Comment trouver des prostituées à Pompei ?

Messieurs, messieurs, un peu de tenue. (Votre smoking est fripé, le noeud n'est plus papillon mais chenille et la queue de la veste pend lamentalement, elle avoue vos âges.)

Il fut annoncé par Ungern, qui ne se trompe que par inadvertance, que Mara-des-bois, ce mec sans couilles, avait des " pertes nauséabondes ". Voilà expliqué le pourquoi de cette tempête sur un ver d'eau. On s'étale - comme on parle d'une mer étale (puisqu'une mère ne peut jamais être étale, sauf si elle est commerçante, alors s'agit-il d'un étal, prière de l'accueillir avec vos portefeuilles plutôt que des promesses de vos sourires désolés de mal-nantis).

Revenons à de bons sentiments, quittes à investir dans l'hypocrisie. Il n'y a rien, politiquement, d'actuel que cette hypocrisie-là. L'enfant apprend de ses parents, par mimétisme ; et nous les adultes, nous apprenons de nos supérieurs, toujours par mimétisme. Si l'hypocrisie leur va bien, pourquoi ne pas adopter ce modus operandi efficace ?

Le temps que je compose (je n'ai pas écrit " compost ", hein !), Zed s'est inquiété. Il est fragile, cet enfant-là (héhé ! salut, Zed !). Quant à sa question, à savoir si kekun d'intelligent NE serait PAS anti-islam, hier encore, j'aurais applaudi. Aujourd'hui, vu que je suis changeant, pas fiable pour une cenne nouère, je doute.

Mais c'est parce que je doute que je me sais me pâtir moi-même. Vu que je doute, j'ai de l'avenir. Car les ceusses qui ont la foi intègre, ils SAVENT. Ils n'ont plus rien à comprendre, autrement dit à explorer.

Si je n'explorais pas, je serais végétatif. Menotté à des racines imperturbables. Plutôt mourir.

Djéuzze krêpusse computusse (c'est une ritournelle de ma maladie infantile, ne faites pas attention, lecteurs - ce n'est même pas contagieux), tandis que j'écrivais, Pétard et Zed se placotaient.

Je répondais, moi le cheveu dans la soupe, à Biloulou et Pétard.

De quoi j'ai l'air, maintenant, que le lecteur a perdu le refrain que j'avais en tête.

Voilà, le Net est trop rapide, on n'a même pas le temps de s'entendre réfléchir avant d'écrire que déjà ce qui a été écrit est passé date comme une banane boudée sur le comptoir de la cuisine depuis les dernières calendes grecques.

Est-ce que quelqu'un a pitié de moi ?

Si oui, puis-je avoir ses coordonnées ?

J'aguis ça à mort qu'on me prenne en pitié ! (C'est ce que je fais tous les jours, tabarnak !!!!!)