » provoqué par l'apparition du Me dans l'équation existentielle. Je ne sais pas si l'Esprit prévoit un piège lors de son incarnation, sans doute - mais comment le démontrer ?
On s'en est déjà parlé naguère, brièvement, je vois une part (que je ne sais pas mesurer) de l'autisme et de la schizophrénie comme une « bouderie » (un retrait) de l'Esprit-en-soi qui d'une façon ou de l'autre refuse le jeu imposé. C'est imposé du moment que ça ne vient pas d'une planification de sa conscience ; c'est coercitif. Pour être accepté, il faut être obéissant. Un chantage affectif qui n'en a pas l'air. Sauf que ce recul n'est pas une solution efficace, le retrait transpire la paranoïa (incapable de trouver un chemin pour revenir, on se justifie en prétendant qu'il est rempli de prédateurs cachés dans les fourrés).
Ça dépend de quel ordre de la connaissance tu parles ici, ça va du minimal, le physique, au divin (si on prête une réalité à la Providence, donc une supramoralité). C'est fatalement d'un ordre de la connaissance, c'est le Je qui se retrouve, qui se « connait » - qui croit se retrouver, remontant à la source, au point zéro de son temps personnel. C'est nécessairement spécieux parce que, floués (nous semble-t-il), on veut remettre de l'ordre dans son amour-propre. C'est bien difficile de le faire sans complaisance.
« Toutefois l'idée de synthèse me laisse perplexe: Hegel évoque quelque chose de cet ordre (le premier Lacan aussi; mais il a abandonné cette piste "optimiste") »
À cause du parcours, la synthèse serait devenue plus réfléchie. Ce n'est pas tant de l'intuitif (quoique l'intuition est toujours en filigrane, un « raisonnement fossile ») que le résultat d'une analyse. Il faut introspecter longtemps avant de découvrir les illusions du Me - auxquelles on est attachés par l'émotion et le sentiment ; on ne s'en débarrasse pas comme d'une chaussette percée.
L'acquisition du Moi est une opération rebelle - même à soi, à cause du lien tissé entre le Je et le Me au temps de l'inconscience.
|
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: C 23/12/2010, 18:03 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
- Zora, il ne faut pas abuser de lait fermenté de chamelle, on te l'a dejà dit.
Joyeux Noel à toi aussi.
Mab Chouètte Mab si c'est pour moi aussi alors je pardonne à ce dragon d'andré de m'avoir traité de berber vulgaire d'origines arrièrés . Bonnes fètes . | |
| | | Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 18:14 | |
| - HugoLotte a écrit:
- « Confondre le tunnel obscur et la lumière. Est au-delà des mots. »
Ça s'appèle la générosité envers soi. Oser risquer, par delà l'acquis des autres, leurs attentes. Des fois qu'on découvrirait ce que la foi, ce savoir figé, n'osait pas comprendre plus, se contentant d'être rassurée. Le Tao est l'oeuvre d'un penseur humain. Sujet à évoluer. Aurais-tu la « foi », Laogorus ? Tu affirmes ce que tu veux en donnant ta libre interprétation des versets de Lao Tseu. - J'imagine que tu connais un peu le contexte dans lequel le Tao to king fut écrit.- Venant de lui, cette sagesse n'est pas feinte. Il ne l'a écrite que sur demande, à la limite de la menace. Ce n'était pas pour en mettre plein la vue du lecteur éventuel. Il était néanmoins exceptionnellement cultivé.
Tu me demande si j'ai la foi et là je puis te répondre sans équivoque : j'ai foi en des écrits limpides porteurs d'enseignements évidents. C'est donc pratiquement le contraire de ce que tu sembles vouloir dire à propos de ce simplissime poème que dans toute ta vie je te souhaite d'égaler. Car il ne s'agit pas là d'une sagesse qui rassurerait. Ou alors tu n'as pas tout compris.
Pour évoluer justement, je te conseillerais de bien relire et méditer ce chant de l'âme émanant d'un saint homme.
Enfin, si d'aventure tu venais à croiser une oeuvre écrite qui ne soit pas issue de la pensée d'un humain, fait moi signe ! L | |
| | | Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 19:06 | |
| - HugoLotte a écrit:
- JeMeMoi.
Le Je est l'entité naissante (...) Le Me est le Je « pédagogié » Le Moi est ce que l'ensemble JeMe (...) découvre au diapason de sa prise de conscience (...) - il appert que des vies sont arrivées à leur extrême-onction ignorantes d'elles-mêmes, sinon d'avoir obéies, à l'Extérieur et à ses besoins qui privilégient le groupe, la masse inertielle. La Vie rebondit entre le Je, originel, le Me éduqué et le Moi explorateur de lui-même. (...)(quoique l'intuition est toujours en filigrane, un « raisonnement fossile ») que le résultat d'une analyse. Il faut introspecter longtemps avant de découvrir les illusions du Me - auxquelles on est attachés par l'émotion et le sentiment ; on ne s'en débarrasse pas comme d'une chaussette percée. L'acquisition du Moi est une opération rebelle - même à soi, à cause du lien tissé entre le Je et le Me au temps de l'inconscience.
Pourquoi vouloir se débarrasser d'un vécu sinon parce qu'on l'a mal vécu ? C'est une affaire très individuelle.
Comme disait Quantat pour l'ouvrier maçon qui se sentait bien dans sa peau. Il n'a pas besoin d'aide. Sauf s'il lui arrive une crasse existentielle qu'il ne saura pas surmonter tout seul.
Avant il y avait les curés, maintenant ya les psy ... La différence n'est pas toujours évidente.
Ensuite, l'inconscience du Je et du Me n'est qu'une hypothèse de réflexion. Je pense qu'il existe des enfants qui comprennent très (très) tôt comment se débrouiller dans la vie. Malheureusement encore, ils vont parfois être obligé de simuler l'innocence pour faire plaisir à leur famille et leurs enseignants. Peut-être sont-ils eux-même Moi de naissance. (?) L | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 23/12/2010, 19:30 | |
| « Tu affirmes ce que tu veux en donnant ta libre interprétation des versets de Lao Tseu. »
C'est la nature de l'écriture de créer des lectures en phase avec le lecteur au moment de sa lecture, l'auteur ne pouvant pas rejoindre tout le monde d'une égale façon. Tu as fait cette démonstration ci-après en « interprétant » mon JeMeMoi.
« J'imagine que tu connais un peu le contexte dans lequel le Tao to king fut écrit. »
Non.
« Il ne l'a écrite que sur demande, à la limite de la menace. Ce n'était pas pour en mettre plein la vue du lecteur éventuel. »
S'il avait un client, et menaçant en plus, Lao s'est arrangé pour le satisfaire (quant à savoir s'il a cherché à lui en mettre plein la vue, je ne suis pas capable de le déterminer, n'ayant lu que des bribes de Lao Tseu - je ne raffole pas de la « sagesse » orientale, l'occidentale m'est mieux accessible).
« j'ai foi en des écrits limpides porteurs d'enseignements évidents. C'est donc pratiquement le contraire de ce que tu sembles vouloir dire à propos de ce simplissime poème que dans toute ta vie je te souhaite d'égaler. »
Qu'est-ce que mon interprétation avait de croche pour que tu veuilles me redresser ? Une compulsion pédagogique ? Anyway, c'était la mienne ; en ce sens, elle a la même droit d'être que la tienne (qu'on ne connait pas sur ce morceau où je me suis commis).
« Car il ne s'agit pas là d'une sagesse qui rassurerait. Ou alors tu n'as pas tout compris. »
La vérité n'est pas d'un commerce moral, sauf chez les prêcheurs. Elle est, pour qui la reçoit. Au moment de la réception. Demain, ce pourra être une autre compréhension. Il n'y a que les livres pour ne jamais changer leur discours.
« Pour évoluer justement, je te conseillerais de bien relire et méditer ce chant de l'âme émanant d'un saint homme. »
Te l'ai dit, je suis plus à l'aise avec la pensée occidentale. On n'évolue pas, on se prolonge, au mieux avec plus d'honnêteté - on pense alors avoir « évolués ». Bah, pourquoi pas ? Osons croire, des fois que ça ferait apparaitre un génie qui proposerait au moins un souhait. Soyons fous, même ! (Non, André, je pensais pas à toi.) |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 24/12/2010, 10:30 | |
| - HugoLotte a écrit:
- « Ce que tu appelles ici le "je" correspond -il à l'être humain dans sa "matérialité", l'être de chair et d'os ? »
C'est le résultat biochimique de la gestation - cette alchimie génétique durant laquelle l'Esprit entre dans la Matière, mais le Cocher est ivre (« ... dans le naufrage de l'ivresse, on peut observer que l'amour-propre est le seul sentiment qui surnage - Balzac).
Le Je est le caractère, la fondation, ce qui précède ce que tu as compris déjà :
« Ce que tu nommes le "me" pourrait correspondre à ce qu'on appelle la personnalité: l'ensemble des masques que nous portons pour répondre aux exigences sociales (?) »
Exactement ça. On « dompte » le Je car l'« éducation » est une attente, le moyen de parvenir à une fin. La fin est extérieure au sujet, mais prétendant encore le servir intégralement. L'éducation intègre l'Autre dans le Je, comme le sucre se dilue dans l'eau (qui ne sera plus jamais elle-même).
« Le "moi" est-il l'être humain dans sa dimension symbolique ( l'ordre de la connaissance)? »
C'est la conscience du Je, un retour sur sa « nature » provoqué par l'apparition du Me dans l'équation existentielle. Je ne sais pas si l'Esprit prévoit un piège lors de son incarnation, sans doute - mais comment le démontrer ?
On s'en est déjà parlé naguère, brièvement, je vois une part (que je ne sais pas mesurer) de l'autisme et de la schizophrénie comme une « bouderie » (un retrait) de l'Esprit-en-soi qui d'une façon ou de l'autre refuse le jeu imposé. C'est imposé du moment que ça ne vient pas d'une planification de sa conscience ; c'est coercitif. Pour être accepté, il faut être obéissant. Un chantage affectif qui n'en a pas l'air. Sauf que ce recul n'est pas une solution efficace, le retrait transpire la paranoïa (incapable de trouver un chemin pour revenir, on se justifie en prétendant qu'il est rempli de prédateurs cachés dans les fourrés).
Ça dépend de quel ordre de la connaissance tu parles ici, ça va du minimal, le physique, au divin (si on prête une réalité à la Providence, donc une supramoralité). C'est fatalement d'un ordre de la connaissance, c'est le Je qui se retrouve, qui se « connait » - qui croit se retrouver, remontant à la source, au point zéro de son temps personnel. C'est nécessairement spécieux parce que, floués (nous semble-t-il), on veut remettre de l'ordre dans son amour-propre. C'est bien difficile de le faire sans complaisance.
« Toutefois l'idée de synthèse me laisse perplexe: Hegel évoque quelque chose de cet ordre (le premier Lacan aussi; mais il a abandonné cette piste "optimiste") »
À cause du parcours, la synthèse serait devenue plus réfléchie. Ce n'est pas tant de l'intuitif (quoique l'intuition est toujours en filigrane, un « raisonnement fossile ») que le résultat d'une analyse. Il faut introspecter longtemps avant de découvrir les illusions du Me - auxquelles on est attachés par l'émotion et le sentiment ; on ne s'en débarrasse pas comme d'une chaussette percée.
L'acquisition du Moi est une opération rebelle - même à soi, à cause du lien tissé entre le Je et le Me au temps de l'inconscience.
Si ce que tu nommes le "moi" est ce qui dénonce les illusions du "je", comment fait-il pour ne pas lui même être victime de ces illusions ? | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 24/12/2010, 10:42 | |
| - Laogorus a écrit:
-
Comme disait Quantat pour l'ouvrier maçon qui se sentait bien dans sa peau. Il n'a pas besoin d'aide. Sauf s'il lui arrive une crasse existentielle qu'il ne saura pas surmonter tout seul.
Tu peux pas t'empêcher de prendre les gens pour des cons ? D'abord il était pas maçon... ensuite ce gars là a connu la rue; il a été sdf pendant plus de six mois. Il s'est également retrouvé en tôle (pour avoir démoli un policier; ce dont il n'est pas fier d'ailleurs) Il a été "para"... Il s'est fait poignardé une fois sur Lille (pour protéger un pote) Un fois sur Montpellier (il envoyait chier un musulman qui voulait le convertir) ... Je crois que les "crasses existentielles" il connaît... Et il en sait un bout sur la "nature "humaine... t'as encore du chemin avant de pouvoir prendre quelqu'un comme ça de haut... - et toi faut que tu t'attendes un de ces quatres à voir tes cours de morale te revenir violemment dans la tronche (pas sur un forum, certes... mais je suppose que tu sors quelques fois de chez toi...) : c'est la loi du réel: quand tu le chasses par la porte il te revient par la fenêtre... ça te fera une petite expérience "existentielle", et ça fera le plus grand bien à ton narcissisme | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 24/12/2010, 11:52 | |
| « Si ce que tu nommes le "moi" est ce qui dénonce les illusions du "je", comment fait-il pour ne pas lui même être victime de ces illusions ? »
Par accommodement rationnel.
Restons humains - ce n'est pas un axiome, c'est un truisme (et comme tel, souvent ignoré dans nos « calculs »).
Le Moi est le résultat d'une introspection (d'un apprentissage et de découvertes nouveaux), pas une réponse définitive, thérapeutique et tout le tremblement. Ce n'est finalement que la part de l'être pensant qui semble être le plus au fait d'elle-même, en principe la plus consciente.
Mais nous sommes faillibles - n'ayant que la conviction pour se rapprocher du divin, avec ce que cette prétention a de sublimement... fat.
Le Moi entreprend à travers le Me le long voyage dans les ombres du Je, une quête à rebours. Le fleuve remonte à sa source, mais il doit couler encore, il est, il ne peut pas s'ignorer, devenir un éventail qu'on replie, voilà, love-toi à ne plus paraitre être ce que tu étais déployé. Il y a bien sûr les dénis, les refus, et on n'en manque pas, on ne les manque pas. On se protège plus qu'on s'expose.
Très souvent, le mieux qu'on a à faire est de lâcher prise. Cesser de donner de l'importance à une part de soi qui n'est qu'enquiquinement - ce qui résiste obstinément, un furoncle sur le bout du nez, la peur du scalpel interdit de le résoudre. Nous avons tous de ces « peurs ».
Ouais, restons humains. (Au sortir de la meilleure thérapie analytique, ce n'est bien encore que soi-même qu'on fait marcher. Soulagé, mieux orienté, mais assurément « guéri » de lui-même.
Si nous pouvions pour le mental ce qu'on réalise biologiquement, recoudre, apaiser, extraire et même remplacer, la gageure serait toute autre.
Rien ne se perd, rien ne se crée dans la Noosphère. Fiat lux ! est son Big Bang. Il semble paradoxal qu'autant de Lumière laisse des ombres ; c'est qu'elle se heurte aux obstacles de notre insuffisance intellectuelle. Tout est là, à la portée de l'esprit, non pas invisible (occulte - caché, déguisé, trompeur), c'est surtout inaccessible à la pleine conscience. Fatalité formelle.
L'Homme est un dieu dilué. |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 24/12/2010, 12:35 | |
| - HugoLotte a écrit:
- « Si ce que tu nommes le "moi" est ce qui dénonce les illusions du "je", comment fait-il pour ne pas lui même être victime de ces illusions ? »
Par accommodement rationnel.
Je ne crois pas que ça puisse fonctionner: parce que je crois que la source de nos égarements est a chercher dans le langage lui même. Or si je pratique l'introspection, je vais être attentif au sens, pas aux signifiants. En revanche il n'est pas impossible que l'écriture permette ça. Quand tu dis: le "moi est le résultat d'une introspection" , j'entends: le moi ne peut que se méconnaître | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 24/12/2010, 13:02 | |
| « la source de nos égarements est a chercher dans le langage lui même. Or si je pratique l'introspection, je vais être attentif au sens, pas aux signifiants. En revanche il n'est pas impossible que l'écriture permette ça.
Quand tu dis: le "moi est le résultat d'une introspection" , j'entends: le moi ne peut que se méconnaître » C'est le moment de me taire et d'entendre ton analyse afin de mieux saisir la portée de ces mots que je n'atteins pas encore en recourant aux « multiples références » à notre portée d'heureux consommateurs de services. La source... dans le langage lui-même... attentif au sens, pas aux signifiants... pas impossible que l'écriture permette ça... le moi ne peut que se méconnaitre (via l'introspection)... C'est l'En Soi (sans tiret) qui possède la lecture à faire pour dévoiler ses « secrets » ? Comment opérer cette lecture de la façon la plus efficace - garante des meilleurs profits ? (J'aurais pu, plus tôt, venir à toi lacaniquement, mais je n'étais vraisemblablement pas prêt. Un certain Celtibère, le Triste Individu, me suggéra une retraite en ma Thélémène - fais ce que dois - ; pouvait-il avoir raison ? Contre toute raison, oui. Que le Diable m'emporte ! Reculer pour mieux sauter. Dans le vide ?!? ) |
| | | Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 25/12/2010, 01:46 | |
| - HugoLotte a écrit:
- (...) Tu as fait cette démonstration ci-après en « interprétant » mon JeMeMoi.
S'il avait un client, et menaçant en plus, (...) je ne raffole pas de la « sagesse » orientale, l'occidentale m'est mieux accessible). Qu'est-ce que mon interprétation avait de croche pour que tu veuilles me redresser ? La vérité n'est pas d'un commerce moral, sauf chez les prêcheurs. Elle est, pour qui la reçoit. Hum, tu n'as pas commenté mon interprétation de ton JeMeMoi, je suis déçu ...
Le vieux Lao avant de partir à la retraite fut contraint par l'empereur dont il fut le bibliothécaire, de rédiger cette sagesse qui le faisait admirer par tous ceux qui le connaissaient.
Et je ne cherchais pas à redresser tes interprétations, seulement pointer le fait qu'il existait une pensée (ici orientale) éloquente et riche qui pouvait répondre et/ou enrichir ta réflexion. - quantat a écrit:
- Tu peux pas t'empêcher de prendre les gens pour des cons ?
D'abord il était pas maçon... (...) Je crois que les "crasses existentielles" il connaît... (...) t'as encore du chemin avant de pouvoir prendre quelqu'un comme ça de haut... (...) ça te fera une petite expérience "existentielle", et ça fera le plus grand bien à ton narcissisme Détrompe toi Quantat, loin de moi le fait de prendre les gens pour des cons. Tu n'as de cesse que me faire un procès d'intention. Pourquoi et dans quel but ?
Toi qui sembles au fait de l'aventure psychologique devrais réflechir un instant sur ton agressivité à mon égard. Comme tu dis : c'est la loi du réel ...
Par ailleurs tu présumes fortement sur mon expérience de la vie (je ne la raconterais pas ici). Saches seulement que je ne suis pas né de la dernière pluie. L | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 25/12/2010, 02:52 | |
| - Laogorus a écrit:
- HugoLotte a écrit:
- (...) Tu as fait cette démonstration ci-après en « interprétant » mon JeMeMoi.
S'il avait un client, et menaçant en plus, (...) je ne raffole pas de la « sagesse » orientale, l'occidentale m'est mieux accessible). Qu'est-ce que mon interprétation avait de croche pour que tu veuilles me redresser ? La vérité n'est pas d'un commerce moral, sauf chez les prêcheurs. Elle est, pour qui la reçoit. Hum, tu n'as pas commenté mon interprétation de ton JeMeMoi, je suis déçu ...
Le vieux Lao avant de partir à la retraite fut contraint par l'empereur dont il fut le bibliothécaire, de rédiger cette sagesse qui le faisait admirer par tous ceux qui le connaissaient.
Et je ne cherchais pas à redresser tes interprétations, seulement pointer le fait qu'il existait une pensée (ici orientale) éloquente et riche qui pouvait répondre et/ou enrichir ta réflexion.
- quantat a écrit:
- Tu peux pas t'empêcher de prendre les gens pour des cons ?
D'abord il était pas maçon... (...) Je crois que les "crasses existentielles" il connaît... (...) t'as encore du chemin avant de pouvoir prendre quelqu'un comme ça de haut... (...) ça te fera une petite expérience "existentielle", et ça fera le plus grand bien à ton narcissisme Détrompe toi Quantat, loin de moi le fait de prendre les gens pour des cons. Tu n'as de cesse que me faire un procès d'intention. Pourquoi et dans quel but ?
Toi qui sembles au fait de l'aventure psychologique devrais réflechir un instant sur ton agressivité à mon égard. Comme tu dis : c'est la loi du réel ...
Par ailleurs tu présumes fortement sur mon expérience de la vie (je ne la raconterais pas ici). Saches seulement que je ne suis pas né de la dernière pluie. L | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 25/12/2010, 14:52 | |
| C'est bien ici qu'on laisse pour Quantat?
Oui?
Alors voilà qui devrait bien lui plaire pour Noël: |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 11:34 | |
| - Pétard a écrit:
- C'est bien ici qu'on laisse pour Quantat?
Oui?
Alors voilà qui devrait bien lui plaire pour Noël:
J'ai toujours adoooooré les "echecs" ... un jeu royal ("echec" vient de " al chikh" qui, en raison d'une règle grammaticale relative aux lettres "solaires" se lit " ech chikh"), ici sublimé par le nectar divin... Mais je ne reconnais pas la marque de la bière sur les boites.. | |
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 11:37 | |
| - HugoLotte a écrit:
- «
Quand tu dis: le "moi est le résultat d'une introspection" , j'entends: le moi ne peut que se méconnaître[/i] »
C'est le moment de me taire et d'entendre ton analyse afin de mieux saisir la portée de ces mots que je n'atteins pas encore en recourant aux « multiples références » à notre portée d'heureux consommateurs de services.
: Dans l'introspection nous restons focalisés sur le sens. L'inconscient relève de la dimension du signifiant. Sauf lapsus évident, je ne peux repérer de moi même les signifiants qui me gouvernent (étant "aveuglé" par le sens); sauf si une discrète intervention en souligne l'équivoque qui m'a échappé. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 12:45 | |
| - quantat a écrit:
- Je ne crois pas que ça puisse fonctionner: parce que je crois que la source de nos égarements est a chercher dans le langage lui même. Or si je pratique l'introspection, je vais être attentif au sens, pas aux signifiants.
En revanche il n'est pas impossible que l'écriture permette ça. Jusqu'à present, je suivais les cours avec application; là, je suis limite tellement scandalisée que je crois que je vais quitter la classe. Cela dit, il se peut que tu aies raison. Mab |
| | | Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 13:39 | |
| - quantat a écrit:
- Pétard a écrit:
- C'est bien ici qu'on laisse pour Quantat?
Oui?
Alors voilà qui devrait bien lui plaire pour Noël:
J'ai toujours adoooooré les "echecs" ... un jeu royal ("echec" vient de " al chikh" qui, en raison d'une règle grammaticale relative aux lettres "solaires" se lit " ech chikh"), ici sublimé par le nectar divin...
Mais je ne reconnais pas la marque de la bière sur les boites.. (echec vient de schah) " Al chikh" est un mot arabe désignant le doyen d'un village ou une tribu . Vous avez raison cela se lit "ech chikh" le soleil n'a rien à voir là dedans , puique y'a les "ech chikhats" qui sont des danseuses , filles de joies . Quand à la marque de la bière je ne peux pas vous aider je ne bois que de l'eau , Sahara oblige ! Bonne journée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 13:49 | |
| Petite Mara, ne t'agite pas encore - l'heure de la récréation et des séductions qui n'en ont pas l'air (parfois une manière de faire voler une jupe guidée par un haussement d'épaule faussement réprobateur), cette heure-là n'a pas encore sonné. Sage, tigresse.
Donc, Quantat :
< ce que je crois comprendre > -- [ ce qu'il fallait comprendre ]
La seconde dimension, en dehors d'un moment intuitif (peut-être inspiré par l'observation de l'Autre, le « miroir »), est du domaine d'une « objectivité » extérieure, ma vérité vient d'ailleurs ?
Rien de nouveau sous mon Soleil de Satan. J'ai suffisamment pratiqué l'introspection pour découvrir bien plus vite et plus abondamment mes illusions que mes vérités capables de tenir longtemps le chemin. S'introspecter, il me semble que c'est plus pour dépoussiérer que pour laquer. Nés dans l'inconscience de soi, comment pouvait-on atteindre l'essentiel, ne sachant pas le chercher, n'y songeant même pas. On était ce que les autres voient de nous, on était celui qui avait des certaines interactions avec les autres, d'abord la mère et/ou le père, puis la fratrie, le voisinage et hop la galère !
C'est pourquoi j'ai (d'instinct ?) pratiqué la communication autrement que pour passer des humeurs et du temps (loin de la solitude parfois désobligeante, et l'est-elle pour un pourcentage de gens - celle-là nous convie à dialoguer avec soi-même. On ment plus facilement aux autres qu'à soi-même.
Ma formule exploratrice ne change pas : Je-> Me <- Moi. Du Je au Me, antériorité fort peu consciente revue par l'introspection guidée qui bâtit le Moi (ce qui ressemble le plus à la personne, ça tient davantage compte de son caractère plutôt que de ce qu'il « doit » aux autres).
|
| | | quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat 26/12/2010, 18:15 | |
| [quote="HugoLotte"] - Citation :
- La seconde dimension, en dehors d'un moment intuitif (peut-être inspiré par l'observation de l'Autre, le « miroir »), est du domaine d'une « objectivité » extérieure, ma vérité vient d'ailleurs ?
Précisément : si l'autre ne joue que le rôle de miroir, nous en restons au niveau du sens. L'"Autre" ici est amené à jouer une autre fonction. D'une part il occupe pour le sujet une place très particulière: celle que l'on dit être la place de l'objet cause du désir (ce n'est pas l'objet du désir, mais bien sa cause). D'autre part son intervention a plutôt la fonction d'une mise en évidence d'un non sens; sous la forme d'une coupure dans le discours du sujet en analyse. - Citation :
- Rien de nouveau sous mon Soleil de Satan. J'ai suffisamment pratiqué l'introspection pour découvrir bien plus vite et plus abondamment mes illusions que mes vérités capables de tenir longtemps le chemin. S'introspecter, il me semble que c'est plus pour dépoussiérer que pour laquer.
Oui c'est possible par l'introspection. Mais on reste toujours au niveau du sens. Cette liquidation des illusions prend alors souvent l'aspect du nihilisme (qui n'existe que par la négation ... celle du sens justement). Est-ce que tu te dirais "nihiliste"?. . - Citation :
- On ment plus facilement aux autres qu'à soi-même.
As tu songé à ce que l'autre qui te lis peut "entendre" ? Si cette phrase est un lapsus, je peux l'entendre comme si elle s'appliquait à elle même (on reconnaît la structure du paradoxe d'Epiménide)...et en conclure qu'elle avoue, sous la forme de la dénégation (dont la structure n'est pas éloignée de celle du nihilisme: un aveu indexé d'une négation), qu'il est bien plus facile de se mentir à soi, si besoin est, en usant de la crédulité de l'autre... - Citation :
- Ma formule exploratrice ne change pas : Je-> Me <- Moi. Du Je au Me, antériorité fort peu consciente revue par l'introspection guidée qui bâtit le Moi (ce qui ressemble le plus à la personne, ça tient davantage compte de son caractère plutôt que de ce qu'il « doit » aux autres).
[quote] J'ai encore du mal à m'y retrouver dans cette construction. Est-ce que tu peux m'expliquer ce que tu veux dire quand tu dis que "le Moi est ce qui ressemble le plus à la personne" | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Lettre entrouverte à Quantat | |
| |
| | | | Lettre entrouverte à Quantat | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|