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 LES ELECTIONS AUX USA

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MessageSujet: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty3/11/2008, 13:35

Rappel du premier message :

tous à nos postes Rolling Eyes
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kalawasa




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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty2/8/2016, 22:05

Le goût du pouvoir ?

Ou fait-elle partie de la ligue anti-tabac ?
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Biloulou

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty2/8/2016, 22:37

kalawasa a écrit:
Le goût du pouvoir ?

Ou fait-elle partie de la ligue anti-tabac ?

Je ne sais pas, serait-elle une vulgaire allumeuse ?
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Marieden

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty2/8/2016, 23:49

et vlan !!! double peine, vulgaire et de surcroit ..... allumeuse !!! affraid
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Biloulou

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty3/8/2016, 07:30

Biloulou a écrit:
kalawasa a écrit:
Le goût du pouvoir ?

Ou fait-elle partie de la ligue anti-tabac ?

Je ne sais pas, serait-elle une vulgaire allumeuse ?

Et j'ajoute une question : allumeuse de cigares ? d'amateurs de cigares ? Twisted Evil
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Mara-des-bois

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty3/8/2016, 09:07

kalawasa a écrit:
Le goût du pouvoir ?

Ou fait-elle partie de la ligue anti-tabac ?


Ne soyez pas mesquins; c'est peut-etre la seule americaine qui doit vraiment quelque chose à Hillary Embarassed


Mab
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Biloulou

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty3/8/2016, 10:08

Mara-des-bois a écrit:
kalawasa a écrit:
Le goût du pouvoir ?

Ou fait-elle partie de la ligue anti-tabac ?

Ne soyez pas mesquins; c'est peut-etre la seule americaine qui doit vraiment quelque chose à Hillary Embarassed
Mab

Je l'aurais juré, ça va tout droit vers le crêpage de chignons... Neutral
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Biloulou

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty23/8/2016, 09:21

Pourquoi les clins d’oeil envoyés par Donald Trump à la communauté afro-américaine pourraient bien faire mouche - Calculs politiques
(Atlantico - par Jean-Eric Branaa - Publié le 22 Août 2016)


LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Rts8n010


La communauté afro-américaine est l'une des rares épargnées par Donald Trump dans ses déclarations. Plus que cela, elle est même courtisée par le candidat républicain qui semble avoir compris que le vote des Afro-Américains est celui qui risque de faire basculer les résultats de la présidentielle américaine.

Atlantico : Lors d'un meeting de campagne ce jeudi, Donald Trump a affirmé : "Si les Afro-Américains donnent leurs voix à Donald Trump, le résultat pour eux sera incroyable". Que peut véritablement attendre cet électorat de la part du candidat républicain à la présidentielle américaine ? Comment les Afro-Américains le jugent-ils ?


Jean-Eric Branaa : On pourrait penser, a priori – et avec un regard français –, que les Afro-Américains n’ont rien à attendre de Donald Trump et qu’ils vont donc soutenir en masse la candidate démocrate et sans se poser de question.

Le soutien à Hillary Clinton est en effet très fort si l'on en croit les intentions de vote. Elle peut s’appuyer sur son engagement sans faille contre le racisme et ce, depuis son plus jeune âge. L’action de son mari, Bill Cinton, très fortement favorable à cette communauté, est aussi un atout certain. Enfin, les convictions religieuses chrétiennes de la candidate sont également une valeur-clé pour une bonne partie de l'électorat noir. Mais, surtout, il faut rappeler qu’elle a reçu le soutien appuyé de Barack Obama, devenant l’héritière adoubée des espoirs de tous les Afro-Américains.

Mais si cet engagement des minorités ethniques à Mme Clinton semble être une évidence pour beaucoup, la situation est en réalité un peu plus complexe et reposera d’abord sur une mobilisation forte. Sans un mouvement clairement marqué de cette partie de l'électorat dans sept États il y a quatre ans, Barack Obama aurait perdu au profit de Mitt Romney. Or, la situation n’a pas changé et les sondages indiquent des résultats serrés dans les mêmes Etats, principalement dans le Sud du pays.

Donald Trump va donc mener une campagne pour essayer de fissurer "la conviction de groupe" et de s’adresser à ces électeurs de façon plus individuelle. L’attaque qu’il a lancée est frontale, mais pourrait bien porter des fruits : "Aucun groupe en Amérique n'a plus souffert des politiques d'Hillary Clinton que les Noirs", a-t- il affirmé lors d'un meeting à Dimondale, dans le Michigan. "Vous vivez dans la pauvreté, vos écoles sont mauvaises, vous n'avez pas de travail, 58 % de votre jeunesse est au chômage. Mais qu'est-ce que vous avez à perdre ?".

Et à ceux qui pensent que Barack Obama et Hillary Clinton sont forcément les mieux placés pour défendre leurs intérêts, il a lancé une mise en garde depuis la Louisiane, où il s’est rendu au chevet des victimes des inondations : "Obama ferait mieux d'arrêter de jouer au golf et de venir ici", reprenant une remarque qui commence à monter un peu partout dans le pays.

La méfiance à son encontre reste cependant très forte puisque les sondages les plus optimistes lui accordent un soutien de… 1 % au sein de cette communauté. Il en faut plus pour décourager Donald Trump qui a affirmé que s’il était élu le 8 novembre il obtiendrait 95 % du vote Afro-Américain pour sa réélection en 2020, sous-entendu "avec tout ce que je vais faire pour eux". Un poker menteur ?

Comparativement aux autres minorités, et notamment les Hispaniques, Donald Trump ne s'en est jamais pris dans ses déclarations à la communauté afro-américaine. Comment expliquer cette retenue ?

C’est effectivement le premier point qu’il faut relever : alors que tous les analystes expliquaient que l’issue de l’élection se jouerait dans la capacité à séduire les Hispaniques, Donald Trump les a attaqué frontalement et dès l’annonce de sa candidature, le 16 juin 2015, en les traitant de voleurs et de violeurs et en promettant un mur à la frontière avec le Mexique. Puis les assauts se sont succédées : vétérans, femmes, handicapés, musulmans, rares sont les groupes qui ont été épargnés, suscitant hauts cris et effroi, sans empêcher l’ascension du milliardaire, qui semblait inéluctable.

Mais jamais il n’y a eu le moindre mot contre les Afro-Américains. Bien au contraire. Très vite, Donald Trump a mis en avant son amitié avec Cassius Clay, a annoncé avoir reçu le soutien d’une centaine de leaders religieux noirs ou a même tenté un rapprochement avec le leader noir Al Sharpton, qu’il qualifiait "d’ami proche" en septembre 2015, alors que ce dernier a finalement apporté son soutien total à Hillary Clinton, comme on pouvait s’y attendre. Sa rencontre avec les pasteurs noirs, qui a eu lieu le 1er décembre, avait surpris tout le monde. Parmi ceux-ci on trouvait Omarosa Manigault, une ancienne participante au jeu de télé-réalité The Apprentice, ordonnée pasteur par la suite. Celle-ci déclara que Trump était "très engagé pour la cause noire". Les autres participants, plus ou moins gênés que leurs noms soient divulgués dans la presse, expliquèrent qu’ils avaient joué leur rôle et avaient accepté l’invitation "pour voir", "pour comprendre" ou "pour ne pas juger sans savoir".

La stratégie de Donald Trump pourrait fonctionner auprès de certains sous-groupes, ceux qui vivent dans des ghettos, dans les conditions les plus sordides et font face aux vicissitudes de la vie. Car les attaques contre les Hispaniques rencontrent un écho chez certains Afro-Américains, qui ont été détrônés du statut de première minorité depuis une dizaine d’années et considèrent que le démantèlement des politiques de discrimination positive sont des atteintes directes à leur bien-être social et à leur possibilité de réussir : la concurrence est souvent rude et féroce entre les deux communautés et les "sorties" de Donald Trump ne sont pas forcément si mal appréciées.

Il reste que Donald Trump a peut-être voulu jouer sur beaucoup trop de tableaux en même temps : car en s’attaquant aux musulmans, c’est aussi une partie de la communauté afro-américaine qu’il a heurtée. Cela a mis à mal son amitié désormais révolue avec Mohamed Ali, qui a pris position dès le mois de décembre pour que les politiciens américains développent une meilleure compréhension de l’islam et n’abiiment pas les relations entre les uns et les autres. L’attaque n’était pas directement dirigée contre Donald Trump. Mais une autre star du sport, le basketteur Kareem Abdul-Jabbar, a pris moins de gants, quelques semaines plus tard. Ce sont des prises de position qui portent au sein d’une communauté qui vénère ceux d’entre eux qui ont atteint le sommet. Donald Trump devra corriger le tir vis-à-vis d’eux, par exemple, comme il a commencé à le faire, en précisant qu’il ne vise pas l’islam, mais un islam radical lié aux groupes extrémistes.

La présidence Obama, et tout particulièrement son deuxième mandat, aura été marquée par ce qui apparaît comme une résurgence des tensions raciales aux Etats-Unis, à travers les meurtres d'Afro-Américains par des policiers un peu partout sur le territoire. Quel bilan peut-on tirer de la présidence Obama quant à son action tournée vers la communauté afro-américaine ? Dans quelle mesure ce bilan pourrait-il avoir un impact sur les intentions de vote de l'électorat afro-américain ?

L’élection de Barack Obama avait en effet fait émerger le rêve d’une société post-raciale. Ce mythe se sera presque totalement envolé en huit ans avec des événements forts, liés à des violences jugées insupportables et qui ont démontré que ce mythe s’était bien évanoui. Trayvon Martin, Eric Gardner, Michael Brown et tant d’autres… Pour la communauté afro-américaine,il semblerait que les victimes soient toujours des Noirs et que la société n’y prête aucune attention. De surcroît, les derniers événements ont été liés à des violences policières à l’encontre de Noirs. Barack Obama donc logiquement été critiqué pour ne pas avoir fait assez durant ses huit ans de présidence en faveur de la communauté afro-américaine et un mouvement de contestation, le groupe Black Lives Matter, a vu le jour.
Conscient de ce reproche, le président y a répondu le 12 juillet 2016, lors d’une cérémonie à Dallas en l’honneur de cinq policiers tués, en se présentant comme un président rassembleur. "Je comprends ce que ressentent les Américains", a-t- il-déclaré, "Mais, je suis ici pour le dire, nous devons rejeter un tel désespoir. Je suis ici pour dire avec insistance que nous ne sommes pas aussi divisés que nous semblons l’être". C’était un message d’unité d’une force extraordinaire, mais qui n’est malheureusement pas audible par les Américains dans le contexte actuel.

L’Amérique fait en effet face à un problème davantage lié à la pauvreté plutôt qu’à la question raciale. Et alors que le pays se relève de la crise, une partie des classes moyennes, parmi lesquels se trouve un grand nombre de familles noires, ont des problèmes de logement, d’éducation, de malnutrition et de chômage. En 2014, le revenu médian des foyers blancs était ainsi de 71 300 dollars par an, contre seulement 43 300 dollars pour les foyers noirs. Pourtant, il serait inexact d’affirmer que Barack Obama n’a rien fait pour la communauté noire. Sa réforme du système de santé, Obamacare, a permis aux classes sociales les plus défavorisées, parmi lesquelles on trouve surtout les Noirs, de bénéficier pour la première fois d’une assurance-santé.

Plus récemment, il a également entrepris de s’attaquer au système judiciaire qui emprisonne les Noirs plus que n’importe quelle autre catégorie de la population américaine. Alors qu’ils ne représentent que 13 % de la population, ceux-ci totalisent 40 % de l’ensemble des prisonniers. Or, leur incarcération est due, pour nombre d’entre eux, aux lourdes peines plancher appliquées pour simple possession de drogue. La réforme voulue par Obama vise donc à réduire ces peines et même à libérer un certain nombre de prisonniers. Environ 6 000 d’entre eux, ayant en moyenne déjà passé 9 ans derrière les barreaux, ont ainsi été libérés entre le 30 octobre et le 2 novembre 2015. Certaines nominations ont par ailleurs été importantes d'un point de vue symbolique : Eric Holder, puis Loretta Lynch au ministère de la Justice, Lisa Jackson à la direction de l'Agence de protection de l'environnement et Charles Bolden à la tête de la Nasa sont tous devenus les premiers Noirs américains – ou première femme noire – à occuper un tel poste. On peut considérer que Barack Obama a échoué en ne faisant pas de la question raciale l’une de ses priorités. Mais il ne faut pas oublier qu’à son arrivée à la Maison Blanche en 2009, il y avait d’abord une crise économique sans précédent à gérer. Il s’est ensuite occupé d’Obamacare, avant de perdre la majorité au Congrès.

Il est vrai que le ressenti d’aujourd’hui est cependant négatif au sein de la population, ceci étant exacerbé par le contexte de campagne électorale. Il n’est donc pas exclu que les plus déçus se laisseront peut-être tenter par un message populiste qui leur promettra "un grand soir". Quelque pourcents suffiraient au bonheur de Donald Trump : il a donc lancé l’offensive, très certainement conseillé par sa nouvelle directrice de campagne, Kellyann Conway, qui connaît bien les chiffres et sait que pour gagner il faudra grignoter sur deux secteurs : les Afro-Américains et les femmes.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-clins-oeil-envoyes-donald-trump-communaute-afro-americaine-pourraient-bien-faire-mouche-jean-eric-branaa-2797255.html#7MFtC2Dpg0jCVlx8.99


Jean-Eric Branaa est spécialiste des Etats-Unis et maître de conférences à l’université Assas-Paris II. Il est notamment l'auteur de Hillary, une présidente des Etats-Unis (Eyrolles, 2015) et de Qui veut la peau du Parti républicain ? L’incroyable Donald Trump (Passy, 2016). Son prochain romain à paraître en août 2016 s'intitule : American Touch (Parlez-moi de vous), édition de Passy, 2016, 250 pp
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Biloulou

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty17/9/2016, 10:54

Pourquoi le malaise d’Hillary Clinton est bien plus qu’une question de santé - Trans-amérique Express
(Atlantico - par Gérard Olivier - Publié le 16 Septembre 2016)


LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Hillar10


Pour les Américains, derrière la question - préoccupante - de la santé d’Hillary Clinton, il y a celle plus inquiétante de son obsession maladive pour la dissimulation et le mensonge.

Hillary Clinton est en "parfaite santé". Son médecin, le Dr Lisa Bardack, l’assure. Elle la suit régulièrement, et après l’avoir examinée cette semaine, elle l’a trouvée en "condition physique normale" malgré une "légère pneumonie bactérienne non transmissible." Sa "santé mentale" est "excellente" et elle est "apte à occuper la fonction présidentielle".

En publiant ce communiqué rassurant l’état-major de campagne, la candidate présidentielle démocrate a voulu mettre un terme à l’affaire du "malaise" qui perturbe sa campagne depuis dimanche. Mais cette affaire dépasse le simple cadre médical. Certes, voir Hillary Clinton s’évanouir et s’effondrer a surpris et préoccupé nombre d’électeurs, mais ce qui les a encore plus inquiété a été la façon dont son entourage a traité l’affaire. A savoir qu’ils ont voulu dissimuler et même nier les faits jusqu'à ce que ceux-ci leur explosent au visage. Ce n’est pas tant le malaise qui pose problème, c’est le mensonge qui l’accompagne. La vraie question n’est pas celle de la santé d’Hillary, mais de la confiance dont elle est digne.

Pour comprendre toute la portée de ce qui s’est passé, il faut reprendre par le détail le fil des événements. Cela se passe dimanche 11 septembre à New York, lors de la commémoration des attentats de 2001. Il est 9h30 et Hillary s’éclipse avant la fin de la cérémonie. Sans explication. Les médias s’interrogent aussitôt en direct sur les raisons de ce départ. La question de la santé de la candidate est évidemment évoquée.

Depuis plusieurs semaines cette question encombre la campagne comme un éléphant au milieu de la route. Incontournable et pourtant ignorée. Elle a été soulevée pour la première fois par Donald Trump et les Républicains à l’issue de la convention démocrate, dont Hillary Clinton était sortie particulièrement épuisée. A presque 69 ans, Hillary n’aurait plus l’énergie nécessaire à la fonction présidentielle, disent ses adversaires… Mais le sujet reste tabou. Les journalistes, faisant preuve d’une bienveillante complicité avec la candidate démocrate, hésitent à aborder la question de front. Pour ne pas être taxé de "sexisme" en attaquant une femme, sur ses capacités de résistance physique ; pour ne pas non plus se sentir instrumentalisé en jouant le jeu du candidat républicain ; et enfin par respect d’un code déontologique non écrit qui veut qu’on n’importune pas le candidat sur une question personnelle tant que celle-ci n’est pas urgente. Ainsi, Hillary Clinton est régulièrement prise de quinte de toux – certaines pouvant durer plusieurs minutes - lors de ses réunions publiques mais celles-ci ne sont jamais montrées. Après tout avoir un chat dans la gorge n’est pas une maladie et cela n’empêche pas de gouverner. Certes Hillary a connu des alertes par le passé - un accident cardio-vasculaire en janvier 2013 - mais elle ne souffre d’aucune maladie susceptible de remettre sa candidature en question et dès lors il serait indécent d’insister sur le sujet…

Mais en ce dimanche 11 septembre, son retrait discret des cérémonies relancent les spéculations les plus folles. L’entourage d’Hillary Clinton organise alors une petite sortie de la candidate devant les caméras pour montrer qu’elle va bien. Lunettes de soleil sur le nez, Hillary sourit, salue de la main et embrasse même une petite fille astucieusement placée là, dans un moment de théâtre politique parfaitement mis en scène... Le message est limpide, "circulez ! Tout va très bien"

Mais voilà qu’une vidéo postée sur Twitter montre la candidate lorsqu'elle a quitté la cérémonie. Elle y apparaît défaillante et tombe même au moment de monter dans le mini van venu la récupérer. Ses gardes du corps la relèvent tandis que son staff s’interpose devant les caméras pour masquer l’incident.

La vidéo est plus qu’embarrassante. Pas seulement parce qu’elle montre la candidate saisie de vertige et victime d’un évanouissement. Mais surtout parce qu’elle contredit le message de la "photo op" laborieusement préparée. Dans la minute, toutes les rédactions se mettent en branle et la campagne d’Hillary Clinton est bombardée de question sur ce qui s’est vraiment passé. Résultat, le camp démocrate publie un nouveau communiqué indiquant cette fois que Hillary Clinton souffre d’une pneumonie, ce qui la contraint à suspendre sa campagne pour quelques jours et annuler un déplacement prévu en Californie… Le communiqué précise que le diagnostic d’une pneumonie remonte au vendredi 9 septembre, soit 48 heures plus tôt !

Le diable est dans les détails et celui-ci est d’importance. Car il révèle la duplicité de la candidate et de son entourage. Tous savaient depuis deux jours qu’elle était effectivement "malade", mais ils ont préféré le taire. Même lorsqu'elle a eu un malaise en public, ils ont continué de nier. Ce n’est que pris en flagrant délit de mensonge qu’ils n’ont consenti à laisser filtrer leur part de vérité. Sans la vidéo, il est probable qu’ils auraient continué de nier et que la pneumonie d’Hillary n’aurait jamais été rendue publique.

Du coup l’affaire du malaise ne concerne pas la seule santé d’Hillary mais bien plus son incorrigible tendance aux dissimulations et aux mensonges, sa volonté maladive de "contrôler le récit", au mépris de la vérité et des électeurs. Chassez le naturel il revient au galop…
Etre malade n’est pas un délit. Même pour un candidat présidentiel. Mentir sur sa maladie peut en être un car cela remet en cause le lien essentiel entre un électeur et un candidat, celui de la confiance. L’affaire du malaise est particulièrement dommageable à Hillary car elle souligne un trait de sa personnalité déjà connu et décrié. En politique, une gaffe, un lapsus, ou un faux pas, ne sont préjudiciables que s’ils renforcent chez les électeurs un sentiment négatif déjà présent. Comment confier l’exécutif de son pays à une personne en qui on n’a pas confiance ? Hillary devait profiter de la campagne électorale pour rétablir et renforcer ce lien de confiance avec les électeurs, pour "s’ouvrir" auprès d’eux et "s’humaniser". Elle n’y parvient pas, et chacun de ses agissements contribue au contraire à le fragiliser davantage.

Il n’en reste pas moins que si les questions de santé préoccupent les Américains cette année c’est aussi parce que la campagne présidentielle 2016 oppose les deux candidats les plus âgés de l’histoire. Donald Trump, a célébré son 70e anniversaire le 13 juin. Hillary Clinton aura 69 ans le 26 octobre. A eux deux, ils ont 139 ans. En 2012, Obama et Romney en totalisaient 112. D’autres candidats plus âgés se sont présentés à la Maison Blanche. En 2008 John Mc Cain avait 74 ans. En 1996 Bob Dole, le candidat républicain, en avait 73.

Ronald Reagan élu en 1980 reste le président le plus âgé de l’histoire. Son investiture eut lieu trois semaines avant son 70e anniversaire. Si Hillary l’emporte, il conservera son titre, mais si Trump est élu, c’est lui qui deviendra le président le plus âgé de l’histoire des Etats-Unis. Mais qu’on se rassure. Son propre médecin a publié un communiqué assurant que son état de santé était "le meilleur de tous les présidents" et Trump est venu lui-même présenter son propre bulletin de santé lors d’une émission de télévision "Le Dr Oz Show" (enregistrée le 14 septembre et diffusée le 15).

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-malaise-hillary-clinton-est-bien-plus-qu-question-sante-gerald-olivier-2821332.html#dCOLWgPu0zP5jkb7.99

Gérald Olivier est journaliste et  partage sa vie entre la France et les États-Unis. Titulaire d’un Master of Arts en Histoire américaine de l’Université de Californie, il a été le correspondant du groupe Valmonde sur la côte ouest dans les années 1990, avant de rentrer en France pour  occuper le poste de rédacteur en chef au  mensuel Le Spectacle du Monde.  Aujourd’hui il est consultant en communications et médias et se consacre à son blog « France-Amérique ».
Il est l'auteur de Mitt Romney ou le renouveau du mythe américain, paru chez Picollec on Octobre 2012.
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Marieden

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty17/9/2016, 12:43

la visite médicale devrait être faite par un médecin indépendant et pas par le médecin de "famille" de connivence avec dame Clinton, c'est pas un petit boulot pépère qu'elle convoite.

On se souvient des médecins de notre ancien Président FM qui avait déjà son cancer lorsqu'il a brigué son deuxième mandat et pourtant son médecin lui avait délivré un "apte au service" !!
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Sylvette

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MessageSujet: Re: LES ELECTIONS AUX USA   LES ELECTIONS AUX  USA - Page 4 Empty19/9/2016, 04:46

Hillary n'avait pour le moins pas l'air tres frais ce matin lorsque les reporters lui posaient des questions au sujet des 3 attaques qui ont eu lieu hier sur les U.S.



CNN (surnomme par la droite le Clinton News Network) s'est meme senti oblige d'editer ce qu'elle ne semblait parvenir a enoncer que du bout des dents.


CNN Edits Out Hillary's Reference to NYC Explosion as "Bombing"
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