Présidentielles 2012, c'est parti !

Rappel du premier message :

La présidentielle de 2012.

Voilà bien une échéance qui a du poids dans notre pays. Fort heureusement d’ailleurs, puisqu’elle permet une alternance de forces politiques.
Arrivée à mon âge, j’en ai connu plusieurs. Je n’évoquerais pas les premières car j’étais bien trop jeune pour avoir une conscience politique. Néanmoins celle de 1981 fut une prémisse, bien que je n’ai pu voter par manque de majorité requise, elle fut riche d’enseignement.
A bien compter, celle de 2012 sera donc la 6eme, déjà !

Une présidentielle, cela se prépare. Et en général, cela se fait toujours au détriment de la bonne marche du pays. En effet, quelques mois avant le premier tour, presque tout s’arrête. De la politique, jusqu’à l’activité économique. Ajouter à cela un mandat présidentiel des plus réduit et on peut dire que cela laisse peu de place à l’action publique pour une nouvelle majorité. Ne comptons pas la formidable amnésie de cette nouvelle majorité, qui fait table rase de l’action de l’ancienne et réinvente la roue. Bref, le simple citoyen que je suis mais qui a une tête, constate avec regret que ce pays fait du sur place depuis au moins vingt-cinq ans. Il constate aussi avec parfois de la colère que ces impôts servent en définitive à alimenter une dynamique stérile.

La chose publique, c’est avoir une attention sur l’intérêt public. L’intérêt public, c’est avoir le souci du bien commun. Le bien commun, c’est comprendre ce qui fait et uni une communauté d’individus.
Je pensais que ces définitions allaient de soi, qu’elles étaient comprises et appliquées. Ce n’est pas le cas. Nous avons la démocratie que nous méritons. Ce n’est pas moi qui l’écrit, d’autres l’ont fait avant moi.

Les hommes et femmes politiques, voilà une désignation bien étrange. Nous avons les mêmes depuis prés de trente ans. Ces femmes et ces hommes ont fait de la politique, un métier. Pour la grande majorité d’entre eux, ils sont même sortis d’une école. Une école spécialisée dans l’apprentissage du métier de « politique ». Étrange, non ? Voilà que je m’aperçois qu’il existe un circuit qui fabrique une « élite spécialisée » dans la chose publique. Cette élite a phagocyté un pan entier de notre démocratie. Non contente de cela, nous la voyons même transmettre à sa propre descendance. Être fils ou fille de… est devenu une sorte de règle dans ce milieu très fermé. Un milieu parfois dure et cruel où un simple citoyen n’a pas sa place et si tant est que cela soit possible, le cas de Monsieur Bérégovoy est assez éloquent et même effrayant, à mes yeux. Le constat est sans appel, nous avons une classe d’oligarques dans ce pays. Il est très difficile pour un citoyen, issue de la société civile d’entrer dans ce « club » très fermé.

Les exemples sont légions des abus de ce milieu. Le cas récent de Michelle Alliot-Marie est édifiant. Voilà une femme, ministre d’Etat et qui démissionne à la suite d’une affaire douteuse (notez que la Justice ne s’y ai pas intéressé !) et la voilà maintenant, siégeant à l’Assemblée Nationale comme députée d’une circonscription où elle fut élue en 2007. Cette femme n’a pas daigné se représenter auprès de ses électeurs. Elle n’a pas fait le bilan de son passage au Ministère, ne s’est pas expliqué auprès de ces électeurs du scandale qui l’a mené à sa démission. Sûre de son mandat comme un chômeur soucieux de son allocation. Voilà une attitude digne d’un oligarque.

Les candidats. Beaucoup de monde pour une place. Elle doit être bonne. La fascination du Pouvoir. Etre le premier des français devient pour certains une obsession, au point de mettre en place une stratégie qui perdurera pendant des années parfois. Le cas Chirac est intéressant, a plus d’un titre. L’ambition personnelle de Monsieur a déteint sur celle de Madame. Bernadette s’est comportée en véritable despote au Palais de l’Elysée. Le personnel s’en souvient encore et ne l’a pas regretté lorsqu’elle a suivi son mari, descendant pour la dernière fois le perron de cette vénérable maison. Bye-bye Bernadette et bonjour à Mme Cécilia Sarkozy et son mari.

Le pouvoir est envoutant mais il est parfois destructeur. Il peut coûter un mariage. Cécilia la discrète, se serait passé de la médiatisation de son époux. Rien n’y a fait. Cirer les pompes d’un dictateur libyen a été la goutte d’eau de trop même si c’était pour une noble cause, humanitaire. Bye-bye Cécilia, donc et bonjour à Carla. Celle-ci a été moins regardante mais au su de son passé, on n’est pas franchement étonné. On l’imagine très bien aménagé elle-même la tente du dictateur libyen dans le jardin et pourquoi pas, faire une demande au zoo de Vincennes pour l’emprunt de deux ou trois chameau. L’hospitalité est une qualité première chez les Sarkozy-Bruni.

Qui aurons-nous en 2012 ? Quel étrange couple ou binôme, occupera le lupanar élyséen ?
La politique, c’est du sérieux ! Affirment certains. Au vu de ce que l’on nous sert dans les média, on commence à avoir un doute. Je comprends le citoyen lambda qui fait fi de son droit (ou devoir) de voter. Confronté à une situation personnelle ou familiale compliquée (chômage, maladie, souci d’argent, dettes etc.), se déplacer à un bureau de vote semble une épreuve trop grande. Et lorsque l’on voit des émissions misérabilistes sur des gens débiles (« C’est mon choix », « c’est ma vie » et autres « confessions infirmes »), on prend vite conscience que l’acte de voter n’est pas donné à tout le monde et on apprécie le fait d’avoir un cerveau qui fonctionne.

La montée en puissance de l’abstention ne semble inquiéter personne et cela en arrange même certains. Des élus choisis avec un quorum non atteint sont devenus une règle même à une échelle européenne. Il suffit de constater que le Parlement européen actuel est non représentatif puisque la participation à son renouvellement n’a été que de… 46 %. Comprenne qui pourra !

A un an des élections présidentielles, deux sondages font du bruit. Marine Le Pen, fraichement élue Présidente du Front National en remplacement de son propre père (comme dans les pays africains), serait présente au second tour si les sondés avaient voté au moment des dits sondages.
Tout le monde en rigole. Après le nabot, la grosse blonde (tire sur mon doigt, prouuut !).
Sauf que la grosse blonde a du coffre et du bagout et appuie là où cela fait mal à d’autres. Elle commence par les prières musulmanes de rue (surtout celle dans un arrondissement de Paris, tenue par une mairie socialiste qui ferme les yeux depuis des années et au grand dam des riverains, excédés), passe par les méfaits de la « mondialisation » (terme des années 80-90) alors que nous sommes dans une phase post-globalisation des économies. S’arrête sur la vague monstrueuse de l’immigration qui ne va pas tarder et tape en passant sur la politique de l’Union Européenne en la matière (moi cela ne me dérange pas, je hais l’Europe !). Tout le monde (les oligarques autoproclamés) cancane sur le pourquoi d’un tel regain de l’extrême-droite en France.
J’ai ma petite idée là-dessus. D’abord la Marine est loin d’être une conne. Elle a vécu la surprise de 2002 lorsque son père est parvenu au second tour des élections présidentielles. Le tocard, éliminant le favori des socialistes (qui n’a pas eu la décence de se suicider d’ailleurs ! Politiquement seulement, il aurait pu faire mieux.). Elle a constaté ensuite la stratégie de Jacques Chirac, ne pas discuter ou transiger avec le Front National. A en faire une bête noire infréquentable. A rassembler au-delà de son propre clan et former une coalition dite « républicaine » face au fascisme affiché du parti de son père et être élu avec un score, digne d’un parti stalinien.
Tout cela, Marine l’a acté, digéré. Elle a laissé à son père le temps pour préparer sa retraite afin que l’idée de sa succession soit claire. Sûre de cela, elle put mettre au point sa stratégie de refonte du Front National avec l’objectif d’en faire le second parti de droite en France. Quid des catholiques intégristes, des royalistes ou monarchistes, des nostalgiques du fascisme, des pétainistes et autres générations vieillissantes. Un bon coup de balai et de la peinture fraiche sur la façade, des bougies à l’intérieur et Marine apparait comme une Valérie Damidot pour présenter aux média, le nouveau séjour du Front rénové. Plus présentable, plus jeune, plus « in ». Et les « journaleux » se prennent au jeu parce qu’ils s’emmerdent et adorent faire peur. Le « réac » nouveau est arrivé, décomplexé et sûr de lui.
Ce discours est repris par la droite dite « traditionnelle » mais qui préfère la copie à l’originale ? Quelle serait la stratégie pour répondre au scénario d’une Marine Le Pen au second tour ? Il reste 13 mois…
Qui va arrêter cette machine à gagner ? Car, il ne faut pas s’y tromper ! Elle a mis toutes les chances de son coté. D’abord la tête du parti, suivi d’une nouvelle équipe bicéphale, d’un coté les anciens du parti (autant dire la vieille garde, histoire de complaire à papa mais ils ne vont pas perdurer) et les nouveaux venus, dont beaucoup ne sont pas adhérents et certains même occupent des postes dans les ministères d’Etat (si, si, vous avez bien lu !). Ce sont eux, qui sont à l’origine du coup de balai dans les locaux et de la peinture fraiche sur la façade. La stratégie est claire pour celui qui s’informe. Il ne manque plus que le changement de nom du parti qui est envisagé.

La « dé diabolisation » du Front est en marche. Un parti républicain, ni à droite et ni à gauche. Réactionnaire et révolutionnaire dans le « Osons ! » ou un « Yes, we can ! » plus efficace que celui de l’autre Khan. De quoi en foutre un coup aux vieilles machines poussiéreuses des autres partis traditionnels. Les nostalgiques des « Touches pas à mon potes ! » et du « Mieux vivre ensemble ! » en seront pour leur frais. Jean-Luc Mélenchon qui ne croit pas que la France puisse adhérer à un parti fasciste, devra revoir sa copie dans les larmes. Et le discret facteur anarchiste devra mieux sortir ses doigts du cul pour résister à cette lame de fond. Quand au P.S et à ses barons, je n’aime pas tirer sur les ambulances. Une fois Marine au second tour, ils s’aligneront tous. Mais tout cela, n’est que de la prospective pure.

L’autre scénario est connu. Une élection classique, droite-gauche. Faite pour les endormis, les ensuqués du bulbe. Ceux qui ne remettent jamais rien en cause et feront perdre encore cinq ans à notre pays.
Alors ? Entre le scénario ennuyeux digne d’une chaîne nationale et le scénario catastrophe à grand succès, existe-t-il un juste milieu ? Un Bayrou avec le charisme d’un beignet frit ou une Ségolène, la Bécassine du Poitou ? Belle affiche. Mélenchon qui apparait aussi vrai que sa marionnette des Guignols de l’info (Mémé Lenchon). Et Sarkozy dans tout cela ?
Et bien, je le crois bien capable de ne pas se représenter avec tout ce merdier ! Il l’a d’ailleurs confié à quelques uns. Il ira avec sa Carla « prendre du bon temps au soleil », tel le couple Ben Ali dans un pays du Golf.

Moi, je vous le dis. Préparez-vous à des élections haletantes et palpitantes puis au bruit des bottes dans nos rues, celles de milices armées jusqu’aux dents et qui passent douze par douze (dixit Coluche). Et si avec tout ça, on se récupère en plus une partie de la Belgique, y compris Biloulou et un nuage radioactif japonais. On n’est pas arrivé, les enfants ! On a déjà Mabyca…

Et si les Mayas avaient raison ?

Alande

Ungern a écrit:

C'est clair que Sarko va gagner .
Le monde est principalement peuplé de cons ....

Ce qui me dérange avec Sarko c'est pas qu'il pille le pays,
c'est qu'il fasse croire aux pauvres que c'est pour leur bien (et pas pour leurs biens,ce qui est logique puisqu'ils n'ont rien ...).

La France a voulu Pétain ,elle a eu Pétain .
Maintenant c'est sarko (majuscule pour Pétain qui avait quand même à son actif 17 et 18,et minuscule pour sarko qui n'a rien à son actif ) .

C'est ça le changement dans la continuité ...

sieur ungern je vous ai déja dit de ne jamais parler d'un sujet que vous ne connaissez pas parfaitement!

et avec pétain vous avez tout faux!

Les français n'ont pas voulu pétain à la tête de leur pays !

il fut mis à la tête de l'état français par un complot de l'extrème-droite qui avait œuvrait dans ce sens depuis une dizaine d'année !

complot qui explique clairement pourquoi l'armée française, du moins ses chefs, n'a pas pu lutter à armes égales et avec la volonté de repousser l'ennemie teuton !

coco!

50 -

Ungern a écrit:

C'est clair que Sarko va gagner .
Le monde est principalement peuplé de cons ....

La question que soulève votre analyse Cher Ungern est fondamentale :
y a-t-il plus de khôns de droite qu'il y a de khôns de gauche ?
Quelle chance vous avez de ne pas faire partie des khôns.
Vous devez parfois vous sentir bien seul, non ?

BEUF,
JE PRÉFÈRE ENCORE LEMAJESTUEUX "CONDOR"......

Citation :

Estrosi compare le Fouquet's à une "brasserie populaire"

De l'Express.fr

Le député-maire de Nice répondait aux critiques sur la visite de Nicolas Sarkozy dans le restaurant de luxe des Champs-Elysées. Sa sortie provoque déjà les railleries de la toile.



"C'est indigne de reprocher à Nicolas Sarkozy d'aller dans une 'brasserie populaire'!" La phrase est lancée mardi 10 janvier par Christian Estrosi sur RFI. Le député maire de Nice s'indigne des critiques des adversaires du chef de l'Etat sur sa visite au... Fouquet's, le soir de sa victoire en 2007.

L'expression fait le bonheur des internautes qui ne se privent pas de railler la sortie de l'ancien ministre. "Ils prennent les tickets resto au Fouquet's?", twitte par exemple @sophille. "Se réveiller et apprendre que le Fouquet's en fait c'est un Flunch" raille encore @bengallerey.



Un peu plus tôt, le candidat du NPA avait présenté ses voeux devant le restaurant de luxe des Champs-Elysées, symbole pour lui du quinquennat sarkozy. "Basta tout ça!" a-t-il lancé, en appelant à se battre pour les plus démunis. Dans l'après midi, Martine Aubry avait elle aussi dénoncé le "quinquennat Fouquet's", du "bouclier fiscal", de l'aide aux "banques et aux grands groupes mondialisés", lors de ses voeux à la presse.

"UMP" = "Union pour un mouvement célèbre"?

Le repas de Nicolas Sarkozy au Fouquet's n'en finit plus de lui être reproché. Considéré comme le symbole d'une présidence qui a favorisé les riches, il cristallise toutes les critiques depuis quatre ans.

Au point que le patron du restaurant, Dominique Desseigne, un ami personnel du président, a déclaré en "avoir assez de voir son hôtel parisien associé au début du mandat de Nicolas Sarkozy".

Christian Estrosi répondait à cette polémique en disant qu'il était temps "d'oublier cette affaire". Quant à la petite phrase, il précise dans un twitt qu'il entendait "populaire" au sens de "célèbre". Ce qui ne calmera pas les railleries. Réplique immédiate sur Twitter du journaliste de Rue89 François Krug: "UMP" = "Union pour un mouvement célèbre"?

> Pour le coup, ce week-end je vous invite tous à déguster un délicieux jambon-beurre au bar de l'Escadrille. On arrosera ça avec un petit Château Yquem 1957. Ça roule ?

55 -

OmbreBlanche a écrit:

Dans l'après midi, Martine Aubry avait elle aussi dénoncé
le "quinquennat Fouquet's", du "bouclier fiscal", de l'aide aux "banques
et aux grands groupes mondialisés", lors de ses voeux à la presse.

Pour être parfois informé des dîners en ville qui ont de l'importance dans le
microcosme consanguin politico-médiatique, j'estime très imprudent de la part
de personnalités politiques défavorables au VRP en chef du Fouquet's de jeter
l'anathème sur la fréquentation d'un établissement de classe dont
elles-mêmes sont d'excellentes et fidèles clientes...

Que les gazouilleurs et fessus de bouc raillent notre Motodidacte c'est normal
et presque obligatoire devant l'invite à la bonne réplique qui leur fut lancée !

Je m'arrêterais un instant à l'évocation de l'aide aux banques faite
par l'Amère de Lille.

J'ai souvenir que c'est le président de la République François Mitterrand qui
a promulgué en 1993 la loi portant réforme des statuts de la Banque de France
et qui consacrait l'indépendance de cette institution (le sinistre des Finances
était M. Alphandéry, qui se souvient encore de lui ?). C'était un acte fondateur
du transfert de la souveraineté étatique en matière monétaire et financière
vers les institutions financières privées, communément
appelées les "marchés" et dont tout détenteur d'assurance-vie est un agent.

Cinq ans plus tard, la Loi n° 98-357 du 12 mai 1998 modifiant le statut de
la Banque de France en vue de sa participation au Système européen de
banques centrales - dont le promoteur et signataire était le ministre de
l'économie, des finances et de l'industrie Dominique Strauß-Kahn sous
l'autorité du Premier ministre Lionel Jospin - parachevait la réforme antérieure
et propulsait l'Etat seul face aux marchés, à leurs turpitudes et leurs
attaques répétées contre les monnaies faibles comme le franc français
qui ramait derrière le Deutsche Mark auquel depuis Bérégovoy on cherchait
à l'atteler contre vents et marées sans faire les réformes structurelles
qui s'imposaient aux plans fiscal, budgétaire et social.

Par la suite, évidemment aucun gouvernant n'a cherché à récupérer la main,
ne serait- ce qu'en respectant la Pacte de stabilité et en œuvrant pour que
la BCE qui chapeaute toutes les banques centrales de la zone euro agisse
en coordination avec les Etats invités à rendre compatibles entre eux leur
politique budgétaire et fiscale sous le double contrôle de la Commission en tant
que gardienne des Traités et du Parlement en tant que représentant des peuples.

Avec une brêle comme James Zé Liar ce n'était pas gagné... Et les très avisés
électeurs référendaires de France en 2005 ont donné une estocade fatale à
l'embryon de coordination budgétaire européenne proposée par le traité
constitutionnel. L'on prétendra encore que le Peuple sait ce qui est bon pour lui...

J -100


Un renard prénommé Nicolas sur une basse-cour régnait.
Mais il était contesté : «Il ne fait pas rentrer assez de blé,"
Nous n’avons plus de grains à picorer, se lamentaient les animaux affamés.
— Je fais de mon mieux, répondait Nicolas.
Sans moi, ça serait pire, croyez-moi.
Il y a une énorme crise mondiale
Ne l’oubliez pas, c’est infernal. »
Beaucoup d’animaux voraces rêvaient pourtant de prendre sa place.
A gauche, la vache Martine et la pintade Ségolène
Crurent, un temps, pouvoir devenir reines.
Mais ce fut le pigeon François qui leur fit la nique.
Aidé, malgré lui, par le cochon Dominique,
Qui manqua d’aller à l’abattoir,
Pour avoir culbuté une grande poule noire.
Mais la pire ennemie du roi Nicolas et du pigeon François
Était la fille d’un loup borgne qui avait échoué à devenir roi.
Cette louve à la voix rauque et à la chevelure blonde
Se faisait passer pour une brebis aux yeux du monde.
Elle répétait comme une litanie : «Il faut plus de poulets
Pour renvoyer chez eux les animaux étrangers,
Sans eux, nous serions tellement plus heureux.»
Certains moutons l’écoutaient béats :
«Bêê, elle dit tout haut ce que nous pensons tout bas.»
Le pigeon François, le roi Nicolas, l’ours Mélenchon et la taupe Eva
Faisaient de leur mieux pour éradiquer la terrible maladie
Répandue par la louve déguisée en brebis
Qui avait pour nom haine et démagogie.
Hélas ! à six mois des élections,
Personne ne sait encore pour de bon
Qui de la farce sera le dindon.





A.Roumanoff

Entendu à l'instant d'une commentatrice politique sur RTL :

"François Hollande dépasse toujours largement Nicolas Sarkozy dans les sondages : plus qu'un minuscule point d'avance"

(Ah, les élans du coeur de ces journalistes, modèles d'objectivité... chassez le naturel, il reviendra au galop...)

61 -


Grande marrade en perspective : Sakonogood sera-t-il "califié" ?

http://iznogoud.com/




Ça devrait sûrement plaire à l'ami Ungern !