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"Assises de Tours: ouverture du procès des bébés congelés -- Affaire Courjault -"
Véronique Courjault, une mère de famille de 41 ans, qui a avoué trois infanticides, deux commis à Séoul et un en France, comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire, à Tours.
Jugée pour "assassinats", elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait durer jusqu'au 17 juin.
Incarcérée depuis le 12 octobre 2006, à Orléans, Véronique Courjault sera seule dans le box des prévenus. Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant".
La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français, mais aussi les Coréens.
Le couple nie d'abord "être les parents" mais est confondu par les tests ADN.
La femme reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.
"Les grossesses qui se passent mal existent", plaide le mari qui aime toujours sa femme. Il s'occupe de leurs deux garçons, âgés de 14 et 12 ans, dans leur maison en Touraine. "Je ne les sentais pas bouger dans mon ventre... Pour moi ça n'a jamais été des enfants", confiera-t-elle aux psychiatres qui avouent se trouver "face à un cas assez exceptionnel".
Le déni de grossesse occupera vraisemblablement une grande partie des débats. "Mais pas tous les débats. Le cas de Mme Courjault ne se résume pas à cette notion", estime aujourd'hui Me Hélène Delhommais, un des conseils de Mme Courjault. Selon l'avocate, sa cliente "a hâte d'être jugée. Elle a beaucoup travaillé avec le psychiatre de la maison d'arrêt pour préparer son procès".
C'est probablement un des plus terrifiants tueurs en série de France. Son ADN a été retrouvé sur le pantalon ensanglanté d'une de ses victimes. Tout le monde sait qui il est, où il habite. Un psychiatre l'a qualifié de « psychopathe violent et pervers ». Il pourrait récidiver à tout instant. Mais il reste en liberté. La Justice ne peut rien faire pour l'arrêter.
A moins que vous ne signiez la pétition ci-jointe AVANT LE 27 février 2014 !!!
Cher lecteur,
Je suis Laurence Havel, Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice, la plus grande association française de défense des victimes. Cet appel est le plus important jamais envoyé par notre association. Nous avons besoin de vous, de votre signature, avant le 27 février 2014. Le multirécidiviste Jacques Maire, qui fut :
- placé en foyer à l'âge de 10 ans pour agression sexuelle sur sa propre sœur ; - incarcéré une dizaine de fois pour coups et blessures, vols, outrages et conduite en état d'ivresse ; - condamné en 2006 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir enlevé et séquestré Odile Busset et assassiné et dépecé Nelly Haderer...
est aujourd'hui en liberté, et vit dans la commune de Charmes, près de Nancy.
La greffière du tribunal avait en effet oublié de parapher des pages de son procès. La Cour de Cassation a donc annulé sa condamnation pour « vice de forme » ! Non seulement ses condamnations ont été annulées, mais le tribunal, qui l'a rejugé et a décidé de l'acquitter au « bénéfice du doute, » lui a accordé une indemnité de 200 000 euros pour « détention injustifiée » !
Oui, 200 000 euros. L'équivalent de plus de 10 ans de salaire pour la moyenne des Français.
Aujourd'hui, des analyses montrent avec certitude que c'est bien l'ADN de Jacques Maire qui se trouve sur le pantalon de Nelly Haderer, assassinée et dépecée. Mais la Justice ne peut plus rien faire car la loi actuelle interdit de rejuger une personne qui a déjà été acquittée.
Heureusement, des députés courageux ont décidé de changer ça. Une mission parlementaire a été montée à l'automne sur la révision des procès. Une proposition de loi va être débattue à l'Assemblée nationale le 27 février prochain.
Le rapporteur de cette mission, le député et ancien magistrat Georges Fenech, soutient un amendement qui permettrait de rouvrir le procès et de renvoyer Jacques Maire derrière les barreaux.Il a d'ailleurs déclaré :
"On ne peut pas dire aux familles de victimes : Circulez, il n'y a rien à voir ! Un innocent en prison, c'est une idée insupportable et un trouble à l'ordre public. Mais à l'inverse, qu'un coupable d'un viol ou d'un assassinat, dont on a la preuve de la culpabilité, soit en liberté, c'en est un aussi. J'ai donc l'intention de déposer un amendement pour réparer l'injustice envers les victimes que représente un coupable en liberté. " (Le JDD, le 2 février 2014).
Christiane Taubira hésite. Elle n'a pas fermé la porte. Mais elle attend de voir si le public se mobilise en faveur de cette loi. C'est pourquoi je vous demande de toute urgence de signer et m'aider à faire massivement signer la pétition ci-dessous, pour l'amendement de Georges Fenech. Aujourd'hui, la loi ne permet de rouvrir un procès que s'il s'agit de libérer un condamné.
Mais quand c'est le contraire, quand c'est un criminel injustement acquitté qui est en liberté, la loi française interdit de rouvrir le procès. Y compris lorsqu'on trouve les preuves les plus accablantes de sa culpabilité !
Dans le cas de Jacques Maire, c'est son ADN qui a été retrouvé sur le pantalon de la victime. Mais comme la découverte a été faite après son acquittement, et après qu'il eut reçu 200 000 euros d'indemnité, il a la garantie de pouvoir rester définitivement en liberté et de garder ses 200 000 euros !! Comme l'a expliqué dans la presse Bruno Haderer, le frère de l'une des victimes :
« Il pourrait même crier haut et fort que c'est lui qu'on ne pourrait plus rien faire. ». (Le Parisien, le 31 janvier 2014).
Et c'est exact, dans l'état actuel de la loi française.
Mais nous pouvons faire cesser cette odieuse injustice le 27 février 2014. Il nous suffit de déclencher une grande mobilisation populaire, comme nous l'avons si souvent fait par le passé.
Confronté à la même absurdité, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas ont échangé leur loi. Là-bas, tout le monde trouve normal de rejuger un criminel acquitté, si on trouve la preuve qu'il y a eu une erreur judiciaire.
Chez nous, l'erreur judiciaire ne joue que dans un sens : pour libérer des condamnés, comme dans le cas par exemple de Patrick Dils, qui avait avoué avoir tué et violé deux enfants à Montigny-les-Metz. Condamné à perpétuité, son affaire a été rejugée parce qu'un tueur, Francis Heaulme, se trouvait dans les environs au moment des faits, ce qui a jeté un doute sur sa culpabilité.
Il a donc été libéré, au bénéfice du doute lui aussi. Mais dans l'autre sens, quand il n'y a aucun doute sur l'identité d'un assassin, mais que l'acquittement a déjà été prononcé, on ne peut plus rien faire !
Et on laisse en liberté un serial-killer en puissance, au nez et à la barbe des enfants et des parents de ses victimes, avec bien sûr le risque potentiel qu'il commette d'autres crimes.
C'est un scandale absolu, aussi bien sur le plan juridique, sur le plan moral que sur le plan de la simple logique.
Mais nous avons aujourd'hui une occasion concrète de faire changer cela.
S'il vous plaît, signez dès maintenant cette pétition et transmettez notre appel à tous vos contacts, vos collègues, vos proches, vos amis et votre famille.
Chaque voix supplémentaire augmente les chances de faire basculer Christiane Taubira et tous les députés du bon côté.
Nelly Haderer était une femme de 22 ans, maman de deux enfants. On a retrouvé sa jambe à Dombasle-sur-Meurthe, plus des morceaux de son corps et un couteau de cuisine ensanglanté. Sa dépouille dépecée était un peu plus loin, les mains coupées.
Aujourd'hui, l'ADN du tueur a été formellement identifié. « Il est acquis qu'un coupable a été acquitté dans le meurtre de Nelly Haderer », a déclaré l'ancien haut magistrat Philippe Bilger.
Et nous laisserions un tueur en série en liberté ? Et nous laisserions passer la chance de changer enfin la loi, le 27 février 2014 ? Et nous garantirions la même tranquilité à tous les autres criminels injustement acquittés, qui continueraient à jouir d'une totale impunité ??
Non, s'il vous plaît, ne laissez pas continuer en France cette injustice abominable. Il n'est pas si courant d'avoir une occasion de faire passer une loi qui va dans le bon sens.
Je compte sur vous pour nous aider à la saisir. Cela ne vous coûtera rien, et, comme nous l'avons toujours fait, vous avez la garantie que vos données resteront strictement confidentielles et sécurisées.
Signez et faites signer la pétition de l'Institut pour la Justice.
Je vous remercie par avance.
Laurence Havel Secrétaire nationale
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Personnellement je ne crois pas beaucoup à l'efficacité de ce type d'actions... Mais bon, s'il n'y a rien d'autre à faire...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
L'ancien maire de Vence, Christian Iacono, obtient la révision de sa condamnation pour viol (Par LEXPRESS.fr, publié le 18/02/2014 à 14:04)
Condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils, revenu depuis sur ses accusations, l'ex-maire de Vence Christian Iacono a obtenu l'annulation de sa condamnation. afp.com/Valery Hache
L'ancien maire de Vence, Christian Iacono, avait été condamné en 2009 pour le viol de son petit-fils, qui s'est depuis rétracté. Au total, le notable aura passé seize mois derrière les verrous. Il sera rejugé aux assises du Rhône.
La cour de révision a tranché: Christian Iacono, l'ancien maire de Vence, aura droit à un nouveau procès, au terme d'un feuilleton judiciaire vieux de 5 ans. Condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils - revenu depuis sur ses accusations - l'ex-maire de Vence Christian Iacono sera rejugé aux assises du Rhône.
Christian Iacono a quelques minutes de sa possible révision de sa condamnation Debreuil laure @Debreuiltf1
Chrisitan Iacono, qui aura 79 ans le lendemain de l'audience, est "fatigué et impatient que ce moment arrive", a indiqué un de ses avocats, Me Dominique Roméo, qui a plaidé avec ses confrères Gérard Baudoux et François Saint-Pierre avant l'audience. "Nous avons un dossier solide" et "beaucoup d'arguments à faire valoir", a-t-il ajouté.
Condamné à deux reprises
L'ex-élu avait été condamné en première instance, en 2009, puis en appel, en février 2011, pour le viol de son petit-fils Gabriel. Mais, en mai 2011, l'affaire avait connu un spectaculaire rebondissement: le jeune homme était revenu sur ses accusations, maintenues pendant 11 ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono, à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans.
C'est sur cette base que la défense de l'ancien maire de Vence avait saisi la Commission de révision des condamnations pénales, qui a ordonné la saisine de la Cour de révision le 4 juillet dernier. Gabriel Iacono pense qu'il avait "inconsciemment menti" et se demandait s'il n'avait "pas été influencé par son père en conflit avec son grand-père", rappelle l'arrêt de la Commission.
Rétractation de son petit-fils
Dans le cadre d'un supplément d'information, il avait déclaré, en mars 2012, qu'il avait "menti, petit, pour attirer l'attention et réunir ses parents autour de lui", "avoir ensuite été convaincu par les divers médecins de la réalité de ses propres mensonges jusqu'au premier procès, avoir eu des doutes lors du second procès mais ne pas avoir osé les formuler à haute voix en présence de ceux qui l'avaient soutenu au cours des dix ans d'instruction".
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Peu à peu mais sûrement, la justice apprend que ses décisions sont humaines, donc faillibles.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Condamné à six mois ferme pour avoir laissé un ami ivre prendre le volant (Par Francetv info avec AFP - Mis à jour le 05/03/2014 | 08:09 , publié le 05/03/2014 | 06:41)
Distribution gratuite d'éthylotests, le 24 décembre 2004 à Caen (Calvados), dans le cadre d'une campagne de prévention contre l'alcool au volant. (MYCHELE DANIAU / AFP)
L'homme a été reconnu coupable d'"homicide par imprudence" car son ami avait provoqué un accident fatal.
Il s'est rendu complice d'un accident mortel. Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné, mardi 4 mars, à un an de prison, dont six mois ferme, un homme qui avait laissé conduire un ami ivre, auteur ensuite d'une collision mortelle.
Dans la nuit du 22 décembre 2012, ce dernier avait fauché et tué une étudiante en pharmacie de 18 ans. Il avait pris la fuite avant d'être interpellé quelques heures plus tard. Lors de cette soirée arrosée, le prévenu, un Montpelliérain de 34 ans, voyant que son ami n'était pas en état de conduire, avait pris le volant pour rentrer chez lui alors qu'il n'avait pas le permis, puis avait rendu les clés à son compère. Le 2 janvier, l'auteur de l'accident avait été condamné à six ans de prison pour "homicide involontaire" aggravé notamment par l'alcool, la vitesse, la conduite sans permis et sous l'emprise de stupéfiants.
Mardi, c'est le compagnon de beuverie qui a été condamné pour "homicide par imprudence", une première. La présidente du tribunal a souligné que l'on "ne pouvait plus rester indifférent" comme lui face à l'ivresse. "La justice est allée dans le sens de notre demande", a déclaré, soulagée, la famille de la victime, interrogée par France 3 Languedoc-Roussillon.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ D'emblée je me suis écrié "C'est bien fait". Et puis... Et puis, est-ce normal d'être rendu responsable (par imprudence) d'homicide, homicide qui résulte d'un accident qui a provoqué la mort d'une personne, accident qu'un tiers a provoqué ailleurs et à un autre moment ? Est-ce l'enterrement de la responsabilité individuelle ? Mais il y a encore tant à dire...
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Incompréhensible ! Honteux ! La négation même de l'individu et de sa responsabilité ! Il faut absolument des coupables autres que l'auteur des faits . Il n'y a qu'à dire que c'est la faute à la société, comme ça nous serons tous coupables !
Il est évident que le bon sens élémentaire veut que c'est complètement crétin de pousser quelqu'un à boire, voire de ne pas l'empêcher de conduire , mais quid des notions de majorité, d'adulte, de responsabilité, de liberté, d'intelligence, de courage.......?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Incompréhensible ! Honteux ! La négation même de l'individu et de sa responsabilité ! Il faut absolument des coupables autres que l'auteur des faits . Il n'y a qu'à dire que c'est la faute à la société, comme ça nous serons tous coupables ! Il est évident que le bon sens élémentaire veut que c'est complètement crétin de pousser quelqu'un à boire, voire de ne pas l'empêcher de conduire , mais quid des notions de majorité, d'adulte, de responsabilité, de liberté, d'intelligence, de courage.......?
Bonjour Kala !
Je partage autant le bon sens du deuxième paragraphe que l'indignation du premier - mais je préfère que ce soit un Français à le dire.... (C'est qu'il y a de vieilles poêles en fonte qui volent....)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Libournais : elle porte plainte et gagne le gros lot de 52 000 euros (SudOuest - par Florence Moreau - Publié le 07/03/2014 à 07h00, modifié le 07/03/2014 à 08h37)
Un courrier lui annonçait qu’elle avait gagné 52 000 euros, mais c’était juste une sélection en vue d’un tirage au sort. Une septuagénaire vient d’obtenir gain de cause. «Après tout, pourquoi pas moi ? » Quand, en 2010, une retraitée du Libournais, fidèle cliente de sociétés de vente par correspondance, reçoit un courrier lui annonçant qu'elle est la grande gagnante d'un chèque de 52 000 euros, elle croit que la chance a enfin frappé à sa porte. Vivant seule avec une petite retraite, elle commence même à imaginer tout ce qu'elle pourrait faire de cet argent.
Comme indiqué sur la missive, elle répond dans les 48 heures. Hélas, elle est vite rattrapée par la réalité. Tout ce qu'elle a gagné, c'est en fait le droit de… participer à un tirage au sort. « C'est assez injuste car certains sont des proies faciles et ne voient pas qu'il s'agit d'un jeu, ils ne lisent pas le caractère aléatoire de l'attribution des prix mis en jeu », commente Me Gérard Danglade, avocat de la septuagénaire. « Pour ces sociétés de vente par correspondance, ces loteries sont en fait des opérations promotionnelles qui n'ont d'autre but que d'inciter les clientes à prendre connaissance d'un catalogue. Voire à commander un ou plusieurs articles s'il veut que son dossier soit traité de façon prioritaire », poursuit l'avocat. Déboutés une première fois
Depuis des années, les sociétés incriminées réfutent toute pratique commerciale trompeuse, estiment que leurs documents sont clairs et qu'elles n'ont pris aucun engagement ferme de délivrance de gain.
Mais la retraitée et son conseil, qui dispose désormais d'une jurisprudence importante abondant dans son sens, ont voulu prendre la société Agence de marketing appliqué, AMA, à son propre jeu afin de se faire remettre le gain promis. Direction le tribunal de grande instance de Libourne qui les a… déboutés le 4 octobre 2012. Pour les juges, le règlement du jeu était rédigé de manière lisible et les documents commerciaux ne trompaient personne.
La Libournaise a fait appel. « Depuis janvier 2010, la chambre civile de la Cour de cassation est très claire », fait valoir Me Gérard Danglade. « Seule l'existence de l'aléa affectant l'attribution d'un prix mis en évidence dès l'annonce du gain permet de libérer la société de ses obligations. » Un aléa qui doit figurer dès la première lettre et doit être visible dès le premier coup d'œil. À défaut, l'engagement - on parle de quasi-contrat - est né et devient irrévocable. Lecture difficile
Dans le cas présent, les juges de la première chambre civile de la cour d'appel de Bordeaux n'ont pas eu la même lecture qu'en première instance. Ils ont examiné le publipostage qui jouait sur les grosseurs de caractères, sur les mots et leurs différentes acceptions. « Allocation nationale de gain avec en surimpression un cachet rouge de forme ronde “envoi certifié” comparable à un cachet officiel. » Ou, dans un autre cadre : « C'est bien à votre adresse que le premier prix de 52 000 euros sera envoyé, c'est certain. »
S'appuyant sur le code de la consommation, les seconds juges ont posé comme principe que « l'organisateur d'une loterie qui annonce un gain à une personne dénommée sans mettre en évidence l'existence d'un aléa s'oblige de ce fait purement volontaire à le délivrer ». Ils n'ont pas trouvé cet aléa très visible ou lisible.
Dans son arrêt, la cour d'appel note que « la première lecture amène bien au contraire un consommateur moyen à être convaincu que le gain de 52 000 euros est acquis sous la seule réserve de répondre dans le délai de 48 heures ». La lecture du règlement, en petits caractères, est en effet rendue difficile par la masse d'annonces qui l'entoure.
Me Danglade vient donc d'obtenir gain de cause. La SA AMA est condamnée à payer les 52 000 euros promis. Avec intérêts.
Affaire Kalinka : le père justicier à son tour face à la justice (LeNouvelObs - Publié le 22-05-2014 à 09h15 par Celine Rastello)
A droite : André Bamberski en 2009. A gauche, portrait de sa fille, Kalinka, violée et tuée l'été 1982. (Photos Sipa)
André Bamberski, 76 ans, comparaît à Mulhouse pour l'enlèvement de Dieter Krombach, 79 ans, qu'il a fait condamner pour la mort de sa fille Kalinka.
Il avait été retrouvé ligoté, bâillonné et blessé au visage, sous le porche d'un immeuble, à deux pas du tribunal de Mulhouse. Cette nuit du 17 au 18 octobre 2009, André Bamberski, le père de Kalinka, avait lui-même prévenu la police : Dieter Krombach, qu'il a toujours tenu pour responsable de la mort de sa fille, était enfin à la disposition des autorités françaises.
Un peu plus de quatre ans plus tard, après que le cardiologue allemand a été condamné en France, en 2011 et 2012, à 15 ans de prison pour la mort de sa belle-fille Kalinka, c'est au tour d'André Bamberski de faire face à la justice. Jeudi 22 et vendredi 23 mai, il comparaît à 76 ans devant le tribunal correctionnel de Mulhouse pour enlèvement, séquestration en bande organisée, et complicité de violences volontaires.
L'affaire, véritable feuilleton judiciaire vieux de plus de 30 ans, remonte à l'été 1982. Un matin de juillet, Kalinka, en vacances en Bavière chez son beau-père avec sa mère et son frère, ne se réveille pas. Elle est morte pendant la nuit. La thèse de l'accident est retenue. L'autopsie révèlera des traces de piqûres, une déchirure et des "substances blanchâtres" au niveau des organes génitaux. Depuis, André Bamberski est persuadé que Dieter Krombach a violé sa fille avant de la tuer pour cacher son crime sexuel. Ce que ce dernier a toujours fermement nié. Cinq ans après la mort de l'adolescente, en 1987, la justice allemande clôt l'enquête. Aucune charge n'est retenue à l'encontre de son beau-père, médecin réputé.
La traque commence
Mais pas question, pour le père de Kalinka, d'en rester là. Au nom d'un "devoir moral", et pour honorer la promesse faite sur la tombe de sa fille de ne jamais renoncer à voir un jour son meurtrier jugé, cet expert comptable de profession va consacrer toute son énergie à un long et complexe combat judiciaire en France et en Allemagne. Il ne s'accorde "aucun repos". Jusqu'à l'obsession. Il surveille Dieter Krombach, le traque, va jusqu'à embaucher, un temps, un détective privé. "Rien n'affecte sa certitude d'avoir raison. Pour lui, c'est une conviction inébranlable" a dit de lui un expert-psychologue, qualifiant son tempérament de "rigide". Lui s'admet "vieux conservateur" et "parfois vaniteux", mais préfère parler de "rigueur".
Un acharnement qui ne le lâche pas. Chez lui, près de Toulouse, trois pièces de sa maison sont emplies de dossiers consacrés à l'affaire. Jeudi et vendredi, le septuagénaire soupçonné d'avoir organisé le rapt de Dieter Krombach devant son domicile en Bavière afin de le livrer à la justice française va devoir s'expliquer. Car s'il "assume la responsabilité d'avoir pris la décision de faire transporter Krombach d'Allemagne en France" pour qu'il y soit enfin jugé, André Bamberski nie être le "commanditaire" de l'enlèvement. Faisant valoir qu'il "n'a pas versé un euro" aux exécutants. Même si 19.000 euros en liquide avaient été retrouvés par les enquêteurs dans ses affaires, en vue, avait-il toutefois admis, de les "dédommager".
A ses côtés devant le tribunal correctionnel sont également jugés deux hommes, un barman originaire du Kosovo de 43 ans et un homme de 28 ans de Géorgie, ses "hommes de main", auteurs présumés de l'enlèvement auquel André Bamberski n'a vraisemblablement pas participé physiquement. Ainsi qu'une journaliste autrichienne de 54 ans soupçonnée, elle, d'avoir mis en contact Bamberski et les deux hommes. En 2011, puis en appel en 2012, Dieter Krombach a été condamné pour la mort de Kalinka à 15 ans de prison pour violences volontaires aggravées ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une condamnation définitive depuis le rejet de son pourvoi en cassation en avril dernier.
"Son devoir de père"
Jusqu'à l'enlèvement dont il a été victime, le Dr Krombach -par ailleurs condamné en 1997 en Allemagne pour le viol d'une patiente mineure- vivait libre outre-Rhin, malgré le mandat d'arrêt dont il faisait l'objet en France à la suite de sa condamnation par contumace en 1995. Lors du dernier procès du cardiologue en décembre 2012, -au cours duquel il a émis l'hypothèse d'une erreur médicale, ayant administré à Kalinka un somnifère qu'il ne connaissait pas-, l'avocat général avait salué le rôle joué par André Bamberski dans l'affaire. "Sans lui, il n'y aurait jamais eu de procès (...) Il y a eu cet enlèvement, mais la cause est juste". Ce que le père de Kalinka va sans nul doute arguer à la barre à Mulhouse. Il compte demander à la justice "de reconnaître qu'il a fait son devoir de père" avance son avocat Laurent de Caunes, qui va plaider la relaxe.
Dieter Krombach, 79 ans, purge actuellement sa peine à la prison de la Santé à Paris. Il n'attend absolument "rien" de ce procès déclare son conseil Yves Levano. "Il n'attend pas la décision du tribunal pour savoir quel rôle M. Bamberski a joué dans son enlèvement, il le connaît parfaitement". L'ancien cardiologue n'assistera pas à l'audience en raison de son état de santé. Son vieil ennemi André Bamberski a quant à lui d'ores et déjà déclaré qu'en cas de condamnation à de la prison ferme, il n'en resterait pas là et ferait appel. "Pour avoir une seconde chance".
Pour lui, c'est une conviction inébranlable" a dit de lui un expert-psychologue, qualifiant son tempérament de "rigide". Lui s'admet "vieux conservateur" et "parfois vaniteux", mais préfère parler de "rigueur"
Hum... encore un Néo-réac ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Les enquêteurs britanniques ont contacté leurs homologues australiens dans le cadre de l’enlèvement en 2007 de Madeleine McCann au Portugal. Le corps d’une enfant a en effet été découvert dans le sud de l’Australie.
Maddie a disparu de sa chambre le 3 mai 2007, à quelques jours de son quatrième anniversaire, dans la petite station balnéaire de Praia da Luz, dans le sud du Portugal, où elle séjournait en vacances avec sa famille.
Selon le journal britannique Daily Mirror, un motard aurait découvert les restes d’une fillette dans une valise près d’une autoroute dans le sud de l’Australie au début du mois de juillet.
Selon le journal, le police britannique n’exclut pas qu’il pourrait s’agit de Maddie McCann.
La police australienne, en revanche, ne part pas du principe que le corps retrouvé correspond à la fillette, selon l’agence de presse britannique PA. Toujours d’après cette source, les restes retrouvés coïncideraient avec la mort d’une enfant en 2007, âgée alors entre deux et quatre ans.
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Des mauvaises langues suggèrent que cette dépêche soit inspirée par le Syndicat d’initiative pour relancer le tourisme en Algarve
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Disparition de Maddie : le cadavre d’un enfant retrouvé dans une valise en Australie (...)
Selon le journal britannique Daily Mirror, un motard aurait découvert les restes d’une fillette dans une valise près d’une autoroute dans le sud de l’Australie au début du mois de juillet.
S(...) Des mauvaises langues suggèrent que cette dépêche soit inspirée par le Syndicat d’initiative pour relancer le tourisme en Algarve
Comment ça ?! Il n'est dit nulle-part que la valise est en carton...
(Pardon, pauvre petite qui qu'elle fut.)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Bedos et Morano : face à face dans le prétoire (LeParisein.fr - Nancy (Meurthe-et-Moselle), de notre correspondant Pierre Roeder | 07 Sept. 2015, 07h08 | MAJ : 07 Sept. 2015, 07h11)
Guy Bedos et Nadine Morano sont annoncés ce lundi à la barre du tribunal correctionnel de Nancy. L’humoriste doit y comparaître pour « injures publiques » après une charge tenue contre l’ancienne ministre lors d’un spectacle en 2013. (AFP/Philippe Huguen.) (LP/Delphine Goldsztejn.)
L'humoriste doit comparaître ce lundi pour des propos jugés insultants proférés en 2013 dans la circonscription de l'élue, qui avait porté plainte. Une audience inédite.
« Bedos Guy, né le 15 juin 1934 à Alger, injure publique... » Le nom de l'humoriste figure sur la liste des affaires audiencées ce lundi au tribunal correctionnel de Nancy. La victime est Nadine Morano, députée européenne, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, conseillère régionale de la Lorraine et candidate déclarée à la primaire des Républicains.
Le contentieux qui oppose ces deux personnalités explosives remonte au 11 octobre 2013, lors d'un spectacle que l'artiste a donné à Toul, la ville que l'élue a tenté à plusieurs reprises, et en vain, de conquérir, au coeur de la circonscription dont elle a été la députée. Sur scène, Guy Bedos s'est déchaîné sur Nadine Morano, la traitant, entre autres amabilités, de « connasse » et de « salope ».
Une partie de la salle a protesté, sifflant la charge de l'artiste. L'ancienne ministre n'était pas présente au spectacle, mais des proches s'y trouvaient et lui ont rapporté l'épisode. Insultée dans « [sa] ville », Nadine Morano voit rouge et dépose une plainte avec constitution de partie civile.
Les deux protagonistes devraient être présents à la barre
Le 7 juillet 2014, Guy Bedos est mis en examen par la doyenne des juges d'instruction. En mai 2015, il est envoyé en correctionnelle pour « injures publiques envers un corps constitué, une fonctionnaire, une personne dépositaire de l'autorité publique ou un citoyen chargé d'un service public ». « La phrase la plus choquante du spectacle était : Morano répète sans arrêt qu'elle connaît le peuple car elle en vient, ben qu'elle y retourne, connasse. Ce n'est pas très glorieux pour un bel esprit de gauche », lance M e Alain Behr, avocat nancéien de l'élue.
A la sortie du bureau du juge après sa mise en examen, Guy Bedos a été sommé par ses avocats de ne pas en rajouter. Aucun commentaire, donc. Mais après le spectacle à Toul, interpellé sur ses propos, il avait plaidé sa liberté artistique et son droit à utiliser « une langue rabelaisienne ». Reportée une première fois en juillet dernier, l'audience aura bien lieu ce lundi. Les deux protagonistes sont annoncés à la barre. Guy Bedos face à Nadine Morano.
Ambiance garantie.
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Langue rabelaisienne ? Je veux bien, n'empêche, si Rabelais était encore parmi nous et s'était déchaîné de la sorte à l'égard d'un autre de ses contemporains, il aurait très probablement connu aussi quelques ennuis...
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Viol présumé au Quai des Orfèvres : 120 policiers soumis à des tests ADN (LeParisien - V.F. et St.S. | 10 Sept. 2015, 08h01 | MAJ : 10 Sept. 2015, 09h24)
Une vaste opération de prélèvement d'ADN auprès des policiers va être lancée ce jeudi matin au siège de la police judiciaire parisienne. (LP/ DELPHINE GOLDSZTEJN.)
Une première en France qui relance le scandale sur l'institution du 36 Quai des Orfèvres. Une vaste opération de prélèvement d'ADN auprès de 120 policiers et employés va être lancée ce jeudi matin au siège de la police judiciaire parisienne, le célèbre et mythique 36 Quai des Orfèvres, rapporte RTL.
Cette opération est ordonnée par les deux juges en charge de l'enquête sur le viol présumé d'une touriste canadienne en avril 2014 commis après une soirée arrosée par des policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention).
A partir de ce jeudi matin à 9 heures et pendant trois jours (jeudi, vendredi et lundi), des dizaines d'enquêteurs de la police judiciaire parisienne et des employés vont devoir se soumettre à un test génétique. Selon nos informations, ces tests concernent l'ensemble des policiers et employés du 36 Quai des Orfèvres présents au moment des faits et pas uniquement les hommes de la BRI. «Les policiers avaient la possibilité de refuser ces tests mais la plupart sont volontaires» déclare une source proche de l'enquête. Les juges veulent identifier l'auteur du viol présumé de cette touriste canadienne grâce à une empreinte ADN non identifiée, une trace de sperme repérée lors de l'examen médical de la victime.
Quatre traces ADN avaient été retrouvées sur les sous-vêtements de la victime. Trois ont été identifiés: celui des deux policiers mis en examen et celui du policier placé sous le statut de témoin assisté. Le quatrième ADN est inconnu, ce qui explique l'opération, très inhabituelle et rare dans la police, menée jeudi, indique une source proche de l'enquête. Ces prélèvements se feront en présence des juges d'instructions et à l'issue de l'enquête ils ne figureront pas sur le fichier du Fnaeg (Fichier national des empreintes génétiques) mais seront détruits.
Une opération jugée «excessive» selon le syndicat Synergie police
Sur RTL, Patrice Ribero, secrétaire général du syndicat Synergie police, réagit au lancement de ces prélèvements ADN : «Cette opération surprise, elle est excessive à notre sens. Cette affaire, elle a été montée en épingle. Aujourd'hui, on a affaire à une opération spectaculaire qui encore une fois, va stigmatiser tous les policiers du 36 Quai des Orfèvres, qui n'apportera vraisemblablement rien sur le fond mais qui laissera des traces durables et qui jettera l'opprobre sur tout le 36 Quai des Orfèvres.» Patrice Ribero ajoute : «Il est vraiment peu vraisemblable aujourd'hui, compte tenu de ce qu'on sait de cette affaire, qu'un policier du 36 Quai des Orfèvres qui ne serait pas manifesté, ait pu participer à l'affaire que l'on connait.»
Le 22 avril 2014, une touriste Canadienne de 34 ans avait porté plainte contre quatre policiers de l'antigang, les accusant de l'avoir violée au sein même du siège du mythique «36». Quatre policiers de la BRI avaient été placés en garde-à-vue dans ce dossier. Deux d'entre eux sont aujourd'hui encore mis en examen pour «viol en réunion».
Leurs ADN ont été retrouvés sur un des vêtements de la victime. Un troisième fonctionnaire est lui placé sous le statut de témoin assisté. Tous les trois ont nié avoir violé la jeune femme, parlant seulement de relations sexuelles consenties. Ces trois policiers ont été suspendus de leurs fonctions par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
VIDEO. A la Une. «Deux policiers de la BRI mis en examen pour viol»
Thomas Fabius a déjà été inquiété par les autorités en France. En 2013, il acquérait un appartement à Paris pour 7 millions d'euros - alors qu'il n'est pas imposable depuis 2011. Puis, en 2014, il a eu des déboires avec le casino de Monaco, où il aurait laissé une ardoise de 7 millions d'euros.
La justice s'intéresse aux flux financiers sur les comptes de l'homme d'affaires de 33 ans, notamment l’achat de son logement de 280 m² avenue de New York, dans l'un des quartiers les plus chics de la capitale. Une information judiciaire est ouverte depuis l'été 2013 pour faux, escroquerie et blanchiment. -----------
mal barré le gars, mais bon, papa est là
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
D'après une info RTL , ses chèques sans provision émis à Las Vegas sont datés de mai 2012, du jour où papa est devenu ministre ...Ça se fête, forcément !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Air Cocaïne: L’incroyable histoire de Christophe Naudin, extradé vers la République dominicaine (20minutes - par N.Beu. - Publié le 28.02.2016 à 13:05 - Mis à jour le 29.02.2016 à 15:38)
L'expert en sécurité aérienne Christophe Naudin sur BFMTV. - BFMTV
JUSTICE L’expert en sûreté aérienne, interpellé en Egypte début février, va être extradé vers Saint-Domingue, où la justice veut l’entendre...
La République dominicaine tient son premier suspect dans l’affaire Air Cocaïne. Cinq mois après l’exfiltration des pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos, condamnés à vingt ans de prison pour trafic de drogue, le criminologue et expert de la sûreté aérienne Christophe Naudin, qui a reconnu avoir participé à l’évasion des deux Français, va être extradé vers Saint-Domingue, a-t-on appris samedi. Une première prise importante pour l’Etat dominicain, qui a fait de cette affaire une priorité. Mais que ce fut compliqué…
Fin octobre : La folle évasion Jusqu’à la fin 2015, Christophe Naudin est surtout connu des journalistes pour sa disponibilité et sa promptitude à répondre à leurs questions sur la sûreté aérienne. Le 26 octobre, son nom surgit pourtant dans un tout autre dossier : la rocambolesque évasion de Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux Français condamnés à vingt ans de prison par la justice dominicaine pour trafic de drogue dans l’affaire dite Air Cocaïne. Deux jours plus tard, Christophe Naudin dit tout (ou presque) sur RTL. « Je connaissais tous les détails de l’opération », explique-t-il. Mieux : il se trouvait lui-même « sur le bateau de recueil » des pilotes en fuite. Pour lui, il s’agissait alors d’une « opération de sauvetage de deux personnes quasiment condamnées à mort, ou du moins qui se seraient suicidées si elles étaient restées sur place ».
De novembre à février : Le silence et l’attente Fin novembre, la République dominicaine contre-attaque. Outre les deux pilotes, que la France a placés en détention provisoire, elle émet un mandat d’arrêt international contre plusieurs hommes impliqués dans leur exfiltration : l’eurodéputé FN Aymeric Chauprade, l’assistant parlementaire à Strasbourg de Jean-Marie Le Pen Pierre Malinowski, et donc Christophe Naudin. Ceux-ci ne risquent toutefois rien sur le territoire français, puisque l’Etat refuse par principe d’extrader ses ressortissants. Durant deux mois, Naudin fait profil bas. Il reprend son activité et publie plusieurs articles sur le site Atlantico sur des sujets comme l’état d’urgence ou Calais. En janvier, il intervient comme formateur… à la prison de Caen. « Employé par une société spécialisée, il est venu nous former à l’utilisation d’un nouveau matériel permettant de détecter les objets suspects dans des bagages », expliquera quelques semaines plus tard à Ouest-France un surveillant, agacé par la présence dans un établissement pénitentiaire d’un homme recherché à l’international. Sur Twitter, Naudin continue de tweeter. Jusqu’au 29 janvier.
Février : L’erreur fatale et l’interpellation Début février, Christophe Naudin part pour Le Caire, en Egypte, dans le cadre d’un voyage professionnel auquel il n’a pas pu échapper, selon Europe 1. Non sans avoir vérifié avant de partir qu’un aucun mandat d’arrêt n’avait été émis contre lui en Egypte. Pas assez. Membre d’Interpol, l’Egypte l’interpelle à son hôtel le 5 février, deux jours après son arrivée. Samedi, l’Egypte a finalement décidé qu’elle allait extrader le Français vers la République dominicaine, en vertu de ses accords avec le pays. Là-bas, c’est la prison qui l‘attend, en attendant d’être jugé pour complicité d’évasion. Or la justice dominicaine a prouvé que dans cette affaire Air Cocaïne, elle ne se montrerait pas clémente. Le 11 février, elle a confirmé en appel la condamnation à 20 ans de prison pour trafic de drogue des deux pilotes français.
Je suis stupéfait qu'un homme apparemment compétent, criminologue de surcroît, se soit jeté dans gueule du loup comme un enfant de cœur. Trop imbu de son importance et renommée ? Excès de confiance (overconfidence, disent les pilotes) Va savoir...
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Air Cocaïne: L’incroyable histoire de Christophe Naudin, extradé vers la République dominicaine (...)
Je suis stupéfait qu'un homme apparemment compétent, criminologue de surcroît, se soit jeté dans la gueule du loup comme un enfant de cœur. Excès de confiance ? Trop imbu de son importance et renommée ? Va savoir...
Il a probablement estimé que tout ceci était très a-Naudin...
(Je l'ai bien en visuel le Chrichri car il est souvent passé chez Calvi sur la 5 dans C dans l'air.)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
847 - (...à Je l'ai bien en visuel le Chrichri car il est souvent passé chez Calvi sur la 5 dans C dans l'air.
C'est normal, en tant qu'expert aéronautique.
(Si ce n'était pas déjà sous-entendu...)
Oui, conscient que mes déconnades seront scrutées par un lectorat évoluant dans les hautes sphères des deuxième et troisième degrés voir plus si affinités, en toute humilité je m'abstiens d'apporter maladroitement des précisions qui couperaient l'herbe sous le pied des sous-entendus. Il faut aussi être finaud sachant que nous sommes lus ici par des mesdames Pichon et consœurs très affûtées...