Le Fado, au patrimoine immatériel de l'humanité

Rappel du premier message :

Lisbonne célèbre l'entrée du fado à l'Unesco

> Le fado, chant devenu emblème du Portugal, a été inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco

Citation :

«Cette reconnaissance est une source de fierté pour tous les Portugais», a écrit le président de la République Anibal Cavaco Silva dans un message sur le site de la présidence. Il a rendu hommage aux «chanteurs, aux poètes, aux musiciens, aux compositeurs ayant contribué à faire du fado une mélodie universelle».

Une complainte

Cette musique est apparue au XIXe siècle dans les quartiers de Lisbonne bordés par le Tage, point de départ des marins portugais vers l'immense empire colonial qui s'étendait de l'Amérique du Sud à l'Afrique et à l'Asie.

Cette complainte, qui exprime l'absence, les ruptures ou la nostalgie, est née de la mélancolie qui régnait dans les ports de la capitale à cette époque. Rendu populaire par la diva Amalia Rodrigues, disparue en 1999 et qui l'avait entonné aux quatre coins du monde, le fado connaît aujourd'hui une très grande vitalité.



Rapsodie des trois formes du fado de Lisbonne : Fado Mouraria, Fado Menor, Fado Corrido

Les guitaristes (guitare portugaise) ont souvent l'air d'universitaires voire profs d'unif... et ils le sont quelquefois.
Le virus du fado contracté dans les millieux estudiantins de Coimbra, ils ont continué à le cultiver en parallèle à leur vie professionnelle une fois diplômés et même, parfois, ont embrassé à 100% la carrière musicale.

Biloulou a écrit:

Rapsodie des trois formes du fado de Lisbonne : Fado Mouraria, Fado Menor, Fado Corrido

Les guitaristes (guitare portugaise) ont souvent l'air d'universitaires voire profs d'unif... et ils le sont quelquefois.
Le virus du fado contracté dans les millieux estudiantins de Coimbra, ils ont continué à le cultiver en parallèle à leur vie professionnelle une fois diplômés et même, parfois, ont embrassé à 100% la carrière musicale.

...il manque l'autre moitiè  

J'ai posté cette vidéo avant toi, na !

(Et au lieu de poster la même moitié que moi, pourquoi tu n'as pas mis la moitié que tu dis manquante dans la mienne ?)

Biloulou a écrit:

Fado à desgarrada dans sa forme la plus traditionnelle : fado castiço - Marilia Maria Pais & Angelo Bras Freire, les deux lauréats de la Grande Nuit du Fado 2000.
Les deux chanteurs se lancent à la tête l'un de l'autre des couplets provocateurs, cette éternelle histoire entre hommes et femmes...
Le garçon, Angelo, a depuis fait une une carrière remarquable comme chanteur et surtout comme guitariste.

Ah ...  

Je l'ai posté avant toi, j'ai gagné !

(Ah oui, évidemment, tu dormais encore...)

Bonjour Ombre !  

Tu connais ce superbe morceau pour guitare portugaise ?
Evidemment, ça ne s'adresse pas à n'importe qui...

Non mais, c'est beau. J'aime bien. Le Fado, c'est un peu comme le Blues. Ça s'écoute tranquillement assis dans son fauteuil, la tête dans les étoiles. C'est même une musique qui peut s'accompagner d'instruments et de sonorités modernes.

Comme le Blues, le Fado est intemporel.

OmbreBlanche a écrit:

andre a écrit:

Ah ...  

Je comprends, André. C'est vrai que le Fado exige une oreille initiée.  

En ce qui me concerne, j'aime le Fado. C'est une musique qui me berce et qui m'apaise. Il y a des airs, des mélodies, qui, sans savoir pourquoi, vous font du bien. Le Fado en fait partie.

... Ah je comprends mieux ... le fado est une sorte de somnifère ...  

OmbreBlanche a écrit:

Non mais, c'est beau. J'aime bien. Le Fado, c'est un peu comme le Blues. Ça s'écoute tranquillement assis dans son fauteuil, la tête dans les étoiles. C'est même une musique qui peut s'accompagner d'instruments et de sonorités modernes.
Comme le Blues, le Fado est intemporel.

Evidemment, Quantat dirait que ce n'est pas du Somabogota, ce en quoi il a parfaitement raison....

André a écrit:

... Ah je comprends mieux ... le fado est une sorte de somnifère ..

                                         

kalawasa a écrit:

André a écrit:

... Ah je comprends mieux ... le fado est une sorte de somnifère ..

                                         

et le fado rend fada !  

OmbreBlanche a écrit:

Non mais, c'est beau. J'aime bien. Le Fado, c'est un peu comme le Blues. Ça s'écoute tranquillement assis dans son fauteuil, la tête dans les étoiles. C'est même une musique qui peut s'accompagner d'instruments et de sonorités modernes.
Comme le Blues, le Fado est intemporel.

Dans l'ancien temps le fado, tout comme la corrida (il n'y a pas de mise à mort, au Portugal) étaient les lieux et des moments où les classes sociales cessaient d'exister : aristocrates et roturiers communiaient dans le même art et le vivaient dans la même passion.

De nos jours, le fado s'adresse à une élite - cette discussion l'illustre à merveille - non pas sociale ni d'argent, mais de sensibilité et d'émotions.

kalawasa a écrit:

André , après le somnifère, le réveil bucolique et champêtre !

Je suis positivement désolé, mais cette musique, très belle au demeurant, me donne une envie irrépressible d'uriner.
À vous aussi ?

Mariza Concerts

oct.19

08:00 PM
Mariza

Place Des Arts - Salle Wilfrid Pelletier , Montreal , Québec

oct.27

07:00 PM
Mariza

Chan Performing Arts Center , Vancouver , British Columbia

nov.2

07:30 PM
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Weill Hall At Green Music Center , Rohnert Park , California

nov.12

08:00 PM
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Walt Disney Concert Hall , Los Angeles , California

déc.1


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Kongresshaus - Zurich , Zürich , Switzerland

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Mariza in Switzerland

Quelques minutes de bonnheur  

https://youtu.be/BiU0fkwrviM

Citation :

Je suis positivement désolé, mais cette musique, très belle au demeurant, me donne une envie irrépressible d'urine

Mais Biloulou, le bruit de l'eau donne toujours envie d'uriner , et en plus quand les oiseaux chantent , càd le matin ! Rassurez-vous , vous êtes tout à fait normal, mais envoyez-moi quand même une photo de la prostate .
(
(par mesure de discrétion, vous pouvez la mettre dans "photos insolites")

152 -

kalawasa qui met la pression a écrit:

Mais Biloulou, le bruit de l'eau donne toujours envie d'uriner , et en plus quand les oiseaux chantent , càd le matin ! Rassurez-vous , vous êtes tout à fait normal, mais envoyez-moi quand même une photo de la prostate 

(par mesure de discrétion, vous pouvez la mettre dans "photos insolites")

Cher Kalawasa auriez-vous mis le doigt sur un nouveau désagrément enduré par notre excellent mentor Biloulou,
une hyperplasie adénomyomateuse de la prostate souvent évoquée par les urologues comme HBP, un truc qui vous
 oblige à tromper l'ennemi - votre conjointe légitime ou non, Ndlr - concernant votre véritable bilan
 uro-génital en prenant prétexte de devoir promener le chien plusieurs fois la nuit alors que la pauvre bête ne 
pense qu'à roupiller et non pas en baillant à se décrocher la mâchoire vous observer gêné arroser les platanes 
ou les murs de gare en râlant de soulagement !

Ana Moura, une autre "grande" du fado d'aujourd'hui. Dotée d'une voix particulièrement puissante, elle se passe souvent de micro.

(À la guitare portugaise un guitariste qui joue d'une façon très particulière, inspirée et vivante. Je m'attends à chaque instant à ce qu'il tombe à la renverse...)

La guitare portugaise se joue de mémoire, d'inspiration, d'improvisation... et selon le phrasé, le découpage des mots, de l'interprète.
Le dialogue se fait donc entre l'interprète et la guitare portugaise.
Une curiosité : dans les premières secondes, on voit Jorge Fernando (au milieu), qui est pourtant l'auteur de la musique (des paroles aussi, je crois), chercher à se synchroniser avec la guitare portugaise, parti dans des envolées de l'introduction...

Original

Traduction

Sou do fado Como sei Vivo um poema cantado De um fado que eu inventei A falar Não posso dar-me Mas ponho a alma a cantar E as almas sabem escutar-me Chorai, chorai Poetas do meu país Troncos da mesma raíz Da vida que nos juntou E se vocês não estivessem a meu lado Então não havia fado Nem fadistas como eu sou Esta voz tão dolorida É culpa de todos vós Poetas da minha vida É loucura, ouço dizer Mas bendita esta loucura de cantar e de viver Chorai, chorai Poetas do meu país Troncos da mesma raíz Da vida que nos juntou E se vocês não estivessem a meu lado Então não havia fado Nem fadistas como eu sou

Je suis du fado Autant que je puisse l’être Je vis un poème chanté D’un fado que j’ai inventé En parlant Je ne peux pas me donner Mais si je fais chanter mon âme Alors les âmes savent m’écouter  Pleurez, pleurez, Poètes de mon pays Troncs de la même racine De la vie qui nous a fait nous rencontrer Et si vous n’étiez pas à mes côtés Alors il n’y aurait pas de fado Ni fadistes comme je suis  Cette voix emplie de douleur C’est la faute à vous tous Poètes de ma vie  C’est de la folie j’entends dire Mais bénite soit cette folie de chanter et de vivre Pleurez, pleurez, Poètes de mon pays Troncs de la même racine De la vie qui nous a fait nous rencontrer Et si vous n’étiez pas à mes côtés Alors il n’y aurait pas de fado Ni fadistes comme je suis