Rappel du premier message :
600 jeunes réunis dans Bruxelles(16/11/2008)
© DEMOULIN
Un grand jeu était organisé dans la capitale à l'occasion de la fête du Roi
BRUXELLES Le but est simple. Il s'agit de rassembler un maximum de pierres précieuses à travers quinze épreuves dispersées dans le centre de Bruxelles. À l'occasion des 15 ans de règne d'Albert II, plus de 600 adolescents de 15 ans (32 groupes) ont participé à ce grand jeu. Culture, sport et réflexion étaient au programme. Le quartier général a, lui, pris place au... 16 rue de la Loi, la Chancellerie du Premier ministre.
Dans la cour intérieure du 16, une première épreuve. Place à la concentration, à la réflexion et à la stratégie avec le jeu d'échec géant. "Certains sont vraiment très forts" , constate une organisatrice, impressionnée.
De l'autre côté du parc de Bruxelles, il s'agit d'être rapide et habile. Charlotte, originaire de Durbuy, termine le Parcours civière, une sorte de parcours du combattant. "C'était super, j'avais toujours rêvé de faire ça, assure-t-elle, essoufflée. C'était fatiguant de passer au-dessus des obstacles. Sur la civière ? Pas de problème, même si ça bougeait."
Un peu plus tôt dans la journée, Charlotte a eu droit à une petite leçon "avec un quiz sur la dynastie" . Pas trop difficile ? "Non parce que je venais de lire quelque chose sur la famille royale. Ça m'a bien aidé."
À ses côtés, Aurélien et Joscha, tous deux venus de Braine-l'Alleud. Ils ont beaucoup apprécié le kicker géant, à dix contre dix. "On a écrasé l'autre équipe" , se réjouit Aurélien. Qui regrette juste quelques ratés sur leur GPS, nécessaire pour se repérer entre les épreuves. "Mais, ça m'a permis de visiter Bruxelles. "
Direction place Surlet de Chokier, dans le hall du ministère de la Communauté française. Opaline vient d'en finir avec le circuit de voitures électriques de 15 mètres de long. Entre les tête-à-queue, les collisions et les dérapages, "ce n'était pas évident" , confirme la jeune montoise. "Mais je crois que les piles étaient presque plates. Ceci dit, la journée se passe bien. Et les animateurs sont super sympas."
Les animateurs ? Tous des soldats en formation à l'école royale militaire. Ils prennent du bon temps eux aussi. Et "je voudrais insister sur le très bon boulot qu'ils font" , relate Philippe Roelants, de Event Masters , une société membre de l'organisation. "Ils p ermettent de motiver les jeunes. Sans eux, la journée ne se serait pas aussi bien déroulée."