Le Fado, au patrimoine immatériel de l'humanité

Rappel du premier message :

Lisbonne célèbre l'entrée du fado à l'Unesco

> Le fado, chant devenu emblème du Portugal, a été inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco

Citation :

«Cette reconnaissance est une source de fierté pour tous les Portugais», a écrit le président de la République Anibal Cavaco Silva dans un message sur le site de la présidence. Il a rendu hommage aux «chanteurs, aux poètes, aux musiciens, aux compositeurs ayant contribué à faire du fado une mélodie universelle».

Une complainte

Cette musique est apparue au XIXe siècle dans les quartiers de Lisbonne bordés par le Tage, point de départ des marins portugais vers l'immense empire colonial qui s'étendait de l'Amérique du Sud à l'Afrique et à l'Asie.

Cette complainte, qui exprime l'absence, les ruptures ou la nostalgie, est née de la mélancolie qui régnait dans les ports de la capitale à cette époque. Rendu populaire par la diva Amalia Rodrigues, disparue en 1999 et qui l'avait entonné aux quatre coins du monde, le fado connaît aujourd'hui une très grande vitalité.



Ah ! Le bon vieux temps de l'Empire, pour nous autres les Africains qui revenons de loin...

54 -

Faisons dans le classique :
Isabel de Oliveira _ Carmencita



Et pour se parfaire dans la langue du célèbre fadiste Biloulou une petite
esplication de texte :


Português
Hoje caros ouvintes apresentovos a magistosa Isabel de Oliveira,
uma fadista que possuia uma voz divina e em todos os seus fados realçava os seus
sentimentos. Possivelmente já ouviram este poema na voz de Amália Rodrigue
s mas acreditem quando digo que esta fadista intrepeta magistosamente este
poema. Apreciem e comentem.
Saudações fadistas

English
Today dear listeners I present to you all the
magister voice of Isabel de Oliveira, a fadista that in all of her fados Shows he
r feelings. Possibly you already heard this poem in the voice of Amália Rodrigues but
believe me when I say that this fadista sings beutafly this poem. Enjoy and comment.
Greetings fadista

Poema
Carmencita

Chamava-se carmencita
A cigana mais bonita
Do que um sonho, uma visão
Diziam que era a cigana,
Mais linda da caravana,
Mas não tinha coração

Os afagos, os carinhos
Perdeu- os pelos caminhos
Sem nunca os ter conhecido
Anda buscando a aventura
Como quem anda a procura
De um grão de areia perdido

Numa noite , de luar,
Ouviram o galopar
De dois cavalos fugindo
Carmencita, linda graça
Renegando a sua raça,
Foi atrás de um sonho lindo

Com esta canção magoada
Se envolve no pó da estrada
Quando passa a caravana
Carmencita, carmencita
Se não fosses tão bonita,
Serias sempre cigana

andre a écrit:

... C'est quand même très en retrait sur Whitney ... si je peux me permettre ...

Je pense que c'est du trollage, rien à voir avec le fado.

Biloulou a écrit:

"Ce fut Dieu"

On dirait qu'elle est à genou et qu'elle s'apprête à ... non ?

Non, ce n'est pas un fado mais ce n'est pas du trollage ; juste un texte à la gloire du vin sur un air d'une danse traditionnelle (o malhão) des fêtes de fin de la récolte, une fois le mondage (on dit comme ça ?) terminé.

Écoutez un peu, Monsieur le Vin
Alberto Janes

Écoutez un peu, monsieur le Vin,
Vous allez me répondre, franchement,
Pourquoi retirez-vous toute assurance
À ceux que vous rencontrez sur votre chemin ?

Une fois qu'ils ont bu un petit verre en trop
Même les gens les plus paisibles,
Mon ami le Vin, dans le désordre,
Votre Altesse les fait marcher à quatre pattes !

C'est une mauvaise conduite
Et il y a intention dans ce que vous faites.
On entre en déséquilibre,
Et on est incapable de le retrouver.

Les lois de la physique échouent
Et la verticale de tout leu
Oscille sans s'arrêter
Et n'est plus perpendiculaire.

"J'ai déjà été", répond le vin,
"La feuille libre qui jouait dans le vent,
Je fus un rayon de soleil dans le firmament
Qui ai amené le raisin, douce caresse.

Je garde encore la chaleur du soleil
Et ainsi je vais jusqu'à donner la vie,
J'augmente la valeur de n'importe qui
Si avec bon compte, poids et mesure.

Je fais du mal seulement
À ceux qui me méprisent
Et se moquent de moi
Celui qui me considère comme de l'eau
Me fait offense, il la paye
Moi je suis comme ça."

Votre Altesse a raison
Et c'est de l'ingratitude
Dire du mal du vin.
Et pour prouver ce que je dis,
Allons, mon ami,
Encore un petit verre !


Oiça Lá Ó Senhor Vinho
Alberto Janes

Oiça lá ó senhor vinho,
vai responder-me, mas com franqueza:
porque é que tira toda a firmeza
a quem encontra no seu caminho?

Lá por beber um copinho a mais
até pessoas pacatas,
amigo vinho, em desalinho
vossa mercê faz andar de gatas!

É mau procedimento
e há intenção naquilo que faz.
Entra-se em desequilíbrio,
não há equilíbrio que seja capaz.

As leis da Física falham
e a vertical de qualquer lugar
oscila sem se deter
e deixa de ser perpendicular.

"Eu já fui", responde o vinho,
"A folha solta brincara ao vento,
fui raio de sol no firmamento
que trouxe a uva, doce carinho.

Ainda guardo o calor do sol
e assim eu até dou vida,
aumento o valor seja de quem for
na boa conta, peso e medida.

E só faço mal a quem
me julga ninguém
e faz pouco de mim.
Quem me trata como água
é ofensa, pago-a!
Eu cá sou assim."

Vossa mercê tem razão
e é ingratidão
falar mal do vinho.
E a provar o que digo
vamos, meu amigo,
a mais um copinho!

Amalia est morte ? ... ça m'a échappé ... je vous prie d'excuser ma distraction ...

andre a écrit:

Amalia est morte ? ... ça m'a échappé ... je vous prie d'excuser ma distraction ...    

Oui, fauchée encore dans la fleur de la jeunesse.
La drogue, l'alcool, une vie de dépravation et de luxure ça ne pardonne pas...

Heureusement les médias sont restés très discrets.