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| Comprendre le Moyen Orient | |
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+7Alice EddieCochran Biloulou Lawrence LE GAVE Zed bénédicte 11 participants | |
Auteur | Message |
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bénédicte
Nombre de messages : 1217 Age : 54 Localisation : Presqu'île de La Hague Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Comprendre le Moyen Orient 8/1/2012, 01:29 | |
| Rappel du premier message :
Comprendre le Moyen Orient
Comment comprendre la situation au Moyen Orient ? Les choses sont en train de changer si rapidement et dans des directions si différentes, pour ne pas dire contradictoires. La réalité a toujours été complexe, mais l’interpréter est devenu de plus en plus difficile. Les acteurs impliqués, les défis et les intérêts contradictoires sont si nombreux que l’on ne peut s’étonner que les conséquences des mouvements populaires dans la région et les changements politiques actuellement en cours soient si impossibles à prévoir. D’un côté, des dynamiques nationales intrinsèques ont créé un nouvel équilibre de forces qui a un impact déterminant en Égypte, en Libye, au Yémen et en Syrie, mais également en Tunisie et au Maroc. D’un autre côté, des pays étrangers tels que les États Unis, Israël, les pays européens, la Chine, la Russie et même la Turquie, ainsi que le Qatar sont impliqués de différentes manières et à des titres divers, soit en tentant de faire avancer les nouvelles réalités, soit en en essayant de les contrôler du mieux qu’ils le peuvent, selon leurs intérêts idéologiques, économiques ou politiques.
En Tunisie, en Egypte, au Yémen, au Bahreïn, Libye et en Syrie, des millions de personnes ont appelé à la liberté et à la justice. Les premiers résultats en Tunisie, au Maroc (où certaines réformes ont été accordées afin d’éviter des soulèvements), ainsi qu’en Égypte donnent l’avantage aux islamistes au sein de l’arène politique. Certains suggèrent que les mouvements populaires ont été détournés, d’autres les revendiquent comme étant le résultat d’un véritable processus démocratique : dans ces pays à majorité musulmane, les islamistes demeurent la plus grande force populaire : c’est un fait que l’on ne peut nier. Qu’on le veuille ou non, les islamistes ont une légitimité historique en tant qu’opposants ayant payé un lourd tribut en résistant à la dictature : prison, torture, exil et exécutions ont ponctué leur histoire durant plus d’un demi siècle. Mais que peut-il se passer dans ces pays ; comment les grandes puissances géreront-elles la nouvelle situation ? Il serait puéril de penser que les États Unis, les pays européens, la Chine et la Russie, ainsi que la Turquie ne sont pas impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans les discussions (et transactions politiques) avec les islamistes, l’armée et leurs anciens alliés. Israël ne sera jamais un spectateur passif au Moyen Orient : son soutien le plus puissant et le plus ardent, les États Unis, travaille d’arrache-pied à étendre, d’une manière ou d’une autre, son contrôle sur la situation. De quelle nature sont les accords potentiels entre, à la fois, les pouvoirs occidentaux et orientaux, les armées respectives et les islamistes ? On savait que ces vieux partis islamistes, si longtemps diabolisés, allaient gagner en Tunisie, au Maroc et en Égypte, et rien n’a été fait pour les empêcher d’émerger en tant que forces politiques dirigeantes. Pourquoi ?
Les islamistes ont changé. Ils ont toujours été très pragmatiques (du Maroc en Égypte et à l’Asie, en passant par la Palestine) et capables de s’adapter aux nouveaux défis politiques. Ils savent que l’équilibre des pouvoirs est en train de basculer au Moyen Orient et ils le gèrent en conséquence. Ils font toutefois face à des attentes contradictoires : ils doivent rester fidèles aux “références islamiques” qui les ont portés au pouvoir et affronter les pressions étrangères qui testent leur flexibilité concernant le respect du processus démocratique, leurs perspectives économiques, ainsi que leur attitude vis à vis d’Israël. Même si l’exemple turc est intéressant, il ne peut servir de référence au Moyen Orient : Il ne s’agit pas de la même histoire, les acteurs ne sont pas les mêmes, les défis non plus. Dans le monde arabe, les islamistes, heureux de gagner des élections successives, pourraient bien entrer dans la période la plus délicate de leur histoire. Ils pourraient perdre la crédibilité religieuse dont ils jouissaient en tant que force d’opposition ou bien être contraints de changer, et de s’adapter à tel point au contexte politique, que la substance même de leur programme politique sera abandonnée, réduite à la forme d’un régime certes moins corrompu avec un vernis islamique. Leur victoire pourrait signifier le début de leur défaite.
Ce qui se passe actuellement au Moyen Orient est fondamental et complexe à la fois, et il s’agit clairement d’un tournant. En coulisses, de nouveaux dirigeants potentiels, ainsi que les pouvoirs occidentaux qui ont soutenu l’intervention militaire, décident de l’avenir de la Libye. La transparence est loin d’être une réalité : la soi-disant “intervention humanitaire” était motivée par des objectifs géostratégiques qui sont à présent parfaitement visibles. Ce dont nous avions déjà connaissance, nous en sommes à présent les témoins. Personne ne sait de quoi sera fait l’avenir de la Syrie : la population refuse d’abandonner son combat ; des milliers de civils ont été tués par le régime dictatorial. Israël, les Etats Unis, les pays européens, ainsi que l’Iran ont essayé d’éviter de négocier un changement de régime. Il semble pourtant qu’il n’y ait pas d’autre alternative. Voilà en quoi la complexité au Moyen Orient est déroutante, avec tant de paramètres conflictuels. Si le régime syrien tombe, alors son allié régional, l’Iran, deviendrait paradoxalement soit un danger soit une cible plus facile puisque l’équilibre des pouvoirs et des alliances aura basculé. La récente campagne contre l’Iran doit être comprise dans ce contexte particulier. Elle a débuté lorsque les Saoudiens ont demandé aux Américains de “couper la tête du serpent”, puis avec la prétendue tentative d’assassinat aux Etats Unis (on nous demande de croire que l’Iran voulait tuer l’ambassadeur saoudien à New York), puis en utilisant l’attaque de l’ambassade du Royaume Uni dans le but de créer une coalition internationale contre l’Iran. Pendant ce temps, l’Iran agit à de multiples niveaux et a adopté une stratégie multidimensionnelle : il s’agit d’obtenir des soutiens et d’établir des liens dignes de confiance dans la région ainsi que sur le plan international. Le nœud se resserre et la situation devient de plus en plus inquiétante pour le régime actuel. Malgré le manque de liberté et de transparence sur le plan national, l’Iran continue d’avoir quelques alliés et quelques puissants atouts. Allons-nous voir des forces démocratiques internationales et populaires se mobiliser afin de changer le régime ou bien deviendra-t-il un nouveau front de guerre ? Rien n’est aujourd’hui évident.
Quel que soit l’avenir dans ce Moyen Orient en pleins bouleversements politiques, les nouveaux acteurs politiques seront jugés par la “communauté internationale” sur la base de trois critères prioritaires : quelle sorte de système et règles économiques acceptent-ils ; quelle est leur position vis à vis d’Israël, et, en sus, où se positionnent-ils quant aux divisions entre chiites et sunnites au sein des pays à majorité musulmane ? Comprendre le Moyen Orient signifie garder ces trois facteurs à l’esprit. Sur certains sujets, les islamistes pourraient être plus flexibles que qu’on ne s’y attend (à l’exception, bien sûr, du conflit israélo-palestinien) alors que la géographie du Moyen Orient est en train de changer radicalement. Cependant, qu’il s’agisse de politique ou non, les musulmans devraient affronter cette cruelle réalité : leur défi majeur tient à leur conflit interne, et en particulier celui de la division (et de la rivalité malsaine) entre chiites et sunnites. Il s’agit là d’une des questions les plus importantes de notre époque : on ne peut pas reprocher à son ennemi d’être trop fort lorsque l’on est directement responsable de sa propre faiblesse.
Merci à S.H. pour la gracieuse traduction
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Auteur | Message |
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Zora232
Nombre de messages : 9176 Date d'inscription : 19/10/2010
| Sujet: Re: Comprendre le Moyen Orient 10/1/2016, 13:22 | |
| ...papa /, racontes moi l histoire du nabot et du tresor en Or massif de Feu Ghaddafi / 143 tonnes/. ...Cet or a ete cumule avant la soi disant revolution et etait destine a etablir une monnaie Panafricaine ... ...ce sont les e/mails a hilary qui ont vendu la meche , parait que bhl le filou zofe s en est mis plein le troufion , a Gaddafi , bien sur | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Comprendre le Moyen Orient 4/5/2016, 17:46 | |
| LE GRAND BORDEL ACTUEL : comment en est on arrivés là...C'est une longue histoire.En 1971, une poche de gaz gigantesque a été découverte, dans le golfe persique, répartie à moitié moitié entre le Qatar et l'Iran. Cette poche, les qataris l'ont nommé North Dome, et les perses - ou iraniens - l'ont nommée South Pars Cette poche de gaz représente 20% des réserves naturelles de gaz du monde. Le Qatar a commencé les forages en 1988, pour passer, à partir de 1996, en phase de production et augmenter progressivement sa capacité de production, au fil des années. L’Iran, du fait du blocus économique qui le frappait, n'a pu commencer l'exploitation de ce champ que bien plus tard, mais rattrape depuis son retard. De l'autre côté, schématiquement, l'Europe est un gigantesque consommateur de gaz qui ne produit pratiquement rien et doit tout acheter sur le marché international. Les trois grandes sources de gaz qui alimentent l'Europe sont l'Algérie, les champs de la mer du nord (exploités par le royaume uni et la Norvège)... et la Russie. La Russie ayant réussi à nouer des liens proches avec l'Algérie, l'Europe vit donc dans une situation de dépendance stratégique permanente vis-à-vis d'une coupure toujours possible du gaz russe qui, si elle était également appliquée par l'Algérie, plongerait l'Europe dans une crise énergétique grave. La conjonction de ces deux facteurs, d'un côté un Qatar et un Iran producteurs massifs d'un gaz abondant, et de l'autre d'une Europe qui voudrait diversifier ses sources d'approvisionnement énergétiques, tout cela explique le rapprochement entre la France et le Qatar (mais aussi le relâchement du blocus iranien). Donc, à partir de 2007, un Qatar ayant des quantités immenses de gaz à fourguer a commencé à draguer l’État français, s'offrant des clubs de foot, des coupes du monde pour devenir populaire et... en substance, monter un projet de gazoduc direct, allant du Qatar, passant par l'Arabie Saoudite, rejoignant la Turquie, puis rentrant en Europe par les Balkans. Le seul problème... c'est qu'entre l'Arabie Saoudite et la Turquie, il n'y a que deux pays, le premier étant l'Irak et le second... la Syrie. L'Irak étant en guerre et jugé totalement inadéquat pour y construire un gazoduc, les qataris et les saoudiens ont proposé, en 2009, à Bachar El Assad de construire ce gazoduc sur son territoire. Bachar El Assad étant allié de la Russie, la Russie lui fit refuser ce transit, puisque ce gaz qatari allait la priver de son arme stratégique contre l'Europe. Assad refusa donc, en conséquence de quoi, en 2011 le Qatar et l'Arabie Saoudite consacrèrent quelques milliards d'euros à la création de milices en Syrie pour entamer un conflit contre Assad, dans l'espoir de le destituer, étant entendu que l’État qui prendrait sa place pourrait être islamiste ou n'importe quoi d'autre, la seule obligation qui lui incomberait, dès sa prise de pouvoir, se résumant à la construction de ce gazoduc. Le Qatar et l'Arabie Saoudite financèrent ainsi Al Nosra, branche d'Al Qaïda en Syrie, avec la bénédiction d'Israël qui voyait d'un bon oeil la chute d'El Assad, qui ainsi arrêterait de financer le Hezbollah qui du coup n'aurait plus eu de financement pour continuer de tirer des roquettes sur Israël. Et la guerre civile en Syrie éclata, et ... la guerre s'enlisa, pendant des mois, des années... En septembre 2013, excédés par le temps que prenait cette petite guerre coloniale, les USA, la France et le Royaume uni se décidèrent à envoyer une flotte de guerre pour appuyer les rebelles syriens et faire chuter Bachar et son régime. La Russie, qui ne l'entendait pas de cette oreille, envoya plusieurs navires de guerre s'interposer entre la côte syrienne et la coalition qui allait passer à l'attaque. Il faut ici comprendre que la façon de faire la guerre des USA est très monolithique, codifiée... lorsqu'ils passent à l'attaque, ils le font : 1) avec des missiles tomahawk, qui permettent de détruire les radars à interférométrie et les radars passifs (ceux qui voient les avions furtifs), 2) ce qui permet ensuite d'envoyer l'aviation furtive détruire les défenses anti aériennes et les PC de commandement, 3) ce qui permet ensuite d'envoyer la vague de bombardiers classiques pour inonder les troupes terrestres ennemies de bombes. Toute la stratégie américaine est basée sur l'attaque première des tomahawk. En septembre 2013, la flotte américaine, avant de lancer le gros de ses tomahawks en a lancé deux, de "reconnaissance"... et ils ont eu la très désagréable surprise de les voir tomber dans l'eau, leurs missiles ayant été brouillés par les contre mesures électroniques de la flottille russe. Donc, alors que la télé nous bombardait avec les explications sur l'attaque qui allait avoir lieu, que Hollande l'avait annoncée publiquement... eh bien l'occident a du replier ses billes et rentrer penaud à la maison, puisque l'attaque ne pouvait pas avoir lieu. Et cette guerre annoncée fut oubliée du jour au lendemain par nos médias. La vengeance de l'occident eu lieu quelques mois plus tard, en Ukraine. Une révolution fut organisée par les services secrets européens. Des barbouzes de la DGSE engagèrent quelques centaines de mercenaires pour organiser un coup d’État, qui eut bien lieu, le but premier étant de punir la Russie qui avait eu l'outrecuidance de croire qu'elle pouvait agir en tant que superpuissance. Et l'Ukraine tomba aux mains d'une junte pro-occidentale. La Russie réagit en récupérant la Crimée et en réussissant à utiliser le sentiment pro-russe d'une bonne moitié de l'Ukraine pour entamer là bas une guerre civile. Un avion de ligne abattu dans le ciel ukrainien permet à l'Europe d'inventer des sanctions économiques contre la Russie, ce qui permit de mettre à mal l'économie russe et de diminuer la valeur du rouble par deux face à l'Euro tout comme au dollar. Mais la Russie survécut sans trop de problèmes au choc économique. Pendant ce temps, la guerre continuait en Syrie... Al Nosra avait accouché d'un monstre, l'Etat Islamique, la guerre de tranchées était de plus en plus défavorable au régime d'El Assad... L'Iran, considérant - à juste titre - que l'Arabie Saoudite finançait l'EI aussi bien en Syrie qu'en Irak, l'Iran soutenant les pouvoirs centraux syrien et irakien et étant en conflit officieux avec l'Arabie Saoudite sur deux fronts déjà, décida d'appuyer une révolte armée au Yemen contre l'Arabie Saoudite. Ce conflit débuta en mars 2015. Ainsi donc, l'Iran et l'Arabie Saoudite sont en conflit désormais sur trois fronts, en Syrie, en Irak et au Yemen... l'exploitation de la poche de gaz north dome/south pars étant évidemment le noeud du problème. C'est ainsi que la Russie décida d'intervenir directement en Syrie, il y a un quelques mois, pour assister le pouvoir central, en faisant travailler essentiellement son aviation, sans troupes au sol. L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme... Les troupes d'el Assad reprenant le dessus, la construction qataro-arabo-turco-atlantiste tombait à l'eau. Qui plus est, l'Etat Islamique et Al Nosra ayant poussé le bouchon un peu plus loin que ce qui était attendu... il devenait de plus en plus difficile pour les "démocraties" occidentales de faire croire qu'elles étaient du côté du "bien"... et l'on ne peut que constater l'habileté avec laquelle Poutine a réussi à remporter la guerre médiatique en occident. Comme quoi, il est évident que le commun des mortels ne possède pas toutes les informations et renseignements pour se faire une juste opinion de tous ces conflits! et pendant ce temps des gens continuent à mourir, ou à errer sur les routes.... ça m'énerve... Lawrence | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Comprendre le Moyen Orient 4/5/2016, 18:22 | |
| Bravo Lawrence, j'ai beaucoup de mal à reconnaître ton style mais tes propos me semblent très très plausibles. Très beaucoup, même ! - Garcimore a écrit:
- ça m'énerve...
Ah, je comprends tout ! | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Comprendre le Moyen Orient 17/5/2016, 23:00 | |
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| | | Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
| Sujet: Re: Comprendre le Moyen Orient 2/6/2016, 19:17 | |
| - -Ren- a écrit:
- Je poste l'info avec quelques jours de retard, désolé !
- Citation :
- À l’initiative du patriarche chaldéen, un rassemblement de prière « pour la paix en Irak, en Syrie et dans la région » est organisé lundi 30 mai dans l’église Notre-Dame du Rosaire à Bagdad, qui sera retransmis en direct à la télévision (...)
« Seigneur, nous en avons assez des guerres, des conflits et de la destruction, qui nous ont horrifiés et enlaidis, ont terni notre monde. (…) Nous te supplions d’éclairer les esprits des hommes, en particulier les dirigeants politiques, de renouveler leurs cœurs, qu’ils abandonnent leurs litiges et leurs intérêts particuliers, et qu’ils s’accrochent à la bonté et à l’amour et cherchent à actualiser ton appel à la paix, cette paix dont nous avons tous tant besoin, en particulier en Irak, en Syrie et dans toute la région ».
En ce lundi 30 mai à 18 heures, l’église Notre-Dame du Rosaire de Bagdad sera pleine. Chrétiens, musulmans sunnites et chiites, yézidis, mandéens… toutes les confessions d’Irak seront réunies (...)
À l’origine de l’initiative, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël Sako, a saisi une triple opportunité : la fin du mois du Rosaire et l’Année de la miséricorde pour les chrétiens, le début du mois de Ramadan pour les musulmans. Elle coïncide aussi avec l’offensive lancée dimanche par les Kurdes pour reprendre la plaine de Ninive à l’État islamique (...)
Un déroulé a été mis au point, permettant à chacun de prier « selon sa tradition », soutenu par la chorale du Patriarcat. « La prière universelle sera récitée par des chrétiens, des musulmans et des Yézidis, hommes et femmes », indique Sa Béatitude Louis Sako. Des bougies seront disposées devant la statue de Marie, « respectée par tous » et la célébration sera retransmise en direct à la télévision irakienne (...) http://www.la-croix.com/Religion/Monde/A-Bagdad-chretiens-et-musulmans-prient-pour-la-paix-2016-05-30-1200763855 - -Ren- a écrit:
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- Citation :
- Une cérémonie interreligieuse s’est tenue lundi soir en l’église Notre-Dame du Rosaire à Bagdad, la capitale irakienne. De nombreux chefs religieux, sunnites, chiites, yézidi ou sabéens se sont unis au patriarche de Babylone des Chaldéens. Pour des raisons de sécurité aucun politique irakien n’était présent, mais en revanche les diplomates et les fidèles sont venus nombreux. Des hymnes, des psaumes et une bougie de la paix que tous ont déposé près de l’autel.
Deux dignitaires musulmans, sunnite et chiite, ont parlé de l’importance de la réconciliation et de la paix pour «renforcer la cohabitation» entre les différentes communautés du pays. En Irak, il faut selon eux «un changement de mentalité». Un avis partagé par sa béatitude Louis Raphael Sako (...)
«Nous en avons assez des guerres; le peuple irakien est fatigué d’entendre, avec une fréquence quasi quotidienne, des récits de morts, de destructions, de déplacés». «Dieu a créé l’être humain pour qu’il vive dans la joie, pour qu’il soit un vecteur de paix, de liberté, de dignité et de bonheur.» (...) http://fr.radiovaticana.va/news/2016/05/31/une_c%C3%A9r%C3%A9monie_interreligieuse_pour_la_paix_en_irak/1233852 | |
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