en passant pour aider un obstiné à comprendre les réussites de la recherche industrielle israélienne!
coco!
Conférence Publié le 21 mars 2011
EVENEMENT SPECIAL. Conférence de lancement du livre “Incubators of the World”. Best Practices from Top Leaders (USA, ISRAEL, FRANCE, SWITZERLAND, CHINA, JAPAN). Pearson – Collection Village Mondial. Mercredi 23 mars 2011 à 18h00 à ESCP Europe. Dans un ouvrage sur les incubateurs, Daniel Rouach (sur la photo), professeur à ESCP-Europe
et co-directeur du Master Innover et Entreprendre, François Deneux,
directeur à Arthur D. Little, et Steeve Louzoun, consultant ont passé au
crible les modèles d’incubation dans 6 pays. Ils nous livrent leurs
principales conclusions lors d’une conférence de lancement le 23 Mars
2011 à 18h à ESCP Europe, 79 Avenue de la République, Paris 11 ème.
PROGRAMME. Introduction de Dominique Restino – Chargé de la création, du développement, et de la transmission des entreprises (CCIP)
1. Laurent Maruani – HEC Paris, Directeur du département Marketing
Les incubateurs du monde : cultures nationales ou business modèles technologiques ?
2. Daniel Rouach – ESCP Europe, Professeur, co-Directeur du Master Innover & Entreprendre.
L’incubateur, un élément essentiel du cluster ?
3. François Deneux – Arthur D. Little, Directeur de la practice Stratégie à Paris
Les incubateurs du monde : principaux enseignements
4. Steeve Louzoun – Arthur D. Little, consultant
Favoriser l’incubation d’entreprises innovantes : vers une refonte du partenariat public/privé
5. Edouard Cukierman – Cukierman& Co Investment House, Président
Israël et les High Tech, un pays d’entrepreneurs ?
6. Saeed Amidi – Plug & Play, Directeur Général (vidéo conférence)
7. Questions/réponses suivi du cocktail
Informations & réservations : psntir@gmail.com
Avec le soutien de la Chaire transversale en Entrepreneuriat de la CCIP et du cabinet Arthur D. Little
ISRAELVALLEY PLUS
Dans leur ouvrage collégial sur les incubateurs, Daniel Rouach,
fondateur d’Israel Valley et Pr à l’ESCP-Europe, Steeve Louzoun et
François Deneux consultants-experts du Cabinet Arthur D. Little, passent
au crible les incubateurs de 6 pays. Les USA
sont les grands inspirateurs de ce processus d’innovation désormais
planétaire. Pour autant les déclinaisons du concept d’origine diffèrent
parfois radicalement d’un pays à l’autre. Israël et la France sont deux
exemples extrêmes et pour ainsi dire opposés. Ne serait-ce que sur les
dernières tendances: Israël ne jure plus que par la privatisation quand
la France mise sur le grand emprunt pour booster ses incubateurs.
Israël a pour sa part adopté le modèle d’incubation américain au
début des années 90, en le modifiant sensiblement. La priorité était de
transformer le potentiel humain de l’immigration russe en avantage
compétitif économique. La vision israélienne fut de tout miser sur des
projets totalement nouveaux à l’exclusion de toute incrémentation de
produits ou de technologies déjà existantes.
On parle d’une idée neuve, unique, portée par la recherche et
développement, orientée sur un produit avec un vrai marché à l’arrivée.
Voila pour le concept israélien. Donner une chance aux projets trop
risqués pour l’investissement privé. Financer les plus viables, les
accompagner en injectant une dose massive de culture et d’expertise
entrepreneuriale. Puis passer le bébé aux capitaux-risqueurs dès que la
preuve de concept a été faite.
Il est rappelé au passage que le capital risque israélien a été lancé
au début des années 90 par le gouvernement grâce au succès du fonds de
fonds Yozma. L’impression qui ressort du chapitre est un vaste effort
collectif au service du succès – gouvernement, université, armée,
industrie, capital-risque- au delà parfois des frontières nationales
puisque des organisations comme l’Agence Juive ou l’Organisation
Sioniste Mondiale ont, dès l’origine, apporté leur soutien aux
incubateurs.
Changement d’approche en France. Daniel Rouach s’amuse en préambule
en citant Georges Bush « the problem with the French is that they don’t
have a word for Entrepreneur ». (Les français n’ont pas de mot pour dire
« entrepreneur »). Du second degré bien sûr, pour mieux souligner les
freins structurels et culturels , parfois très anciens, à l’incubation.
Les pépinières des années 80 furent également inspirées des
incubateurs américains, mais pour la reconversion de sites industriels
et protéger l’emploi dans les régions. Le nouveau concept visant à
inciter les chercheurs à créer leur start-up ne fut lancé qu’en 1999. Si
la France occupe un rang comparable aux autres pays européens en
matière d’investissement en R&D, elle dépose in fine de beaucoup
moins de brevets (-20%) et s’oriente donc moins vers la
commercialisation.
Les start-ups françaises se heurtent par ailleurs au phénomène du «
plafond de verre ». D’une part les entrepreneurs redoutent une perte
de contrôle en s’ouvrant aux investisseurs pour financer leur
développement. D’autre part, au delà d’une taille critique de 50
employés, les PMEs entrent dans des zones de turbulences administratives
assez dissuasives. Les auteurs rappellent enfin que la fertilisation
croisée facteur de succès de l’innovation, reste faible en France à
l’image d’un système universitaire souvent fragmenté au détriment de
l’interdisciplinarité.
Pour autant les initiatives volontaristes menées au niveau local,
régional et national portent leurs fruits, même si le capital-risque
traîne les pieds. L’ouvrage met par exemple en exergue le succès de
l’incubateur « BIC » (ici) à Montpellier
spécialisé dans les sciences de la vie et les technologies de
l’information et capable de mener des échanges avec les USA
et la Chine. Ou encore « Paris Pionnière » (ici) dans la capitale et «
Atlanpole » à Nantes. Le chapitre France se clôt donc sur une note
optimiste avec le grand emprunt et le lancement de 12 SATT,
les sociétés d’accélération du transfert de technologie, promettant
enfin l’arrivée aux commandes des fonds de capital-risque.
« Incubators of the World. Best Practices from Top Leaders, USA,
Israel, France, Switzerland, China and Japan ». Par Daniel Rouach,
Steeve Louzoun, François Deneux. Chez « Pearson », collection Village
Mondial. Préface par Laurent Maruani.
Dominique Bourra, CEO NanoJV.
Copyrights Nanojv: http://nanojv.com
ISRAELVALLEY PLUSrnLe Mot de l’éditeur : Incubators of the world
Structures d’accompagnement à la création d’entreprises ayant un fort
potentiel de croissance (start-up) dans leur phase de démarrage, les
incubateurs jouent un rôle crucial dans le processus d’innovation.
Pourtant, ils restent mal connus à la fois dans leur organisation et
dans leurs résultats sur l’innovation. Un paradoxe alors qu’on sait que
le retour sur investissement pour la puissance publique est de 4 pour 1 !
Ce livre, s’inscrit dans une perspective résolument internationale
pour faire l’état des lieux des bonnes pratiques dans le monde en
matière d’incubation. Seront étudiés dans les principaux pays leaders
(Etats-Unis, Israël, Suède, France, Chine, Japon, Inde) les points
suivants :
. Le rôle de la puissance publique : valorisation de la recherche,
utilisation des incubateurs pour aider les populations en difficulté,
relations entre l’incubateur et le pôle de compétitivité, etc.
. Les bonnes pratiques du management d’incubation : profil du manager, bonnes pratiques d’accompagnement, etc.
. Les spécificités des incubateurs privés et des réseaux d’investissement : facteurs clés de succès pour les incubateurs privés…
. Les meilleurs modèles pour les incubateurs d’entreprises :
l’innovation au sein des entreprises, les incubateurs créés par les
entreprises (L’Oréal…).
Issu des travaux croisés entre le monde académique et celui du
conseil, ce livre rassemble des contributeurs issus des pays étudiés et
propose des leçons tournées vers l’actiFiche détaillée : Incubators of
the world
Auteur : Daniel Rouach, Steve Louzoun, François Deneux
Editeur: Village Mondial
Date de parution: janvier 2011
Format 16 cm x 24 cm
ISBN 2744064599
Nombre de pages 224
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